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prévention - Page 19

  • Le bruit des autres

    Le bruit des sirènes d'ambulance ou du Samu est perçant. Particulièrement quand votre domicile est situé non loin d'un hôpital... suivez notre regard ! On le comprend pourtant car le passage rapide du véhicule peut conditionner l'état de santé d'un malade. 

    images?q=tbn:ANd9GcSy7UESMzB0_cXXUoAYxdyqgCVaC9dbefQco-H0ywMkyDNGEdkl_wOn est moins indulgent à l'égard des véhicules de police, qui possèdent deux niveaux de sirènes et qui usent le plus souvent du plus strident des deux. Il y a aussi des urgences policières, qu'on ne peut ignorer. C'est vrai. Malgré cela, certains comportements sont à la limite de l'acceptable pour les oreilles des passants et des riverains sur les grands axes de circulation, où la diminution du nombre des véhicules et la vitesse réduite ont déjà fait beaucoup pour diminuer le nombre de décibels, selon les experts de Bruitparif... Encore un petit effort donc. 

    La dernière campagne de la Préfecture de Police (en mai) en faveur du mieux vivre ensemble visait plutôt les nuisances sonores liées aux deux roues pétaradants à l'approche de l'été. Fenêtres grandes ouvertes et pots d'échappement bricolés font mauvais ménage ! D'autres campagnes précédentes avaient ciblées les noctambules, sur la voie publique, ou à domicile. Il est toutefois difficile de lutter à coup de campagnes de sensibilisation contre une tendance sociétale qui conduit à ne pas trop se préoccuper des tiers. 

    Pour une information tous azimuts voir le plan de lutte contre le bruit sur paris.fr 

    Et aussi : le conseil national du bruit  ou  association SOS Bruit

  • Gros plan sur la cybercriminalité

    Puisque vous êtes en train de lire cet article sur notre blog, cela signifie que vous vous êtes familiarisé avec le secteur de l'informatique, vous n'êtes peut-être pas un expert, mais déjà un utilisateur averti.

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    Pourtant il semble que nous soyons tous trop confiants avec les ordinateurs et surtout que nous ne nous méfions pas assez de tout ce que cachent nos écrans. A en croire le bulletin de la préfecture de police de cette semaine, nous sommes épiés à longueur de temps : des délinquants aux doigts agiles traquent nos mots de passe, des sociétés revendent leurs fichiers et de fait nos adresses électroniques "phishées" — hameçonnées, tout cela relève d'un fran-glais horrible ! — d'autres nous inondent de spams, de messages indésirables, de fenêtres publicitaires attractives et trompeuses.... Arrêtez ! N'en jetez plus ! la cour est pleine. 

    Voici un extrait du  bulletin du 7 mai de la Préfecture : n'êtes-vous pas tenter de ranger votre netbook ou votre cher Mac au fond d'un tiroir et, enfin, de profiter du beau temps !

    Quelques délits informatiques

    Subtilisation de coordonnées bancaires sur de faux sites Internet (« phishing » ou « hameçonnage »), vol de fichiers clients, espionnage d’ordinateurs, usurpation d’identité numérique pour envoyer des méls d’insulte ou collecter de l’argent pour une fausse cause (arnaque à la nigériane), sabotage d’ordinateurs au moyen de vers ou de virus, les infractions commises sur Internet prennent une ampleur sans précédent. Parmi les dernières trouvailles des hackers, le blocage de votre ordinateur avec un message vous demandant de l'argent pour le débloquer ou encore la capture de tous les flux d'informations (notamment des données bancaires) circulant entre votre appareil - ordinateur, smartphone, tablette - et la borne Wi-Fi à laquelle vous l'avez connecté.

    Heureux celui qui continue à communiquer par téléphone ou par la poste ! Vite, un Bic, une feuille blanche et un bon vieux timbre....

