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Exposition à l'hôpital Lariboisière
La Société Historique du 10ème, Histoire & Vies du 10e (HV10), propose une exposition déjà présentée à l'hôpital Saint-Louis "Une traversée historique du 10ème". Cette fois, elle se rapproche de notre quartier et s'installe dans l'hôpital Lariboisière.L'exposition sera visible du 21 au 31 octobre de 9h à 20h, Galerie Bleue, dans l'hôpital, 2 rue Ambroise Paré. L'entrée est libre et si vous ne souhaitez pas déambuler seul, sachez qu'André Krol, secrétaire général d'HV10, fera des visites commentées les mercredi 23 et mardi 29 octobre à 13h. RDV devant la médiathèque (sans inscription). -
Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, conseil de quartier ce soir
Après le remue-méninges de la réunion du 28 janvier 2013, l'équipe d'animation propose de reprendre la liste des idées et des propositions formulées par les habitants ce soir-là.
Les élus présents ce soir expliqueront le processus de mise en oeuvre d'un projet.
En fonction de la faisabilité des projets, l'assemblée pourra établir une liste de priorités pour leur réalisation.
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En visite dans un conseil de quartier voisin
Le thème principal du conseil de quartier Louis-Blanc-Aqueduc jeudi dernier concernait également les habitants riverains de l'hôpital Lariboisière. En effet, les animateurs avaient invité des représentants de l'APHP pour lancer le débat sur la future restructuration du pôle hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-Fernand-Widal.
Entrer dans les détails des réalisations en cours ou à venir serait fastidieux, mais pour les lecteurs qui veulent en savoir un peu plus, qu'ils n'hésitent pas à cliquer sur le lien http://ghparis10.aphp.fr/le-nouveau-lariboisiere-2/.
On a retenu le développement de l'offre de soins, le centre du diabète et de ses complications (unique en France), une réanimation chirurgicale au top niveau en sous-sol à Larib', des médecins de très haut niveau en hématologie, une augmentation des capacités d'accueil de l'unité d'hospitalisation d'urgence de courte durée et, pour les aspects techniques, une nouvelle IRM très performante pour la neurologie.
"Malgré le contexte difficile, nous sommes plutôt en développement y compris à l'international pour certaines activités" a insisté Philippe Sudreau, directeur du groupe hospitalier.
Quid du projet Lariboisière 2018 ?
C'était une condition incontournable du maire et de la Ville pour accompagner le projet : accueillir sur le site de Lariboisière l'ensemble des activités actuellement à F. Widal et maintenir le nombre de lits. Ce sera bien respecté. Un engagement écrit a été signé entre les deux parties. Il va falloir faire vite. Rémi Féraud a rappelé que le site de Lariboisière n'est plus aux normes de sécurité incendie. Quant à F. Widal, les conditions d'accueil et de travail sont dépassées.
On est pour le moment dans la phase de réflexion et il faudra envisager ensuite la programmation architecturale : lancement du marché prévu 3e trimestre 2014.
Pour notre quartier, quel impact ?
L'accès des urgences se fera alors par le boulevard de la Chapelle et serait ainsi facilité. Pas davantage d'information pour le moment.
Et pour le site F. Widal ?
"La vente du site financera en grande partie la restructuration. Le PLU a déjà été modifié. Le projet n'est pas plus avancé que cela. Des discussions vont s'engager avec l'APHP. On cherchera à désenclaver le quartier et à construire des logements sociaux. Il s'agit bien du projet d'un nouveau Lariboisière et pas du projet de fermeture de F. Widal" a martelé Rémi Féraud.
Action Barbès a déjà demandé qu'une concertation soit instaurée avec les associations et les conseils de quartier impliqués. L'échéance lointaine permet d'y réfléchir dès maintenant.
