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Social & solidarité - Page 10

  • "Ecchymoses invisibles", du théâtre pour dénoncer les violences faites aux femmes

    En prolongement de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre), la mairie du 18e propose, ce vendredi 29 novembre, une pièce de théâtre : "Ecchymoses invisibles".

    "Un huis-clos conjugal déroutant, sans compromis ni tabou


    Face à la brutalité de Michel, Corinne a érigé des remparts de silence. Mais ce soir elle n’a d’autre choix que de se confronter au monstre de colère qui habite son mari.

    Fuir une relation toxique, après vingt-quatre ans de vie commune, représente un véritable saut dans le vide. Et ça, Corinne ne le sait que trop bien. Séducteur en apparence, destructeur en réalité, Michel son mari, a fait d’elle une femme mutique aux multiples blessures.

    Passionné d’aviation, Michel a invité pour la soirée son collègue afin de lui montrer ses nouvelles maquettes. Corinne, en charge de préparer l’apéritif dînatoire, n’a finalement pas pu s’acquitter de cette tâche et redoute la colère de celui-ci.

    Victime de la dureté des mots et des gestes de Michel, elle cherche ce soir une issue à cette violence. Que peut-elle faire face à la personnalité perverse de son mari ? Parler ? Se taire ? Rester ? Fuir ?"

    L'entrée est libre et gratuite.

    journée-mondiale-lutte-violence-faites-aux-femmes,18e,théâtre

    C'est où ?

    Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Vendredi 29 novembre 2019, à 20 h

  • "J’ai marché jusqu’à vous", projection-débat à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    Dans le cadre des 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, la bibliothèque de la Goutte d'Or, la Salle Saint-Bruno et la Ligue des Droits de l'Homme vous propose une projection du film "J’ai marché jusqu’à vous" réalisé par Rachid Oujdi. Cette projection se déroulera ce samedi 23 novembre ; elle sera suivie d’une discussion animée par la Ligue des Droits de l’Homme et le CASP. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles.

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    C'est où ?

    Bibliothèque Goutte d'Or, 2-4 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 23 novembre 2019, à 14 h 30

  • 12e réunion du Comité de voisinage de la SCMR

    Mardi 5 novembre dernier, se tenait la 12e réunion du Comité de voisinage de la Salle de Consommation à moindre risque (SCMR). La réunion s'est tenue dans la salle des fêtes de la Mairie du 10e arrondissement, sous la présidence de Madame Alexandra Cordebard, Maire du 10e. L'ordre du jour comportait notamment un point de situation sur le fonctionnement de "l'espace GAÏA" et un point de situation de l'espace public aux abords de la SCMR.

    Élisabeth Avril et Céline Debeaulieu, responsables de la SCMR, ont dressé un état des lieux du fonctionnement de la structure. Depuis le début du mois d'octobre, la SCMR, gérée par l'association GAÏA, ouvre désormais ses portes de 9h30 à 20h30 en continu (les horaires d'ouverture étaient jusqu'à présent de 13h30 à 20h30). Une demande que nous portions, avec d'autres, depuis longtemps. On compte actuellement de 80 à 100 passages sur les heures du matin, de 250 à 300 sur l'ensemble de la journée. L'horaire d'ouverture avancé permet aux usagers de rester plus longtemps dans la Salle. Les usagers arrivent souvent dans un grand état de fatigue, ont souvent dormi dehors, ce qui n'est guère étonnant si l'on songe que ces usagers sont à 60% des SDF.

    Pour accompagner l'élargissement des plages horaires d'ouverture, treize personnes supplémentaires ont été recrutées, ce qui pose pour l'instant le problème de leur formation, dans une structure qui par ailleurs pâtit d'un important turn-over. Un psychiatre a été recruté à mi-temps et le nombre des maraudes (actions dans la rue auprès des toxicomanes) a été augmenté. Après trois ans d'ouverture de la SCMR, on mesure donc que les efforts menés par l'association GAÏA et soutenus par les pouvoirs publics, l'Agence régionale de santé (ARS) en particulier, en faveur des toxicomanes sont en augmentation. Ce que confirme Elisabeth Avril avec l'exemple de l'ouverture d'une salle de repos destinée aux usagers de crack (des usagers non pris en charge par la SCMR, seuls les "injecteurs" le sont) à la porte de La Chapelle, sous le périphérique, qui emploiera seize personnes et mettra notamment à disposition des usagers des douches et quatorze places de repos. Cette nouvelle salle ne sera toutefois pas une salle de consommation, l'objectif premier est de faire sortir les toxicomanes de la colline du crack, d'offrir un asile dans un environnement extrêmement dégradé.

    Alexandra Cordebard a ensuite abordé le point de situation des abords de la SCMR, récapitulant les améliorations déjà réalisées, en cours ou à venir. Ont déjà été réalisées : une oeuvre d'art sur le mur de l'hôpital Lariboisière dans le cadre d'"Embellir Paris", la végétalisation des abords de la SCMR, des travaux de rénovation à l'école Belzunce, un réaménagement de l'entrée du parking Indigo rue Ambroise-Paré. La sécurité a par ailleurs été renforcée dans le secteur ; concernant les aménagements en cours : le déplacement de l'armoire électrique à l'angle Patin—Paré, le réaménagement du jardin Cavaillé-Coll, et la création d'un marché bio sur l'espace Fénelon—Bossuet est à l'étude. Et en ce qui concerne les réalisations à venir : le réaménagement de la rue Saint-Vincent-de-Paul (circulation et végétalisation), la végétalisation des rues Ambroise-Paré et Guy-Patin, l'aménagement de la sortie du parking du 18 rue Saint-Vincent-de-Paul, dont l'entrée en retrait de la rue offre un abri servant occasionnellement de lieu d'injection, de consommation de crack, d'urinoir, ou encore d'endroit pour dormir. À propos de végétalisation, nous avons demandé à ce que sur ce secteur les nouvelles plantations soient particulièrement entretenues et surtout nettoyées très régulièrement.

