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château-rouge - Page 2

  • Prochaine rencontre publique du Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge

    À noter dans vos tablettes : la prochaine rencontre publique du Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge aura lieu le vendredi 12 juillet de 16 h à 20 h au square Léon durant l'événement « Best summer » organisé par l'association ADOS.
    Cette rencontre de Conseil de Quartier "hors les murs" se fera sous un format original, avec un stand participatif sur l'espace public afin de :

    - faire un bilan et apporter des réponses sur les sujets soulevés lors du dernier Conseil de quartier qui s'est tenu en février dernier : sécurité et tranquillité publique, cadre de vie et propreté, aménagements et circulation, animations et vie de quartier ;
    - informer sur le Conseil de quartier : son rôle, les projets portés depuis le mois de février, les réalisations et répondre à toutes vos questions sur cette instance de participation citoyenne ;
    - recueillir vos idées de projets, suggestions pour le quartier et signalements à faire remonter à la Mairie.

    Si d'ores et déjà vous avez des idées de projets, des questions, des sujets que vous souhaiteriez aborder sur le stand participatif, vous pouvez les envoyer directement àau Service Démocratie locale de la Mairie du 18e : cq18@paris.fr

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    C'est où ?

    Square Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Vendredi 12 juillet, de 16 h à 20 h

  • Paris respire Goutte d'Or - Château Rouge : un dispositif de sécurité insuffisant

    Demain, samedi 13 avril, se déroulera la troisième journée du nouveau périmètre de Paris respire Goutte d'Or - Château Rouge. Ce sera l'occasion de voir si la Ville a pris les mesures nécessaires pour que l'interdiction de circulation des véhicules à moteur soit cette fois-ci effective. En effet, si nous apprécions cette initiative, nous devons déplorer un dispositif insuffisant pour empêcher les automobilistes non respectueux de la loi de braver l'interdiction de circuler, et pour ne pas congestionner les abords de la zone sans voiture.

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    L'endroit le plus problématique est sans doute le barrage "fixe" au croisement des rues Stephenson et Cavé. En effet, à ce point laissé sans surveillance, tout au long de la journée des automobilistes peu scrupuleux retirent le panneau qui barre la rue et ce sont alors des dizaines de véhicules qui pénètrent dans le secteur. Une fois le barrage forcé, la rue Cavé connaît alors une circulation infernale. Soulignons l'agressivité de la plupart des automobilistes contrevenants, klaxonnant et insultant à tout va les piétons qui tentent de profiter de la zone qui leur est normalement consacrée. Il semble indispensable de contrôler ce point d'accès, ou tout du moins d'y établir un barrage réellement efficace, ce qui n'est absolument pas le cas actuellement.

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    La rue Cavé censée être piétonne durant Paris respire

    Quant aux barrages filtrants, ils nous semblent bien poreux, laissant passer les véhicules de soi-disant commerçants en nombre. En effet, il est étonnant de voir des véhicules  prétendument appartenant à des commerçants du secteur, transportant des familles entières et immatriculés dans le département de la Somme ou... de la Guadeloupe (!), en pleine zone Paris respire alors que celle-ci est normalement réservée aux seuls riverains, handicapés autorisés, taxis à la dépose et véhicules de secours et de nettoiement (les commerçants ne sont pas dans la liste). Et ne parlons pas du fait qu'il est pour le moins inhabituel de voir un si grand nombre de "commerçants" venant avec femme et enfants à leur boutique un samedi à 15 h...

    De même, comment comprendre qu'on laisse passer des véhicules qu'on voit traverser la zone sans s'y arrêter, juste pour couper court... Il nous parait nécessaire qu'il y ait plus d'agents de surveillance aux entrées du secteur et de leur de re-préciser les consignes. Avouons tout de même que leur travail n'est pas simple face à des automobilistes navigant entre les insultes, les menaces ou la duperie.

    Une présence accrue de la DPSP participerait également et certainement à un meilleur respect des règles. Il faudrait sans doute aussi la présence de la police. En effet, bon nombre de comportements délictueux d'automobilistes relève non pas de la DPSP mais bien de la police.

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    La rue Stephenson embouteillée durant l'opération Paris respire

    Terminons par les problèmes rencontrés autour du secteur. Les rues qui encadrent la zone sont complètement bouchées durant l'opération et les automobilistes y jouent en permanence un affreux concert de klaxons - dont l'usage est interdit en agglomération, rappelons-le. Et ne parlons pas du stationnement sauvage qui y sévit.

    Nous comprenons qu'ils faudra plusieurs semaines, voir plusieurs mois, pour que les visiteurs prennent connaissance de l'impossibilité de venir dans le quartier en voiture le samedi et y renoncent, mais des améliorations peuvent d'emblée être apportées pour améliorer la situation.

