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  • Conseils de quartier : chez nos voisins

    d9e6baec0c481c7b9061a19eb156d206.jpgQuoi de mieux pour se rendre compte de ce qui se passe ailleurs en matière de réunion de Conseil de quartier que d’aller voir chez nos voisins du quartier Saint Vincent – Lariboisière dans le 10ème arrondissement quand ils nous y invitent ? Nous y sommes allés le jeudi 26 juin.

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    Le fonctionnement des Conseils de quartier dans le 10ème arrondissement n’est pas très éloigné de celui de notre 9ème. C’est une réunion de citoyens. Vient qui veut. La réunion était programmée à 19h à l’école de la rue de Belzunce. Une petite cinquantaine de personnes assistaient à la réunion. Là s’arrêtent les ressemblances.

     Le Conseil de quartier est préparé par le collectif d’animation qui se réunit à l’avance pour définir l’ordre du jour dans le détail. Cet ordre du jour est extrêmement précis, minuté même, sans pour autant interdire le débat. La veille du Conseil de quartier, l’équipe d’animation diffuse à ses  membres le déroulé de la réunion et désigne un modérateur de séance.

    La réunion elle-même se déroule sous la présidence du collectif d’animation. En préambule, et ce à chaque Conseil de quartier, sont rappelés les objectifs de ces Conseils et la règle du jeu concernant la prise parole. Les élus de l’arrondissement, présents, n’ont pas de places privilégiées, ils sont dans le fond de la salle et attendent qu’on leur donne la parole.

    Sur le fond, disons que les questions posées, les problèmes abordés, sont de même nature que ceux traités dans notre arrondissement : la propreté, la circulation, les SDF, la concertation sur les projets, les réponses aux questions posées à la mairie qui tardent à arriver, …. Mais la manière de poser ces questions est différente. Les habitants n’hésitent pas à interpeller de façon très directe, certes sans agressivité, mais avec détermination. Les élus répondent aux questions mais souvent on sent comme un décalage entre les réponses et les attentes des habitants. En ce 26 juin, deux élus du 10ème étaient présents. Alexandra Cordebard, 1ère adjointe au maire du 10ème a répondu un peu façon langue de bois mais avec intelligence aux interpellations des participants tandis que Eric Algrain, également adjoint au maire du 10ème, a lui tenu un discours politique sur la méthode des Conseils de quartier qui a foncièrement déplu à l’auditoire qui n’a pas manqué de manifester son mécontentement. Ainsi va la vie dans les Conseils de quartier du 10ème !

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  • Propreté et nettoyage : un casse tête pour l’Hôtel de Ville ?

    D’un côté il y a le nettoyage : des rues, des trottoirs, le « dégraffitage et désaffichage », le nettoyage des déjections canines, …. De l’autre se trouve la propreté, c'est-à-dire, pour faire simple, le traitement des déchets de toutes natures, de leur tri jusqu’à leur traitement en passant pas leur collecte.

     

    A bien écouter les responsables, tant à la mairie d’arrondissement qu’à l’Hôtel de Ville, nous avons là deux activités très séparées, deux types de missions, bien qu’elles se partagent souvent le même personnel – il n’est pas rare que les éboueurs du matin se transforment en balayeurs de l’après midi.

    Le nettoyage est organisé en 14 divisions de un ou plusieurs arrondissements. Le 9e est géré par une section commune aux 9e et 10e. Dans un petit document de quatre pages, cette section nous indique qu’elle lave et balaie 21ha de trottoirs dans notre arrondissement. C’est cette section qui a pris en charge le nettoiement approfondi du quartier Trudaine Rochechouart la semaine dernière, c’est elle qui ramasse les sacs placés dans les rues, etc. … C’est ce service qui va offrir 30 000 cendriers de poche aux Parisiens !

    Même si l’information reste quasi confidentielle, il semble que le service Propreté des rues souffre d’un problème de personnel : certains affirment qu’en permanence près de 20% de ses effectifs seraient en congés de maladie mais l’information est difficile à confirmer ; d’autres disent que les arrondissements de l’Ouest parisien sont plus demandés car plus surs que ceux de l’Est, créant un déséquilibre préjudiciable à la qualité du service. Tous confirment que les agents de nettoyage font un métier difficile dans des conditions également difficiles, les Parisiens ayant malheureusement la fâcheuse tendance à rendre responsables les personnes qui nettoient du mauvais état de propreté de la capitale. Ce service d’extrême proximité avec les Parisiens doit rester sous la responsabilité directe de la Mairie de Paris même si une certaine décentralisation au profit des mairies d’arrondissement a été annoncée par Bertrand Delanoë dans son programme électoral.

