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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Municipales 2014 : dans le 9e

    Nous continuons notre série d’articles en nous penchant aujourd’hui sur le 9e.

    Pour parler des questions spécifiques à cet arrondissement, nous avons rencontré Delphine Bürkli, Pauline Véron et Jonathan Sorel, respectivement têtes de liste UMP-UDI-MoDem, PS-PCF-PRG et EELV.

    Comment regarder Barbès quand on est à la mairie du 9e, et en fait, le regarde-t-on ? comment comptez-vous travailler avec le 10e sur le nord-est de l'arrondissement ?


    paris,municipales-2014« Je suis à la Commission Culture au Conseil de Paris, j’ai pris le dossier Louxor, emblématique de la rénovation de Barbès. Je l’ai abordé sur un plan culturel. En 2008, après mon élection, l’aménagement du boulevard de Rochechouart avait déjà été réalisé donc pas de délibération sur ce sujet. J’aborde Barbès ponctuellement, par des vœux, des questions d’actualité, sur des sujets transversaux comme la propreté, la circulation, le tourisme, Barbès-Anvers, par exemple, les cars de tourisme qui sont un point noir depuis des années. Est-ce qu’on laisse entrer ces cars dans Paris qui sont des Costa Croisières à roulettes, polluants, avec des nuisances très fortes pour les riverains. Donc je l’ai (Barbès) abordé par ce côté-là. Je suis intervenue aussi il y a quelques mois sur les questions de mono activité Bd de Rochechouart » nous dit Delphine Bürkli.


    Pauline Véron s’avance prudemment : « Quand on est au Conseil de Paris, on a une vision parisienne de tous les sujets, ce qui permet de pouvoir intégrer mieux les sujets qu'on aborde au niveau parisien. On a accès à l'ensemble des informations, et on peut en faire profiter l'arrondissement. On a aussi des réunions avec les différents adjoints au maire de Paris et on peut capter là aussi plein d'informations. Pendant deux jours, on en profite pour se voir entre conseillers ; ce sont souvent des occasions pour discuter avec Daniel Vaillant (18e) ou Rémi Féraud (10e), et parler de sujets communs, de façon informelle mais efficace ».


    Les écologistes par la voix de Jonathan Sorel sont beaucoup plus concrets : « Avant tout, Barbès doit rester un quartier vivant, cosmopolite et ouvert. Nous sommes favorables à la création de véritables partenariats entre arrondissements pour travailler sur les zones frontalières. Ces dernières sont parfois délaissées car les équipes municipales ne s'en occupent pas et se défaussent sur leurs voisins. La rénovation de la Place de Clichy, que nous jugeons par exemple insatisfaisante, n'en est-elle pas une illustration ? »


    Très rapidement, quelles sont vos priorités : logement, espaces verts, crèches, zones 30, …..

    Ni la candidate PS ni la candidate UMP ne s’éternisent sur le sujet :......

    « Sécurité et propreté » nous dit Delphine Bürkli. « Propreté : je veux privatiser la collecte des déchets comme dans le 10e et le 18e et que nos 149 agents de propreté soient concentrés sur leur cœur de métier, le nettoyage des rues » précise-t-elle.

    Logement, familles, dynamisme économique, culture entre autres .... pour Pauline Véron.


    paris,municipales-2014Les écologistes qu’on a un peu moins entendu sur le sujet ces dernières semaines développent : « Dans cette campagne, nous avons mis en avant trois priorités, même s'il nous semble important d'avoir une action transversale sur tous les sujets.
    1/ L'alimentation est un sujet prioritaire dans l'arrondissement. Pour les enfants, nous voulons généraliser le bio dans les cantines des écoles et des crèches. Par ailleurs, nous mangeons bien dans le 9e, mais à un coût élevé. Nous voulons donc rendre accessible à toutes et tous une alimentation de qualité, avec par exemple l'installation de halles alimentaires.
    2/ Le logement est une priorité dans le 9e comme dans tout Paris. Depuis des années la hausse des loyers et la spéculation immobilière ont créé de fait un droit de vivre à Paris. Pour les écologistes ce n'est pas un hasard mais le résultat de mauvais choix politiques effectués par la majorité sortante qui a donné la priorité, pour des raisons fiscales, aux bureaux au dépend des logements et des espaces verts. Paris est une des villes les plus denses du monde, avec peu de place. Il faut donner la priorité sur le logement dans chaque opération d’aménagement. Paris ne doit pas devenir une centrifugeuse qui exclut les plus défavorisés, et le 9e doit conserver sa diversité.
    Pour cela, une action spécifique dans le 9e devra être réalisée sur la conversion de bureaux vides en logement. Très nombreux dans le 9e, notamment dans des bâtiments haussmanniens facilement convertibles, ces bureaux vides sont à la fois une aberration et une solution pour soulager la pression foncière et résoudre la crise du mal-logement à Paris. Pour cela, une série de mesures peuvent être prises, à commencer par l'augmentation de contraintes fiscales.
    3/ L'enfance ; Le 9e est un village accueillant pour les enfants. Il doit l'être encore plus, avec l’augmentation de l'offre en crèche, mais pas seulement. Nous voulons également mieux aménager l'espace public pour qu'ils puissent y circuler et y jouer en toute sécurité. Cela passe, par exemple, par la piétonisation des rues et effectivement par la généralisation des zones 30.
    Une des menaces qui pèse le plus sur l'enfance dans nos quartiers est la pollution de l'air. Nous souhaitons en effet favoriser les déplacements doux, mais à terme interdire les véhicules polluants dans Paris pour en faire une zone écologique de basses émissions.


    Le logement dans le 9e reste un souci majeur. Nouvelle sociologie et proportion de logements sociaux encore faible dans le 9e sont-ils compatibles ?


