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  • Quelques dates repères pour Juillet

    Comme il le fait régulièrement, l'historien Bernard Vassor avec la complicité d'Arlette Choury, secrétaire de l'association les Amis de George Sand, nous communique quelques dates mémoire.

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    George Sand est née le 1er juillet 1804. Quelques repères dans le IX° arrondissement : 15 rue Grange Batelière ; dans l'actuel square d’Orléans ; rue des Mathurins aujourd’hui Hôtel George Sand où est né son fils Maurice, et rue Pigalle avec Chopin.

    Eric  Satie est décédé le 1er juillet 1925, habitué de « l’Auberge du Clou » avenue Trudaine, et juste à côté, « l’Ane rouge » du frère (ennemi) de Rodolphe Salis en compagnie de son collège Georges Debussy.

    Liane de Pougy, est née le 2 Juillet 1869. Elle fréquentait le café de « La Nouvelle Athènes », le théâtre du Grand Guignol, avec ses compagnons de bamboche : Jean Lorrain, Rachilde, Sarah Bernhardt, Oscar Méténier.

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    Guy de Maupassant est mort le 6 Juillet 1893, la longue liste des lieux de déambulation de ses personnages dans le IX° sera l’objet d’une promenade à la rentrée. Notons quand même le 19 rue Clauzel d’où il pouvait observer les « fenestrières » qu’il décrit dans sa nouvelle : Le Signe

    Marcel Proust , né le 10 Juillet 1871, a vécu rue du faubourg Poissonnière côté X° arrondissement rendons cela à nos amis d’Histoire et Vie du X°, chauvinisme oblige, la vue de sa fenêtre donnait uniquement sur le IX°….Bien sûr, il fréquentait et faisait dîner ses personnage à la « Maison dorée » 1 rue Laffitte.

    Louise Wéber, La Goulue, née le 12 Juillet 1866.

    Jean-Baptiste Corot, né le 16 Juillet 1796 qui lui aussi avait un atelier à la frontière du X° et du IX° rue « Paradis Poissonnière» et un autre au 44 rue Notre Dame de Lorette, lieu qu’il partageât avec son ami Daubigny.

    Béranger est mort le 16 Juillet 1857. Beaucoup d’historiographe lui donnent une demeure soit rue Saint-Lazare, soit rue des Martyrs.

    Pauline Garcia-Viardot, née le 18 Juillet 1821. La sœur de la Malibran avait son salon 50 bis rue de Douai, a vécu à l’époque du « phalanstère du square d’Orléans » 

    Edouard Degas (De Gas), est né le 19 Juillet 1834 au 6 rue Saint Georges, ses innombrables ateliers et domiciles figureront dans un article prochainement, notons au passage avant-dernier atelier du 35 rue Saint Georges.

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    Alexandre Dumas père, né le 24 Juillet 1802 article parisneuvieme.com, et la « Maison Dorée » où une plaque mentionne la présence dans les lieux du journal qu’il avait créé : « Le Mousquetaire »

    Alexandre Dumas fils, né le 27 Juillet 1824 une plaque mentionne qu’il a vécu rue Ballu, .

    Vincent Van Gogh, est mort à Auvers sur Oise, le 29 juillet 1890 nous célébrons tous les ans dans une petite cérémonie devant son dernier domicile parisien.

    Frantz  Liszt, décédé le 31/07/1886 il se produisit chez Camille Pleyel, rue Cadet article parisneuvieme.com , chez Rossini rue de La Chaussée d’Antin, à l’angle du boulevard des Italiens.

     

    Sans lien avec notre arrondissement mais quand même interessant à mentionner :

    Vidocq, né le 23 Juillet 1775

    Marie Curie, décédée le 4 Juillet 1934

    François-René de Chateaubriand, décédé le 4 Juillet 1848

    Vidocq, né le 23 Juillet 1775

    Cyrano de Bergerac, décédé le 28 Juillet 1655

    Jean Jaurès, décédé le 31 Juillet 1914
  • Le nouveau square d’Anvers

    medium_DSCN0557.JPGLe square d’Anvers réaménagé a été officiellement inauguré samedi 1er juillet en fin d’après-midi après des travaux qui ont duré trois mois. Les espaces verts sont si rares dans le 9ème que l’évènement mérite d’être souligné.

