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collecte - Page 2

  • Des précisions utiles pour sortir les poubelles

    On incrimine régulièrement les personnels de la Propreté de Paris, parce que telle rue est salle, que les trottoirs présentent des coulures disgracieuses quand elles ne sont pas malodorantes. Mais qui ce préoccupe réellement de savoir si le travail est bien fait... ou si, une fois le travail bien fait, la responsabilité de la saleté ambiante n'incomberait pas plutôt à d'autres. 

    Dans la rue Guy Patin, dont nous suivons l'évolution de près (à cause des marchés à la sauvette, à cause du projet d'implantation de salle de consommation dans le périmètre proche), il n'est pas rare de trouver des amoncellements de papiers, d'emballages, de vêtements ou de restes de sacs de toute forme et de tout genre. Quelle tornade est donc passée sur cette rue par ailleurs assez banale ? En dehors des magasins de Guerisol à l'angle avec le boulevard de Magenta, la rue est dépourvue de commerce. Pas de boutique, donc pas de clientèle qui puisse laisser derrière soi des poches ou des emballages. Pas de commerçant non plus qui jette un seau d'eau pour effacer la trace de la crotte de chien ou qui donne un coup de balai !

    Elle est régulièrement nettoyée mais les allers et venues des vendeurs à la sauvette les mercredis et samedis la laissent dans un état piteux. C'est indéniable. Un état pire si la police intervient et que les vendeurs s'éclipsent en laissant une partie de leurs maigres biens à terre ....

    paris,barbès,guy-patin,propreté,collecte,ordures-ménagèresReconnaissons que la Direction de la DPE a pris en considération le malaise des riverains devant l'état de leur rue et qu'elle a décidé de repasser le lendemain matin. Toutefois, ils doivent être vigilants aussi vis à vis de leur gardien ou du prestataire de service qui sort et entre les conteneurs à ordures, car si ces derniers restent abandonnés trop longtemps sur le trottoir, ils sont visités, fouillés et leur contenu peut contribuer à la "dégradation du paysage". Nous nous sommes adressés à la Direction de la Propreté et de l'Eau, plus précisément au Service Technique de la Division des 9e et 10e arrondissements. Voici donc les horaires  qui nous ont été communiqués. Ils doivent être respectés pour que les poubelles restent le moins longtemps possible à l'extérieur des immeubles.

     

    Voici les horaires de passage de la benne rue Guy Patin :
    • Collecte bacs à couvercle vert (ordures ménagères ou OM), du lundi au vendredi vers 21h45 / 22h15,
    • Collecte OM le samedi vers 21h30 / 22h00,
    • Collecte OM le dimanche vers 18h00 / 18h15
    • Collecte bacs à couvercle jaune (matériaux recyclables ou MM), le mardi vers 19h00 / 19h30,
    • Collecte MM le vendredi vers 20h00 / 20h30.
    On peut donc dire que cela se situe globalement dans le même créneau.
  • Lancement de la campagne de collecte de la Banque Alimentaire

    images?q=tbn:ANd9GcTMbOpbofiS7Zx93mPUu8TVa6Hh8Ox9DxxeitvP6_U1tPseIWjIDevant une assemblée nombreuse, Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, a rappelé que le 10e était un arrondissement de solidarité et d'engagement comme l'est la Banque alimentaire. C'est sans doute la raison du choix d'Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de l'exclusion, d'organiser le lancement de la campagne de collecte alimentaire dans cet arrondissement. Une première.

    L'an dernier, près de 400 cartons avaient été rassemblés dans cette mairie.

    Alain Seugé, président de la Banque alimentaire s'est félicité des 100 000 gilets oranges qui devront convaincre aujourd'hui et demain des millions de personnes sur tout le territoire d'accomplir un geste simple, acheter des denrées, en plus de leurs courses et les remettre aux bénévoles.

    « C'est une nécessité absolue, on ne peut pas laisser de côté 18 millions de citoyens européens dans cette situation de grande précarité alors même que l'aide alimentaire européenne est remise en cause ». Des propos repris d'ailleurs par les deux ministres présents, Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion,  et Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.

    Au Salon de l'Agriculture en février dernier, Alain Seugé avait expliqué comment le partenariat avec la FNSEA pouvait être un atout pour la Banque alimentaire, particulièrement au niveau local. Ecoutez-le : 

    Hier soir, Olga Trostiansky a précisé que 200 agents de la ville sont engagés auprès des bénévoles. Paris consacre 6 millions d'euros, chaque année, à l'aide alimentaire. L'élue a insisté sur le choix de la Ville de privilégier la restauration sociale, car c'est une façon d'améliorer la qualité nutritive des repas distribués, ce qui reste difficile quand la distribution a lieu dans la rue. 5 restaurants solidaires sont déjà ouverts; un 6e le sera à la fin de l'année dans le 11e arrondissement et un autre, géré par les Restos du coeur, dans le 1er. « Nous comptons sur le gouvernement pour intervenir au niveau européen » a-t-elle conclu.