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  • Le Louxor : Bertrand Delanoë interpellé

    L'association Action Barbès, que Paris Neuvième soutient activement, a diffusé hier un communiqué de presse à propos du projet de réhabilitation du cinéma Le Louxor situé au carrefour des 9e, 10e et 18e arrondissements. Ce communiqué fait suite à l'annonce par la Mairie de Paris du choix de l'architecte en charge de mener les travaux. Voici le texte intégral :

     

    Projet Louxor boulevard de Magenta :

    Patrimoine en danger, projet bâclé, débat tronqué !

    Action Barbès – association regroupant des habitants du quartier Barbès Rochechouart (9ème, 10ème et 18ème arrondissements de Paris) – dénonce avec la plus grande fermeté le projet de réhabilitation du cinéma Le Louxor, boulevard de Magenta (10ème), tel qu’il a été approuvé et lancé par la Mairie de Paris.

    Un patrimoine en danger : le cinéma Le Louxor est l’une des dernières, si ce n’est la dernière, salle de cinéma existante à Paris conçue pour le cinéma muet en 1921. Elle constitue un ensemble architectural homogène, témoin encore authentique de l’époque de l’invention du cinéma, en excellent état de conservation contrairement aux apparences, avec son écran de cinéma et sa fosse d’orchestre juste en dessous, sa grande salle avec ses deux balcons, le tout dans un volume proportionné, unique, généreux. La salle vaut aussi par sa riche décoration que les travaux successifs n’ont pas détériorée : « colonnes papyriformes, lotus et papyrus, grille à disque ailé, corniche à gorge et tores, toute la grammaire égyptisante est présente, traitée en mosaïques multicolores » pour citer les propos d’un expert, consulté lors du rachat du bâtiment en 2003.

    Que ce soit donc le bâtiment lui même ou sa décoration, tant extérieure qu’intérieure, le Louxor représente un intérêt patrimonial certain. Or, tel qu’il est présenté aujourd’hui, le projet défendu par la Mairie de Paris et malgré ses déclarations, ne tient pas en compte la rareté de l’édifice. Les 3 salles de cinéma prévues impliquent des travaux lourds touchant à la structure du bâtiment, en détruisent la cohérence. Les travaux d’insonorisation prévus, que l’on aurait pu concevoir autrement, vont porter gravement atteinte au décor et à la volumétrie de la salle.

    En résumé, les travaux induisent une destruction pure et simple d’un bâtiment dont la structure est en très bon état, en construisant coûte que coûte, et à grands frais, trois salles de cinéma conventionnel.

    Sans être conservateur par principe, Action Barbès demande à ce que le projet intègre les  contraintes patrimoniales et adapte la programmation architecturale au bâtiment et non l’inverse.

    Un projet bâclé : confiée dès le rachat du Louxor par la Mairie de Paris à la mission cinéma de la Ville, la conception du projet se borne à mettre en place 3 salles de cinéma – que peut concevoir d’autre la Mission cinéma que du cinéma ? – dont une salle dédiée à la culture méditerranéenne.

    Dans toutes les déclarations de la Mairie de Paris sur le sujet, il avait toujours été question d’une certaine « polyvalence » dans les activités du Louxor réhabilité. Le projet « monolithique » cinéma d’aujourd’hui ne répond pas à ce critère de polyvalence. Action Barbès avait, dès l’origine, demandé à la Mairie de Paris de bien vouloir consacrer une partie du projet, certes minoritaire, pour des activités liées au quartier Barbès, par le biais, par exemple, des associations des arrondissements avoisinants et qui sont demandeurs. Rien de tout cela aujourd’hui.

    Un débat tronqué : la Mairie de Paris s’était engagée, dès le rachat du Louxor, à préparer le nouveau projet en consultant différents partenaires, notamment les habitants du quartier. Ces engagements ont d’ailleurs été réitérés, et avec force, lors de la récente campagne électorale municipale. Or, de consultation publique, point ! C’est ainsi que la Mairie de Paris a tranché seule sur le contenu du projet.

    Action Barbès interpelle donc Bertrand Delanoë, Maire de Paris, pour faire en sorte que le beau projet de réhabilitation du cinéma Le Louxor soit remis sur des rails :

     

    • plus conformes aux demandes des experts soutenus en cela par la population en ce qui concerne le respect du patrimoine
    • plus conformes aux attentes des habitants du quartier Barbès pour ce qui concerne le contenu du projet,
    • plus conformes aux promesses faites par lui-même et ses colistiers en ce qui concerne la concertation.

     

    Action Barbès reste mobilisée pour qu’une réelle concertation soit engagée dans un esprit constructif, faire en sorte que Paris dans son ensemble et le quartier Barbès en particulier profitent au mieux de ce projet.

