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Action Barbès - Page 517

  • Déjà un mois que la gare du Nord abrite une crèche, privée.

    Un mois déjà que la crèche "Les wagonnets" accueillent les enfants rue de Dunkerque, côté gare du Nord.

    La presse s'est fait l'écho récemment de l'ouverture d'une crèche dans la partie de la Gare du Nord, précédemment occupée par un bureau de La Banque Postale (vous admirerez notre application à dire La Banque Postale et non La Poste.... ). Nous avions eu vent du projet en juillet dernier par la lecture du compte rendu du conseil de quartier Louis-Blanc - Aqueduc de mars en ces termes :

    « ‐Une crèche dans les locaux de l’ancien bureau de poste : ces locaux seront loués à une société privée qui y installera une crèche ouverte aux personnels de la SNCF et aux familles du quartier. Cet équipement prévu en 2013 (permis de construire délivré le 29 mai 2012) devrait apporter vie et humanisation à des bâtiments vides depuis plusieurs mois. »

    Le délai semblait très court, mais le privé ayant des contraintes moins nombreuses que le public en la matière... tout est possible, y compris l'ouverture le 25 octobre dernier !

    Au printemps, nous avions écrit sur la fermeture du bureau de poste et même obtenu des renseignements très pointus sur les possibiltés pour les riverains de trouver à proximité de leur domicile les services habituellement offerts. (voir notre article du 5 avril 2012)

    Si nous avions mauvais esprit, nous pourrions dire que les rénovations des locaux, inaugurés officiellement en présence des élus, en avril 2010 (article et photos sur notre blog) représente un budget jeté par les fenêtres... selon l'expression courante. La Banque Postale n'a pas fait preuve ici des principes d'économie qu'elle prône souvent dans certaines circonstances, notamment pour « optimiser » la gestion de son personnel à ses guichets.

    En deux ans et demi, un même local aura vu une ouverture, une fermeture et de nouveau une ouverture après quatre mois de travaux. Souhaitons aux promoteurs de la crèche un destin différent … Après le mauvais esprit, on n'invoquera pas le mauvais œil...

    Revenons à la crèche (dont vous pouvez voir des vues sur le site de Babilou ici). La première réaction est la satisfaction de voir ouvrir une nouvelle crèche dans le quartier, quand on sait les galères que les jeunes parents traversent pour trouver une garde de qualité pour leur petit dernier. Mais la lecture de la presse (par ex. Le Point du 7 novembre qui a relaté l'événement) tiédit soudain notre enthousiasme. Il s'agit d'une crèche privée, avec des critères d'inscription restrictifs. En effet, ce n'est pas la Mairie de Paris qui gère la nouvelle crèche, mais Babilou, une entreprise privée qui depuis 2003 a ouvert en France quelque 300 crèches de taille diverse. Celle-ci baptisée « Les Wagonnets » (nostalgie de la chanson de Michel Jonasz pour les plus anciens ?) peut accueillir 30 petits de 10 semaines à 4 ans, du lundi au vendredi de 8h à 19h. Elle occupe les locaux de l'ancien bureau de poste, soit 348 m2. Bien heureux sont les parents, qui salariés de la SNCF  ou d'une entreprise qui est partenaire de Babilou, - pour faire simple, une entreprise ayant acheté des places de crèche, dans le cadre d'un partenariat et qu'il peut ainsi offrir à ses collaborateurs - demeurent à proximité de la gare. C'est néanmoins assez loin de la gestion d'une crèche municipale. En revanche, les grilles de participation au coût de gestion de la crèche sont calquées sur ceux du public, car la crèche est conventionnée par la CAF de Paris.

    Regardons le financement : 

    Depuis 2004, la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) a ouvert ses dispositifs financiers au secteur privé : la CAF locale peut subventionner de 30 à 40 %. 

    Puis viennent les entreprises partenaires : l'entreprise bénéficie de 50% de crédit d'impôts famille (CIF) sur ses dépenses engagées pour la réservation de places en crèche pour son personnel. De plus, le coût d'une place en crèche est une charge fiscalement déductible et permet une économie d'impôt sur les sociétés (IF) de 33,33% (sous réserve de changements).

    Les collectivités locales mettent aussi souvent la main au portefeuille, trop contentes de déléguer cette 7d973f13abe_165.jpgpatate chaude... ou plutôt ce service public (DSP). Par ce biais, elles échappent à la gestion délicate des personnels et des contraintes du statut de la fonction publique territoriale. 