    Quelles en sont les nouvelles caractéristiques ?

    Une aire de jeux pour les petits enfants, d’assez petite taille, a été aménagée côté avenue Trudaine, sans bac à sable « pour des raisons d’hygiène » a précisé le Maire dans son petit discours inaugural.

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    Un enclos grillagé a été installé côté boulevard de Rochechouart pour les plus grands où ils peuvent jouer en toute sécurité au volley ou au football.

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    Beaucoup de bancs sont placés de chaque côté du square pour les plus anciens et des pelouses pouvant accueillir pique-niqueurs et amoureux ont été plantées au milieu.

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    La grille de l’allée séparant le square du lycée Jacques Decour a été enlevée et la guérite du gardien, bien aménagée, a été déplacée plus au Nord.

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    Le kiosque à musique n’a pas bougé.

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    Qu’en penser ?

    Côté positif, l’amélioration pour les enfants et adolescents est indiscutable. De même pour les places assises et l’accès aux pelouses est clairement un plus.

    Côté négatif, il est clair que le square a perdu de son « épaisseur » végétale, même si les plus grands arbres ont été préservés. La Mairie explique cette situation par le fait que le square est, la nuit en particulier, un endroit propice au trafic de drogue et que la police a souhaité que celui-ci soit plus « transparent » pour des raisons de sécurité, rejoignant en cela les demandes des riverains. L’argument est certes recevable mais est-il normal qu’une minorité certes agissante conditionne à ce point la vie du plus grand nombre ? N’y avait-il pas d’autres solutions ? La question est difficile à trancher, reconnaissons le.

    Quoiqu’il en soit, ce petit coin de repos malgré tout encore assez ombragé avec vue imprenable sur le Sacré Cœur reste un endroit agréable.

     

  • Conseil d’arrondissement

    medium_DSCN1681.2.JPGLe dernier Conseil d’arrondissement de la saison s’est tenu lundi à la Mairie. En Juin, l’ordre du jour du Conseil mensuel était en ligne sur le site de la Mairie. En Juillet, il en est absent ! Tout n’est pas encore réglé de ce côté-là.

     

     

    Rien de bien sensationnel à se mettre sous la dent, notons néanmoins :

    • Une plaque commémorative à la mémoire du compositeur Iannis Xenakis sera posée au 9 rue Chaptal, là où il vécut et mourut en 2001.
    • Comme en 2005, nous pourrons aller « voir et complimenter l’armée française » le 14 juillet sur la place de l’Opéra à partir de 13h et partager la ration du trouffion si le cœur nous en dit.
    • La question des marchands ambulants dans Paris et exerçant leurs activités sur l’espace public (sur les Grands Boulevards et place du Havre dans le 9ème) va faire l’objet d’une nouvelle réglementation et ils seront mieux contrôlés, notamment en ce qui concerne les questions de sécurité et d’hygiène pour ceux qui vendent de la nourriture.
    • Les lignes de bus 22 & 32 font partie des lignes qui vont être modernisées pour améliorer leur accès aux personnes en fauteuil roulant. Des travaux d’aménagement des trottoires sont prévus à cet effet.
    • D’importants travaux sur les collecteurs d’égouts Richer et Provence auront lieu de septembre 2006 à novembre 2007. Ils seront organisés pour minimiser la gêne des résidents notamment par l’installation d’une base vie pour les ouvriers dans un local existant et non pas dans des locaux préfabriqués.
    • La construction de l’école élémentaire du 45 de la rue de la Tour d’Auvergne passe par la démolition de l’actuelle école dentaire. Les travaux commenceront en septembre 2006 pour durer 5 à 6 mois dans des conditions de sécurité, tant pour les immeubles voisins que pour les enfants des écoles proches, renforcées.

