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  • L'agenda du souvenir

    Comme c'est un peu maintenant la tradition, l'historien Bernard Vassor avec la complicité d'Arlette Choury, Secrétaire des Amis de George Sand,  nous communique quelques dates concernant des personnes qui ont marqué notre 9ème pour le mois d'Avril :

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    Emile ZOLA né le 2/04/1840 - 21 rue Saint-Georges de 1872 à 1877, puis rue Ballu en enfin décédé 20 bis rue de Bruxelles

    Flora TRISTAN née le 7/04/1803 a posé chez le peintre Jules Laure 75 rue Pigalle Réunions du Jeudi au journal « la Femme Libre» en 1832 rue Laffitte et rue de la Chaussée d’Antin.

    Suzanne VALADON décédée le 7/04/1938, a vécu 41 rue Saint-Georges

    Anatole FRANCE né le 16/04/1844 a fréquenté assidûment le salon de Nina de Callias 17 rue Chaptal

    Eugène DELACROIX né le 26/04/1798 a vécu au 56 rue Notre Dame de Lorette (ancienne numérotation) pour se rapprocher du domicile de sa maîtresse la Comtesse de Forget 19 rue de la Rochefoucauld

    et aussi en avril :

    Edmond ROSTAND né le 1/04/1868

    Adrienne LECOUVREUR née le 5/04/1692

    Mme de SEVIGNE décédée le 17/04/1696

    Pierre CURIE décédé le 19/04/1906

    William SHAKESPEARE né le 23/04/1564 et décédé le 23/04/1616

    Jules SANDEAU décédé le 24/04/1883

    François VIDOCQ décédé le 28/04/1857

  • Les Institutions et la jeunesse

    Quelque soit son opinion personnelle sur le CPE, le fait que des centaines de milliers de jeunes manifestent dans la rue doit être considéré comme le symptôme d’un malaise persistant au sein de la jeunesse, quant à sa place dans la société de demain. Refuser de faire ce constat serait faire l’autruche et ignorer un problème crucial pour notre avenir.

     

    Faire toute leur place aux jeunes, leur parler de la citoyenneté et de l’exercice de cette citoyenneté est assurément un des moyens, sans être le seul, pour essayer de résoudre nos problèmes. A cet égard, deux initiatives récemment prises par l’équipe municipale de notre arrondissement méritent d’être signalées.

     

    Courant Mars, une centaine de jeunes filles et jeunes gens de 18 ans et plus, récemment inscrits sur les listes électorales de notre arrondissement, se sont vu remettre par le Maire du 9ème un certificat d’inscription, document symbolique sans autre valeur que celle de sensibiliser ces jeunes citoyens à la vie démocratique.

     

    Fin Mars, ce fut la Journée d’Appel de Préparation à la Défense (JAPD). Le service militaire ayant été supprimé par la loi de 1997, tous les jeunes (filles et garçons) de 16 à 18 ans doivent participer à cette journée de sensibilisation qui, comme le dit la présentation de l’armée, fait partie du « parcours de citoyenneté ». Cela concerne 750 000 personnes par an.

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    Organisée généralement dans une caserne parisienne, cette cuvée 2006 de la JAPD pour le 9ème a eu lieu à la Mairie. Trente trois « nouveaux citoyens » y ont participé dans le cadre d’une journée très formatée allant des « responsabilités du citoyen » aux « métiers de la Défense » en passant par quelques tests d’évaluation.

    Suivant les propos recueillis auprès des militaires responsables présents, c’est là une volonté de l’armée que de jouer la carte de la proximité. De telles journées ont ainsi été organisées dans quelques arrondissements parisiens, mais aussi dans des Mairies de communes de banlieue. Il s’agissait d’une première pour le 9ème. Cela devrait se généraliser progressivement.