    D'abord en précisant le contour de la zone, en incluant dans le secteur sans voiture les rues Affre (en totalité) Saint-Luc (en totalité) et Saint-Bruno au Sud, Marcadet et Labat au Nord et d'établir un barrage filtrant à l'angle des rues des Poissonniers et Polonceau plutôt qu'à l'angle des rues des Poissonniers et Myrha.

    Enfin, il faudrait des panneaux expliquant l'opération destinés aux automobilistes (les seuls panneaux actuels ne sont lisibles que par les piétons) et situés en amont du secteur, rue Ordener, rue Jean-François Lépine, boulevard Barbès ou encore au début de la rue Doudeauville. Car lorsque l'on échange avec des automobilistes pris dans le flot de véhicules, aucun n'a connaissance de l'opération Paris respire à cet endroit.

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    Forcing à l'entrée de la rue Doudeauville

    Mais finissons sur une note positive, et parions que si des petites améliorations sont apportées, Paris respire Goutte d'Or - Château Rouge sera certainement un vrai succès pour le bonheur des habitants et des promeneurs.

     

  • Prochain Conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge

    La prochaine rencontre publique du Conseil de Quartier Goutte d'Or - Château Rouge se tiendra jeudi 21 février à 19h à la Salle Saint Bruno.

    Cette réunion se déroulera en plusieurs temps, d'abord avec un point sur l'actualité du Conseil de quartier depuis la rencontre d'octobre, et ensuite des discussions autour de tables thématiques sur des sujets et projets issus de l'ordre du jour participatif (des intervenants - élus, services, associations - seront être présents à certaines tables thématiques en tant que "personnes ressources"), à savoir : vie et animations du quartier ; les aménagements et les circulations à la Goutte d'Or (Action Barbès sera présente comme "personne ressource" à cette table) ; tranquillité publique et lutte contre les incivilités; propreté et cadre de vie. Il sera possible le jour même de rajouter une thématique si certains le veulent.  

    Enfin, un temps en réunion plénière permettra de partager les discussions par tables ou d'aborder d'autres sujets que d'aucun souhaiterait évoquer ensemble.

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    L'entrée est libre, mais pour des raisons logistiques et faciliter l'installation de la salle, merci de faire part si possible de votre présence au service de la Démocratie locale du 18e,  par mail : cq18@paris.fr ou par téléphone : 01 53 41 17 56.

     

    C'est où ?

    Salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 21 février 2019, à 19h

  • Contribuez à l'ordre du jour du prochain Conseil de Quartier Goutte d'Or-Château Rouge

    Jeudi 21 février à 19h aura lieu la prochaine rencontre du Conseil de Quartier Goutte d'Or-Château Rouge à la Salle Saint Bruno. L'ordre du jour n'est pas encore fixé, et pour cause, car c'est aux habitants de le déterminer. La nouvelle mouture des Conseils de quartier se veut plus ouverte, c'est là une manière de l'éprouver. 

    Pour contribuer à l'ordre du jour de ce Conseil de quartier et mettre en discussion un sujet qui vous tient à coeur, vous devez remplir ce formulaire en ligneLes contributions sont ouvertes jusqu'au lundi 4 février.

     

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    Pour plus de précisions, ou pour vous inscrire pour recevoir les informations du Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge, ou  de tout conseil de quartier du 18e, vous pouvez joindre directement le Service Démocratie locale de la Mairie du 18e (email : cq18@paris.fr ; téléphone : 01.53.41.17.56).

  • ZSP 10-18, où en est-on à dix mois ?

    Le 7 novembre dernier, au commissariat du 20e arrondissement, s’est tenue la dernière réunion de la « Cellule d’écoute de la ZSP 10-18 », sous la houlette du commissaire Jacques Rigon, chef du 2e district de Paris. Étaient présents, les commissaires centraux des 10e et 18e et les responsables de secteurs de la ZSP, Sarah Proust, adjointe au maire du 18e chargée des questions de sécurité et Stéphane Bribard, son homologue du 10e, ainsi que des représentants des services chargés de la sécurité de chaque arrondissement. Le cabinet de la maire de Paris avait également répondu présent. Les associations de riverains étaient également présentes, ainsi qu’une représentante du Conseil de quartier de La Chapelle.