Le sujet polémique d'actualité n'a pas manqué de ressurgir. On s'y attendait : le lieu de la Salle de consommation à moindre risque (SCMR), étant désormais connu (39 boulevard de la Chapelle), le sujet se rapproche ainsi des habitants du conseil de quartier Louis BLanc Aqueduc. Quelques opposants se sont fait entendre, d'autres ont exprimé des inquiétudes parfois légitimes. Mais Rémi Féraud tient bon " il faut que nous avancions en matière de réduction des risques." Rendez-vous ce soir à la mairie du 10e.
" S'il devait y avoir afflux de dealers et de consommateurs, nous arrêterions", a promis le maire, qui, par ailleurs, a annoncé la mise en place d'un comité de suivi dans lequel siègeront des associations dont Action Barbès.
Il a précisé les deux conditions requises à l'ouverture du projet pour l'automne : un personnel et des moyens suffisants pour un bon fonctionnement et une brigade territoriale
de police pérenne pour le secteur.
Enfin, un dernier sujet a été abordé, celui du devenir de la caserne de pompiers Château-Landon vide depuis plusieurs années. Une partie du rdc permettra prochainement à l'Armée du Salut de distribuer des repas au chaud tous les soirs et non plus sous le viaduc. Le projet final doit être discuté et complémentaire avec celui de F.Widal. Il permettra de programmer une extension des écoles Louis-Blanc qui manquent d'espace. La période électorale qui va s'ouvrir permettra de débattre et de proposer.
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Echanges sur les soins de santé en mairie du 1Oe
Nous vous communiquons ci-dessous une invitation d'Eric Algrain, Adjoint au Maire en charge de la Démocratie locale,de la Vie associative et des Personnes en situation de handicap.Les Permanences d’Accès aux Soins de Santé du Groupe Hospitalier Lariboisière Saint-Louis Fernand-Widal sont des dispositifs médico-sociaux actifs dans le 10e arrondissement. Leurs missions et leur fonctionnement méritent d’être mieux connus.Dans l’optique de renforcer la coordination des acteurs des champs sanitaires, sociaux et associatifs du territoire, la Mairie du 10e arrondissement et le Groupe Hospitalier Lariboisière Saint-Louis Fernand-Widal vous convient à une après-midi d’échanges entre la PASS du Groupe Hospitalier et les acteurs de terrain.Le détail de la journée du 28 mars décrite dans le document joint :
PASS : permanence d'accès aux soins de santéLe 28 mars 2013 de 14h à 17h Salle des fêtes - Mairie du 10e
Accueil à partir de 13h30 autour d’un café
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Salle de consommation à moindre risque : enfin des réunions
Gaïa. C'est le nom d'une association dont le nom vous est peut-être encore inconnu. La presse a pourtant parlé de leur action dans le cadre de la réduction des risques de transmission du sida et de l'hépatite, quand à plusieurs reprises a été évoquée au Conseil de Paris la prochaine expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR). Ou bien il vous est arrivé de croiser leur camion, stationné plusieurs fois par semaine dans la rue de Maubeuge, et dans plusieurs autres lieux de Paris.
Où et quand ?
L’antenne mobile du CAARUD (Centre d’Accueil, d’Accompagnement et de Réduction des risques pour Usagers de Drogues) circule à Paris :
Les lundis, mercredis et vendredis après midi : Rue Ambroise Paré - Maubeuge
les lundis et jeudis soir : Gare de l’est, Porte de la Chapelle, boulevards des Maréchaux
Les jeudis après midi : maraudes dans le sud de Paris
Le lieu fixe du CAARUD, situé au 62bis, avenue Parmentier 75011 Paris, est ouvert Lundi-mardi-jeudi-Vendredi, de 10h à 13h et de 14h à 18h; Mercredi de 14h à 18h
De quoi s'agit-il ?
Le Centre d’Accueil, d’Accompagnement et de Réduction des risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) est un programme anonyme et gratuit issu du programme d’échange de seringues de Médecins du Monde créé en 1989. Il est géré depuis 2006 par l’association Gaïa-Paris.
Il s'adresse aux usagers de drogues actifs qui souhaitent se procurer du matériel stérile et à usage personnel (seringues, aiguilles, kits de base, filtres stériles), recueillir des conseils pour une consommation à moindre risque, ou bénéficier d'un accompagnement social, d'une orientation.