     

    Bien sûr, une telle journée ne peut se terminer que par une remise de certificat. Ce petit papier n’a l’air de rien mais ne pas l’avoir peut vous empoissonner la vie ! Il est nécessaire dans différentes situations comme par exemple l’obtention du bac, la délivrance du permis de conduire ou bien l’inscription à des concours publics. C’est le Maire, Jacques Bravo, entouré de tous ses Adjoints, qui s’est acquitté de cette tâche avec le sourire.

     

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                                cliquez sur les photos pour les agrandir

     

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  • Opinion

    La série de Conseils de quartier qui se tiennent en ce moment dans notre arrondissement, le bilan 2005 (Mairie et Paris Neuvième partie 1, partie 2, partie 3 et conclusions) des activités de ces Conseils, l’organisation le 25 Mars dernier de la 4ème édition du Printemps de la Démocratie et, en perspective, la réunion plénière des 5 Conseils de quartier du 9ème qui se tiendra en juin prochain, nous incitent à regarder comment se situe notre arrondissement dans l’ensemble général de Paris. En effet, la réunion plénière de juin sera l’occasion de faire des propositions de modifications dans l’organisation des Conseils de quartier (voir le fonctionnement des Conseils sur le site de la Mairie).

     

    Faisons d’abord quelques constats.

     

    Avec 5 Conseils de quartier, le 9ème (55 000 habitants) est dans la moyenne de ce qui se fait dans les autres arrondissements de taille à peu près comparable en population - 4 Conseils dans les 5ème (59 000 habitants) et  7ème (57 000 habitants). Il est moins « découpé » si on se base sur le critère de la surface - 6 Conseils dans le 10ème certes avec 90 000 habitants, 7 dans le 8ème avec seulement 40 000 habitants. Les contours géographiques des Conseils du 9ème ne semblent pas faire l’objet d’une contestation particulière, reflétant assez bien l’homogénéité des quartiers. Le changement de nom du Conseil Trudaine Maubeuge en Trudaine Rochechouart est significatif.

     

    La composition des Conseils du 9ème est plus spécifique. En effet, contrairement à ce qui se pratique dans les autres arrondissements, les Conseils sont ici constitués de ceux qui veulent y participer. Il y a une très grande hétérogénéité à Paris dans la composition des Conseils de quartier. Certains arrondissements ayant opté pour une politique de quotas (associations, élus, membres nommés par le Maire d’arrondissement, simples citoyens, etc. …). Dans certains arrondissements, le choix des participants se fait par tirage au sort sur les listes électorales. Bref, la plus grande diversité règne. Disons que dans son principe, la libre participation de ceux qui vivent ou travaillent dans le 9ème aux Conseils est certainement un principe intéressant et à maintenir.

     

    Le fonctionnement des Conseils est lui aussi très différent d’un arrondissement à l’autre. Bien sûr très dépendant de sa composition, il peut aller jusqu’à la formation de structures très formelles comme des commissions spécialisées sur tel ou tel sujet (social, culture, environnement, transports, etc. …). Rien de tout cela dans le 9ème. Si on peut regarder la composition des Conseils des autres arrondissements avec un certain scepticisme, disons quand même que cette formalisation de la structure leur apporte une certaine efficacité que les Conseils du 9ème n’ont pas encore. Il suffit pour s’en convaincre de regarder la liste des réalisations achevées par les autres arrondissements. Citons par exemple l’achat de livres pour les établissements scolaires (CP) par le Conseil Moskova Porte de Montmartre dans le 18ème, la création d’un atelier de calligraphie par le quartier Porte des Lilas dans le 19ème ou la création d’une nouvelle ligne de bus Bièvre-Montsouris par le quartier Butte aux Cailles / Amiral Mouchez dans le 13ème. A ce stade, il faut noter que la couleur politique de l’équipe municipale en place semble jouer un grand rôle et sans porter de jugements trop hâtifs, les arrondissements aux mains de la gauche ont l’air plus actifs que ceux dirigés par la droite.