    « En complément de la réponse précédente, nous tenons à préciser que nous faisons nôtre l'objectif de 30% de logements sociaux arrêté par la nouvelle loi de Cécile Duflot. Certes nous héritons d'une situation passée et il n'y a pas beaucoup de place dans notre arrondissement. Mais nous devons poursuivre l'effort de construction de logements sociaux afin de ne pas faire de nos quartiers des musées uniformes qui excluent les moins favorisées et les rejettent vers les périphéries » précise Joathan Sorel.


    paris,municipales-2014« Dans les logements sociaux, il y a aussi de la classe moyenne ! » annonce Pauline Véron. « Il y a 3 types de logements sociaux et on mixte chaque fois qu'on en fait, disons, 25% des plus aidés, 50% d'intermédiaires et 25% des plus chers. Il y a le PLAI qui est vraiment social, le PLUS et le PLS, qui sont tous les deux des types de logements intermédiaires. Il y aussi un Plus ++ parce qu'en fonction du financement des logements, ils sont dans une catégorie ou une autre. Nous, dans le 9e, quand on est arrivé, il n'y avait que 2% de logements sociaux qui étaient tous en PLS ; on s'est dit, on va faire un truc qui soit à peu près 60% en intermédiaires. Le PLAI est le plus demandé dans le 9e. Quand on achète un immeuble, qui est vendu par son propriétaire en totalité, il est déjà habité.... (sinon on achète des bureaux, on les transforme, on fait la répartition qu'on veut, et on crée en totalité du logement social). Mais quand on achète un immeuble d’habitation, il y a déjà des gens dedans, on les protège déjà d'une vente à la découpe. Cela maintient aussi des classes moyennes un peu supérieures qui seraient peut-être parties en cas de vente à un privé. Dans le 9e, il y a eu beaucoup de personnes qui sont restées par ce biais.
    Il faut savoir que la ville n’achète pas au-dessus de 6000€ du m2, travaux compris. Donc, on ne fait pas monter les prix, on n'alimente pas la spéculation comme on nous le reproche souvent.
    Il faut aussi parler de la « commercialité » d'un immeuble. Dans les quartiers qui sont déficitaires en logements, on a une politique adaptée pour qu'il y ait moins de bureaux et plus de logements. Comme cela, il est possible de revendre la « destination bureau » ailleurs dans Paris, par exemple, dans le 20e où ils veulent réintroduire des bureaux. On a créé un marché immatériel de commercialité, de destinations. Il y a peu de temps c'était réduit à l'arrondissement, mais le périmètre a été élargi à une zone qui est identifiée sur le PLU. Du coup, quand la Ville de Paris rachète des bureaux à l’État, cela lui donne le droit de faire du bureau ailleurs, ou de revendre à quelqu'un qui est dans le cas inverse. On vend donc ces droits à changement de destinations. Il y a des personnes intéressées et un marché privé, où la ville revend ses mètres carrés de bureaux. De plus, le logement social donne droit à une prime par rapport à des habitations autres, ce qui baisse le prix de revient pour la Ville.
    Sur le logement social, Anne Hidalgo propose un nouveau dispositif, en dissociant le prix du foncier du prix de la construction ou de la transformation. La Ville de Paris dit à un investisseur « Je suis propriétaire de foncier dans Paris, je vous le loue avec un bail emphytéotique de 50 ans, à un prix intéressant, vous construisez ou vous réhabilitez, et vous vous engagez à ce que les locataires bénéficient d'un prix situé entre le prix du marché et le prix du logement social. » Ce qui favorise le maintien des classes moyennes. C'est un pacte pour le logement présenté aux promoteurs, cet hiver, au congrès de la FNAIM. Intérêt pour eux, car ils sont bloqués dans leur investissements par les prix devenus trop élevés. Il y a un potentiel pour eux et la ville fait des économies, car cela revient moins cher pour elle que de construire.


    Delphine Bürkli quant à elle déclare : « Comment conserver les classes intermédiaires, moyennes ? Je suis moi-même locataire et je connais la difficulté de se loger. Il faut bien gagner sa vie pour vivre dans le 9e arrondissement !
    Il est essentiel de maintenir une population mixte dans les arrondissements. C’est ce qui fait la vie. Le 9e s’est beaucoup embourgeoisé. Quand on voit les commerces rue des Martyrs, un billet de 50€ ne suffit pas à faire ses courses. Soit on est riche et on peut rester, soit on est pauvre mais très aidé et donc on peut aussi rester, mais entre les deux... cela devient problématique. Il y a une proposition de NKM entre le prix du bâti et le prix du foncier.  Par exemple, dans le projet immobilier de l’avenue Trudaine, on a mélangé du public et du privé. En clair, on va mettre du logement social sur le même palier que du logement privé. Le prix pour le logement social est de l’ordre de 3000-4000€ du m2  et sur le logement privé on peut aller jusqu’à 17 000 € ! Le promoteur compense ses pertes sur le social en augmentant le prix pour le privé. Donc, dans ce contexte, comment maintient-on une classe moyenne dans ce quartier ? «

    Certaines rues présentent traditionnellement une mono-activité qui n'est pas gênante, rue Victor Massé pour la musique, ou comme c'était le cas des bars à hôtesse rue Frochot, en revanche, la diversité des commerces rue des Martyrs ou de Rochechouart semble nécessaire. Quel est l'équilibre, et par quel moyen ? En complément, quelle est votre position sur le travail dominical ? Et pour rester dans la mono-activité, les salons de massage, qui ne sont ni plus ni moins que des lieux de prostitution, se sont multipliés au cours de la mandature dans certaines rues (Condorcet, Rodier, Maubeuge, Dunkerque), comment voyez-vous les moyens d'en limiter le nombre, voire de les fermer ?


