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  • Adieu Vano !

    Juin 2011, Vano part en fumée....

    9 mois plus tard, Action Barbès lance une opération cartes postales en faveur de la création d'une brasserie à Barbès en lieu et place des magasins Vano. 

    Fin août 2012, une permis de construire est délivrée par la Ville au descendant des propriétaires de l'ancien Café Rousseau, sur la parcelle d'angle.

    Nous ne devrions pas tarder à voir des bulldozers démollr les vestiges du magasin. Cette démolition est annoncée ce mois-ci et la reconstruction d'un café-brasserie (sans l'immeuble ci-dessous) est programmée pour le début de l'année pour une ouverture à l'hiver 2013.

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    Les repreneurs sont désormais connus ; ils possèdent déjà plusieurs lieux dans différents arrondissements (dont 9e, 10e et 11e) qui attirent une clientèle nombreuse, jeune et branchée.

  • Les marchés de Barbès au Conseil de Paris

    Au dernier conseil de Paris, le mardi 16 octobre, les marchés de Barbès ont fait l'objet d' « échanges de voeux » entre l'opposition et l’exécutif parisiens. Les élus de l'UMP 18e demandaient à ce qu'il soit mis fin au « marché sauvage » de Barbès, que la mobilisation de la préfecture de police permette de rendre aux riverains, aux commerçants, et aux passants la tranquillité publique, et pour finir que soit mis en place un groupe de diagnostic et d'actions, tripartite (mairie de Paris, Préfecture de Police et Préfecture de Paris) pour améliorer la situation tant sur un plan sanitaire que sur celui de la propreté mais aussi sur celui du traitement social des personnes.

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    Pour répondre à l'opposition, Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris, chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, présentait le vœu suivant :

    Considérant la multiplication des étalages de vendeurs dits à « la sauvette » qui proposent des produits de récupération ou de consommation sur le boulevard de la Chapelle parallèlement au marché Barbès ;

    Considérant que ces activités traduisent la grande précarité d'une partie de la population, tant du côté des acheteurs que des vendeurs ;

    Considérant le mécontentement légitime des Parisiennes et Parisiens, qu'ils soient riverains, commerçants ou passants, lié à ces occupations illégales, qui génèrent des tensions sur l'espace public ;

    Considérant la coordination conduite par la mairie d'arrondissement du 18e, entre les services de la direction de la Protection et de la Prévention de la Ville et les services de police pour permettre le nettoyage du marché, verbaliser les dépôts d'ordures et assurer la tranquillité publique,

    Considérant les vœux de I'exécutif adoptés en séances du Conseil de Paris des 19 et 20 mars 2012, et 24 et 25 septembre 2012 demandant au Préfet de Police de garantir la régulation de I'espace public, et que le pilotage d'un groupe de travail sur le carrefour Barbés avec l'ensemble des acteurs publics concernés par les différentes problématiques soit assuré par le Secrétariat Général de la Ville de Paris :

    Le Conseil de Paris émet le vœu que :

    • La coordination entre les services de police et la direction de la prévention et de la propreté soit renforcée dans le cadre de la zone de sécurité prioritaire Goutte d'Or-Château rouge,
    • Le groupe de travail sur le carrefour Barbès piloté par le secrétariat général de la Ville de Paris établisse un diagnostic social des vendeurs à la sauvette et étudie les aménagements susceptibles d'améliorer les conditions de travail des commerçants non sédentaires et la tranquillité des riverains,
    • Suivant les résultats du diagnostic mené, l'accès aux droits des vendeurs à la sauvette en situation de grande détresse puisse être favorisée par une action sociale appropriée en lien avec les services de I'Etat

    Nous avions interpellé Olga Trostiansky à ce sujet quelques jours plus tôt, à la suite de plusieurs échanges avec nos adhérents. Un membre de son cabinet s'est rendu sur les lieux aux heures que nous avions indiquées (les jours de marché à partir de 15 heures environ) et a ainsi pu constater le nombre important de vendeurs à la sauvette et l'étendue des étalages au sol.

    La dernière réunion du Comité de Pilotage Barbès s'est tenue en mars 2012. Action Barbès n'avait pas pu y participer, mais nous avions adressé à Philippe Chotard secrétaire général de l'Hôtel de Ville, un dossier très complet reprenant en détail les différentes problématiques. Malheureusement, à ce jour, nous ne disposons pas du compte rendu de cette importante réunion. Nous espérons qu'il réunira à nouveau le comité de pilotage Barbès très prochainement.

  • Le lycée Jules Ferry fêtera son centenaire dans un an

     

    Ferry1869.JPGJules Ferry : dans la mémoire des Français, son nom est lié à l'école publique. Nos écoles élémentaires parisiennes en briques et moellons, les collèges mais pas tous, des lycées pour ceux qui ont plus de 100 ans aussi.... sont les témoins de l'effort unique réalisé par une génération d'hommes politiques qui investissait dans l'éducation, l'instruction publique à l'époque. Le lycée qui porte son nom, place de Clichy dans le 9e, en même temps qu'il fêtera son centenaire, célèbrera le nom du grand homme. 

    Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Eglise et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps.

    Tout d'abord, pour libérer l'enseignement de l'influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d'instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires).

    Cette première phase passée, les républicains poursuivent la mise en place d'une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps. Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire). Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire). (Extraits du site du Sénat sur Jules Ferry)

    Lycée_Jules_Ferry_Paris_9em_2.jpgIl semble que ce soit les filles et les enfants des campagnes qui tirent le plus grand profit de l'obligation scolaire, celles et ceux que les parents occupaient aux tâches domestiques et envoyaient aux champs plus volontiers qu'à l'école.

    Pour parcourir en détails la carrière et la vie de Jules Ferry, voir ici sur le site du Sénat.

    Biblio : GUILHAUME (Philippe), Jules Ferry, Albin Michel, Paris, 1992.

    Mais revenons à l'établissement.

    Le lycée Jules-Ferry célèbrera son centième anniversaire en octobre 2013. Un comité pour le centenaire a été constitué dans l' établissement pour préparer les célébrations qui auront lieu à cette occasion. 

    Dans ce cadre, plusieurs évènements seront organisés. Les expositions sur l'architecture, l'histoire des institutions et des enseignements et sur la vie quotidienne y tiendront une grande place.

    Habitant le quartier, vous ou un de vos proches a peut être été élève au lycée Jules-Ferry. C'est à ce titre que nous nous adressons à vous.

    Pour enrichir les expositions, le Comité pour le centenaire fait appel à vous.

    Tout objet - blouses, photos de classe, documents administratifs - serait du plus grand intérêt pour les organisateurs.

    Votre prêt, qui s'étendra jusqu'en septembre 2014, sera évidemment sécurisé. Un bordereau  en attestera.

    Les témoignages oraux ou écrits seraient aussi appréciés. 

    Vous pouvez remettre ces objets à 

    Françoise Limousin, 3 rue Etienne Jodelle - 75018 Paris

    01 42 94 07 75 (ligne téléphonique de déCLIC 17/18)


    Nous vous remercions de l'attention que vous voudrez bien porter à cette recherche.