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  • Réunion plénière des Conseils de quartier

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    D’où vient l’impression que quelque chose ne fonctionne pas dans les Conseils de quartier dans notre arrondissement ? Mercredi 18 juin se tenait salle Rossini la réunion plénière des 5  Conseils de quartier du 9ème. Peu de monde – au maximum 100 personnes – pour cette réunion de « reprise de contact » comme l’a définie sur ce blog il y a quelques jours Amina Bécheur, Conseillère d’arrondissement en charge, entre autres, de la Démocratie locale. L’ordre du jour comprenait 3 volets : présentation des objectifs de l’exécutif municipal en matière de Démocratie locale pour la nouvelle mandature, bilan de l’activité des Conseils pour 2007/2008 et révision de la charte.

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    Jacques Bravo, Maire du 9e, et Amina Becheur, Conseillère d'arrondissement en charge de la Démocratie locale ont présidé la réunion

     

    Dans un discours introductif assez court, Jacques Bravo, Maire du 9ème, a dit la manière dont il voyait les choses. « Les citoyens sont au cœur des sujets qui les concernent » a-t-il affirmé. Si les citoyens demandent des choses à la Mairie, « la Mairie a des choses à demander aux citoyens » a t-il encore déclaré. Il souhaite que les sujets traités par les Conseils de quartier dépassent le cadre de notre arrondissement pour éventuellement avoir une influence sur l’Hôtel de Ville et c’est pourquoi il donnera « la priorité aux propositions ayant reçu le label Conseil de quartier ».

    Amina Bécheur, quant à elle, a rappelé le cadre du travail dans lequel s’inscrivaient les Conseils de quartier. Les prochains Conseils se tiendront en septembre ou octobre, avec comme mode opératoire la charte révisée qui servira de règle du jeu dans les relations entre les Conseils et la Mairie, les élus. Elle place la mission des Conseils dans la perspective de ce qui est prévu par l’Hôtel de Ville en matière de Démocratie locale. Une charte parisienne de la participation est un objectif fixé par le nouvel adjoint au Maire de Paris en charge du sujet, Amou Bouakkaz. Cette charte est supposée définir les grands principes et la charte des quartiers devra être en cohérence avec celle-ci. Amina Bécheur insiste sur l’importance de la mise en place de commissions transversales, en charge de sujets spécifiques, comme la voirie, le patrimoine, la solidarité, etc. … Ce processus a été initié au sein du CICA avec les associations. Elle insiste aussi sur la nécessité de faire fonctionner en cohérence, si ce n’est ensemble, les instances liées à la vie de la Démocratie locale que sont le Conseil de la Jeunesse, le Conseil des Sages, les Conseils de quartier et le Conseil des Résidents Etrangers non communautaires à créer.

    Les collectifs de proposition ont ensuite présenté longuement leurs réalisations 2007/2008.

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     De gauche à droite : le rapporteur du collectif La Fayette Richer et celui de Clichy Trinité

     

    D’où vient donc l’impression que quelque chose ne fonctionne pas ?

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  • Fête des marchés

    457ca27855103e8fbc85b76e81e78493.jpgTrès bonne ambiance hier après midi au marché du square d’Anvers ! Pour célébrer le 4ème anniversaire du marché, la mairie de Paris avait décidé d’inaugurer là sa campagne Fête des marchés qui va durer jusqu’au 29 juin. A la fois lancée pour soutenir le commerce de bouche dans les quartiers et faire la promotion des produits de Rungis, la fête des marchés est aussi une manifestation écolo puisque les commerçants se sont engagés à ne plus diffuser de sacs polluants non biodégradables. Pour ce faire, la Ville a donné 150 000 sacs qui sont distribués par les commerçants au moment des achats.

     

     

     

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    En musique, la petite cérémonie de lancement a été présidée par Line Cohen-Solal, adjointe au Maire de Paris en charge du commerce en présence de Michel Guyet, président de l’association des commerçants du quartier.

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    Elle a fait ensuite le tour du marché en compagnie de Jacques Bravo Maire du 9ème, Laurent Chabas, 1er adjoint et de Claire Morel, Conseillère d’arrondissement.

    Le maintien de ces marchés dans Paris reste d’actualité. Ils sont encore très fréquentés mais les habitudes de consommation changent. Par contre, le maintien du petit commerce, et particulièrement du petit commerce de bouche, pose, lui, problème. « Cela touche l’ensemble de Paris » reconnaît Line Cohen-Solal qui a lancé il y a 3 ans une campagne contre la mono-activité dans certains quartiers « qui donne des résultats intéressants, notamment dans le 3ème » nous dit-elle.

    Le marché d’Anvers, lui, est un véritable succès. Lancé il y a 4 ans, les habitués, qu’ils soient commerçants ou clients, sont contents, particulièrement des horaires. « C’est là le meilleur marché de l’après midi de Paris » affirme le gestionnaire des marchés parisiens. Mezzo voce, Jacques Bravo reconnaît que les prix pratiqués restent un handicap, comme pour les commerces de la rue des Martyrs, quand bien même la qualité est là. Il est sûr que faire ses emplettes au square d’Anvers ou au marché de Barbès n’a pas le même impact sur le porte monnaie !

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