     

    Le prochain Conseil aura lieu en septembre.

  • Conseils de quartier

    Suite à la réunion plénière des Conseils de quartier tenue en Mai et avant de renouveler les collectifs d’animation en septembre, la Mairie du 9ème a organisé la semaine dernière une réunion avec les membres des actuels collectifs pour voir comment mieux communiquer sur les Conseils de quartier.

    Il est réaliste de dire que la participation et le fonctionnement des Conseils de quartier dans notre arrondissement posent encore problème. Après un démarrage satisfaisant et quelques réalisations intéressantes, la vitesse de croisière ne s’est pas stabilisée et les dernières réunions n’ont accueilli que peu de participants. La Mairie semble penser qu’il s’agit d’un problème d’information et souhaite développer des actions spécifiques de communication pour inciter les gens à participer. Plusieurs pistes sont envisagées comme des plaquettes d’information, des petits journaux parlant de l’activité des Conseils, un ou des blogs de quartier, etc. … Ce ne sont que des projets qui devront être soumis à chaque Conseil à la rentrée.

    Il est clair que la participation des citoyens aux Conseils dépend de l’attractivité de ceux-ci et que cette attractivité est conditionnée par la capacité qu’ils ont à mener à bien des projets. En un mot, leur efficacité. La Mairie du 9ème n’est pas loin de partager cette analyse mais ne semble pas encore tout à fait disposée à mettre en place les éléments qui pourraient inciter les habitants à participer plus activement et régulièrement aux Conseils comme par exemple une plus grande autonomie de ces derniers par rapport aux élus. La multiplication des réunions d’information sur certains projets comme celle concernant les prochains travaux de la rue de Maubeuge vient perturber le processus, les citoyens se demandant quel rôle joue exactement le Conseil de quartier dans ce schéma, quel impact les commentaires qui peuvent être faits ont exactement et, en un mot, quelle est l’utilité de ces instances ? Il est juste aussi de remarquer qu’une bonne partie de la réponse se trouve dans les mains des citoyens eux-mêmes et que s’ils ne veulent pas que ces Conseils de quartier restent au stade de l’expérience, leur implication est nécessaire.

  • La Libération de Paris

    « Le 19 août, nous avons occupé la Mairie avec environ 20 personnes (avec draps et couvertures).

    Le 19 août encore, alerte, un char allemand tourne la rue Drouot venant du boulevard Montmartre. Les occupants de la Mairie évacuent par un passage donnant sur le 14 boulevard Montmartre par les « Maxévilles » (ndlr : anciens cinémas).

    Le lendemain, combats dans une cave servant d’abri du quartier. Un soldat allemand est tué, son corps remonté et déposé sous l’escalier de la porte B. Ensuite un char est capturé et ramené dans la cour de la Mairie.

    Le 26, un groupe FFI se rendit dans l’hôtel où les allemands étaient logés (aujourd’hui siège de la CFDT rue Lafayette).

    Un tir de canon, parti par erreur, a fait un mort que j’ai conduit à la morgue de l’hôpital Bichat. Un groupe FFI en mission de récupération d’armes prises sur l’ennemi au Blanc-Mesnil, revient avec un blessé soigné par un médecin qui a extrait la balle. »

    Les blessés étaient soignés sur les ruines de la fabrique de pianos Pleyel, au 20-24 rue Rochechouart, transformée en stade. Ils étaient consignés dans un registre de la Croix-Rouge,

    Les morts déposés dans les morgues des hôpitaux du quartier Nord.

    Jacques Maubert a été ensuite affecté au 16° Régiment d’artillerie, puis renvoyé dans ses foyers en 1948 en qualité de FFI.

    *Déjà malade quand je l’avais interrogé, il est mort l’année dernière après avoir été mis à l’honneur le 25 août 2004 au cours d’une cérémonie organisée à la mairie du 9ème par Jean-Bernard Peyronel, conseiller d’arrondissement.

