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9e - Page 32

  • Une promenade romantique, demain, cela vous tente ?

    9e Histoire nous communique l'invitation suivante : 
     
    images?q=tbn:ANd9GcQr8ro2n4DWtCdrrNUxf_iHa6JHBuAsh5sXhSgVALeJoU9GFfHnNous avons le plaisir de vous informer qu'une promenade guidée par Thierry Cazaux aura lieu dans le quartier de la Nouvelle France le samedi 1er Décembre, à partir de 15 heures. Cette promenade se déroulera sur les traces du Paris Romantique à la recherche des témoignages toujours vivants du romantisme.
    Départ à 15 heures précises de la Librairie NORDEST 34 bis, rue de Dunkerque 75010. Cette promenade sera suivie de la signature du livre de Thierry Cazaux "Paris Romantique" autour d'une collation.
    Pensez à prendre une petite laine.... Avant 1763, la Nouvelle France désignait l'ensemble "des territoires de l'Amérique du Nord sous administration française. Dans sa plus grande dimension, avant le Traité d'Utrecht (1713), la Nouvelle-France comprenait cinq colonies possédant, chacune, une administration propre : le Canada, l'Acadie, la Baie d'Hudson, Terre-Neuve, la Louisiane. " Gageons qu'il fera moins froid demain dans le faubourg Poissonnière qu'au bord de l'Hudson.

    carte6b.jpg

    voir la suite du dossier sur le site du Ministère de la Cultur

    Notre Nouvelle France locale est l'autre nom du faubourg Poissonnière, dont il reste sous la même désignation la Caserne de la Nouvelle France, située au sud de la rue La Fayette et qui héberge trois compagnies de la Garde républicaine.

    Bonne promenage à tous.

  • Tour d'Auvergne : les travaux commencent demain, nous dit la ville

      Quand ça?             Du 22 au 28 novembre 2012

    Ah... pourtant ces derniers jours, on voyait des palissades partout... Bon.

    Il s'agit d'aménager la rue de la Tour d'Auvergne selon le projet dessiné par la section territoriale de voirie du 9e qui a travaillé sur une meilleure prise en compte des besoins des riverains et des équipements municipaux qui se trouvent aussi être des riverains de cette rue a priori tranquille. 

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    Lors de différentes réunions organisées par la mairie du 9e ou le conseil de quartier, il était apparu que les trottoirs étroits de cette voie qui relie la rue Rodier (sens de circulation automobile nord-sud) à la rue de Rochechouart (sens de circulation sud-nord) ne proposaient plus un espace protégé aux piétons du quartier. Or ces piétons sont nombreux car, outre faire leurs courses et ou se déplacer comme n'importe quel Parisien, ils sont souvent aussi des habitués des écoles du quartier, maternelle, crèche, du centre sportif, etc.. 

    Et là, ce n'était plus possible. Avec une poussette ou un enfant tenu par la main, se faufiler entre un scooter ou une grosse moto puis ensuite deux poubelles.... cela devenait risquer. La mairie a entendu la parole des habitants et a placé cet aménagement en bonne place dans la liste des projets de voirie qui relèvent des mairies d'arrondissement pour le choix, mais sont validés ensuite par l'Hôtel de Ville qui effectue des arbitrages en fonction des budgets disponibles.

    Quelles conséquences immédiates :                           Fermeture de la rue Rodier
                               Déviation de la ligne de bus 85
    Voici en détails ce que nous dit la Ville : 

    Fermeture de la rue de la Tour d’Auvergne à la circulation entre la rue Rodier et la rue de Rochechouart (nuit et jour) du 22 novembre 7h au 26 novembre 17h ;

    Fermeture de la rue Rodier à la circulation, entre la rue Condorcet et la rue Choron de 7 h à 17 h le 28 novembre 2012 ;

    Déviation de la circulation automobile le 28 novembre, par les rues Condorcet, Henry Monnier, Notre-Dame-de-Lorette, Saint-Georges, de Châteaudun, La Fayette, Cadet et de Rochechouart ;

    Déviation du bus 85 le 28 novembre, par le boulevard de Magenta et la rue de Maubeuge ;

    Maintien et protection en permanence de la circulation des piétons.