     

    Les relations entre les élus et les Conseils sont aussi l’objet d’une grande diversité. Si certains Conseils sont clairement pilotés par les Mairies d’arrondissement, d’autres au contraire ont atteint un degré d’autonomie intéressant puisque les élus n’y participent que si ils y sont invités par le Conseil. Certains Conseils rédigent des Vœux à la manière d’un mini Conseil d’arrondissement qui doivent être transmis à l’Hôtel de Ville.

     

    Dans ce paysage très contrasté et au regard de ce qui se fait ailleurs, quelles améliorations peuvent être envisagées pour le 9ème ?

     

    Si le mode de composition des Conseils – libre participation – doit sans doute rester un principe de base, c’est sans doute le fonctionnement des 5 Conseils de quartier qui doit être reconsidéré. En effet, cette agora, sympathique dans son principe, est aussi porteuse d’une certaine inefficacité. Sans critiquer ni la bonne volonté ni le travail effectué par les collectifs de quartier, ceux-ci n’étant porteurs d’aucun mandat, ils ne sont pas en position de décider quoique ce soit aussi les projets traînent ils en longueur. La faible utilisation des budgets alloués et la relativement faible importance des projets lancés en sont une preuve manifeste. Ils sont aussi dans l’incapacité de saisir les Services centraux de la Ville sur telle ou telle question spécifique comme cela se fait dans d’autres arrondissements.

     

    La présence des élus est aussi un point à reconsidérer. Il était certes nécessaire que ceux-ci soient fortement présents dans la phase de démarrage des Conseils, mais il est probablement temps que les habitants se saisissent eux-mêmes de l’outil et qu’ils gèrent à la fois l’ordre du jour des Conseils et en assurent le déroulement par un système de Présidence tournante par exemple. Ce serait aussi une manière de réduire le lien entre la Mairie et les Conseils, lien néanmoins indispensable, tout est là question d’équilibre.

     

    Enfin, et comme cela a été dit lors de la réunion du Printemps de la Démocratie, il est sans doute souhaitable que les lieux de réunions soient diversifiés afin de toucher un public plus large. La Maison des Associations pourrait être un lieu pour des rencontres nouvelles, ou bien les lycées Jacques Decours ou Condorcet  pour aller à la rencontre des jeunes.

     

    Ces deux derniers points sont en effet cruciaux. Si les Conseils de quartier n’arrivent pas à mobiliser les habitants en touchant une population plus large, si ces mêmes Conseils de quartier n’arrivent pas à être attractifs, c'est-à-dire efficaces, ils ne resteront qu’un gadget politique.

     

    Nota : si vous souhaitez participer au débat et apporter vos idées pour améliorer le fonctionnement des Conseils de quartier de notre arrondissement, deux possibilités s'offrent à vous :

    1/ vous écrivez directement à l'Adjointe au Maire du 9ème  chargée des questions de citoyenneté, Magarita Modrono

    2/ si vous souhaitez avoir une démarche indépendante de la Mairie, Paris Neuvième est le lieu des débats. Envoyez vos propositions à Paris Neuvième qui les publiera et nous pourrons éventuellemnt en faire une synthèse avant la réunion de Juin.

  • Sylvie, la « kiosquière »

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    Voilà 20 ans que Sylvie vend des journaux au coin de la rue Drouot et du boulevard Haussmann. Il y a tout juste deux mois sa vie a changé.

     

    Installé au début des années 80, le tout petit kiosque prévu au départ pour la seule vente de la presse quotidienne nationale a été démonté et un kiosque flambant neuf mis à disposition 10 mètres plus loin. Sylvie ne s’en plaint pas. L’étroitesse de l’ancien kiosque - et le fait que rapidement les magazines s’y soient invités - rendait la vie difficile. Elle était obligée de présenter ceux-ci un peu à la bonne franquette en profitant des grilles de l’entrée du métro tout proche. Pas moins de 3h d’installation par jour ! Finies toutes ces manipulations. Le petit kiosque était le dernier de ce type en fonction à Paris.