    Si malgré tout, pour vous faire peur, ou pour opter pour les solutions de prudence, vous voulez consulter les conseils de la préfecture, vous pouvez télécharger la plaquette mise en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous :

    Téléchargez la plaquette

  • Toutes les seringues ne finissent pas dans le caniveau

    En plus de se plaindre de l'insécurité liée à la présence de populations toxicomanes dans leurs rues, les habitants du quartier relèvent la présence de seringues usagées devant les portes et dans les caniveaux. Ils reprennent les chiffres de seringues distribuées, chiffres dont les associations d'aides aux usagers de drogues ne font pas mystère. Voir l'extrait du Figaro ci-dessous (une presse peu connue pour relayer les avis de l'actuelle municipalité, pour le cas où l'on nous opposerait nos sources "amies" !)

    Devant ces critiques, le maire du 10e rétorque qu'il a demandé des passages renforcés de la Propreté de Paris pour en limiter les risques. Par ailleurs, les associations qui travaillent sur le terrain font tout pour sensibiliser les usagers de drogues à l'importance de leur comportement social, à savoir ne pas abandonner les seringues usagées dans l'espace public. Souvent, il y a plus de précipitation dans la prise que de mauvaise volonté, mais le résultat reste le résultat.

    Extrait du Figaro du 11 février 2013 sous la plume de Cloé Woitier, qui avait rencontré Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès. 

    150.000 seringues distribuées en 2012

    Pour limiter la propagation de l'hépatite C et du sida, les associations de prévention mettent gratuitement à la disposition des toxicomanes des kits d'injection. Deux distributeurs automatiques sont installés autour de l'hôpital Lariboisière, dont l'un, rue de Maubeuge, est le plus fréquenté de la capitale.  Et les chiffres ne cessent de grimper: en 2012, près de 75.000 kits, soit 150.000 seringues, ont été écoulés sur ce seul distributeur, contre 30.000 en 2008. «Nous devons recharger chaque jour  les automates», qui contiennent 260 kits chacun, explique l'association Safe, qui gère ces distributeurs. «Les usagers sont plus sensibles à l'importance  de changer de seringues à chaque injection», qui peuvent aller jusqu'à dix par jour. «Mais nous sommes bien en dessous  des besoins. Nous retrouvons  des seringues contenant plusieurs produits, signe qu'elles ont été partagées ou utilisées plusieurs fois.» L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier.


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    Petite boite métallique fixée sur la structure rénovée de l'entrée du parking Vinci Gare du Nord.

    Pourtant, pourtant... 150 000 seringues distribuées, selon le titre du Figaro, ne signifient pas 150 000 seringues usagées dans l'espace public !!!! Ecoutons SAFE, l'association qui approvisionne les distributeurs de seringues implantées dans Paris, et précisément les deux de notre quartier (rue de Maubeuge et bd de La Chapelle). Là encore, c'est le Figaro qui l'écrit : "L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier." Après avoir obtenu des garanties, la DPE et ses personnels ont accepté de se charger de la collecte des poubelles de rue aux abords des distributeurs, qui forcément récupèrent aussi des seringues. 

    Restent les sanisettes : nous vous avions promis de vous présenter la carte insérée dans la presse la semaine dernière et proposée par l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme) et Coordination Toxicomanies. 

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  • Salle de conso : d'abord s'informer sur la toxicomanie

    Sur la réunion de mercredi dernier, tout a été dit dans la presse, avec plus ou moins de justesse. Toutefois elle a su rendre l'ambiance houleuse qui régnait dans la salle des fêtes de la mairie du 10e et des craintes, souvent infondées, des peurs et des fantasmes (toute l'Europe de la toxicomanie fondrait sur la Gare du Nord ! par exemple) de certains habitants. Nous n'y reviendrons donc pas tout de suite, mais la semaine prochaine, le temps que les esprits se calment. Voici quelques liens vers des articles parus hier : France Info ; Libération ; Le Monde ; L'ExpressLe Figaro ; le JDDRMC (vous pouvez switcher rapidement la pub!) qui vous fourniront un résumé des débats. Une courte vidéo sur le site de BFM traduit l'ambiance.... vivante. Enfin M6 Info se concentre sur les atouts de l'expérimentation.