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  • Les antennes en question ce soir à la mairie du 9e

    Vous avez peut-être lu dans le dépliant de la mairie du 9e l'annonce d'une Réunion publique ce soir à 18h30. Que dit-elle ?

    Vendredi 16 novembre à 18h30 - Mairie du 9e  - Salle du conseil

    La Mairie organise une réunion publique d’information concernant 3 projets d’implantation d’antennes relais de l’opérateur FREE :

    • 102 rue de Provence  
    • 51 rue Saint-Georges 
    • 37 rue de Bellefond.

    La réunion aura lieu en présence de l’opérateur, de l’agence de l’écologie urbaine de la Ville de Paris, de Mao Péninou, adjoint au Maire de Paris, chargé de la qualité des services publics, de l’accueil des usagers et du bureau des temps.

     

    Free a répondu positivement à l'invitation de la mairie. Il s'expliquera donc pour les antennes qu'il souhaite implanter dans les trois rues mentionnées ci-dessus. Mais que dire des autres implantations en cours, ou déjà réalisées dans d'autres rues, et par d'autres opérateurs ? Rue de Dunkerque par exemple. Depuis cet été, une pancarte informe de l'implantation d'une antenne sur l'immeuble situé au numéro 38 par l'opérateur SFR. Pour peu qu'on habite dans un étage élévé, on peut voir des antennes d'importances diverses surplomber les toits de Paris... Qu'en est-il de ce projet de mutualiser les antennes plutôt que de laisser chacun des opérateurs construire son propre réseau ? A-t-on bien calculé les conséquences de la baisse du plafond maximum d'émission d'ondes électromagnétiques ? Cette baisse entraîne nécessairement une multiplication du nombre des antennes dès lors que celles-ci sont moins puissantes... Il va devenir difficile d'échapper à un arrosage systèmatique d'ondes plus ou moins inoffensives !

    Beaucoup de questions... qui demandent des interlocuteurs crédibles, indépendants et pédagogues si l'on veut rentrer chez soi avec des réponses. 

     

  • Le lycée Jules Ferry fêtera son centenaire dans un an

     

    Ferry1869.JPGJules Ferry : dans la mémoire des Français, son nom est lié à l'école publique. Nos écoles élémentaires parisiennes en briques et moellons, les collèges mais pas tous, des lycées pour ceux qui ont plus de 100 ans aussi.... sont les témoins de l'effort unique réalisé par une génération d'hommes politiques qui investissait dans l'éducation, l'instruction publique à l'époque. Le lycée qui porte son nom, place de Clichy dans le 9e, en même temps qu'il fêtera son centenaire, célèbrera le nom du grand homme. 

    Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Eglise et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps.

    Tout d'abord, pour libérer l'enseignement de l'influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d'instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires).

    Cette première phase passée, les républicains poursuivent la mise en place d'une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps. Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire). Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire). (Extraits du site du Sénat sur Jules Ferry)

    Lycée_Jules_Ferry_Paris_9em_2.jpgIl semble que ce soit les filles et les enfants des campagnes qui tirent le plus grand profit de l'obligation scolaire, celles et ceux que les parents occupaient aux tâches domestiques et envoyaient aux champs plus volontiers qu'à l'école.

    Pour parcourir en détails la carrière et la vie de Jules Ferry, voir ici sur le site du Sénat.

    Biblio : GUILHAUME (Philippe), Jules Ferry, Albin Michel, Paris, 1992.

    Mais revenons à l'établissement.

    Le lycée Jules-Ferry célèbrera son centième anniversaire en octobre 2013. Un comité pour le centenaire a été constitué dans l' établissement pour préparer les célébrations qui auront lieu à cette occasion. 

    Dans ce cadre, plusieurs évènements seront organisés. Les expositions sur l'architecture, l'histoire des institutions et des enseignements et sur la vie quotidienne y tiendront une grande place.