    Pauline Véron « Pour moi la mono-activité, c'est quand il y a concentration sur un secteur, une rue ou un périmètre bien défini, et qu'elle se fait au détriment de commerces de proximité, dont les riverains ont besoin. Si c'est dans un quartier de bureau, c'est moins gênant. Ca le devient s'il y a des riverains qui ont besoin de commerces de proximité pour leur quotidien .… Une mono activité qui ne gêne personne, on ne va pas intervenir dessus. Ici ça fonctionne bien (rue Victor Massé ndlr), le monde entier vient ici, ce n’est pas un commerce qui pose des difficultés (commerce des instruments de musique ndlr). Mais en revanche à Pigalle, dans la rue Frochot, rue Fontaine, rue de Douai ..…. On avait fait faire une étude en 2011 par la SEMAEST pour demander si on était dans une tendance à la mono-activité ou de problème de diversité commerciale. La mono-activité devient problématique quand elle commence à faire disparaître les autres commerces, comme cela a été le cas rue Sedaine, dans le 11e. Rue Popincourt aussi. A Pigalle, la SEMAEST en 2011 a dit non, pas de mono-activité parce qu'il y avait de la diversité commerciale, la mono-activité n'était pas problématique. Mais depuis un an et demi, c'est en train de changer. Je leur ai demandé de re-regarder à nouveau car il y a une accélération, des bars ont ouvert et on commence à voir disparaître les autres commerces. La SEMAEST, la Ville de Paris, l’adjoint en charge du Commerce ont dit OK : j'ai donc fait voté un voeu et obtenu au conseil de Paris du mois de décembre un amendement budgétaire de 2 millions d'€ pour l'intervention rapide de la SEMAEST et pouvoir acheter des pieds d'immeuble. Pour commencer.
    La SEMAEST achète les murs, parce que la législation actuelle ne nous permet pas de préempter les baux commerciaux. Contrairement à ce que dit Delphine Bürkli. Il y a la loi Pinel qui est en cours de discussion... Il y a une loi antérieure qui a été votée mais il n'y a pas eu les décrets d'application. Et donc cela ne nous permet pas de préempter les baux. Mais la loi Pinel devrait nous aider sur le sujet. On peut revenir aussi dans un cercle vertueux quand on réinstalle un, deux commerces différents, on marque un coup d'arrêt. (Ce fut le cas pour Vélib, pour entraîner les habitants à acheter leur propre vélo.)
    Sur les salons de massage, ce n'est pas que dans le 9e. Rue Rodier il y a 5-6 ans, c'était une rue déserte du point de vue des commerces, je crois que les propriétaires se laissaient tenter par un repreneur plutôt que de voir leur local non loué. Même si l'activité n'était pas claire... Mais quand on remet de la vitalité commerciale dans un endroit, les salons de massage ont plus de mal à s'installer.
    On a mis en place dès 2001 un contrat local de sécurité et on l'a renforcé en 2008 avec une fiche « prostitution ». Donc on a un plan d'action dans ce cadre, sachant que ce sont des sujets qui ne relèvent pas du commissariat local mais de la brigade de répression du proxénétisme (BRP), au niveau de la Préfecture de Police. Les enquêtes ne sont pas menées par le 9e, c'est la BRP qui remonte les filières. Il y a des procédures légales par le droit du travail, du travail dissimulé, par le fisc, car on ne peut pas s'attaquer directement aux prostituées, elles  sont  souvent elles-mêmes victimes de ces réseaux. On s'attaque aux proxénètes, un certain nombre de salons de massage ont d'ailleurs été fermés. Assez régulièrement, chaque année un ou deux gérants tombent. D'autres ré-ouvrent... mais ce qu'on a mis en place c'est une sensibilisation des propriétaires de ces baux : attention, votre bail est payé par des gérants qui gagnent de l'argent avec la prostitution et vous pourriez être inquiétés à ce titre. Réunions et courriers ont été mis en place. Je crois que cette dissuasion peut être efficace. Ce n'est pas anodin ! J'imagine que s'ils acceptent, c'est que le montant des loyers est attractif et leur fait oublier le risque... mais cette sensibilisation peut aider ».


    « J’ai commencé depuis longtemps la lutte contre la mono-activité pour ce qui concerne les salons de massages esthétiques » commence Delphine Bürkli. « Ce sont des lieux de prostitution. Ce type d’établissement devant les écoles, cela fait bizarre. La loi Dutreil donne aux mairies la possibilité de préempter les baux commerciaux. La ville de Paris n’a pas utilisé cette possibilité. Or c’est quelque chose qui nous coûterait moins cher que d’acheter des fonds. J’entends depuis le mois de décembre le PS vouloir racheter mais c’est au moment où il y avait des choses à vendre, il y a deux ou trois ans, qu’il fallait s’occuper de l’avenir du quartier. A l’approche des élections, ils ont débloqué 2 millions € pour installer des boulangeries, charcuteries et autres commerces de bouche. Deux millions d’€, je ne vois pas ce qu’on peut faire compte tenu du prix du m2 et puis pour l’instant, il n’y a pas grand chose à vendre. La loi de revitalisation du commerce introduit VitalQuartier pour les municipalités. La ville de Paris s’est dotée de ce dispositif qui est bon. Le 9e arrondissement n’a jamais eu le droit d’être dans ce dispositif. Il n’est pas éligible encore aujourd’hui. Il y a eu une demande en 2008 qui n’a pas été acceptée.
    Ce qui m’inquiète, ce sont les commerces qui créent des nuisances. Il faut savoir conjuguer la tranquillité des gens avec le développement économique d’un quartier. C’est très bien que les bars puissent se développer, cela apporte de la gaité, de la jeunesse, mais cela doit se faire aux normes et que les gens ne subissent pas les nuisances.
    En ce qui concerne les salons de massage, je suis inquiète. J’étais rue de Provence avant hier, je vois l’évolution avec les Chinois qui s’installent et dans quelques mois, cela va devenir un réel problème. Il y a un peu de tout mais aussi des salons de massages. Ce qui peut les rendre sensibles, c’est toucher au porte monnaie. Il faut qu’il y ait une véritable action pour fermer ces lieux. Il y a une loi en France pour cela. Je ne vois pas pourquoi les riverains de Rodier ou de la Tour d’Auvergne doivent subir cela ».