    Les associations de riverains réclament plus d'information, plus de concertation au maire du 10e, en oubliant un peu que chaque fois qu'ils en ont formulé la demande, ils ont été reçus par ledit maire, en l'occurence Rémi Féraud. Les habitants du quartier situé entre la gare du Nord et l'hôpital Lariboisière, c'est à dire quelques rues du 10e, ont les moyens de s'informer par eux-mêmes plutôt que d'avoir recours aux sempiternelles communications alarmistes qui effraient les plus timorés et ne recueillent que haussements d'épaules de la part des personnes informées. Informées parce qu'elles se sont penchées sur le problème. Car, oui, il y a bien un problème et il n'est que trop temps de lui trouver des solutions. L'une des solutions est l'ouverture d'une salle de consommation surveillée, là où se concentrent les usagers de drogue. Plusieurs salles seraient un avantage pour ne pas concentrer la demande. Les habitants opposés à la salle seraient peut-être moins dans le refus si le projet prévoyait plusieurs ouvertures simutanées. 

     

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    Le boulevard de Magenta la nuit, entre Barbès et la rue Ambroise Paré. 

    Commencer par l'information. 

    En quoi la toxicomanie est-elle un problème de santé publique ?

    En premier lieu, parce qu'elle met en danger les usagers de drogue. On nous dira que personne ne les oblige à en user. Vrai. Mais on soigne bien le cancer des poumons d'un gros fumeur... L'usage de la drogue, des drogues, associé souvent à l'usage de l'alcool, peut conduire à une précarisation des usagers, par la perte de ses repères, perte d'un emploi, perte des revenus, perte d'un toit, rupture familiale, descente aux enfers assurée. Dans notre quartier, on constate régulièrement cette précarisation bien visible de personnes de tout âge, de tout sexe.

    En second lieu, l'usage de drogue injectable comporte des risques de contamination par les maladies qui se transmettent par le sang, pour les usagers eux-mêmes, si les seringues sont réutilisées. Toute la campagne de réduction des risques faite dans la décennie précédente en fournissant massivement des seringues stériles avait pour but de limiter la transmission du sida et des hépatites, entre autres pathologies infectieuses. Mais le but était aussi de prévenir les conséquences des pratiques d'injection (abcès) et les conséquences du mode de vie (désocialisation, malnutrition, manque d'hygiène, isolement). Réduire les risques également pour les non-usagers si les seringues sont abandonnées sur l'espace public (blessure involontaire des personnels de nettoyage, enfants)

    La France n'a pas été la seule à développer cette politique de lutte contre les drogues. Les institutions chargées de cette mission sont en constante relation avec les organismes internationaux et partagent les résultats de leurs enquêtes nationales. Les principaux acteurs de cette lutte contre les drogues en France sont 

    - La Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT), chargée de coordonner l’action du Gouvernement dans le domaine de la prévention, la prise en charge sanitaire et sociale, la répression, la formation, la communication, la recherche et les échanges internationaux ; 
    - Le Ministère de la santé, et plus particulièrement la Direction générale de la santé (DGS) qui prépare et met en œuvre la politique de santé publique en matière d’addictions ; 
    - L’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) chargé de mettre en œuvre les politiques de prévention et d’éducation pour la santé. 