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    Le nouveau local est d’abord beaucoup plus grand et très fonctionnel. Dans un style très parisien, ce nouveau kiosque améliore nettement le confort de Sylvie qui y passe pas moins de 12h par jour mais aussi celui des clients. Il y a là des habitués – Drouot n’est pas loin et aussi beaucoup de bureaux – et pas mal de passage – nous sommes sur les Grands Boulevards. Sylvie reconnaît « qu’il y a pire comme endroit », ce carrefour Richelieu Drouot est extrêmement animé.

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    Dans l’ancien temps, avant la construction du métro et le percement du bout du boulevard Haussmann entre la rue Drouot et la rue Le Peltier, il y avait déjà là une colonne Morris.

     

    Hier

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    Aujourd'hui

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  • Le Directeur Général des Services

    Il y a 2 mois que Christophe Moreau a endossé ses habits de Directeur Général des Services de la Mairie du 9ème arrondissement. Ce jeune homme – 35 ans – a déjà une longue expérience des rouages de la Ville. Après des études à Sciences Politiques, il a passé le concours pour devenir Attaché de la Ville et a commencé sa carrière lors de la création du SAMU social en 1993 où il était responsable des équipes de nuit. Il a ensuite occupé différents postes au sein de la Direction de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Santé avant de rejoindre en 2003 la Direction des Affaires Scolaires où il s’occupait plus particulièrement des crèches. Début 2006, à la demande du Maire de notre arrondissement, il a rejoint la Mairie comme Directeur Général des Services. Il explique son choix par l’intérêt de la fonction. Les Directions centrales de la Ville ont compétence sur l’ensemble de la capitale mais ne traitent que de sujets spécifiques. Lui souhaitait pouvoir traiter de tous les sujets dans un contexte géographique certes plus restreint mais faisant appel à la proximité. Cela correspond pour lui aussi à une promotion, quand bien même la Mairie du 9ème ne serait que la « plus grosse des petites Mairies d’arrondissement de Paris » suivant sa formule. Pour lui, notre arrondissement est vivant et à taille humaine.

     

    « Mon travail, c’est de faire tourner la boutique » dit il dans une expression qui a le mérite de la clarté. Le Maire et son cabinet sont là pour donner les impulsions politiques, déterminer les priorités. Lui est là pour mettre en œuvre les décisions dans le souci du respect des lois et règlements en vigueur. Il lui faut trouver les moyens, s’assurer de la régularité des procédures, faire le suivi budgétaire, coordonner les actions avec les 21 Directions de la Ville aux rouages un peu complexes. Il lui faut aussi tenir compte de la spécificité des Mairies d’arrondissement qui ne sont pas des Mairies de plein exercice, qui n’ont pas d’existence juridique propre. Il se trouve donc au carrefour de plusieurs entités qui doivent travailler ensemble, les élus bien sûr, la Mairie de Paris dont il dépend aussi hiérarchiquement, les Services centraux. Il avoue bien volontiers que son expérience passée au sein de l’Administration centrale parisienne l’aide beaucoup, lui permettant de trouver rapidement les bons interlocuteurs.

     

    A cette lourdeur du fonctionnement administratif de la Ville vient s’ajouter un facteur politique non négligeable puisque depuis quelques années, on assiste à une volonté de déconcentration des pouvoirs de l’Hôtel de Ville vers les Mairies d’arrondissement. D’une gestion très centralisée et très hiérarchisée de la Ville, on passe lentement vers des décisions prises localement dans le cadre d’échanges évidemment plus difficiles à gérer. Christophe Moreau ne cache pas qu’un des attraits de son nouveau poste est dans cette tendance qui pour lui semble irréversible tout en restant bien conscient que ce processus a des limites qui sont celles de l’homogénéité de la Ville de Paris, de la cohérence dans les politiques suivies et surtout de l’égalité de traitement des arrondissements de la capitale.

