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Culture - Page 17

  • "Des femmes" au Lavoir Moderne Parisien

    Jusqu'au 28 novembre prochain, le Lavoir Moderne Parisien met à l'affiche "Des femmes". Cette pièce est écrite et mise en scène par Régis De Martrin-Donos, sur une idée originale de Fernanda Barth que l'on retrouve sur scène.

    Habitants du 18e, nous vous rappelons que vous bénficiez de tarif réduit dans ce théâtre. Mais peu importe où vous habitez, ne tardez pas à réserver votre place ! (cliquer ici)

    "Une bergère du Moyen Âge accusée de sorcellerie, une chanteuse dans sa loge de cabaret, une journaliste féministe, une femme préhistorique, une prostituée, une mère révoltée, une adolescente rebelle qui s’identifie à Dalida.

    Autant de portraits de femmes d’époques, de milieux, de situations et de sensibilités différentes. Tout les oppose. Et pourtant un lien mystérieux et fort les unit et les apparente. Qu’est-ce que le féminin, à travers les siècles, les classes et les rôles sociaux ?

    Une seule actrice inspirée et radieuse incarne tour à tour ces portraits vivaces, réunis par la même nécessité de prendre la parole et livrer leurs secrets, leurs doutes et leurs espérances. Écrit à partir de témoignages (Beauvoir, Dalida, Barbara, Claudel etc…) ou surgi de l’imagination d’un jeune auteur, ce spectacle célèbre les femmes et la féminité."

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    C'est où ?

    Le Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jusqu'au 28 novembre 2021

     

  • Rappel : "Ici Demain Festival" à FGO-Barbara !

    C'est la deuxième édition d'un festival très spécial qui s'appelle "Ici Demain Festival". Ici, c'est à FGO-Barbara. Les dates, c'est pas Demain, mais presque. Notez tout de suite : mercredi 24, jeudi 25 et vendredi 26 novembre.

    Qu'a-t-il de spécial ? Voilà : en trois jours, vous allez découvrir, comme Eddy Barclay en son temps,  vingt-quatre groupes, dans deux salles de FGO-Barbara (rez de chaussée et sous-sol), chacune avec sa scène et son bar. Un peu comme dans un saloon, découvrez une vague d’artistes aux horizons et aux esthétiques variées qui font la richesse de la jeune création. Huit groupes chaque soir ! Vingt-quatre groupes au total. Presque Woodstock !

    Muni de votre pass quotidien (20 €), vous entrez dans une salle ou l'autre, vous montez, descendez, comme chez vous. Pendant les balances, vous vous calez à un bar ou l'autre, de 19 h 30 à minuit.,Les groupes sont des découvertes, ce sera quelquefois leur première scène devant un (excellent !) public : vous !  Vous ne les connaissez donc pas (encore), mais plus tard, quand les uns ou les autres feront Bercy ou un Zénith, vous pourrez lâcher, relax : "Ah celui-là, super, je connais, je l'ai découvert il y a trois ans, à "Ici Demain", à FGO-Barbara". Les noms : Amalia / Asinine / Bandit Voyage / Benjamin Epps / Francis of Delirium / Hoorsee / Hsrs / Joko / Jon Onj / Jwles / Kids Return / Lass / Music on Hold / Nikola / Olga Kiav / Reinel Bakole / Sacha Rudy / Sam / Selman Faris/ Takeshi  Hrtbkr / Thee Dian / Yoa / Zaho de Sagazan.

    Pour vous aider à choisir quels artistes vous allez auditionner comme un pro, voici un lien YouTube avec une démo de chacun ! Choisissez votre (ou vos) soir(s) de préférence (plus d'infos encore sur fgo-barbara.fr). Ceci fait, ne tardez pas à réserver votre Pass Quotidien, la jauge est évidemment limitée. Attention, "Ici Demain Festival" est en semaine. Pensez à dire au boulot que vous allez être absent trois jours ! Merci à la Ville de Paris, à la Marie du 18e, à la radio Nova … et à l'équipe de FGO-Barbara bien sûr. Et un grand merci à Line Hachem, la dessinatrice de l'affiche et des portraits des artistes.

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    C'est où ?

    FGO-Barbara - 1 rue de Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 24 au 26 novembre 2021

  • Conférence : "Les statuettes de "Vénus", un reflet fidèle de la femme préhistorique ?"

    Le 27 novembre prochain une conférence historique sur un sujet intéressant sur l'évolution de la recherche en histoire : "Les statuettes de "Vénus", un reflet fidèle de la femme préhistorique ?" sera donnée à la Maison de la vie associative et citoyenne du 10e. L'entrée est libre, sur présentation du pass sanitaire, à noter dans vos agendas !

    "L'étude des sociétés parues avant l'invention de l'écriture est complexe, tout est à supposer et rares sont les certitudes. Le piège de l'exercice réside en ce que l'archéologue risque à tout moment de projeter ses propres idées, celles de sa société, de son époque sur ces peuples passés. Ainsi, la réception des statuettes féminines du paléolithique ne cesse d'évoluer selon les décennies, la vision d'un archéologue blanc chrétien du XIXe n'est pas la même que celle d'une féministe américaine des années 1950.

    Ces siècles d'interprétations nous invitent à nous interroger : selon quel prisme considérer les statuettes, celui de la sexualité, de la mythologie ou du matriarcat ? Ou tous à la fois ?

    Et finalement, cet art mobilier est-il une image réfléchie ou affaiblie de la femme du Paléolithique supérieur ?"

    conférence,10e

    C'est où ?

    La Maison de la vie associative et citoyenne, 206 quai de Valmy, Paris 10e

    C'est quand ?