    Observer la situation

    Le monde des drogues n'est pas figé, il est au contraire en constante évolution. La législation a bien du mal à suivre. Et l'interdiction pure et simple des stupéfiants  risque de déplacer le problème tant la création de nouveaux produits de synthèse (NPS) est inventive... et leur mise sur le marché rapide. L'information dispensée et mise en ligne par les pouvoirs publics, même si elle est très lue par le grand public, parce bien faite dans un cadre de prévention et de vulgarisation des connaissances, est très vite obsolète. drogues_et_dependances_02.jpgLa brochure intitulée "Drogues et dépendances" édité par l'INPES, réédité en mars 2007, reste un vulgarisateur de qualité mais doit être complétée régulièrement tant l'arrivée de nouveaux produits stupéfiants (NPS) est inquiétante et rapide, tant les chiffres de consommation évoluent vite. La vente de substances psychotropes par internet ne facilite pas la tâche des autorités chargées d'en endiguer la consommation. L'éradiquer est pure utopie. Reste à l'encadrer. 

     

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    Pour compléter l'information de chacun, il existe une publication récente (janvier 2013) sur le site de l'OFDT intitulé "Nouveaux produits de synthèse et Internet", téléchargeable gratuitementen ligne.

    L'objectif de ce numéro de Tendances est de faire un état des lieux des connaissances sur le sujet : l'offre, les profils des usagers, les modes de consommation, les conséquences sanitaires et les questions sur leur législation. Cela dans un contexte où le nombre de ces substances ne cesse de s'accroître tant en Europe qu'en France.

     Télécharger le Tendances (fichier PDF, 304 Ko)

     

    • paris,10e,drogues,toxicomanies,scmr,prévention Les professionnels aussi se posent des questions et cherchent à les résoudre. Ainsi la Fédération Addiction en partenariat avec le Réseau Français de la Réduction des risques organise-t-elle le 3 avril prochain le deuxième séminaire de la RDR sur le thème "Construire des espaces de consommations". On est ici au coeur de notre problème local. C'est un moment de travail prévu pour et par les professionnels, un moment d'échange et d'élaboration d'un cadre pour la construction de possibles espaces de consommation au sein des structures. Le fil rouge est le suivant : Quels sont les problématiques que vous rencontrez dans vos structures ? Quels cadres juridiques pour penser l'espace de consommation ? Quelles questions sanitaires . Quelle construction possible avec les acteurs politiques ?

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    Le parvis de la Gare du Nord. 

  • Salle de consommation à moindre risque : enfin des réunions

    Gaïa. C'est le nom d'une association dont le nom vous est peut-être encore inconnu. La presse a pourtant parlé de leur action dans le cadre de la réduction des risques de transmission du sida et de l'hépatite, quand à plusieurs reprises a été évoquée au Conseil de Paris la prochaine expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR). Ou bien il vous est arrivé de croiser leur camion, stationné plusieurs fois par semaine dans la rue de Maubeuge, et dans plusieurs autres lieux de Paris.  

    Où et quand ?

    L’antenne mobile du CAARUD (Centre d’Accueil, d’Accompagnement et de Réduction des risques pour Usagers de Drogues) circule à Paris :

    - Les lundis, mercredis et vendredis après midi : Rue Ambroise Paré - Maubeuge
    - les lundis et jeudis soir : Gare de l’est, Porte de la Chapelle, boulevards des Maréchaux 
    - Les jeudis après midi : maraudes dans le sud de Paris

    Le lieu fixe du CAARUD, situé au 62bis, avenue Parmentier 75011 Paris, est ouvert  Lundi-mardi-jeudi-Vendredi, de 10h à 13h et de 14h à 18h; Mercredi de 14h à 18h

    De quoi s'agit-il ? 

    Le Centre d’Accueil, d’Accompagnement et de Réduction des risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) est un programme anonyme et gratuit issu du programme d’échange de seringues de Médecins du Monde créé en 1989. Il est géré depuis 2006 par l’association Gaïa-Paris.

    Il s'adresse aux usagers de drogues actifs qui souhaitent se procurer du matériel stérile et à usage personnel (seringues, aiguilles, kits de base, filtres stériles), recueillir des conseils pour une consommation à moindre risque, ou bénéficier d'un accompagnement social, d'une orientation.