     

    Deux gros dossiers l’occupent plus particulièrement depuis sa prise de fonction. Dans le cadre de la déconcentration des pouvoirs au sein de la Ville, il lui faut mettre en place les outils de pilotage nécessaires afin que ce transfert de gestion se déroule de façon correcte. C’est bien là toute l’organisation locale qu’il faut reconsidérer. Son second souci est l’amélioration des services apportés aux citoyens. La mise en place de la charte d’accueil voulue par l’actuelle municipalité est un moment important qui implique la mobilisation des agents dans une approche nouvelle de leurs relations avec les citoyens. Christophe Moreau parle volontiers de la « polyvalence » que doivent acquérir les agents de la Ville pour mieux satisfaire les demandes des usagers. Cela passe par un redéploiement des compétences de chacun, une optimisation des moyens, sans être vécu par les agents comme une contrainte mais au contraire comme un attrait supplémentaire à leur travail. Il reconnaît qu’on est là dans une démarche qui prendra certainement beaucoup de temps.

     

    Pour le court terme, la mission qui lui a confié le Maire est claire : il a une petite année pour faire en sorte de bien connaître son nouvel environnement, que tout fonctionne au mieux, car dès 2007, le temps des échéances politiques arrivant, les élus n’auront plus guère de temps à lui consacrer et la machine devra être très opérationnelle.

     

    Souhaitons lui la bienvenue dans notre arrondissement et bonne chance dans sa mission au service des citoyens que nous sommes.

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  • Un peu d'Histoire

    Bernard Vassor, avec la complicité d'Arlette Choury, Secrétaire des Amis de G.Sand, nous communique pour le mois de Mai quelques dates touchant des personnalités ayant un rapport avec notre 9°.
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    Alfred de Musset qui fréquentait l'Hôtel Novilos mort le 2 mai 1857
    Napoléon 1er mort le 5 mai 1821 mais qui a vécu sa passion avec la belle Joséphine dans notre arrondissement (marié dans le deuxième arrondissement de l'époque, le 9ème aujourd'hui, il a vécu rue Chantereine - de la Victoire depuis son retour d'Egypte). Pierre Larousse, perfide, a fixé la date de décès de Bonaparte au 2 décembre 1804.....
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    Illustration de l'hôtel particulier de Joséphine de Beauharnais rue Chantereine
    Marie D'Orval 44 rue Saint-Lazare morte le 20 mai 1849
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    Balzac né le 20 Mai 1799 à Tours - a vécu 22 rue de Provence, 45-49 rue des Martyrs (ndlr :Bernard Vassor est en train de préparer une liste la plus complète possible de tous ses domiciles dans le 9° et à Paris).
    Alphonse Daudet un des piliers de la Brasserie des Martyrs né le 13 mai 1840
    Eric Satie qui a fait les beaux soirs de l'Auberge du Clou et de l'Ane Rouge (avenue Trudaine) né le 17 mai 1866.
    Victor Hugo mort le 22 mai 1885 et qui a vécu rue de la Tour d'Auvergne, 21 rue de Clichy et bien d'autres endroits dans le 9e
    Gérard de Nerval né le 22 mai 1808. Il a occupé un nombre incalculable de domiciles dans le Neuvième, son errance et ses visions des "soleils noirs" ont lieu à l'église N.D. de Lorette
    Louise Michel née le 29 mai 1830

  • Flora Tristan, une femme dans le 9ème

    Flora Tristan et les femmes de son temps

    7 avril 1803-14 novembre 1844

    par Bernard Vassor

    "L'homme le plus opprimé peut opprimer un être qui est sa femme. Elle est la prolétaire du prolétaire même".

    Flora Tristan « L’Union Ouvrière »

     

    Comment résumer en quelques lignes la vie "ardente et trépidante" d'une femme qui a lutté jusqu'à l'épuisement pour établir une justice sociale dans la première moitié du XIX° siècle ? Le titre de son premier ouvrage en 1836 : "Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères" suffit à démontrer la modernité du combat de celle qui fut aussi une grande voyageuse.