    Samedi 27 novembre 2021, à 11 h

  • Vernissage de l'exposition : "Les drapés des indépendances"

    L’artiste Edwige Aplogan vous invite à un projet artistique intitulé Les Drapés des Indépendances. Dans le cadre de ce projet, les associations des quartiers La Chapelle et Goutte d’Or proposent une semaine de programmation autour des luttes contre les discriminations. Les évènements sont ouverts à toutes et tous, et sont gratuits.

    L’inauguration de l’exposition à Espace Jeunes Nathalie Sarraute le 20 novembre prochain est ouverte à toutes et tous. Vous y trouverez un studio photos "Grandes Humaines" de l’association Clichés Urbains, une présentation du jeu créé pour l’occasion par l’association Quartierlud, "Africa Quizz", ainsi que des performances artistiques.

    Télécharger le programme_complet

    "Edwige Aplogan est née au Bénin. Sa première exposition a lieu en 1990 à Abidjan en Côte d'ivoire.Depuis 2010, année du cinquantenaire des indépendances des pays africains francophones, elle crée des emballages en tissu ou « drapés » de monuments et de bâtiments publics ou privés. Au Bénin, à Strasbourg, à Paris (UNESCO), à Bordeaux, ses œuvres sont un hommage à l'Afrique et à sa Diaspora. Edwige Aplogan fait un travail de mémoire pour les déportés d’Afrique : en 2012, à Ouidah au Bénin sur l’ancienne place de la vente aux enchères des esclaves, elle réalise un drapé en y ajoutant les drapeaux des pays de la Diaspora vers lesquels ont été déportés les esclaves. Le concept du drapé s'est enrichi en 2017 à la villa Arson à Nice avec l’ajout de drapeaux des mouvements indépendantistes des départements et territoires français d'outre-mer. Son souhait est de réaliser si possible, tous les ans ou tous les deux ans, un “drapé interpellant nos indépendances de façade, et ces aspirations à la liberté qui tardent à venir."

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    C'est où ?

    Espace Jeunes Nathalie Sarraute, 8 esplanade Nathalie Sarraute, Paris 18e

    C'est quand ?

    Le 20 novembre 2021, de 14 h à 18 h

     

  • "La disparition du paysage" aux Bouffes du Nord

    Les Bouffes du Nord mettent à l'affiche Denis Podalydès dans La disparition du paysage (texte Jean-Philippe Toussaint, mise en scène et scénographie Aurélien Bory). Vous pourrez retrouver sur scène le sociétaire de la Comédie-Française du 18 au 27 novembre.

    "Un homme parle, immobile, réduit à l’immobilité après un attentat dont il a été victime. Il se souvient de la déflagration, puis tout s’est volatilisé, dispersé. Le voilà devant une fenêtre à Ostende, livré, condamné à ses pensées, ses souvenirs, ses observations minutieuses. Il aperçoit un chantier important en train de s’édifier : on construit apparemment un haut mur qui peu à peu envahit l’espace de la fenêtre, cache la vue, obscurcit et enferme la chambre où il est. Pensées et souvenirs s’obscurcissent à leur tour. La déflagration semble revenir. Il y eut un choc si violent, si total.

    L’homme, en réalité, était-il mort sur le coup ?

    Je connais Jean-Philippe Toussaint depuis quelques années, j’ai enregistré le texte de Football, mais je le lis depuis 1984 à peu près, accueillant chacune de ses œuvres avec émotion. J’aime son style, son humour, sa clarté même dans la mélancolie. En le lisant, je peux penser simultanément à Hergé, à Jean-Jacques Rousseau (pour la limpidité d’écriture), et au cinéaste Lee Chan-Dong, qui a fait Poetry et Burning.

    Il me fit don de ce texte il y a un peu plus d’un an dans un café à Paris, où il voulait me le remettre en mains propres. J’étais étonné de cette discrétion, comme si nous étions dans un film d’espionnage. Il ne l’avait pas publié (chez Minuit, comme tous ses livres), et ne le publierait pas encore : seulement, sans doute, quand je le jouerais. Bon, très bien, je le reçus comme le début d’une mission : faire passer ce texte dans la chambre d’écho d’un théâtre.

    Comment donner à entendre (à voir ?) ce flux de pensées, de sensations, de réminiscences ? Et comment faire avec la mort, toujours présente, déjà là, ombre et instant ?

    Il fallait un espace particulier, inédit. Aurélien Bory s’est intéressé au projet. Dans le café où nous nous sommes aussi rencontrés, il s’est mis à griffonner de petits croquis autour du thème de la fenêtre qui s’obture peu à peu. Quantité d’espaces différents ont affleuré dans l’imaginaire commun qui s’édifiait doucement.

    Cette réflexion est très stimulante. Je relis plusieurs fois le texte, disons la pièce. S’y manifeste une grande inquiétude, qui est notre commune et sourde inquiétude à tous. Inquiétude qui perd son nom, sa forme, son contour, tant elle s’accroît, se diffuse, tout en semblant parfois s’évaporer. Je suis à la fois plus sensible à l’acuité tranquille de la langue, et au soufflé de l’explosion. Elle balaye le monde en une seconde, et nous habitons cette seconde là, avec élégance, raffinement. 

    J’espère que nous nous acquitterons bien de la mission. C’est aussi, à mon sens, une des missions du théâtre : donner voix, corps, espace et temps à la prose des grands écrivains, à la littérature de notre temps bizarre.

    Denis Podalydès"

    bouffes-du-nord,10e,théâtre

     

    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 18 au 27 novembre 2021