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  • Demain, dimanche 28, La Chapelle en liesse

    Nous avions fait un article sur la fête de Ganesh l'an passé. Si vous avez regretté de ne pas avoir vu le défilé, sachez qu'il aura lieu demain dimanche. Ganesh, le Dieu à tête d'éléphant, fils de la déesse Parvati et du grand seigneur Shiva est vénéré en Inde et dans une large partie de l'Asie par des centaines de millions de fidèles. Il représente un des concepts de base du symbolisme hindou.

    Depuis 1985, un temple consacré à Ganesh existe à Paris : c'est le Temple de Sri Manicka Vinayakar Alayam, situé au 17 rue Pajol, dans le 18e. Ce dimanche 28 août, sa statue sera portée en procession  dans les rues (voir itinéraire ci-dessous) au son des flûtes et des tambours, devant près de 25 000 fidèles et curieux.

    Détail de la procession

    En tête de la procession, défileront des joueurs de flûte, de nageshvaram et de tambour, des danseurs et des danseuses. Tout au long du parcours, des noix de coco seront brisées : la coquille symbolise l'illusion du monde, la chair le Karma individuel, et l'eau l'ego humain, en brisant la noix de coco, on offre son cœur à Ganesh. Tiré par deux grandes cordes en fibre végétale de vingt mètres chacune, le char haut d'environ cinq mètres, abrite la statue de Ganesh, le dieu à tête d'éléphant. Il sera suivi par des chanteurs et des musiciens. Tout au long du parcours, des offrandes bénies, des friandises et des boissons fraîches seront distribuées.

    fete-ganesh-paris.jpg
    photo en ligne sur Regard'Ailleurs

    Itinéraire de 11h à 15 h

    Les horaires de passage sont donnés à titre indicatif, il se peut qu'ils varient le jour J.

    - 17, rue Pajol, de 11h à 11h30
    - rue Perdonnet, de 11h30 à 11h50
    - rue du Faubourg Saint-Denis, de 11h50 à 12h15
    - rue Marx Dormoy, de 12h15 à 12h45
    - rue Ordener, de 12h45 à 13h30
    - boulevard Barbès, 13h30 à 14h
    - rue Labat, de14h à 14h30
    - rue Macadet, 14h30
    - retour par la rue Ordener 14h45
    - rue Philippe de Girard jusqu’au 17, rue Pajol. 15h

    Une belle galerie de portraits et de photos de la fête de Ganesh à Paris sur le blog Regard'Ailleurs.

  • Côté cinéma du sud, une réussite remarquée

    Le Monde du 18 août titrait dans ses pages cinéma : "Une séparation", succès surprise du cinéma iranien. Nous nous réjouissons que des films de cette qualité et appartenant a priori au classement art et essai obtiennent un tel succès. Malgré un petit nombre de copies au départ (105 copies en juin en France) et en conséquence un nombre d'écrans tout aussi réduit, il a séduit les spectateurs. Au point de poursuivre sa carrière dans les autres pays de l'Union et de passer l'atlantique à l'automne. Miracle des succès cinématographiques ! Il n'avait pourtant rien au départ qui corresponde aux critères qui font les millions d'entrées : pas de gros budgets, pas d'effets spéciaux, pas de version française, il sort en V.O., une durée de 2 heures, pas de têtes d'affiche.... mais un Ours d'or à Berlin. Il faut reconnaître que le jury du Festival international de Berlin a visé juste en lui décernant l'Ours d'or du meilleur film et deux prix d'interprétation décernés collectivement aux acteurs et actrices, dirigés par le réalisateur iranien Asghar Farhadi.

    Nous imaginons que l'histoire très humaine, et très banale aussi dans laquelle beaucoup peuvent se reconnaître, a fait le reste. Qui ne s'est pas débattu à un moment avec le problème de l'âge de ses vieux parents, ou avec des soucis de couples ? Le film, en montrant la réalité intime des protagonistes, leurs solutions, les impasses, les conditions financièrement difficiles de certains, les non-dits, les mensonges, souligne que les problèmes humains sont assez semblables ici ou là, quel que soit le régime en place, et les différences culturelles. La proximité humaine de l'histoire est à notre avis une des explications de son succès. Le public est touché au bon sens du terme.

    Il semble, cerise sur le gâteau ! que le film ait plu également à la censure iranienne.... comme le révèle Shahla Nahid dans l'article du Monde des pages cultures du 18 août également.