    Ses pétitions, adressées aux députés pour obtenir l'abolition de la peine de mort, attendront un siècle et demi pour aboutir en France. La mesure, en revanche, n'est toujours pas appliquée dans le nouveau monde.

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    Le code Napoléon avait réduit la femme à l'état d'infériorité et d'assujettissement. Flora s'engagea avec "ses soeurs" saint-simoniennes dans le combat pour le rétablissement du divorce et le droit des femmes à disposer d'elles-mêmes. Véritable créatrice du syndicalisme, elle fonda "L'Union Ouvrière » avec un but très clair : organiser les travailleurs, exiger le droit au travail, veiller à l'éducation des enfants et verser une pension aux ouvriers âgés. Avec elle il faut citer et remettre en mémoire celles qui furent les pionnières du mouvement féministe et qui luttèrent parfois jusqu'à la mort pour voir la réalisation de leur combat. A "La Tribune des femmes" premier journal féminin militant, au 27 rue Laffitte en 1832, on pouvait rencontrer aux réunions du jeudi, Claire Demar et Marie-Reine Guindorf qui ont connu une fin tragique, Suzanne Voilquin "Fille du Peuple", Jeanne Deroin, Claire Bazard, Désirée Véret (Desirée Gay) et Eugénie Niboyet qui organisa à Lyon en 1832 la première organisation féminine "Pour la Paix dans le monde" (l’ancêtre de Simone Landry).

    Les principaux journaux dirigés en majorité par des ouvrières s'intitulaient : La Femme Libre, La Femme Nouvelle, L'Apostolat des Femmes, La Tribune des Femmes, La Voix des Femmes.

     

    Flora Tristan est morte d'épuisement à Bordeaux, seule ville en France qui l'honore chaque année le 14 novembre jour de sa mort. La maison du Pérou et L'institut d'Histoire sociale d'Aquitaine organisent une manifestation commune au cimetière de la Chartreuse.

     

    Aux sources de cet article :

    Dominique Desanti première biographe de Flora et Evelyne Bloch-Dano la dernière en date avec "La femme messie", Stéphane Michaud organisateur depuis plus de 20 ans de colloques réunions et tables rondes consacrés à notre héroïne. Pour le bicentenaire de sa naissance, j'avais organisé une série de manifestations en liaison avec le service culturel de l'Ambassade du Pérou dirigé par une femme admirable: Madame Carolina Belaundé et par l'ambassadeur du Pérou Monsieur Javier Perez de Cuellar ancien secrétaire général des Nations unies.
    Nadia Prete déléguée culturelle à la Mairie du IX° a conduit et soutenu très efficacement ces réunions.

     

    Dans le monde entier, des associations Flora Tristan ont été crées pour venir en aide aux femmes battues. Célébrée par André Breton qui possédait une partie de sa correspondance mise en vente lors de la dispersion du « Musée Breton » au 42 rue Fontaine.

  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil d’arrondissement s’est tenu hier. Il n’y en a pas eu en Avril. L’ordre du jour peut être consulté sur le site de la Mairie.

     

     

     

     

    Trois points à retenir :

    • Accord du Conseil pour que la Mairie de Paris signe un bail emphytéotique avec le Centre d’Action Sociale Protestant pour l’occupation d’un immeuble communal situé au 12 cité de Trévise. Ce centre, ancien centre social de la poste, accueille en permanence une quarantaine de femmes en difficulté ;
    • Accord du Conseil pour le réaménagement des carrefours des rues La Bruyère / Pigalle et La Bruyère / La Rochefoucauld. Ces deux endroits sont considérés comme dangereux, notamment pour les piétons, aussi seront ils réaménagés en y élargissant les trottoirs afin de réduire l’espace de traversée des rues et également en déplaçant les emplacements réservés aux livraisons afin d’améliorer la visibilité des automobilistes. Ces travaux entrent dans le programme de travaux prévus dans l’arrondissement comme cela a déjà été fait aux carrefours Calais / Vintimille, Cadet / Lamartine, Victoire / Taitbout, Notre Dame de Lorette / Martyrs ;
    • Suite à la décision du Conseil de Paris de modifier le statut des conservatoires de musique, le Conseil d’arrondissement a approuvé les nouveaux statuts avec la création d’un conseil d’établissement. Outre les membres de droit comme le Maire ou le Directeur du conservatoire, 4 élus municipaux feront partie de ce conseil d’établissement pour la durée de leur mandat. A bulletins secrets, ont été élus Mmes Prêtre et Bornet, MM. Chabas et Legrand. Le Maire du 9ème, quant à lui, a réitéré son point de vue qui consiste à ne pas présider ce comité et d’en laisser la présidence à Stéphane Bern dont le travail est salué par les élus.

