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  • Les derniers coups de massette sur la place Turgot

    Le temps ne favorise pas le travail des paveurs de la place Turgot et on pardonnera volontiers si les travaux durent un peu plus longtemps que prévu.

    PHOTOS - place Turgot - vue d'en bas - le pavement terminé - 2 petites terrasses.JPG

    C'est au printemps que les habitants pourront mieux apprécier les bancs à l'ombre des acacias sur une place libérée de ses deux-roues, du moins nous l'espérons, car la mairie s'est engagée à créer des stationnements complémentaires dans les rues proches. Elle envisage aussi de disposer des bacs à plantes le long de la société générale pour gêner le retour des grosses cylindrées qui avaient élu domicile à cet endroit.

    En attendant les beaux jours, il est question de fêter la réouverture de la place au public, à son public d'habitués, les habitants du quartier que la mairie songe à inviter pour un moment de convivialité, un samedi matin de janvier, par exemple.  Action Barbès suggère de prévoir un grand récipient de vin chaud, car en janvier, il risque de ne pas faire très chaud.

    --> Petit coup de projecteur sur les gisements de grès et de pavés parisiens à Villiers-le-Bâcle dans l'Essonne : visite.

  • Joyeux Noël....

    Ce soir, c'est le réveillon de Noël, nous avons hésité entre Petit Papa Noël de Tino Rossi (hum, beaucoup de doutes, c'est un peu usé...), un cantique ? (hum, attention au respect de la laïcité !) ou  bien cela qui , avec une certaine nostalgie, réveillera des souvenirs chez les plus anciens. Ah, les bougies...., l'odeur du sapin....

    Action Barbès vous souhaite un joyeux Noël à tous !

  • Tour du quartier avec le maire du 10e

    Tout d’abord prévu le 2 décembre puis reporté à cause de la neige, notre rendez-vous avec le maire du 10e arrondissement a eu lieu mardi dernier dans la matinée. L’état de saleté des abords du carrefour et de la station de métro nous avait incités, il y a plusieurs semaines, à solliciter l’élu chargé de la propreté, à savoir le maire Rémi Féraud lui même. Nous avions proposé plusieurs jours et des créneaux horaires différents. Le calendrier chargé du maire a fait que la tournée a eu lieu ce mardi matin  21 décembre, alors que la ville avait fait peau neuve après des jours de neige, puis de gadoue. Les détritus qui traînent habituellement boulevard de La Chapelle, rue Patin et en haut du fg Poissonnière avaient donc disparu. Heureusement nous avons souvent l’appareil photo dans la poche et nous archivons.

    2010 12 14 la carrefour.JPG

    Nous avons profité de cette promenade pour revenir sur les pieds d’arbres en cuvette, remplie d’eau et souvent de canettes, de mégots ou de papiers gras, sur les étalages envahissants, boulevard de La Chapelle nous avons signalé à nouveau la piste cyclable impraticable et le trottoir le long de l’hôpital envahi par les camions les jours de marché. Une nouvelle poubelle devrait être posée à l’angle Patin-Boulevard de La Chapelle.

    Côté Louxor, le maire n’a pu que constater l’état dégradé du cheminement piéton, protégé par un toit en tôle, mais protégé à moitié seulement si l'on en juge par la flaque d’eau au milieu du parcours, façon petit bain.. Des détritus de toutes sortes stagnent régulièrement dans l'espace le long de la palissade : des améliorations devraient être apportées. Quant à l'éclairage du passage un peu sombre le soir, des points de lumière ont été récemment installés - nous les avions demandées à Michel Gomez, responsable du projet Louxor à la Ville de Paris - mais ils ne sont pas encore en service.

    Nous avons également demandé que la traversée piétonne entre le Louxor et le kiosque soit refait. La chaussée est très dégradée et glissante les jours de pluie.

    Nous saluons la disponibilité du maire quelques jours avant les fêtes, mais pour autant, nous ne croyons pas au Père Noël. La propreté de l'espace public est une affaire de longue haleine : affaire à suivre donc !