    Les écologistes sont plus tranchants : « Quelle que soit l'activité, nous souhaitons favoriser deux choses » dit Jonathan Sorel. La proximité : il faut privilégier l’installation de commerces de proximité, facteurs de lien social. L'émergence de l'économie collaborative : le 9e et Barbès peuvent devenir des lieux de développement de l'économie collaborative et d'invention de nouvelles manières de produire et d'échanger. Pourquoi ne pas installer une accorderie, sur le modèle de ce qui s'est fait dans le 19e, afin de permettre des échanges de services non marchands ? Une heure de cours de musique en échange d'une heure de cours de droit par exemple...
    D'autre part, il y a des tendances dans le commerce, par exemple, il y a 10 ans, les salons de coiffures franchisés ont fait florès, maintenant ce sont les commerces de bouche (chocolaterie par ex) qui ont le vent en poupe. Cette mode correspond à un retour de la qualité dans l’alimentation que nous soutenons.
    Pour le commerce de proximité et pour sa diversité, il nous semble néanmoins important de réguler l’installation des banques aux angles de rue. Tout le monde est conscient que l’angle de rue est une excellente exposition pour un commerce mais lorsque cet angle est occupé par une banque et lorsque a priori il y a 3 banques sur une place, cela me semble un facteur annihilant pour la place et sa fréquentation.
    Concernant le travail dominical, nous ne souhaitons pas que notre arrondissement se transforme en un supermarché géant. Tout le monde a droit à un jour de repos où on peut faire autre chose que consommer des biens matériels ; et cette journée il vaut mieux qu’elle soit commune à tous, pourquoi ? parce que cela fait sens pour la société, cela représente un socle commun et permet d’organiser les différ

  • Et si, avec les beaux jours, nous profitions d'une buvette dans le square Villemin ?

    Nous recevons un billet enthousiaste en faveur du jardin Villemin. Son auteur, et notre lecteur, vante toutes ses qualités mais aussi souhaite l'enrichir d"un lieu convivial en aménageant le kiosque en bois.

    Voyons donc l'alléchante proposition de notre lecteur :

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    Le jardin Villemin avec ses 19610 m2 et son emplacement en plein coeur du 10e est un véritable poumon pour l’arrondissement. Les familles du quartier s’y retrouvent autour des différentes aires de jeux avec les enfants, les promeneurs se reposent un moment sur la grande pelouse, les mains vertes font pousser de jolies fleurs dans le jardin partagé, les sportifs se retrouvent pour un match, pendant que des spectacles sont offerts dans le kiosque. Ainsi tous les âges et toutes les passions se croisent dans notre jardin !

    Des habitants du quartier rêvent de créer un lieu de convivialité en exploitant le petit kiosque en bois situé entre la grande aire de jeux pour enfant et les terrains de sport. 

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    La buvette du Jardin Villemin qui proposerait des boissons, des goûters, des produits de puériculture et de premiers soins serait aussi un relais de l’information événementielle de l’arrondissement.

    Consultez le sitehttp://www.sametsophie.fr/buvette-villemin/

    oOo

    Ce projet de buvette a déjà été présenté à l'élue du 10e chargée du commerce, de l'artisanat et du commerce Hélène Duverly, qui a fait part de son souhait d'attendre pour sa mise en oeuvre...

    En fait, côté Mairie du 10e, il semble qu'il y ait une confusion entre ce kiosque en bois et les kiosques à musique qui ont fait l'objet de propositions d'aménagement culturel dans le cadre de l'appel à idées pour le Budget Participatif (voir la proposition "Kiosque en mouvement").

    Aussi, compte-tenu du fait que ce kiosque en bois ne semble pas faire partie des équipements ciblés et quoiqu'il en soit, au regard notamment du calendrier post-estival du processus de décision du budget participatif, ne pourrait-on pas envisager une installation de cette buvette pour cet été. Une telle installation pour la prochaine période estivale aurait le mérite de servir d'expérimentation. 

    Un projet donc tout à fait sympathique, que nous soutenons et que nous suivrons de près...

     

  • Conseils de quartier

    La Mairie du 9ème publie sur son site les dates des Conseils de quartier complétées de l'ordre du jour de ces réunions. Cliquez ICI. Ca commence ce soir avec le Conseil de quartier Lorette Martyrs.

  • Pour la République, quelle place ?

    Il semble que le citoyen piéton va retrouver de l'espace !

    Le 13 décembre, un an après la dernière réunion publique, le gymnase Jean Verdier accueillait à nouveau les habitants des trois arrondissements concernés (3e-10e-11e) par le réaménagement de la Place de la République. Une place de quatre hectares, une des plus grandes de Paris dont la moitié deviendra piétonne. Nous commencions par là, le citoyen piéton va retrouver de l'espace : deux hectares exactement, ou pour faire plus impressionnant 20 000 m². Ah, oui, quand même !

    Nous vous proposons de visiter le site  http://www.placedelarepublique.paris.fr/qui détaille le projet, présente des photos, une vidéo...