     

    A ne pas oublier :

    • Ce soir 10 mai, réunion d’information PLU donnant les résultats de l’enquête publique menée l’été dernier (à 19h salle du Conseil à la Mairie)
    • Jeudi 11 Mai à 17h30, réunion plénière du Conseil des Sages (salle du Conseil à la Mairie)
  • Victor Schoelcher, abolitionniste républicain

    Notre arrondissement est très lié à la vie de V. Schoelcher. L’historien Bernard Vassor nous a fait parvenir ces quelques informations accompagnées de très intéressants documents d'archives.

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    J'ai coordonné les manifestations pour la célébration du bicentenaire de Victor Schoelcher à la Mairie du X° avec l'association HV10, à la Mairie du XX° avec Jean-Michel Rosenfeld, à la Mairie du IX° avec Nadia Prête et l'école du 12 rue de la Victoire.

     

    Il a passé son enfance dans le magasin de porcelaine de luxe de son père au 1 rue de la Grange Batelière (Drouot). Il a vécu 22 rue de Rochechouart dans la maison de son ami Camille Pleyel, ensuite au 7 rue Mayran.

    Le 64 rue de la Victoire est sa dernière adresse parisienne d’où est parti le cortège funèbre pour le conduire au père Lachaise dans le caveau de son père.

     

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    Il organisa de nombreuses conférences dans les lieux suivants :

    • Salle de la Société des Droits de l’Homme, 24 rue Pétrelle
    • Gymnase Paz, 34 rue des Martyrs
    • Salle SAX, 50 rue Saint Georges
    • Au cirque Fernando, boulevard de Rochechouart
    • Au Grand Orient de France, 16 rue Cadet

     

    Membre de l'Union républicaine à la fin de sa vie, il siège à l'extrême-gauche où il tente de former un groupe pour la défense du suffrage universel, Victor Hugo en est le Président d'Honneur, Schoelcher Président. Il est également le Président du Comité radical des élections municipales du 9°arrondissement.

     

    Abolitionniste, il participe également à de nombreux mouvements pour l'émancipation des femmes. C'est lui qui mettra en avant Maria Deraisme, fondatrice de la première loge féminine en France.

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    Il a été transféré au Panthéon par la loi du 19 mai 1949

     

    Sources : Archives de Paris et Archives de la Préfecture de Police

  • Opinion : charte des Conseils de quartier

    Au mois de Juin prochain se tiendra la réunion plénière des Conseils de quartier du 9ème arrondissement. Cette séance a pour objet unique l’échange d’expériences des 5 Conseils de quartier de notre arrondissement et les modifications qui pourraient être apportées à la charte, règle commune aux mêmes 5 Conseils.

    Vous savez que la démocratie locale est un des principaux sujets abordés sur ce blog. Non pas pour des raisons de simple politique bien éloignée de mes préoccupations, mais parce qu’il me semble que cette démocratie locale peut être un des éléments nous permettant de résoudre un certain nombre de problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui dans le fonctionnement de notre vie démocratique. Je ne sous-estime pas les difficultés ni la part d’utopie que le développement de la démocratie participative contient mais cela ne constitue pas une raison pour ne pas tenter de jouer le jeu.