  • Terrasses et étalages : réunion publique en mairie du 9e

    Il y a un peu plus d’un an, un réseau d’associations parisiennes s’est constitué à l’initiative dAccomplir, dont le terrain d’activités est situé au cœur du quartier des Halles. Ce réseau entendait participer activement à l’actualisation du règlement parisien des étalages et terrasses, qui tendent à disposer à leur guise de l’espace public dans les quartiers les plus animés de la capitale, comme chacun aura pu le constater. La loi sur l’interdiction de fumer à l’intérieur des cafés et restaurants a été souvent mise en cause, à juste titre mais elle n’est pas la seule responsable. Le problème est plus complexe.

    A l’heure de la démocratie participative, si largement mise en avant par nos édiles municipaux, la révision d’un règlement qui influence vraiment notre vie de citoyens au quotidien ne pouvait s’écrire sans que lesdits citoyens soient écoutés. Entendus ? On verra. Dans les arrondissements du centre de Paris, la pression s’est exercée très tôt et dès le mois de novembre 2009, Action Barbès avait pu assister à une réunion à la mairie du 1er, où le feu des questions des participants n’avait pas épargné Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris, chargée du commerce.

    Il ne s’agissait pas seulement de l’occupation abusive de l’espace public par des terrasses, mais aussi des nuisances sonores, et particulièrement nocturnes, que celles-ci engendrent. On revient ici à l’interdiction de fumer mais aussi à la pétition lancée par l’association Technopol  sur le thème « Paris : quand la nuit meurt en silence (19/10/2009), qui avec ses quelque 15 000 signatures a interpelé la Mairie de Paris. L’affaire n’est pas simple. Il faut concilier deux tendances, deux arts de vivre en ville. Le tissu urbain parisien est très dense, c’est souvent le plus fort ou le plus nombreux qui a raison des protestations de l’autre… On aimerait pourtant que l’alternative ne se résume pas à dormir dans une ville morte ou faire la fête toute la nuit quitte à ce que les habitants ne dorment plus.

    Pour répondre à l’inquiétude des uns et des autres, la Mairie de Paris a lancé une mise à jour de son règlement des étalages et terrasses et parallèlement a organisé les États généraux de la nuit, le 12 novembre dernier, mise en forme par Mao Peninou, chargé du Bureau des temps de la Ville. La vidéo est visible ci-dessous et on y pose tous les problèmes liés à la nuit (nuisances, sécurité, transports, normes). (durée : environ 2 h 30)


    Les Etats Généraux de la Nuit : débat nocturne
    envoyé par mairiedeparis. - L'info internationale vidéo.

    Dès l’automne, des réunions ont donc lieu dans les mairies d’arrondissements, réclamées par les associations du réseau Vivre Paris ! qui a organisé lui-même le 15 septembre 2010 une tribune intitulée Paris : trottoir à vendre ?

    Pour notre quartier, le calendrier des réunions publiques sur ce thème : celle du 10e a eu lieu le 9 novembre, celle du 9e aura lieu demain, le 21 décembre et le 18e organisera la sienne le 10 janvier 2011.

    Autant de quartiers différents dans nos arrondissements, autant de problématiques spécifiques. Ainsi, impossible de comparer le boulevard de Magenta avec le boulevard de Rochechouart dans le secteur Blanche-Pigalle ou encore avec le canal Saint-Martin. Rien à voir non plus avec Montmartre.

    Par ailleurs, la presse s’est fait l’écho fin septembre (ce blog aussi !) du projet d’interdire le chauffage au gaz sur les terrasses à la saison froide pour des raisons environnementales évidentes.

    Pour approfondir le sujet, tout en gardant en tête que les étalages et les terrasses sont des problèmes distincts, que la vitalité de la nuit parisienne ne dépend pas de la largueur du trottoir, que l’occupation du trottoir n’entraîne pas toujours des nuisances sonores, en un mot que le toilettage de ce règlement a tiré dans son sillon d’autres problématiques distinctes et qu’il ne faut pas tout confondre ; vous pouvez néanmoins tenter la lecture du projet de la Ville, certes de 27 pages, mais instructif, pour aborder la réunion de mardi avec les idées claires.