     

    Un autre jeune homme de 18 ans a payé de sa vie son combat pour la Liberté.

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    Source : archives Bernard Vassor

     

    Jacques Helloin. Son nom figure sur la plaque commémorative du monument aux morts de la Mairie du IX°, mais contrairement à ce qui est inscrit sur le marbre, il n’était pas un habitant de l’arrondissement.

    Jacques Helloin participait au réseau « Eleuthère » (sic) basé dans le Neuvième.

    Sportif, adepte de sport de combat (jui-jitsu), il s’était distingué en désarmant un soldat allemand à mains nues place de la République.

    Le 24 août, les armées ennemies battent en retraite. Le jeune Jacques est envoyé en mission de repérage. Il se trouve rue des Sorbiers à Chevilly-la-Rue où des soldats le coincent et, ivres de colère, pour lui voler sa bicyclette, lui tirent trois balles dans la poitrine, un autre l’achèvera d’une balle dans la nuque. Un prêtre passant par là, le père Mazurier, venu lui porter secours est abattu sans pitié et s’écroule sur le corps du jeune homme.

    Jacques Helloin habitait le quatrième arrondissement. Une plaque commémorative a été posée sur la façade de l’école primaire de son quartier.

    La municipalité de Chevilly-la-Rue a donné son nom à une rue de la ville. Il a été nommé sous-officier à titre posthume et a reçu la médaille de la Résistance.

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    Plan des barricades à Paris lors de la Libération de la ville 

    Source :  http://perso.orange.fr/stephane.delogu/2db-paris.html

     

    C’est le 19 Août qu’ordre a été donné par la Résistance d’occuper tous les édifices publics, l’ordre parviendra à 14 heures ce 19 août. Ce qui ne sera pas sans grandes difficultés, au P.C. de la Chaussée d’Antin aux abords de l’Opéra, l’effectif ne se compose que de 15 hommes armés de « colts »dissimulés dans la poche intérieure de leur veston. Ils sont pris sous le feu de voitures allemandes qui patrouillent boulevard Haussmann et rue Lafayette. Le chef de ce commando décide alors d’aller renforcer l’effectif de la rue Douot.

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    Le corps-franc au carrefour Châteaudun Notre Dame de Lorette attaque un convoi allemand qui riposte violemment. Un camion en parfait état de marche est pris à l’ennemi.

    Au carrefour Montmartre Lafayette, trois camions sont attaqués, les conducteurs se réfugient dans le magasin Vitrac. Un FFI est tué, deux autres blessés, les allemands qui ont quatre tués, se rendent.

    Les FFI du 9° participèrent à l’attaque de la Kommandantur avec d’autres détachements des arrondissements voisins.

    Un camion allemand transportant des munitions rue Geoffroy-Marie est attaqué et capturé.

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    Capitale fidèle à elle-même et à la France, a manifesté, sous l'occupation et l'oppression ennemies, et en dépit des voix d'abandon et de trahison, sa résolution inébranlable de combattre et de vaincre. Par son courage en présence de l'envahisseur et par l'énergie indomptable avec laquelle elle supporta les plus cruelles épreuves, a mérité de rester l'exemple pour la Nation tout entière. Le 19 août, conjuguant ses efforts avec ceux des armées alliées et françaises, s'est dressée pour chasser l'ennemi par une série de glorieux combats commencés au cour de la Cité et rapidement étendus en tous les points de la ville. Malgré de lourdes pertes subies par les Forces Françaises de l'Intérieur levées dans son sein, s'est libérée par son propre effort puis, unie à l'avant-garde de l'Armée française venue à son secours, a, le 25 août, réduit l'Allemand dans ses derniers retranchements et l'a fait capituler.