    Dans cette perspective et après plus de deux ans de fréquentation des Conseils de quartier du 9ème, des différents contacts que j’ai pu avoir avec les acteurs parisiens de ce projet et dans une totale liberté n’étant membre d’aucun parti politique ni d’aucune association à caractère politique, je vous soumets un projet de texte modifiant la charte des Conseils de quartier de l’arrondissement. Pour plus de clarté, le document que vous trouverez en annexe met en parallèle le texte actuel et les propositions de modification.

    Trois axes ont prévalu dans la préparation de ce texte :

    1/ rendre les Conseils de quartier plus efficace : sans chercher à créer une structure supplémentaire mais tenant compte de la manière dont les Conseils sont constitués, leur efficacité ne peut être assurée que par une structure légère intermédiaire clairement mandatée pour mettre en œuvre les décisions. C’est pourquoi, sans en exagérer l’importance, je propose un renforcement des collectifs de proposition ;

    2/ rendre les Conseils plus autonomes par rapport à la municipalité : les participants aux Conseils de quartier doivent s'approprier ces Conseils et en assurer le fonctionnement. Les Conseils ne doivent pas être uniquement des organes de consultation pour les élus mais aussi des forces de propositions jouissant d’une réelle autonomie sans néanmoins devenir des contre pouvoirs mettant en cause la légitimité acquise par les élus au travers du suffrage universel ;

    3/ assurer la pérennité des Conseils quelque soit la couleur politique des élus.

     

    J’ouvre le débat. Je vous soumets ce projet de texte en espérant obtenir vos commentaires et suggestions avant de le proposer aux participants lors de la réunion de Juin. Il s’agit d’une action citoyenne et bénévole dans le plus strict sens du terme. Vous pouvez me faire parvenir vos commentaires et/ou suggestions sur ce blog ou bien directement par mail.

     

    Soyons conscients de la chance que nous avons de vivre en démocratie et utilisons la sans modération dans le respect de chacun.

     

    Projet de texte

    Périmètre géographique des Conseils de quartier

     

  • Le quartier Lorette Martyrs caché

    Le Conseil de quartier Lorette Martyrs nous invitait hier à découvrir certains endroits cachés de notre arrondissement. Le temps n’était pas vraiment printanier mais la bonne humeur régnait.

    Dès 11h du matin, on pouvait voir des petits groupes de curieux déambuler dans le quartier avec en mains le petit fascicule accompagné d’un plan pour découvrir les coulisses du 9ème.

     

    Outre le classique square d’Orléans ou le très connu hôtel de La Païva place Saint Georges, trois lieux sont assez remarquables par ce qu’ils réservent de surprise ou de charme.

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    Le 14 rue d’Aumale avec sa cour qui a gardé une certaine authenticité, le charme des constructions en briques, bref un aspect assez 19ème siècle.

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    Le 6 rue Laferrière nous donne en fait accès à l’arrière du bel immeuble du 23 rue des Martyrs avec l’ancien manège à chevaux que fréquenta Géricault. Le beau jardin très fleuri a certes fait l’objet d’une restructuration dans les années 1970 mais reste bien agréable.

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    Le 4 cité Charles Godon est une vraie surprise. En haut d’un l’escalier vouté se tient un joli jardin suspendu, véritable havre de paix pour ceux qui y réside. Outre l’importance historique de l’immeuble où résida Victor Hugo, c’est bien tout le charme de ces demeures à mi-pente de Montmartre que l’on retrouve là.

     

    A midi, un apéritif était offert rue Manuel accompagné en musique par l’école du spectacle musical du 34 rue des Martyrs, autre lieu objet de découverte dans le quartier.

     

    Vous pourrez trouvez sur le site Ovalie/parcours imaginaire beaucoup de photos et d’informations sur ces endroits.

     

    Merci au Conseil de quartier de cette initiative.

  • Opinion : charte des Conseils de quartier

    N'oubliez pas de me faire parvenir vos éventuels commentaires sur le projet de modificactions de la charte des Conseils de quartier du 9ème. Ca se passe ICI