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  • des vélib' pour les agents de la Ville

    Les agents de la Ville de Paris vont-ils apprécier les efforts que leur employeur fait pour leur santé ? On dit en effet que se déplacer à vélo est bon pour la forme...

    220px-Velibvelo1.jpg

    La mise en place du plan de déplacements de l'administration parisienne sera l'occasion pour la Ville de poursuivre et de développer la pratique du vélo auprès de son personnel. C'est ainsi que Paris se dote de vélos pour les déplacements de certains de ses agents sur le terrain (déjà 400 vélos sont disponibles), elle déploie également du stationnement pour les vélos dans ses différents sites et encourage la mise en place de mesures favorisant l'usage de la bicyclette dans les établissements qui relèvent directement ou indirectement de son autorirté les bailleurs sociaux, les sociétes d'économie mixte ) Savez-vous que les abonnements annuels Vélib' sont remboursés pour les agents municipaux ?

    Certes, c'est une goutte d'eau. Les loyers sont si élevés que peu des agents de la Ville sont en capacité de se loger à Paris, si ce n'est dans le parc de logements sociaux.  C'est toutefois une mesure sociale dans une époque qui en manquent cruellement.

    Pour en savoir plus sur les plans de déplacements entreprise, dit PDE.

  • Du bruit sous mes fenêtres

     

    Dès que vient l'été, que les fenêtres sont ouvertes,- admettons que cette année, la chaleur ne nous a pas beaucoup incités à ces extravagances - chacun sait que les rues s'emplissent de musiques et de l'écho des voix des fêtards de toutes sortes. On le tolère jusqu'à tard le soir, on s'en plaint jusqu'à tard dans la nuit, parfois... Mais de jour ? Qui appelle les policiers pour un tapage diurne ? Un malade cloué au lit pour les aboiements du chien de ses voisins peut-être ?

    Quelle mouche a piqué ces policiers du Ve arrondissement de Paris dont Benoît Hasse relatait l'intervention dans le Parisien du 18 juin dernier? Ils ont bel et bien interpelé un musicien de 25 ans, parce qu'il jouait de la guitare dans la rue..., puis confisqué son instrument avant de le relâcher.

    Près de la rue de la Huchette, les restaurants sont nombreux, les touristes y déambulent tranquillement, les bruits sont divers et la guitare de ce jeune italien, n'était certainement pas le plus dissonant.

    Y aurait-il dans le coin une éminence dont les forces de l'ordre en civil - si l'on en croit l'article du Parisien - assurerait la tranquillité ?

    On aimerait que les policiers mettent en œuvre le quart de la moitié de cette rigueur à faire appliquer les règles de l'occupation de l'espace public aux milliers de buveurs nocturnes qui bercent notre sommeil du doux écho de leur voix de rogomme .... au moins quand les premières heures de la nuit ont déjà sonné.

    photo - 2010 04 10 Ave Trudaine Le Paprika terrasse.JPGPour vous en convaincre, parcourez le site de l'association Accomplir qui tente de faire respecter ces règles dans le quartier des Halles.  Voir également leur Lettre n°67 en dernière page et l'article du Parisien, sous la plume de Catherine Ballé, qui relatait un CICA houleux en novembre dernier. Le problème perdure malgré tout. Le souci de cette association est de faire respecter les règles aussi bien d'occupation de l'espace public par les terrasses que de respect de la tranquillité du voisinage.

     

    Un récent arrêté du Préfet de police, Michel Gaudin, datant du 10 juin 2010, précise pourtant quelques principes :

    - La vente à emporter sur la voie publique de boissons et produits de restauration rapide est interdite après 0h30.

    - Sans autorisation spéciale, certaines dates sont à marquer d'une pierre blanche, les nuits du 14 au 15 juillet, comme la suivante, la nuit du 24 au 25 décembre et la nuit de la Saint-Sylvestre.