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    Nous ne détaillerons pas ici tout ce qui a été évoqué au cours de cette rencontre qui a duré pas moins de trois longues heures. La réunion a débuté avec la présentation de la nouvelle commissaire centrale du 18e arrondissement, Emmanuelle Oster, qui succède à Valérie Goetz rue de Clignancourt. Arrivée depuis quelques jours, cette réunion a été pour elle une bonne occasion de prendre la mesure des problèmes qui se présentent à elle. Le M18, magazine bimensuel de la mairie du 18e, lui consacre un portrait en quatrième de couverture du numéro de novembre-décembre 2018

    Le commissaire Rigon a détaillé les actions policières dans le périmètre de la ZSP 10-18. Depuis la dernière réunion qui s’est tenue le 11 septembre dernier, il a été effectué plus de 4 000 « prises de contact », soit plus de 22 000 depuis le début de l’année et la mise en place de la ZSP élargie. Au quotidien, les équipes dédiées à la ZSP bénéficient de l’appui des forces mobiles, avec une à deux sections de CRS ou de gardes mobiles, ces forces sont principalement déployées vers les stations de métro Barbès-Rochechouart et La Chapelle. Côté « délinquance », il a été procédé à 425 arrestations depuis septembre (stupéfiants, vols, recels). Il est à noter que le total des faits constatés de délinquance est en baisse de 15% depuis le début de l’année.

    Suite notamment à quelques articles de presse très alarmistes, la Préfecture de police a mis un accent particulier sur les abords de la Salle de consommation à moindre risque (SCMR). Six opérations ont été menées sur le secteur, avec des policiers en civil, pour viser spécifiquement les scènes de deal et d’injection de rue. Le bilan est relativement maigre, avec au total seulement 22 arrestations pour deal ou injection sur l’espace public, et aucun fait constaté aux abords immédiats de la SCMR, rue Ambroise-Paré et rue Saint-Vincent-de-Paul. L’essentiel des problèmes rencontrés se concentrent entre 17h et 19h dans la cour des taxis de la gare du Nord.

    Le contrôle des commerces a abouti à 83 sanctions dont 50 fermetures administratives temporaires. La Ville a annoncé une sanction rare à l’encontre d’un commerçant du marché de Lariboisière à Barbès, avec sa radiation définitive pour sa complicité active avec des vendeurs à la sauvette qui s’installent dans l’allée centrale du marché, ce commerçant n’hésitant pas à cacher de la marchandise non seulement dans son stand mais également dans son camion. Mais, ne nous y trompons pas, ce cas de complicité, même s’il n’est peut-être pas le seul, est rare, l’essentiel des commerçants du marché subissant ces ventes à la sauvette qui nuisent à leur commerce.

    Pour les « ventes à la sauvette », toutes catégories confondues, depuis septembre, c’est 11 300 évictions simples et 2 800 procédures simplifiées qui ont été effectuées. À noter, les saisies pour destruction représentent plus de 100 tonnes de marchandises depuis le début de l’année. À propos des ventes à la sauvette, nous avons rappelé la position d’Action Barbès qui tient à distinguer le deal, le recel et le commerce déguisé d’un côté, du « marché de la misère » de l’autre ; ce dernier, expression de la grande misère sociale et économique de certains de nos concitoyens, mériterait une vraie réflexion de la Ville et aussi de l’État. L’idée d’une prise en charge sociale de toutes les personnes tentant de boucler, ici, les fins de mois difficiles nous semblant relever d’un vœu pieux, il nous apparaîtrait plus opportun à moyen terme d’organiser un marché des biffins, à l’instar de celui de la porte de Montmartre, plutôt que de chasser tous les jours de marché de pauvres gens à travers les rues de la Goutte d’Or. En ce qui concerne, le deal, le recel et autres ventes crapuleuses, il n’est bien évidemment pas question d’une telle compréhension. À ce sujet, il a été procédé à 4 200 évictions de vendeurs de cigarettes (19 000 depuis dix mois), 3 300 procédures simplifiées (saisie de la marchandise sans emmener la personne fautive au commissariat) et 157 interpellations (670 depuis dix mois, dont 316 avec garde à vue).

    Pour faire respecter le décret préfectoral sur l’interdiction de consommation et de vente d’alcool à certains horaires sur une zone qui englobe la ZSP, c’est seulement 32 verbalisations qui ont été faites. Un petit bilan pour un problème récurrent sur certains secteurs, comme les abords de la gare du Nord, à Château Rouge ou encore vers Marcadet-Poissonniers.

    La mairie du 18e, quant à elle, annonce un bilan d’étape à dix mois avec 5 600 procès-verbaux dressés pour diverses infractions et 16 400 PV pour stationnement. Il y a eu un renforcement de la présence des agents de la DPSP dans les espaces verts, avec des passages beaucoup plus fréquents. Comme d’autres associations, nous regrettons la disparition des gardiens de square, qui par le passé ont su faire la preuve de leur efficacité. Nous avons également appris qu’à présent la Ville a accès à 940 caméras de vidéosurveillance.

    Nous finirons avec ce rappel que nous avons fait, avec d’autres associations et collectifs, sur les nombreux problèmes engendrés par la mise en place de « Paris respire » les samedis à Château Rouge : stationnement sauvage et circulation chaotique autour du secteur, le quartier n’étant plus qu’un concert de klaxons tout au long de l’après-midi. Selon nous, un secteur piétonnisé trop restreint et pas assez surveillé.