    Parole a ensuite été donnée à la salle. Lancée par une riveraine, la question de la présence de la SCMR, elle-même, dans le secteur fait l'objet de points de vues contrastés, voire inconciliables. Certains se plaignent ainsi des nuisances entraînées par la fréquentation de la SCMR, se plaignant de cris, bagarres, attroupements, bruit, consommation et deal de drogue, augmentation du nombre de consommateurs du crack, augmentation de la consommation d'alcool, malpropreté. Alors que d'autres donnent un point de vue très différent, évoquant sur ces questions une situation du quartier analogue à ce qu'elle était avant l'ouverture de la SCMR en octobre 2016, le quartier n'étant ni plus ni moins sale, ni plus ni moins insécure qu'auparavant, un point de vue qui est aussi celui de nos adhérents riverains de la SCMR. Et pour notre part, nous avons fait observer que ce n'est pas la SCMR qui attire les usagers de drogues vivant dans le quartier (la grande majorité des usagers ne restent pas aux abords de la salle en dehors de sa fréquentation), mais bien plutôt la Gare du Nord, dont le quartier était déjà le lieu de rendez-vous des usagers de drogue bien avant l'implantation de la SCMR, beaucoup vivant de mendicité le font autour de la gare.

    Il peut être intéressant de confronter le ressenti et l'expérience des riverains aux données officielles. Ainsi, Madame Rachel Abreu, Commissaire centrale du 10e,  remarque que, sur le secteur en cause (rues Ambroise-Paré, Guy-Patin, Saint-Vincent-de-Paul), les chiffres de la délinquance sont en baisse depuis l'ouverture de la SCMR, alors que les effectifs de police sont restés semblables. Elle dénombre sur cette période moins d'interpellations, moins de verbalisations, très peu d'agressions physiques (et presque toujours dans ce cas il s'agit de problèmes entre toxicomanes n'impliquant pas de tiers), mais constate cependant beaucoup d'incivilités. Le représentant de la société Indigo relève moins d'intrusions d'usagers de drogue dans le parking Lariboisière sur la période janvier-octobre 2019, mais ce résultat a été obtenu par un renforcement de la sécurité, et il constate un effet de report sur les parkings voisins.

    On doit croire que le grand chantier à venir de la Gare du Nord aura au moins un aspect positif. Madame Odile Girardière, représentante de la SNCF, a confirmé ainsi dans ce cadre la création d'un espace de 200 m2 prévu pour accueillir les personnes en errance et en grande précarité (parmi lesquelles un nombre probablement important d'usagers de drogue). Nous avons demandé s'il était possible que la création de cet espace soit "priorisé" dans le calendrier des travaux de la gare et que l'ouverture n'attende pas 2024. Odile Girardière ajouta qu'actuellement et depuis longtemps des usagers de drogue déambulent dans la gare, occupent les toilettes, voire même les espaces techniques ou encore les trains, quand ceux-ci restent trop longtemps à quai.

    Pour finir, signalons un nouveau dépliant sur la SCMR, destiné aux riverains notamment, avec les numéros utiles pour signaler un problème lié à la SCMR, mais surtout pour présenter les enjeux et le fonctionnement de la "salle de conso". Nous le reproduisons ci-dessous.

     

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  • "Quartier partagé" : concert de cordes

    Ce samedi 9 novembre, l'association Quartier partagé vous convie à un concert au "Service d'Entraide de la Rencontre" (rue des Petits Hôtels). Vous pourrez y écouter le quatuor à cordes Quatuor Lugha jouer du Mozart, avec au programme :

    quatuor no.4 en Do majeur, K157 ;
    quatuor no.12 en Si bémol majeur, K172 ;
    quatuor no.16 en mi bémol majeur, K428.

    La participation aux frais est libre.

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    C'est où ?

    Service d'Entraide de la Rencontre, 17 rue des Petits Hôtels, Paris 10e

    C'est quand ?

    Samedi 9 novembre 2019, à 16 h 30

  • Promenade urbaine : fête de quartier autour des nouveaux kiosques éthiques

    Le 17 octobre prochain, Les Canaux, Maison des économies solidaires et innovantes, en partenariat avec la Ville de Paris, Valdelia, Studio Pourquoi Pas, WoMa, Initiatives Solidaires et Mediakiosk, organisent une fête de quartier autour des nouveaux kiosques éthiques installés en bout de la Promenade urbaine, sur le boulevard de La Villette. 

    Au programme :
      Buffet éthique et responsable
      Vente de plantes et accessoires végétaux
      Ateliers et démos de produits éthiques et solidaires
      Concerts

    Voilà une occasion de découvrir les nouveaux commerçants qui rythmeront la vie du quartier à cet endroit. Des commerçants "éthiques", c'est à dire qui proposent des produits biologiques, en circuit court, avec une offre locale, mais aussi une démarche d’insertion et dons des invendus : L'instant Créole, Mon jardin chocolaté, Espero, YAR, HanDelyce, Le mousse, Abracadapain, BOOLO, l'Insertion par Alimentation Durable, Désirée, Fleur Urbaine, Happyculteur, Le meuble Niobé, composturbain.com

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    Les kiosques éthiques sont d'anciens kiosques à journaux entièrement aménagés à partir de matériaux recyclés par des entreprises locales de l’économie sociale et solidaire, spécialisées dans le réemploi.

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    C'est où ?

    Boulevard de la Villette, sortie du métro Stalingrad

    C'est quand ?

    Jeudi 17 octobre 2019, de 17 h à 20 h