     

    Paris, Compagnon de la Libération par décret du 24 mars 1945

     

    La Libération de Paris – le 9ème arrondissement

    par Bernard Vassor

    Exaspérés par la défaite, humiliés par l’occupation allemande, les privations, les bombardements, le couvre-feu, les Parisiens vont soutenir le mouvement d’insurrection qui va libérer la capitale

    Deux jeunes Résistants dans les rues du IX° : Jacques Maubert et Jacques Helloin, 17 et 18 ans.

    Jacques Maubert* habitait alors 54 rue Blanche. Employé à la Mairie du 9ème  arrondissement, il s’était engagé dans les FFI malgré son jeune âge.

    J’avais rencontré Jacques Maubert au cours de recherches pour l’organisation des cérémonies du soixantième anniversaire de la libération de Paris. Il m’a donné le témoignage suivant :

  • Les blogs « citoyen »

    Puisque c’est encore un peu l’été et le temps du repos, nous vous proposons la lecture du document « Les blogs citoyen, vers une nouvelle citoyenneté par le lien social ».

     

    Les blogs de proximité dits blogs "citoyen" ont pris depuis quelques mois une certaine importance et font l’objet de pas mal d’études, soit par des sociologues, soit par des étudiants. Le document que nous vous proposons a été rédigé par un étudiant en sociologie de Paris V, René Descartes, et Paris Neuvième faisait partie du panel d’étude. Il est intéressant de constater que les motivations des blogueurs sont très proches les unes des autres même si les contextes locaux et la réaction des lecteurs sont différents. Il est bien sûr trop tôt pour savoir comment le phénomène va se développer mais les informations et observations de ce document balisent un peu la route. A suivre donc.

     

    Télécharger le document : Les_blogs_citoyen.pdf

  • Paris 15 Août


    Paris 15 Août
    Vidéo envoyée par ParisNeuvieme
    Paris Neuvième reprendra ses publications régulières le 21 Août. En attendant, quelques images de notre arrondissement en ce mois d'Août.

  • Le Forum des Associations

    Sans être encore tout à fait une tradition, l’habituel Forum des Associations de notre arrondissement se tiendra le samedi 9 septembre de 10h à 18h square d’Anvers, espérons sous le soleil. Vous trouverez la liste des participants sur le site de la Mairie du 9ème.

     

    Nous vous l’avons déjà dit, le renouveau de la vie associative dans notre arrondissement est une réalité, de par la diversité des activités et la quantité d’associations actives. Cette année a été marquée par un évènement important puisque la Maison des Associations du 9ème a ouvert ses portes et qu’elle semble rencontrer un certain succès. L’année qui vient devrait voir un autre évènement important avec l’ouverture de la salle de théâtre d’International Visual Théâtre (IVT) rue Chaptal. C’est une association, unique ne France, dont le 9ème peut s’enorgueillir. Notons aussi la forte activité des associations de commerçants de la rue Vignon, du quartier Trudaine Rochechouart et de la rue Cadet ainsi que le redémarrage de celle des commerçants de la rue des Martyrs.

     

    Bien sûr la question des subventions demeure. Le Forum sera sans doute l’occasion de faire le point sur le sujet.

  • Conseils de quartier, collectifs d’animation

    medium_Conseils_de_quartier_9e.2.jpgSuite à la réunion plénière des Conseils de quartier tenue en juin dernier et dans la perspective des prochains Conseils cet automne, la Mairie du 9ème a lancé l’appel aux candidatures pour devenir membre des "collectifs d’animation", nouveau terme employé désormais à la place dans anciens "collectifs de proposition".

     

    Il est inutile de revenir sur les difficultés rencontrées dans la vie des Conseils de quartier de notre arrondissement, celles-ci sont certainement surmontables. Une condition parait néanmoins indispensable pour arriver à un résultat satisfaisant : la prise en charge de la vie de ces Conseils par les citoyens eux-mêmes. La chose est possible. La charte qui en régit le fonctionnement telle qu’elle existe aujourd’hui dans le 9ème le permet même si au-delà de discours souvent très ouverts, les élus ne manifestent pas dans l’action un grand désir que cela se fasse en permettant aux Conseils d’acquérir une d’autonomie, certes relative, mais nécessaire. La mobilisation des citoyens est donc plus que jamais requise.