    Il s’agissait mardi dernier de présenter les deux phases du chantier. La 1ère, qui démarrera le 3 janvier 2012 pour se terminer en mai, comprendra notamment la réalisation de la chaussée et l’extension à 13 mètres des trottoirs sud, puis la mise à double sens de la circulation de ce même côté. La 2ème se poursuivra jusqu’au printemps 2013 avec les travaux d’aménagement de la nouvelle esplanade. Les espaces ainsi libérés des véhicules, en fait pas totalement puisque bus et taxis rouleront sur la partie nord mais au pas (en principe), devraient accueillir un café à thème, une construction temporaire et des lieux pour s’asseoir (un peu comme au jardin du Luxembourg).

    Et pour les sanisettes, les cars de tourisme ? C’est encore très flou, la réflexion est en cours. Les habitants se sont manifesté sur ces sujets en posant des questions, ils auraient souhaité avoir des précisions.

     

    En réponse à ceux qui regrettent que les bassins ne soient pas restaurés, l’architecte a prévu la mise en lumière de la statue à partir du socle entouré d’eau et un miroir d’eau de 300 m2 avec des brumisateurs,

    miroir-eau-20_mini.jpg

    miroir-eau-16_mini.jpg

    dans l'esprit de ce qui s'est fait à Bordeaux sur les quais de la Gironde.

    Une salle plutôt acquise au projet même si des applaudissements ont suivi l’intervention houleuse du conseiller d'opposition Federbusch ou encore celle de la toute nouvelle association de quartier « Franz Liszt Association de Quartier », que l'inversion de la rue de Chabrol ne satisfait pas et qui remet en cause toutes les modifications de circulation du secteur. Annick Lepetit a fait remarquer très justment que les propos excessifs - ils l'étaient en l'occurrence - étaient moins bien entendus et a appelé à plus de modération. Elle a d’ailleurs rappelé qu’à chaque fois qu’on avait voulu fluidifier la circulation en ouvrant de nouveaux axes (les voies sur berges Georges Pompidou, les axes rouge de l’époque chiraquienne) on avait de fait augmenté le nombre de véhicules en circulation dans la capitale. « Paris n’est pas un cas unique, de très nombreuses villes revoient leur centre-ville ».

    SOS  Paris avait aussi contesté le projet il y a quelque temps dans son bulletin, sous la plume de François Loyer, mais l'association n'était pas présente ce mardi au gymnase Verdier. (voir dans le bulletin de SOS Paris, n°82 de septembre 2011, page 7)

    Le représentant de l’association des cyclistes du nord-ouest parisien a longuement évoqué l’histoire des places déjà réalisées : place de l’Hôtel de Ville sous Chirac, place Armand-Carrel dans le 19e,  place devant la mairie du 3e, et plus récemment place de la bataille de Stalingrad incluant la Rotonde de Ledoux… « Les automobilistes sont intelligents, ils s’adaptent ! » On l’aurait volontiers écouté davantage.

    Modifications  de circulation :

    Le 9 janvier, attention, on ferme la circulation rue du Faubourg du Temple entre la  place et la rue de Malte. On inverse  la rue Albert-Thomas, la rue Yves-Toudic est mise à sens unique. La zone de chantier pourra alors s’installer au centre de la place.

    Les arrêts de bus seront forcément déplacés ainsi que les stations de taxis. On conservera l’accès pour les commerçants, Annick Lepetit l’a assuré. Les riverains devraient recevoir prochainement une lettre d’information .

    Ne pas oublier non plus que la mise à double sens des Grands boulevards se fera dans la continuité pour la cohérence du projet. Une chose est certaine : avant de profiter de la place, mieux vaudra éviter le secteur en voiture !

    Tout cet espace libéré devrait faire la joie des organisations syndicales et de tous les participants aux manifestations qui sonnent leur ralliement au pied de la République : ne perdons pas les traditions ! 

    Ci-dessous une photo de nos archives : les élus des arrondissements limitrophes de la place et le maire de Paris, venus sur site se rendre compte du projet qu'ils allaient bientôt mettre en chantier, le 8 mars 2008.

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  • Conseils de quartier suite

    • 13 membres désignés par le Conseil d’arrondissement ;
    • 13 habitants (10 tirés au sort sur liste électorale + 3 sur liste d’étrangers non communautaires) ;
    • 13 représentants de la vie associative, culturelle, économique et sociale proposés par le Maire après concertation.

    Pour sa composition, le Conseil de quartier cherche à maintenir la parité hommes/femme et une représentation équitable de la population dans sa diversité.

    Le Conseil se réunit au moins trois fois par an en public et son bureau est composé d’un Président et d’un Secrétaire.

    Ses missions sont assez vastes allant des projets concernant le quartier jusqu’à l’élaboration du budget de l’arrondissement voire de la Ville.

    Le 20e a donc opté pour une structure des 7 Conseils sassez formelle de 39 membres qui sont renouvelés en milieu de mandature.

    Dans le 10e

    La création des Conseils de quartier dans le 10e est plus récente puisqu’elle date de 2001. Cet arrondissement compte 6 Conseils qui sont à l’image de ce qui se passe dans notre 9e, c’est à dire ouverts à tout le monde (« dans le respect des valeurs de la République et de la Déclaration des Droits de l’Homme » est-il précisé). Ces Conseils sont animés par une équipe ayant un mandat de deux ans. Cette équipe de 12 personnes élues par le Conseil, de 6 personnes représentatives de la vie du quartier et désignées par le Maire sur proposition des 12 précédentes et de 2 ou 3 élus – soit au total une vingtaine de personnes – a pour mission de coordonner les travaux du Conseil de quartier pour renforcer le lien social, veiller à ce que les sujets concernant les quartiers soient à l’ordre du jour des Conseils d’arrondissement, poser des questions à ce même Conseil d’arrondissement, etc. … L’évaluation de la démarche fait l’objet d’un forum annuel.