    Les associations elles-aussi participent activement : par exemple, l'association des Enfants du canal a images?q=tbn:ANd9GcSDPTWyBOILG-Sj_ZrQm31fc39HnO26UW_LoEOSalWwmw18-mtLrécolté 7,5 t de denrées alimentaires, ce qui a permis de nourrir intégralement 51 personnes et de fournir deux centres d'hébergement, dans lesquels les résidents participent eux-aussi à la collecte.

    M.-A. Carlotti ne veut pas se résigner.  Même si les chiffres, malheureusement ne cessent d'augmenter : il y a en France 400 000 personnes pauvres de plus que l'an dernier. Une Conférence de lutte contre la pauvreté et la précarité aura lieu les 10 et 11 décembre d'où devra sortir une feuille de route des futures actions. Pour la 1ère fois, la Banque Alimentaire a une ligne budgétaire particulière dans le budget de l'Etat et trois millions de personnes en profiteront.

    Au niveau européen, le Programme d'aide alimentaire européenne (PEAD) est en discussion ces jours-ci. Des menaces planent pour 2014 et des manifestations ont eu lieu à Bruxelles.

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    « 18 millions de pauvres dans 19 pays européens, ce n'est donc pas un problème spécifiquement français, a précisé Marie-Arlette Carlotti. Comment fera l'Europe si elle supprime les aides? Le gouvernement est déterminé pour qu'il y ait un fonds dédié et lié à la politique agricole (stocks). » 

    « Oui, l'agriculture est liée à la question alimentaire »,  a rebondi le ministre de l'agriculture.

    Il faut toutefois savoir que les excédents agricoles ont baissé et qu'on est passé progressivement à un système basé sur le soutien financier, or celui-ci a été remis en cause par certains pays. D'autres, comme l'Espagne et la Pologne notamment, restent cependant favorables à une redistribution des excédents.

    Se souvenir que 97 banques et antennes permettent de distribuer l'équivalent de 185 millions de repas par an à 5100 associations grâce au travail et à la générosité de 4500 bénévoles.

    Pensez vous-aussi à participer à cette entraide, indispensable pour beaucoup de familles et de personnes isolées.

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  • Le Relais installe de nouveaux conteneurs à vêtements dans le quartier

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    Les conteneurs à vêtements se sont multipliés dans le quartier à la rentrée, alors que jusque là, dans un périmètre assez proche, nous ne connaissions que celui installé au carrefour des rues de Maubeuge et Condorcet, devant les très beaux locaux de Gaz de France. Nous lui avions consacré un article il y a déjà bien longtemps (voir ici).

    paris,collecte,vêtements,le-relaisBarbès est connu pour ses fringues pas chères chez Guerrisol, dont un nouveau point de vente s'est ouvert place du Delta, à l'angle du boulevard de Rochechouart et de la rue Gerando il y a quelques mois.

    Celui-ci fait face à celui-là... oui, puisque Guerrisol occupe depuis longtemps l'ancien cinéma le Delta, dans l'arrondi de la place en rotonde, entre la pharmacie et la parfumerie Marionnaud. 

    Le Relais n'a pas hésité à placer son conteneur à proximité, tout au bout du trottoir, en haut de la rue de Rochechouart. L'espace est copieusement occupé de motos et de scooters, qui ne trouvent pas de place dans les aires de stationnement qui leur sont réservés. Il arrive parfois que ces engins paris,collecte,vêtements,le-relaisforment un arc de cercle ininterrompu tout au long de la bordure du trottoir.

    Revenons aux conteneurs gris du Relais : nous en avons repéré trois nouveaux dans notre secteur, celui de la place du Delta, un situé avenue Trudaine, devant les locaux d'EDF, et un dernier en haut de la rue des Martyrs près du magasin Carrefour. 

    La carte en ligne sur le site de l'association nous a révélé également un conteneur près de l'église Saint-Bernard dans le 18e. 

    paris,collecte,vêtements,le-relaisL'entreprise coopérative Le Relais, contrairement à Guerrisol, entreprise privée traditionnelle, vise davantage la création d'emplois durables pour des personnes précarisées et en insertion que la simple rentabilité de l'opération. Une visite sur leur site, très complet, très illustré, effacera peut-être les suspicions qui entourent souvent les collectes d'objets usagés. Qu'en font-ils ? Les revendent-ils ? Qui en profite vraiment ? Rien n'est jamais parfait, mais cet hiver, les mites ne dégusteront pas votre vieux manteau si, dès maintenant, vous le déposez dans le conteneur près de chez vous. 

    C'est eux qui le disent : 

    "Choisir le Relais, ce n’est pas seulement choisir un opérateur de collecte. C’est aussi soutenir une entreprise pas comme les autres, engagée dans la lutte contre l’exclusion par la création d’emplois durables pour des personnes en difficulté. En près de 30 ans, le Relais a créé plus de 1 800 emplois. Il travaille par ailleurs en étroite collaboration avec les associations locales, qui œuvrent comme lui dans le champ de l’économie sociale et solidaire.