    Habitant le quartier, vous ou un de vos proches a peut être été élève au lycée Jules-Ferry. C'est à ce titre que nous nous adressons à vous.

    Pour enrichir les expositions, le Comité pour le centenaire fait appel à vous.

    Tout objet - blouses, photos de classe, documents administratifs - serait du plus grand intérêt pour les organisateurs.

    Votre prêt, qui s'étendra jusqu'en septembre 2014, sera évidemment sécurisé. Un bordereau  en attestera.

    Les témoignages oraux ou écrits seraient aussi appréciés. 

    Vous pouvez remettre ces objets à 

    Françoise Limousin, 3 rue Etienne Jodelle - 75018 Paris

    01 42 94 07 75 (ligne téléphonique de déCLIC 17/18)


    Nous vous remercions de l'attention que vous voudrez bien porter à cette recherche. 

  • Journées Européennes du patrimoine

    Samedi 15 & Dimanche 16 se tiennent les deux Journées Européennes du patrimoine. Ces deux journées sont toujours un succès et beaucoup de supports vous proposent des lieux à visiter.

    Action Barbès a retenu pour vous deux endroits particulièrement intéressants et qui valent à coup sûr le déplacement.

    paris,patrimoineDans le 9ème, non loin de la place de Clichy, la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques ouvre les portes de son hôtel particulier rue Ballu.

    La Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) siège rue Ballu, à deux pas du square Berlioz et de la place de Clichy. Propriétaire de plusieurs immeubles, elle occupe un espace important d’environ 8 000 m² entre la rue Ballu, la villa du même nom et l’impasse du Cardinal Mercier.

    L’ensemble architectural que nous voyons aujourd’hui rue Ballu date en gros du 19e siècle. La SACD s’est installée en 1928 à l’actuel 9/11 rue Ballu après avoir été successivement rue Saint Marc dans le 2e arrondissement, rue H. Lebas puis rue Henner. C’est bien sûr la proximité de nombreux théâtres qui lui a fait choisir cet arrondissement. Au début des années 30, elle s’est agrandie et a acquis l’hôtel particulier du poète Léon Petit Didier décédé en 1927 au 11bis qui le tenait lui-même de sa famille de riches industriels dans le secteur de la chimie. L’explosion de l’audiovisuel dans les années 50 l’a contraint à s’agrandir encore et la SACD a acquis aux n° 5-7 rue Ballu, deux pavillons qui appartenaient aux Hospices de Chartres dont un hébergeait une antenne du Commissariat de police du 9e. Cette antenne ayant déménagé au début des années 90, la SACD y a installé la Maison des Auteurs, sorte de Club où ils peuvent se rencontrer et travailler à leur convenance. Dans les années 70, la SACD a repris le n° 12 de la rue et dans les années 80 le 11bis de l’impasse du Cardinal Mercier attenant à la rue Ballu. Enfin, en 1993, elle racheté au Syndicat Professionnel des Producteurs de Pommes de Terre un second immeuble impasse du Cardinal Mercier.

    C’est donc un grand espace qu’occupe cette prestigieuse institution dont le point central est un jardin soigneusement préservé qui permet une communication facile entre les immeubles. La SACD a su garder à l’endroit le charme d’antan même si la disposition des lieux n’est pas très adaptée aux conditions de travail de notre monde moderne.

     

    paris,patrimoineDans le 10ème, il ne faut surtout pas rater le petit hôtel Bourienne, 58, rue d'Hauteville. Caché derrrière un imposant portail, il est le dernier représentant à Paris du style Directoire. Son petit jardin est exceptionnel et la décoration intérieure de l'hôtel particulier traduit la délicatesse des moeurs de l'époque. Joséphine de Beauharnais l'a beaucoup fréquenté avec les nombreuses Merveilleuses de l'époque. Entrer dans l'hôtel Bourienne, c'est revenir plus de 200 ans en arrière.

    Visite samedi 15 (12h à 18h)et dimanche 16 (10h -18h) 

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