    A l’inverse du 20e, nous sommes donc là en présence d’une structure plus ouverte, moins formelle, sans doute beaucoup plus proche de ce que nous vivons dans le 9e.

    Les résultats

    Bien sûr, il n’est pas question ici de décerner les bons et les mauvais points. L’internaute intéressé pourra se faire une idée par lui-même en consultant les sites ou blogs dédiés (voir liste en fin d’article).

    Il n’est pas douteux que la structure assez formelle, donc rigide, du 20e obtient d’assez bons résultats. Il suffit de considérer la place allouée aux Conseils de quartier sur le site web institutionnel de la Maire du 20e pour apprécier leur place mais aussi les actions engagées par les 7 structures. Sans compter que nombre de ces Conseils de quartier ont leur propre site. Avoir un site web n’est pas une fin en soi mais reste sans doute le signe d’une réelle vitalité. La nature des projets est aussi signe d’une assez grande maturité des Conseils.

    Les résultats obtenus par les Conseils du 10e ne sont néanmoins pas négligeables. Il n’est pas douteux que la concertation a été utile dans nombre de projets de réaménagements (Magenta par exemple) et que les commissions mises en place par les Conseils ont participé à l’élaboration de projets clé comme le Plan Local  d’Urbanisme ou celui des Déplacements.

    Les questions communes

    Quelque soit la forme prise par les Conseils de quartier, la question récurrente qui les relie est la suivante : comment faire participer les citoyens – en clair comment les motiver ? La réponse passe par une certaine efficacité des Conseils de quartier, c'est-à-dire par leur capacité à traiter efficacement un certain nombre de problèmes. Cela passe aussi par l’écoute que les élus leur apportent, leur indépendance par rapport à ces derniers, en tenant compte de la sociologie de l’arrondissement.

    oOo

    Ce sont tous ces aspects qui devront être abordés au cours de la réunion du 18. Amina Bécheur, élue en mars et en charge de la Démocratie locale, nous en parlera lors de l’entretien qu’elle nous accorde en ce vendredi 13 et dont nous vous parlerons lundi – à suivre.

    oOo

    Sites institutionnels :

    Marie du 20e

    Les 7 Conseils de quartier du 20e

    Mairie du 10e

    Les Conseils de quartier du 10e

    Sites non institutionnels :

    Quartier Gambetta - 20e

    Conseils de quartier -  10e

     

    Revue de presse :

    Le Parisien  - 3 juin 2008

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     le Parisien - 11 juin 2008

     

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    Dans la perspective de la réunion plénière des Conseils de quartier de notre arrondissement qui se tiendra le mercredi 18 juin à 19h salle Rossini en Mairie, 6 rue Drouot, il nous parait intéressant de se pencher sur ce que font les autres arrondissements. Il se trouve que les Conseils de quartier du 20e - que l’on peut considérer un peu comme pionniers en la matière -  et ceux du 10e voisin - qui ont obtenu quelques bons résultats ces dernières années -  nous ont permis d’assister à une réunion commune d’informations et d’échanges ces derniers jours.

    Dans le 20e

    Pour le 20e, les Conseils de quartier relèvent d’une histoire assez ancienne puisque les premières ébauches de cette structure datent de l’ère Chirac/Bariani (Maire du 20e de 1983 à 1995). Ils servaient alors de lieux d’expression à la population opposée à la politique municipale. Il faut donc d’emblée noter qu’il y a une espèce de culture du Conseil de quartier.

    Aujourd’hui le 20e a 7 Conseils de  quartier créés en 1995 et gérés par une charte qui date de 2001. Le Maire de l’arrondissement en est Président de droit mais un Président est désigné parmi les élus. En sont également membres de droit l’adjoint au Maire en charge de la Démocratie locale, et un conseiller d’arrondissement.

    La composition des Conseils est donc la suivante :

  • Retour sur le conseil de quartier La Chapelle - Marx Dormoy

    Il est toujours enrichissant de voir comment les conseils de quartier sont organisés dans d'autres arrondissements. Celui-ci n'était pas très loin, rue Philippe de Girard dans une école élémentaire. De plus, nous étions invités à présenter les grandes lignes de notre projet de Promenade Urbaine. Nous n'allions pas refuser!

    conseil de quartier, végétalisation, promenade urbaine, Chapelle,

    L'équipe d'animation a commencé par un point sur l'actualité. Un de ses membres avait rencontré le commissaire Nelson Bouard avec Sarah Proust, adjointe chargée de la prévention et de la tranquillité publique dans le 18e. Les problèmes rencontrés dans ce quartier ne sont guère différents de ceux évoqués à la Goutte d'or ou dans le nord du 10e. Manque de policiers, deals, affrontements de bandes violentes, reports de crackers depuis la mise en place de la ZSP Goutte d'Or et suite aux interventions au métro Marcadet-Poissonnière, ventes sauvette malgré des actions de la BST (brigade spécialisée de terrain), aggravation du marché de la misère, fermeture des terrains de sport sous viaduc due à des problèmes sanitaires (occupation par des migrants).

     

    Végétalisation, thème principal de la soirée

    Philippe Durand, élu chargé des espaces verts et de la nature en ville a lancé la    discussion sous la forme de questions-réponses.

    conseil de quartier, végétalisation, Chapelle

    Il a rappelé le lancement des appels à projets sur l'espace public mais pas seulement puisqu'on peut aussi travailler notamment avec des bailleurs sociaux. Les habitants pourront proposer leurs idées tout au long de la mandature.