     

    Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site de la Mairie du 9ème, avec les dates importantes :

    • 8 septembre : date limite des candidatures
    • 18 septembre : vote en Conseil d’arrondissement de la nouvelle charte
  • Cérémonie de la Libération de Paris


    Cérémonie de la Libération de Paris
    Vidéo envoyée par ParisNeuvieme
    L'hommage du 9ème arrondissement

  • La nouvelle école maternelle de la rue de Rochechouart

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    Certes l’architecture dénote un peu dans l’environnement. Situé dans l’îlot qui fait angle entre la rue de Rochechouart et la rue de Dunkerque, le nouveau bâtiment occupe l’emplacement d’un ancien centre des assurances maladies. D’une largeur de 20m en façade sur rue, le bâtiment est en fait à considérer dans sa profondeur à partir de la porte d’entrée qui se trouve dans le renfoncement de l’immeuble situé juste avant au n° 66 de la rue de Rochechouart.

     

    L’immeuble en lui-même a en fait deux fonctions. Il est une école maternelle de 5 classes pouvant recevoir jusqu’à 150 enfants mais aussi la cuisine centrale pour la réalisation des repas des cantines scolaires de l’ensemble de l’arrondissement. Il est donc constitué de trois zones horizontales distinctes : le sous-sol pour la livraison et le stockage de ce qui est nécessaire à la cuisine, le rez-de-chaussée et les trois premiers étages pour l’école, le quatrième étage pour la cuisine elle-même. Sa conception et sa réalisation ont suivi des recommandations spécifiques liées au respect de l'environnement. Vous trouverez en annexe une fiche fournie par les Services de la Mairie de Paris décrivant la démarche Haute Qualité Environnement appliquée à ce bâtiment. Demarche_HQE.pdf

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    La cour de récréation du RdC en préparation

     

    Le RdC et les trois étages consacrés à l’école ont été spécialement conçus pour les plus petits avec cours de récréation sur deux niveaux, 5 salles de classes très lumineuses et colorées, des salles de repos pour la traditionnelle sieste de l’après midi, des salles de jeux, sans parler des commodités.

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    Tout est à l'échelle des petits !

    Au troisième étage se trouve la cantine pouvant accueillir tout ce petit monde et le faire manger en deux services comme c’est l’habitude à Paris. A noter que cet étage compte une particularité intéressante puisque juste à côté de la cantine ouvrira une bibliothèque où les enfants pourront consulter les livres de leur âge et aussi les emprunter pour les emporter à la maison en prêt.

     

    En cette rentrée 2006, l’école devrait accueillir quelques 130 enfants répartis en 3 classes pour les « petits », une classe pour les « moyens » et une classe pour les « moyens grands ». Une nouvelle directrice venant du 5ème arrondissement a été nommée ainsi que 5 institutrices dont 4 exerçaient déjà dans le 9ème.

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    Une des 5 salles de classe bientôt prête

     

    La cuisine centrale gérée par la Caisse des Ecoles du 9ème entrera en fonction en janvier 2007. Elle occupe tout le quatrième étage du bâtiment et ressemble plus à un laboratoire qu’à une cuisine traditionnelle. A terme, 12 personnes y travailleront afin de préparer les repas et goûters pour l’arrondissement. Les conditions de travail de ce personnel ont été particulièrement étudiées avec par exemple un plafond aspirant couvrant la grande pièce de cuisson afin d’en évacuer les odeurs ou de larges fenêtres permettant à la lumière de pénétrer sans problème.

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    Il s’agit là d’un investissement important, plus de 5 millions d’€, dont il est juste de dire qu’il est assez réussi. Mais ce sont les enfants eux-mêmes qui nous diront cela. S’y sentiront-ils bien ? Réponse dans quelques mois.