    UNE SÉPARATION : BANDE-ANNONCE VOST HD par baryla

    Pour l'avenir du Louxor, qui ouvrira ses portes en 2013, avec une salle destinée plus particulièrement aux cinémas du Sud, nous souhaitons vivement la création de nombreux films de la facture de celui-ci.

     

  • Le bicarbonate de soude : des trouvailles dans la presse d’été

    NaHCO3

    Qui n’a pas brûlé au moins une fois dans sa vie le fond d’une casserole en faisant des confitures ? Or c’est la saison des confitures. Peut-être pas à Barbès… Bien que les fins de marchés soient plutôt propices à faire des affaires. Acheter des fruits un peu mûrs qui ne se conserveraient pas mais font des confitures ou des compotes bon marché est souvent tentant.

    barbes-market-4.jpg

    Quel rapport avec le bicarbonate de soude ? Nous venons de lire dans la presse d’été, dite presse de plage…, que cette fine poudre blanche avait des vertus nettoyantes sur les fonds de casserole. On verse ½ verre de bicarbonate, 2 cuillérées à soupe de vinaigre blanc et un peu d’eau chaude. Le tout passe la nuit à tremper, et au matin, tout s’en va. Magique !

    Où trouver ce produit ? Dans les rayons sel et épices des grandes surfaces, mais aussi en pharmacie, en droguerie.

    D’autres usages ? Oui, il permet de garder fraîche la couleur des légumes verts malgré la cuisson. Il convient également pour débarrasser les légumes de leur couche de pesticides : faire tremper 5 minutes avec 1 cuillère de bicarbonate, avant de les rincer. Il désodorise aussi les boites, les planches à découper, les bocaux, les ustensiles de cuisine…

  • Barbès : les filets et les pigeons de la station de métro

    Lors des réunions du comité de pilotage Barbès, mis en place par le secrétariat général de l’Hôtel de Ville et qui permet de confronter les actions des services de la Ville et des entreprises présentes sur le carrefour, nous attirons toujours l’attention sur les dégradations que causent les pigeons dans les équipements du métro à la station Barbès-Rochechouart et sous le viaduc. En effet, les pigeons nichent dans la partie supérieure des piliers malgré les filets tendus sur toute la structure, filets qu’ils endommagent régulièrement et que la RATP réparent tout aussi régulièrement. A ses frais. Tout cela a un coût non négligeable comme nous le faisait savoir récemment Isabelle Bellanger de l’agence de développement de Paris.

    Or, nous voyons des personnes, plus particulièrement une dame, qui le soir dépose des morceaux de pain dans le secteur. Le nourrissage des pigeons est interdit. Faut-il le rappeler ?

    paris, barbès, métro, RATP, filets-anti-pigeons, viaducLe 12 août, la RATP avertissait les mairies d’arrondissement et nos interlocuteurs de l’Hôtel de Ville, Philippe Chotard, secrétaire général et François Dagnaud, adjoint au maire chargé de la Propreté, d’une énième réparation des filets, en ces termes :

    “Je souhaitais vous informer que la RATP avait une nouvelle fois dû réparer en juin les filets anti-pigeons mis en place à ses frais sous le viaduc Barbès. Ils sont effectivement régulièrement détériorés par des actes de malveillance. De plus une personne semble nourrir les pigeons chaque soir, ce qui les attire en nombre et plusieurs d’entre eux se retrouvaient piégés dans les filets après avoir pénétré par les trous provoqués par les personnes malveillantes.

    La RATP poursuit néanmoins ses efforts et compte sur la Ville de Paris et les autorités de police pour limiter les actes de malveillance.”

    Même si l’acte de nourrissage n’est pas passible de peine lourde, bien sûr, il serait bon que les policiers rappellent à l’ordre et au respect de la loi les personnes qu’ils croisent en train de jeter à terre des croutons de pain. Nous avons déjà fait un article l’an passé sur le sujet : les pigeons peuvent fort bien se nourrir tout seuls. Voir ce que nous en disions ici le 28 janvier de cette année, déjà.

    paris, Barbès, pigeons, nourrissage-interdit

    images?q=tbn:ANd9GcTUdC7cuAN5Q3MZOMCncmKzuYC0iXC8eaa2s0-Q4C6ObQST4I1dà suivre