    Que se passe-t-il ensuite ? Les services et les élus étudient la faisabilité avant de donner leur réponse. On peut végétaliser des pieds d'arbres comme rue Saint-Bruno, les habitants s'engagent alors à planter et à entretenir l'espace. Et le budget ? Pas de limite financière. Pour l'arrosage, on fait comment ? Réflexion en cours. Les recoins qui attirent les encombrants peuvent aussi faire l'objet d'un verdissement.

    L'élu est aussi revenu sur l'utilisation des budgets participatifs et le vote récent des Parisiens sur la végétalisation de murs, pour un montant d'un million d'euros. Reste à identifier des lieux. L'Hôtel de ville a demandé six projets donc aucune certitude que le 18e en bénéficie !

    Pour en savoir plus, c'est ici.

     

    Le projet du 22-28  place de la Chapelle

    Les habitants du lieu qui n'en peuvent plus des odeurs d'urine et des recoins souillés ont tenté de trouver des solutions avec l'Equipe de Développement Local (EDL) et l'association Coordination Toxicomanies.

    bd Chapelle, végétalisation, 18ème, conseil de quartier

    Pour mieux situer et comprendre la problématique des habitants du lieu!

    Dans un premier temps ils ont fait réaliser une fresque sur les petits métiers oubliés. Le résultat est spectaculaire et les fresques, pourtant en papier coloré, sont presque indemnes trois mois après le collage. On ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter.

    fresque, place de La Chapelle

    fresque , place de la Chapelle

    fresque, place de la Chapelle

     Pour le mur, c'est superbe. Reste hélas le fond de l'impasse qu'il vaut mieux éviter!

    végétalisation, Place de la Chapelle, conseil de quartier

    Pour tenter de dissuader les "pisseurs" et autres "salisseurs", l'idée est de végétaliser. Les habitants ont donc demandé une enveloppe de 2 000 € à prendre sur le budget d'investissement du conseil de quartier. Projet voté sans opposition de la salle.  

    Nous avons pu brièvement évoquer le projet de Promenade urbaine de notre association qui passe par la place de La Chapelle.

    Des étudiants de l'EIVP (Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris) ont justement travaillé sur ce quartier et ont présenté les grandes lignes de leur étude. Et pour vous en dire plus, ils seront ce soir à l'école élémentaire rue Lépine dans le 18e à 18h30 pour un échange avec les habitants (voir notre article de mardi). Nous y serons.

     

  • Municipales 2008 : le débat

    Voilà une bonne nouvelle ! Paris Neuvième a proposé aux 4 principaux candidats à la Marie du 9ème à savoir :

    • Nicole Azzaro pour Les Verts,
    • Jacques Bravo pour le Parti Socialiste,
    • Delphine Burkli pour l’UMP,
    • Gregory Perrin pour le MoDem

    de s’exprimer sur ce blog par le biais de 3 articles traitant des sujets suivants :

    • l’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le notre ?
    • la mixité sociale : utopie ou nécessité ? comment la réaliser dans le 9ème ?
    • vivre et mourir dans le 9ème : comment vivre chaque âge dans notre arrondissement ?

    Les quatre candidats ont accepté de participer à ce projet et Paris Neuvième publiera donc ces articles avec le planning suivant :

    • lundi 11 février : l’écologie urbaine
    • lundi 18 février : la mixité sociale
    • lundi 25 février : vivre et mourir dans le 9ème

    Les commentaires des lecteurs seront bien sûr les bienvenus et chaque candidat aura aussi un droit de réponse en cas d’interpellation particulière suite à la publication des articles.

    Sans en exagérer l’importance, voilà un signe que les technologies nouvelles peuvent contribuer à l’amélioration du fonctionnement de notre Démocratie
  • Municipales 2008 : pas de débat

    Habitants du 9ème, vous qui pensiez que la question du débat avant premier tour entre les candidats qui, finalement, se fera sans Bertrand Delanoë - lire dans Le Parisien, ne vous concernait pas directement, et bien vous aviez tort. Dans le même esprit que le projet de débat pour Paris, Paris Neuvième avait lancé aux quatre principaux candidats dans notre arrondissement une invitation pour un débat contradictoire  avant le 9 mars. Force est de constater que nos candidats ne sont pas précipités sur cette idée pourtant on ne peut plus démocratique ! Seuls Les Verts ont donné leur accord. Le PS, dans la lignée du positionnement Delanoë, a dit « pas de débat avant le premier tour, on verra après ». UMP et MoDem n’ont pas daigné répondre.

    Bon, ce n’est pas un drame. Mais quand même, comment prôner un renforcement de la démocratie locale et ne pas répondre aux demandes des électeurs pour un simple débat ? Cela se fera entre le 9 et le 16 mars, espérons le !

     

    Mise à jour du 21 février :

    1. suite à la publication de cette note, Delphine Burkli (UMP) a indiqué que c'est par manque de temps qu'elle n'avait pas répondu à notre proposition mais qu'elle était d'accord sur le principe. RV est pris pour avant le deuxième tour.
    2. on verra via un article du Parisien que la situation est exactement inverse dans le 10e voisin où un débat aura bien lieu, ce qui ne fait qu'ajouter à notre incompréhension.
  • Street art en région aussi

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    La semaine dernière avait lieu à Perpignan le Meeting of Styles, une manifestation festive de plusieurs jours autour du street art, de la culture urbaine et de la musique, avec podium, bar sympa et bonne ambiance. Nous avons trouvé malgré tout que le public manquait un peu à l'appel, alors que nous sommes dans un région touristique, en pleine saison, et que l'entrée était libre. Quant aux boissons au bar, tout était à 3 € ! Musique comprise.