    Côté retour sur investissement, ce n'est pas mal non plus par les temps qui courent. Pas des taux à deux chiffres, mais des profits sûrs. Il faut parallèlement être très vigilant sur l'optimisation de la gestion et surveiller le taux de remplissage... La clientèle ne manque pas puisque les Français, pardon, les Françaises (je ne veux pas froisser les féministes de l'association) font beaucoup de bébés, tout en continuant à travailler. Tout cela est un peu choquant, nous parlons des enfants comme d'un quelconque produit... ? Oui, en effet. Ne sommes-nous pas dans une économie capitaliste ? 

     

     Extrait du Guide CAF Crèche-Entreprises ( pour le guide complet, 55 pages en ligne, cliquez ici)

    Pour favoriser l’essor des crèches d’entreprise, les pouvoirs publics et les organismes de protection sociale ont mis en place depuis 2004, une série de mesures incitatives à l’égard des entreprises :

    - le crédit d’impôt famille (Cif) égal à 50% des dépenses en investissement et en fonctionnement dans la limite d’un plafond fixé à 500 000 Euros (Cf. p42) ;

    - une déductibilité fiscale sur les frais de fonctionnement à la charge de l’entreprise ;

    - depuis février 2004, les employeurs peuvent bénéficier de subventions de la caisse d’Allocations familiales ou de la Mutualité sociale agricole (Cf. p17) à l’investissement et au fonctionnement (cf. p20) dans le cadre de conventions d’objectifs et de gestion négociées entre l’Etat et la Caisse nationale d’Allocations familiales (Cnaf) ou la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (Ccmsa) ;

    - des subventions du conseil général dans certains départementss. 

     

  • Pourtant la coke n'avait pas d'accent

    Trafic de stupéfiants : un Marseillais venait vendre sa marchandise à Paris !

    17 novembre, le 2e district de police judiciaire (2e DPJ) a interpellé en gare du Nord (10e) un homme et une jeune femme soupçonnés de trafic de stupéfiants.

    Les investigations menées par les policiers depuis début octobre avaient permis de mettre au jour un trafic de cocaïne qui alimentait les rues Myrha et Poissonniers, situées sur le ressort de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) Barbès/Château rouge (18e). 
    Le fournisseur était identifié ; âgé de 48 ans, résidant à Marseille (13), il se rendait tous les week-ends à Paris, logeait à cette occasion à l’hôtel et fournissait des revendeurs qui se chargeaient de la vente. Il prenait ensuite le train pour Lille (59) d’où il se rendait en Belgique pour s’alimenter en cocaïne. Une fois ces « achats » effectués, il regagnait la cité phocéenne, le transport de la marchandise étant assuré par sa compagne - 45 ans - ou la fille de celle-ci - 23 ans - .
    C’est lors d’un voyage « retour » qu’il a été interpellé avec cette dernière, en possession de 500g de cocaïne.
    La mère, et compagne, a été arrêtée à son tour à Marseille.

    Tous trois ont été déférés au Parquet de Paris.

    Source : PPFlash du 22 novembre 2012 - 12h05

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    Nous ne savons pas si ces trafiquants auraient été interpellés sans le dispositif de la zone de sécurité prioritaire (ZSP). Peut-être. Mais nous nous réjouissons qu'ils l'aient été. C'est depuis le début octobre que les renforts de police sont présents sur les lieux et que tout le dispositif qui comporte plusieurs volets et divers partenariats est en oeuvre.  

  • Un communiqué de presse de la Mission cinéma de la Ville de Paris

    Michel Gomez nous l'avait promis la semaine dernière : on apprendrait par communiqué de presse dès le lundi 26 novembre - dès.... disons plutôt "enfin"... - le nom du lauréat de la procédure de désignation de l'exploitant du Louxor. Nous vous rappelons qu'il s'agit d'une délégation de service public (DSP) avec toutes les étapes que cela suppose.

    Et l'heureux gagnant est .... 

     

    • la société CINELOUXOR, constituée de la Holding Haut et Court, de la société Xanthie Films et d'Emmanuel Papillon.

     Bravo à eux !
    Nous avions rencontré Emmanuel Papilon et Martin Bidou le 30 mars de cette année, après plusieurs candidats, et nous gardons un très bon souvenir de cette rencontre qui avait eu lieu au "café du coin" dans une atmosphère chaleureuse. 
     