     

    Vous pouvez télécharger la fiche de présentation du projet prpérarée par l'architecte mais attention, ce fichiers PDF est assez lourd ! Presentation_du_projet_-_fiche_1.pdf

    ainsi que qu'une fiche d'information plus générale fournie par la Mairie de Paris

    Quelques_questions_concernant_le_70_Rochechouart.pdf

  • Les dates de septembre

    Quelques lieux et domiciles le concernant dans le quartier :

    Par l'intermédiaire d’Emile Bernard, il fait la connaissance du «Père Tanguy » rue Clauzel qui lui présente des oeuvres de Cézanne. En mai, sa mère achète le château de Malromé, non loin de Bordeaux, où Henri passera souvent ses étés. Il entre dans l'atelier du célèbre peintre de salon Léon Bonnat, situé au n° 30 de l'avenue de Clichy. Bonnat, qui deviendra professeur à l'Académie de Paris en 1883, est un professeur de dessin très sévère, mais il n'a guère d'estime pour cet élève. Après la fermeture de l'atelier Bonnat en septembre, Henri devient, comme la plupart de ses condisciples, l'élève de Fernand Cormon dont l'atelier se trouve 10 rue Constance. Il a pour camarades d'étude Rachou, Albert Grenier, Charles Laval, François Gauzi, Louis Anquetin. Chez Cormon, il fera aussi la connaissance d'Emile Bernard et de Vincent Van Gogh.

    1887 - Habite avec le médecin Henri Bourges au n° 19 de la rue Fontaine jusqu'en 1891. A Paris, il expose avec Van Gogh et Anquetin 62 boulevard de Clichy (au Tambourin) et 43 avenue de Clichy (le restaurant du Chalet) S'initie à l’art japonais comme la plupart des impressionniste  puis des « synthétistes »

     

    1884 - S'installe à Montmartre, 19bis rue Fontaine, comme sous-locataire de Lily et Albert Grenier. Fait la connaissance d'Edgar Degas, qui a son atelier dans la maison attenante (jusqu'en 1891), et lui voue une grande admiration. Ensuite, Henri loge et peint chez son ami Rachou, 22 rue Canneron, puis chez Gauzi, 7 rue Tourlaque

     

    1891 - S'installe avec Bourges dans la maison voisine, au n° 21 de la rue Fontaine. Séjours à Arcachon et Malromé en août. A l'automne, son cousin et ami Gabriel Tapié de Céleyran vient à Paris pour faire ses études de médecine. Premières gravures. Exécute A la Mie et la fameuse affiche du Moulin-Rouge qui le rendent célèbre dans le Tout-Paris du jour au lendemain.

    1897 - Nouvel atelier 15, avenue Frochot. Où il installe son atelier de lithographie, Publication de l'album Elles, fruit de son travail dans les maisons closes, dont le frontispice est  lithographié. Pour se rapprocher de son fils, en 1898, sa mère loue un appartement au n° 9 de la rue de Douai.

     

    17 septembre 1863 : décès d’Alfred de Vigny, né à Loches le 27 mars.1797 Alors que l'enfant a dix-huit mois, sa famille déménage à Paris, rue d’Artois (rue Laffitte). Officier d’infanterie, ses expériences l’influenceront dans son œuvre. Vers 1820, il fréquente Charles Nodier et Victor Hugo au « Cénacle ». En 1825, il épouse Lydia, une Anglaise. Vers 1830, il entretient une relation amoureuse avec Marie Dorval. En 1832, il publie Stello dans la Revue des deux Mondes dont il fait la lecture chez Tattet, 10 rue de la Grange Batelière. Publication de « Servitudes et grandeur militaires ». Rupture avec Marie d’Orval vers 1848. Selon certaines sources, Augusta Holmès  (que nous allons rencontrer au cours de la balade du 9 septembre) aurait été sa fille naturelle.  Il meurt le 17 septembre 1863, probablement d’un cancer de l’estomac.