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    Une salle de consommation supervisée à Vancouver (Canada)

    Notre quartier est pressenti pour y localiser une salle d'injection. Le maire du 10e, Rémi Féraud, n'a jamais caché qu'il y était favorable. Le maire de Paris l'a suivi dans son intention et jusqu'à ces dernières semaines, on attendait la décision du gouvernement de publier un décret qui autoriserait cette expérimentation. C'est fait. Nous avons publié ici même le communiqué du maire de Paris saluant cette action.

    Il reste toutefois à trouver la bonne adresse. Rappelons que les politiques se sont engagés à ne pas implanter la salle au pied d'un immeuble d'habitations, pour ne pas soulever une vague de protestations. L'un des avantages reconnus de la "salle de conso" est  - et cela s'est vérifié dans les pays qui en ont adopté le principe - de limiter l'abandon des seringues dans l'espace public. Abandon qui n'est pas toujours le fait d'un manque de respect d'autrui de la part des toxicomanes mais souvent lié au stress d'une prise en milieu ouvert, lié à la crainte d'être interrompu, pris sur le fait par la police. Un autre avantage est d'éviter les injections à ciel ouvert, dans les cages d'escalier, les recoins, ou encore les sanisettes : des situations qui inquiètent les riverains, les mettent mal à l'aise tout à fait légitimement. C'est pour ces raisons que Rémi Féraud souhaite que la salle soit située au plus près des usagers de drogues, nombreux aux environs de la gare du Nord et de l'hôpital Lariboisière. Autant pour eux que pour la tranquillité des riverains.

    Nous avons demandé plusieurs fois à la mairie qu'elle diffuse une plus large information sur les salles de consommation à destination des habitants du quartier. Chaque réunion du conseil de quartier Lariboisière au cours de laquelle le sujet a été abordé, a démontré que malgré les nombreux articles et documentaires sur le sujet, les habitants étaient très ignorants en la matière. Il ne faut pas minimiser ce que la drogue véhicule comme crainte, peur et angoisse. Beaucoup de toxicomanes déambulent dans le quartier et les plus précaires sont les plus voyants. Toutefois, les distributeurs de seringues, les deux implantés dans le quartier, se vident quotidiennement de quelques centaines de kits et nous ne repérons pas tous les usagers qui s'y fournissent. Pourquoi ? Parce qu'ils ressemblent souvent à "Monsieur-tout-le-monde". Le consommateur de drogues n'est pas seulement un jeune mal coiffé, tenant un chien en laisse et bizarrement accoutré ! Mais c'est celui-là qu'il convient d'aider et de tenter de sortir à la fois de son addiction et de sa précarité.

    Prenons le mal à bras-le-corps et regardons la situation en face, pour une fois.

    Le 4 mars, Gaïa et Coordination Toxicomanies - que nous avions invitée à notre assemblée générale en 2010 - se sont lancées dans l'information des habitants, courageusement, sans attendre que le lieu d'implantation soit défini. Leurs responsables avaient convié au débat les associations Vivre gares du Nord et Est, et  des riverains de la place Franz Liszt. Le Parisien du lendemain a rendu compte de façon assez partielle des débats, oubliant notamment de signaler notre présence et donc l'opinion favarable de certains habitants du quartier. Rien d'étonnant quand on n'assiste pas soi-même à la réunion... 

    Un réalisateur de documentaire, Jean-Michel Vennemani, a été autorisé à filmer les débats pour un film de 52 minutes pour France 2 qui montrera l'avant, les débats autour de l'ouverture et l'après quand la salle sera ouverte. Un travail de fond donc. Où toutes les opinions, toutes les sensibilités devraient figurer. 

    Nous nous félicitons que Rémi Féraud invite le 27 mars, à 19 heures, riverains et acteurs de terrain à la mairie du 10e, pour permettre toutes les questions. Nous souhaitions cette réunion publique dans notre article du 2 mars déjà. Aura-t-il trouvé d'ici là un lieu qui satisfasse toutes les parties ?