Une salle de consommation supervisée à Vancouver (Canada)
Notre quartier est pressenti pour y localiser une salle d'injection. Le maire du 10e, Rémi Féraud, n'a jamais caché qu'il y était favorable. Le maire de Paris l'a suivi dans son intention et jusqu'à ces dernières semaines, on attendait la décision du gouvernement de publier un décret qui autoriserait cette expérimentation. C'est fait. Nous avons publié ici même le communiqué du maire de Paris saluant cette action.
Il reste toutefois à trouver la bonne adresse. Rappelons que les politiques se sont engagés à ne pas implanter la salle au pied d'un immeuble d'habitations, pour ne pas soulever une vague de protestations. L'un des avantages reconnus de la "salle de conso" est - et cela s'est vérifié dans les pays qui en ont adopté le principe - de limiter l'abandon des seringues dans l'espace public. Abandon qui n'est pas toujours le fait d'un manque de respect d'autrui de la part des toxicomanes mais souvent lié au stress d'une prise en milieu ouvert, lié à la crainte d'être interrompu, pris sur le fait par la police. Un autre avantage est d'éviter les injections à ciel ouvert, dans les cages d'escalier, les recoins, ou encore les sanisettes : des situations qui inquiètent les riverains, les mettent mal à l'aise tout à fait légitimement. C'est pour ces raisons que Rémi Féraud souhaite que la salle soit située au plus près des usagers de drogues, nombreux aux environs de la gare du Nord et de l'hôpital Lariboisière. Autant pour eux que pour la tranquillité des riverains.
Nous avons demandé plusieurs fois à la mairie qu'elle diffuse une plus large information sur les salles de consommation à destination des habitants du quartier. Chaque réunion du conseil de quartier Lariboisière au cours de laquelle le sujet a été abordé, a démontré que malgré les nombreux articles et documentaires sur le sujet, les habitants étaient très ignorants en la matière. Il ne faut pas minimiser ce que la drogue véhicule comme crainte, peur et angoisse. Beaucoup de toxicomanes déambulent dans le quartier et les plus précaires sont les plus voyants. Toutefois, les distributeurs de seringues, les deux implantés dans le quartier, se vident quotidiennement de quelques centaines de kits et nous ne repérons pas tous les usagers qui s'y fournissent. Pourquoi ? Parce qu'ils ressemblent souvent à "Monsieur-tout-le-monde". Le consommateur de drogues n'est pas seulement un jeune mal coiffé, tenant un chien en laisse et bizarrement accoutré ! Mais c'est celui-là qu'il convient d'aider et de tenter de sortir à la fois de son addiction et de sa précarité.
Prenons le mal à bras-le-corps et regardons la situation en face, pour une fois.
Le 4 mars, Gaïa et Coordination Toxicomanies - que nous avions invitée à notre assemblée générale en 2010 - se sont lancées dans l'information des habitants, courageusement, sans attendre que le lieu d'implantation soit défini. Leurs responsables avaient convié au débat les associations Vivre gares du Nord et Est, et des riverains de la place Franz Liszt. Le Parisien du lendemain a rendu compte de façon assez partielle des débats, oubliant notamment de signaler notre présence et donc l'opinion favarable de certains habitants du quartier. Rien d'étonnant quand on n'assiste pas soi-même à la réunion...
Un réalisateur de documentaire, Jean-Michel Vennemani, a été autorisé à filmer les débats pour un film de 52 minutes pour France 2 qui montrera l'avant, les débats autour de l'ouverture et l'après quand la salle sera ouverte. Un travail de fond donc. Où toutes les opinions, toutes les sensibilités devraient figurer.
Nous nous félicitons que Rémi Féraud invite le 27 mars, à 19 heures, riverains et acteurs de terrain à la mairie du 10e, pour permettre toutes les questions. Nous souhaitions cette réunion publique dans notre article du 2 mars déjà. Aura-t-il trouvé d'ici là un lieu qui satisfasse toutes les parties ?