      

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    3 septembre 1859 : naissance à Castres (Tarn) de Jean Jaurès (1859 - 1914), homme politique philosophe, historien et théoricien socialiste fut l'une des grandes figures du courant socialiste français. Ses prises de position en faveur du pacifisme le rendent très impopulaire parmi les nationalistes et il est assassiné au Café du Croissant, rue Montmartre à Paris le 31 juillet 1914. Son meurtrier, Raoul Villain, après 56 mois de détention préventive, est acquitté le 29 mars 1919.

    Le site de la fondation

     

     

    23 septembre 1865 : naissance de Marie Clémentine Valadon, dite Suzanne Valadon à Bessines-sur-Gartempe. De père inconnu, elle arrive à Paris à l’âge de 5 ans avec sa mère, une lingère qui fait des ménages. Elle travaille à 11 ans dans un atelier de couture, serveuse dans un restaurant, garde d’enfants, marchande de légumes aux Batignolles.

    Dans le cirque Molier,elle est acrobate jusqu’à ce qu’une chute ne brise sa brève carrière.

    En livrant du linge que sa mère avait « blanchi » elle fait la connaissance de Puvis de Chavanne dans son atelier du 11 place Pigalle. Elle se fait à l’époque appeler Maria, et racontera que toutes les figures du tableau de Puvis le Bois Sacré lui doivent quelque chose.

    Elle pose alors pour la princesse Mathilde, pour Henner, pour Guiseppe de Nittis, mais ne posera jamais pour celui qui allait devenir son mentor, Edgard Degas (qui la surnomme : la terrible Maria) et qui l’encouragera à peindre. Son premier  essai, de 1883, est un autoportrait prometteur. Celui-ci l’initiera à la gravure. Par la suite, ses amis Renoir, Zandomeneghi Toulouse-Lautrec - qui fut pour elle plus qu’un ami - transformeront Maria en Suzanne Valadon, artiste aimée et reconnue. Eric Satie, dont elle a fait le portrait rue Cortot, était tombé follement amoureux d’elle. Elle se marie avec un riche commerçant qui refuse de reconnaître son fils Maurice. Après son divorce, elle rencontra André Utter avec qui elle se maria (Maria) en 1914. Après avoir été célébrée par Apollinaire, Derain, Max Jacob, André Salmon et Mac Orlan, elle meurt en 1938.

    Sources : articles d’Alphonse Tabarant, Sophie Monneret : L’Impressionnisme et son époque, Denoël 1979

     

    Prosper MERIMEE, né le 28 septembre 1803 et mort le 23 septembre 1870

    Edgard. DEGAS, né 8 rue Saint Georges, décédé le 27 septembre 1917 article en cours sur Autour du Père Tanguy

    Louis PASTEUR, décédé le 28 septembre 1895

    Georges CLEMENCEAU, né le 28 septembre 1841

    Emile ZOLA, décédé le 29 septembre 1903

     

    Dates de septembre, par Bernard Vassor, avec la complicité d’Arlette Choury, Secrétaire des Amis de George Sand.

     

    4 septembre 1768 : Chateaubriand, François René, vicomte de (1768-1848) est né à Saint-Malo. Il est mort à Paris le 4 juillet 1848 et est enterré le 19 Juillet, selon ses dernières volontés, sur le rocher du Grand-Bé, dans la rade de Saint-Malo.

     

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    7 septembre 1801: Hortense Allard née à Milan. Maîtresse et muse de Chateaubriand, elle écrit des romans. Elle est l’amie de Béranger. Elle mourra brutalement en 1879. Son corps repose au cimetière de Bourg-la-Reine

     

    9 septembre 1901 : décès, auprès de sa mère, de Henri, Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec-Montfa à Malromé. Fils du comte de Toulouse-Lautrec et de la comtesse Adèle, Zoé, Marie, Marquette Tapié de Céleyran. Il est né en 1864 à Albi. Son corps est inhumé à Verdelais.