    - Des autorisations d'ouverture, entre 2 h et 5 h peuvent, à titre exceptionnel, être accordées aux établissements à vocation nocturne, à condition qu'il n'en résulte aucun trouble pour l'ordre public.

    - Ces autorisations excluent, le cas échéant, les terrasses, où toute activité doit cesser à 2 h.

    - Tous les établissements de divertissements (théâtres, concerts, music-halls et cinémas) et de jeux (sauf autorisation ministérielle) doivent  être fermés à 0h30.

    Il n'est pas question de faire fermer tous les lieux de convivialité, comme certains détracteurs le reprochent à l'association Accomplir, mais plutôt de trouver un juste milieu qui permette à chacun de vivre à Paris, selon ses goûts et ses besoins.

    Nous reviendrons sur cette problématique qui fait couler beaucoup d'encre et qui fera l'objet de réunions à l'automne... Affaire à suivre donc.

     

  • Vélorution et masse critique

     

    - Suis-je tombé sur un blog en langue étrangère ? quels sont ces mots bizarres ? vous demandez-vous...
    - Que nenni ! Pas de contrepèterie non plus. Mais une information très sérieuse et d'actualité.

    Action Barbès s'intéresse depuis des années aux problèmes de circulation, à la gestion des flux automobiles dans notre quartier, au sens large, aux conséquences de tel ou tel rétrécissement de chaussée, à l'impact de tels stationnements rotatifs ou non, etc. La pratique du vélo fait partie de ce dossier.

    Nous sommes tombés par hasard sur l'annonce de ces quatre jours (1-2-3-4 juillet 2010) relayée par le site de la Ville. En effet, l'occasion est belle pour promouvoir cette circulation douce, doucissime quand elle est pratiquée dans de bonnes conditions. C'est la qu'intervient la masse critique, un terme emprunté aux sciences, qui vise ici à désigner un nombre suffisant de cyclistes pour que tous puissent circuler dans un climat apaisé qui se révèle sécurisant, y compris pour les moins expérimentés aux déplacements à vélo en zones urbaines.

     


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    Le grand rassemblement ludique des cyclistes à l’occasion de la fête du vélo le 6 juin (source : MDB-IdF)

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  • Voeu commun d'Action Barbès et du CQLariboisière

    Le 15 juin dernier, le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, réuni en plénière, a voté un voeu avec l'association Action Barbès sur le Louxor. Il s'agit de rappeler aux élus les promesses de campagne pendant lesquelles ils avaient annoncé une concertation avec les habitants, conseils de quartier et associations, pour définir ensemble un cahier des charges qui tienne compte des souhaits et des besoins locaux. Le projet culturel semble déjà bien avancé quant à la définition des activités futures de l'établissement. La communication de la Ville et les vidéos dans lesquelles apparaît l'architecte chargé de la rénovation, Philippe Pumain, annoncent trois salles destinées à des projections cinématographiques d'Art et essai, mais également à des activités tournées vers le jeune public dans le cadre de l'initiation à l'image, un espace de restauration au niveau de la terrasse et un espace d'exposition.

    mairie du 10e.jpgCe voeu a été présenté par Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès et membre de l'équipe d'animation du Conseil de quartier, en tout début du conseil d'arrondissement du 28 juin à la mairie du 10e.

    Nous vous restituons ici la réponse des élus, aussi fidèlement que possible.

    Rémi Féraud, le maire du 10e, a donné son accord sur la nécessité d'associer conseils de quartier et associations à l'élaboration du cahier des charges. La concertation devrait bien commencer au début de l'automne. Sur le dernier point, à savoir la possibilité de permettre la tenue de conseils de quartier et des réunions associatives locales dans une salle du Louxor, il a précisé que cela ne pourrait se faire qu'en activité annexe. En effet, le Louxor restera avant tout un cinéma. Cependant, il espère que cela sera possible notamment pour une activité démocratique comme le conseil de quartier, l'ancrage local ayant sa place dans le projet.

     

  • Ouvert malgré les travaux

    PHOTOS - cause travaux 3 web.jpg

    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.