    Combien de temps reste-t-il pour peaufiner la programmation maintenant ?  Trois mois ? quatre mois ? Six mois ?
  • Barbara, 15 ans déjà ...

    Barbara.jpg

    Barbara est morte il y a tout juste 15 ans ! La presse en a parlé, notamment avec cette réédition intéressante du numéro spécial de Télérama.

    On peut évidemment écouter Barbara, tous les moteurs de recherche vous donneront de bons résultats.

    Mais le meilleur, c'est probablement l'Institut National de l'Audiovisuel qui nous le donne. Une interview où "la femme qui chante" se dévoile, enfin se dévoile un peu !

  • Voici des nouvelles de la rue Affre, Goutte d'Or

    paris,18e,goutte-d-or,voirie,aménagement,affre,saint-mathieu,saint-bernard,cavéLundi dernier, nous vous avions cordialement invités à participer aux échanges entre habitants, mairie et service de voirie à propos de cette petite voie de la Goutte d'Or, qui a besoin d'un réaménagement car elle ne répond pas aux normes pompiers (largeur, accès, passage) et n'offre pas aux piétons un cheminement très sûr. Jusque là, beaucoup de rues ont bénéficié de ces aménagements nécessaires. Une des plus récentes est la rue Laghouat. La rue Saint-Luc est elle-aussi touchée par une réfection de chaussée, pour ne citer que celles-ci à proximité. La rue Myrha, aussi, bien sûr mais là, on touche à l'urbanime et à l'habitat et ce n'est pas tout à fait terminé. 

    Souvenons-nous également que tous les abords de l'église Saint-Bernard ont été "relookés" pendant l'été 2005. Dominique Lamy, adjoint chargé des transports et des déplacements (au sens large) était déjà l'animateur des consultations avec les habitants et Action Barbès faisait déjà aussi des comptes rendus pour ses adhérents...

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    Les objectifs du projet sont simples 

    il faut rendre la rue plus confortable, aussi bien pour les habitants que pour les passants, sécuriser leur cheminement sur les trottoirs, conserver des stationnements aux véhicules automobiles d'un côté  et créer des espaces pour les deux roues de l'autre, harmoniser les perspectives, autrement dit : aligner la totalité de la chaussée entre les rues Myrha et Saint-Mathieu, et enfin, intégrer la possibilité d'un double sens pour les cyclistes dès que le quartier de la Goutte d'or pourra bénéficier d'un statut de zone 30 (30 km-heure). Et cerise sur le gâteau : on pense à planter cinq arbres sur la partie comprise entre la rue Cavé et la rue Saint-Mathieu. 

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    Les changements prévus

    Le développement de l'usage des deux-roues motorisés (2RM) conduit à créer des stationnements spécifiques en mordant sur des espaces traditionnement dédiés aux véhicules des particuliers dans les rues que la mairie aménage. Ici sur le tronçon Myrha-Cavé, on s'oriente vers la suppression de 10 places pour les voitures et la création de 15 places pour les 2RM. C'est une évolution assumée par la Ville, même si parfois elle n'est pas du goût des propriétaires de voiture. C'est le stationnement automobile côté impair qui disparaît ainsi. C'est également une obligation si l'on veut respecter les normes dites pompiers. 

    Même type de transformations sur l'autre partie de la rue, entre Cavé et Saint-Mathieu, c'est à dire suppression du stationnement côté impair avec agrandissement du trottoir et, en plus, plantation de 5 arbres côté école donc, et un  alignement avec l'autre partie de la rue. Mais ici deux options demandent à être discutées : soit on privilégie le stationnement des 2RM, soit on préserve de l'espace pour les automobiles. Entre les deux options, c'est 15 places de motos contre 10 places de voitures. Tout en sachant que les motos se serrent à l'occasion et les voitures, non ! Mais aussi que les motos encombrent les trottoirs faute de suffisamment d'aires de stationnement qui leur soient réservées...

    Quel est le calendrier ?

    Tout cela se discute, en effet. Discuter, discuter, oui, mais rapidement.... car pour bénéficier des subventions de l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine(ANRU), le chantier du premier tronçon (Myrha-Cavé) doit être lancé avant la fin de l'année. La suite se fera en deux phases pendant l'année 2013.

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