    Voici quelques photos prises ce soir-là. Nous ne pouvons malheureusement pas vous donner le nom des artistes. Ceux qui sont férus de street art les reconnaîtront peut-être. N'hésitez pas à nous donner les références. 

     

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    Avant la tombée de la nuit, soit vers 21 heures, les sièges et banquettes constitués astucieusement de vieilles palettes, s'offraient encore aux visiteurs. 

    perpignan,po,street-art

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    Pour ceux qui se posent la question de notre engouement récent pour le Street Art, nous rappellerons simplement que notre projet phare pour les décennies à venir (prévoyons large...) se nomme Promenade Urbaine, qu'elle s'étend de Barbès à Stalingrad, plus loin si affinités (!), et que cet univers-là, fait de minéral plus que de vertes étendues, se prête bien à la culture urbaine que représente le Street Art. 

  • Demandez le programme !

    Et les adjoints à la nouvelle maire de Paris, que vont-ils faire ?

    Chacun le dit, souvent avec plus d'ironie que de méchanceté, les promesses ne manquent pas, de tous bords, lors des campagnes électorales. Mais maintenant élue, que va faire Anne Hidalgo ? Comment mettre en œuvre ses promesses ? Reconnaissons-le, c'est une nouveauté intéressante, la maire a fait publier sur le site de la Ville de Paris les feuilles de route de ses adjoints. Les voilà :

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir

    Mais feuille de route, ça veut dire quoi ? Au départ terme militaire, il a été ensuite utilisé par les diplomates pour tomber, plus tard, dans le langage courant signifiant les grandes lignes des actions à mener, notamment dans le cadre d'une stratégie politique. 

    Les centres d'intérêt d'Action Barbès font que certains de ces adjoints seront plus particulièrement nos interlocuteurs comme Bruno Julliard pour la Culture (notamment le street-art) et le Patrimoine, Ian Brossat pour le Logement, Colombe Brossel pour les Espaces Verts, Myriam El Khomri pour la Sécurité (ZSP), Bernard Jomier pour la Santé (projet de SCMR), Christophe Najdovski pour les Transports (vaste sujet), Mao Peninou pour la Propreté et Pauline Véron pour la Démocratie locale. Il se trouve que pas mal de ces adjoints sont aussi des élus de nos quartiers. Nous ne nous en plaignons pas, bien au contraire.

  • Et un million d'économie !

    "Après examen attentif de la situation du club, et en accord avec ses  dirigeants, il apparaît que le maintien d'une subvention municipale au PSG n'est ni nécessaire, ni opportun dans un contexte de rigueur budgétaire".... nous le pensions très fort depuis un certain temps (voir notre article du 17 juillet dernier), Bertrand Delanoë l'a écrit dans une délibération.

    On retrouvera les détails de ce projet dans une délibération de la majorité parisienne qui doit être débattue lors du prochain conseil de Paris, le 12 novembre.

    Dans la genèse de cette décision, qui a toutes ses chances d'être adoptée, on trouve un vœu du groupe communiste qui souhaitait à l'été dernier que la Ville baisse sa subvention au PSG et augmente en contrepartie ses aides au sport de proximité à travers les associations qui oeuvrent dans ce sens.

    images?q=tbn:ANd9GcTwqHPY9rotm4S-yV1KW5frTKQV3ZNIOtvsPvVOV2TQCTFD1rWNPar ailleurs, on trouve aussi la déclaration de Sylvain Garel, co-président du groupe d'Europe Ecologie Les Verts au Conseil de Paris, qui s'étonne que la délibération prévoit une augmentation de l'aide versée à la fondation de l'entreprise Paris-Saint-Germain, quand elle aide déjà beaucoup en achetant des billets en grand nombre... pour près de 650 000 Euros par an. Ces places au Parc des Princes sont distribuées à des jeunes ou aux personnels municipaux.

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    Pensez que vous avez toujours la possibilité de regarder les débats au conseil de Paris en direct sur votre écran d'ordinateur en vous connectant au site de la Ville à cette adresse : site de la Ville.

  • Un premier chantier AUTOLIB' dans le quartier

    Dès ce matin, au 26 avenue Trudaine commence un nouveau chantier, celui d'une station AUTOLIB'...

    Il se déroulera tout au long du mois de septembre. Pour toute question, vous pouvez contacter la Société Autolib' , 31/32 quai de Dio Bouton, 92800 Puteaux.

    Quant à la liste des futures stations, peut-être une au pied de votre immeuble, Le Parisien en donnait la liste, arrondissement par arrondissement, en juin dernier. A revoir ici.

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    AUTOLIB' ? C'est quoi déjà ? Le site de la Ville le rappelle ici. Et Energie.2007, le blog des autorités organisatrices de la distribution d'électricité et de gaz et leur fédération, évoquait le sujet hier dans un article où il donnait la parole à Denis Baupin, adjoint au maire de Paris, du groupe Les Verts, qui ne partage pas l'enthousiasme ambiant, et particulièrement celui exprimé sur le site de la Ville. L'expérience et l'usage nous diront qui a raison. Le projet est maintenant sur les rails, avec de nombreuses municipalités de la proche couronne, 45 pour l'heure.

    Le moteur électrique des futures voitures du réseau Autolib' dégagera moins de gaz à effet de serre que les moteurs à essence ou à gasoil, mais le plus écologique et le plus sain pour se déplacer en ville reste bien le vélo et la marche à pied. La Mairie de Paris a fait un gros effort en 4 ans pour améliorer le réseau cyclable : les aménagements sont toujours plus nombreux et les itinéraires balisés, y compris à contre sens - les automobilistes vont bien finir par s'y faire - , constituent un maillage relativement fin de notre ville. Visualisez le plan.Carte-des-amenagements-cyclables.pdf