     

     

     

     

  • les colonnes à verre enterrées sont fragiles

    La mairie du 9e et la Direction de la propreté et de l'eau (DPE) ont été très rapides à nous transmettre les causes de la disparition de la colonne à verre enterrée place Turgot. Nous les en remercions publiquement.

    Vous avez peut-être vu à l'occasion de son vidage comment procède la DPE pour récupérer les verres qui ont été ainsi collectés. Un camion benne équipé d'un bras mobile de manutention de charges (genre de grue HIAB, pour les connaisseurs...) se gare au plus près de la colonne à verre. La partie supérieure de la colonne bascule et une sorte de grapin est amarré aux quatre coins de la cuve. Elle est élevée au-dessus de la benne. Le fond de la cuve est mobile, il s'efface quand on actionne la fermeture et les verres tombent dans la cuve... avec un bruit d'enfer. Mais on va se dire que ce bruit n'est là que les jours de collecte. Ce qui est beaucoup plus supportable que le bruit des bouteilles jetées une à une.

    Pour revenir à la disparition de la colonne. Une charnière a été endommagée, sans doute pendant l'opération de vidage,  et la réparation a nécessité son transfert en atelier. Elle sera redéposée samedi prochain d'après le planning de la DPE.

    paris,turgot,colonne-enterrée,dep,collecteNous avons appris que le même sort serait réservé sous peu à une autre colonne du 9e arrondissement : celle qui est implantée au carrefour Barbès, et plus précisément sur l'espace créé lors du réaménagement du boulevard de Magenta, en haut du faubourg Poissonnière.

    Ces colonnes à verre (et les bonbonnes vertes) offrent aux habitants ne disposant pas de conteneur à verre au sein de leur immeuble la possibilité de participer à la collecte sélective. Bon nombre de copropriétés ont des cours trop exigües pour plusieurs conteneurs.

  • Collecte des ordures, en surface ou souterraine

    Image insolite ! (mais en rapport direct avec le thème choisi par le conseil de quartier Trudaine-Rochechouart de ce soir...)

    Insolite et instructive tout à la fois. Ici, on n’est pas à Paris. Mais dans une petite commune des Pyrénées orientales où le sous-sol est sans doute moins occupé que dans la capitale.

      Collecte ordures ménagères enterrée web.JPG

    Ces trois gros conteneurs sont des cuves métalliques destinées à être enterrées et à accueillir les ordures ménagères. Nous avons ce type de collecte dans notre quartier, exclusivement pour le verre, par exemple sur la place Turgot, en haut du faubourg Poissonnière, sur la placette Paré-Patin ou encore rue de la Goutte d’Or.

    Pour les ordures ménagères, elles ne conviendraient pas en région parisienne, car la densité de population entraîne des volumes trop importants et par conséquent exige un autre type de collecte, celle qu’on connaît immeuble par immeuble.

    Toutefois des projets novateurs voient le jour comme à Romainville : la collecte par aspiration souterraine et pneumatique. Écoutez l’explication de Corinne Valls, maire de Romainville et suivez la visite de la centrale avec Bruno Martin et Estelle Brachlianoff.

     
    Collecte pneumatique des déchets à Romainville. par ORDIF

    Alors ? Convaincu ? On en parle aussi pour le nouveau quartier de Clichy-Batignolles.

    Il y a bien sûr des inconvénients, si d’un côté le principe permet de supprimer beaucoup de camions dans les rues et de réduire la facture liée aux personnels, de l’autre côté du bilan, l’aspiration est gourmande en énergie. Le coût d’implantation n’est pas négligeable non plus. Des études de faisabilité par des agences indépendantes (de préférence pas celles des acteurs actuels de la collecte comme Veolia ou les entreprises sous contrat) devraient pouvoir départager et dire si l’effort financier qu’il faudra consentir en vaut la chandelle. Des exemples existent dans des grandes villes en Suède et en Espagne depuis longtemps. Il faut reconnaître qu’en Espagne par exemple, les poubelles sont extérieures aux habitations, ou étaient paris,collecte,ordures-managères,aspiration-pneumatique,romainville,batignollesextérieures dans les villes passées à l’aspiration, et que la modernité exigeait qu’on remédie à une situation peu hygiénique, particulièrement en été sous de fortes chaleurs. Les villes du sud de la France sont souvent logées à la même enseigne et il n’est pas rare de voir encore de gros conteneurs collectifs dans les recoins et aux angles des rues. Toutefois, il ne faut pas confondre l'enterrement des conteneurs collectifs avec l'aspiration souterraine. Les premiers devront toujours faire l'objet d'une collecte. (comme ci-contre en Galice)

    Repères : La ville de Paris assure l’intégralité de la compétence collecte sur l’ensemble de la ville soit pour environ 2 200 500 habitants et a collecté en 2008, 497 kg par habitant. La compétence traitement est prise en charge par le SYCTOM (Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères) de l’Agglomération Parisienne, unique syndicat de traitement du département qui couvre 100% de la population.