Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : opération Barbès Respire

  • Les serres d'Auteuil toujours en danger

    paris,patrimoine,auteuilNous vous avons parlé en février dernier du problème posé par l’extension du stage Roland Garros tel qu’il a été accepté par la Ville de Paris. Maintenant que l'édition 2011 du tournoi est passée, les choses sérieuses vont commencer et l’association SOS Paris se mobilise, n’entendant pas, à juste titre, laisser faire les choses sans manifester son opposition.

    Mais que pèse une petite association devant tant d’intérêts, devant les structures qui les représentent, à commencer par la Fédération Française de Tennis et la Ville de Paris. Action Barbès en sait quelque chose suite à son combat pour sauver le Louxor. Aussi SOS Paris a besoin de nous. L’association lance une souscription et Action Barbès diffuse cette information bien volontiers.

    Est-il utile de préciser qu'en matière de sauvegarde du patrimoine,  notre approche n’est en rien conservatrice. Nous savons comme tout le monde que les choses doivent évoluer, changer, mais encore faut il que cela se fasse, n’ayons pas peur des mots, de façon intelligente.

  • Une rencontre avec les inspecteurs de la CAPP

    Le premier contact pour nous devait servir à comprendre comment fonctionne ce service de la Propreté de Paris. Qui a compétence pour verbaliser, pour quelle infraction, sur quelle base, qui déclenche le contrôle dans une rue plutôt que dans une autre, quel est le montant de l’amende, et en vertu de quel règlement, etc.

    Le rendez vous avait été pris par téléphone à la demande des inspecteurs qui souhaitaient nous rencontrer. Ils s’étaient annoncés en nombre, et en effet, le 8 juin, ils sont venus nombreux : deux inspecteurs de la section du 9e, deux de la section du 10e et deux du 18e, puis un chef de groupe, et un responsable de la DPE 9e. Il faut dire que notre courrier au maire du 10e dans les premiers jours du mois de mai, à la suite d’un éparpillement peu imaginable d’ordures de toutes sortes, avec copie au maire du 9e et aux directions concernées par cette situation, avait du faire mauvais effet. Nous assistons, il nous semble, aux retombées.

    Une fois les présentations faites, il nous a été expliqué que les inspecteurs de la salubrité sont des personnels qui dépendent de la préfecture, qu’ils interviennent sur les espaces privés, à la demande de la Ville ou de la Préfecture de police, ou encore à la suite de plaintes. Nos interlocuteurs, eux, sont des inspecteurs de la CAPP, qui est une section de la DPE, chargé de la verbalisation. Quant à la DPP (Direction de la protection et de la prévention), c’est une direction de la Ville de Paris indépendante, qui a parfois des tâches qui recoupent celles de la CAPP. Elle intervient aussi à la suite de plainte, toutefois sur des plages horaires plus larges. DPP et CAPP travaillent rarement ensemble.

    Les inspecteurs nous ont exprimé la difficulté actuelle pour dresser une contravention (principe du carnet à souche comme pour le stationnement). Dans un premier temps, il faut tomber sur le contrevenant sur le fait. Vous voulez des exemples ? Le maître de chien qui regarde son chien souiller la chaussée et qui s’en va sans ramasser. L’individu pris en train d’uriner contre un pilier, ou un porche. Un chauffeur de camionnette qui dépose des sacs de gravats le long d’un immeuble. Un particulier qui abandonne un sac poubelle au pied d’un arbre au lieu de se déposer dans le conteneur de son immeuble. Le commerçant qui laisse des cartons sur le trottoir en dehors des conteneurs prévus pour ses déchets. La liste est longue, mais il est difficile d’être là juste au bon moment. Ces agents travaillent pourtant en roulement avec des permanences élargies de 4 h du matin à 23h15...

    Il n’en demeure pas moins que certaines zones demanderaient une action plus forte au niveau de la répression. Celle-ci est difficile à exercer autour du carrefour Barbès. Les verbalisations faites en fin d’hiver sur les « pisseurs » invétérés s’est faite avec un grand nombre d’agents, des renforts en quelque sorte, car manifestement ces derniers ne sont pas très tranquilles. Les personnels ne sont pas armés, bien sûr. Sinon parfois de pelles… Autre difficulté rencontrée : beaucoup de personnes sans papier, sans argent, précaires. Difficile de dresser un PV. Les inspecteurs appellent la police qui réagit rapidement pour être sur place lors de litige ou d’absences de papier (ou refus de les présenter). Cependant, les problèmes semblent avoir diminué le long des piliers de la station depuis qu’il n’y a plus de stationnement. Les hommes ne se cachent plus aussi aisément derrière les voitures.

    Dans les arrondissments qui nous intéressent les inspecteurs sont au nombre de 2 dans le 9e, de 4 dans le 10e et 4 dans le 18e. En CICA du 10e récemment, nous avons entendu Rémi Féraud se réjouir de l’obtention de deux inspecteurs supplémentaires pour son arrondissement. La présence des gares le justifient pleinement, tout comme les problèmes de propreté dans le 10e justifient que le maire ait choisi d’en assumer la délégation.

    Le premier point sur lequel nous nous sommes arrêtés est bien entendu le haut du faubourg Poissonnière qui fait l’objet d’une pétition au niveau de l’immeuble du 183 de la rue. Malgré un air frais le matin de la rencontre, l’odeur d’urine était forte. En revanche, les amas de détritus avaient du être déjà enlevés. Seuls quelques résidus trainaient dans le caniveau.

    Nous avons ensuite traversé la rue du faubourg Poissonnière pour observer en passant l’état de la colonne à verre. Des structures de l’échafaudage que l’on démonte actuellement au 153 bd de Magenta empiètent sur la base de la colonne, mais cette situation n’est que temporaire. Le chef de chantier nous a précisé que la base de vie stationnée sur le côté 10e allait être enlevée en même temps que l’échafaudage. Elle permettait aux ouvriers de se changer ou de déjeuner à l’abri, c’est toujours le cas quand un immeuble ne dispose pas d’un local pouvant offrir ces services. C’est une bonne nouvelle, car elle favorisait les dépôts sauvages et les épanchements nocturnes des marginaux qui passent une partie de la nuit à boire assis sur le rebord du magasin « Le Palais de l’Homme ». Les inspecteurs nous ont tout de suite fait remarquer que ces marches sont connues pour favoriser les regroupements de personnes. Oui, certes, c’est cet argument qui a fait disparaître nombre de bancs, dans Paris et ailleurs, quand leur occupation est mal perçue par les riverains, et parfois vraiment insupportable.

    Une remarque sur la colonne à verre de la placette : elle n’est pas productive. En langage propreté : elle est insuffisamment utilisée et seulement vidée deux fois par mois. Gageons qu’elle ne contient pas que du verre ! Même résultat pour celle de la placette Paré-Patin.

    Nous avons fait constater que la poubelle de rue face au 155 avait disparu : elle sera remplacée. En face, près de l’abribus, un autre réceptacle à papier ne serait pas de trop. Nous avons appris à propos des corbeilles de rue, que leur embouchure large est considérée comme favorable à un usage abusif, notamment par les habitants ou les commerçants qui y logent de pleins sacs d’ordures. Elles n’étaient pas prévues à cet effet, ainsi elles se remplissent trop vite et débordent. Elles doivent être collectées et remplacées plus souvent qu’il n’était prévu. Résultat un surcoût. La DPE réfléchit à de nouveaux modèles avec une « gueule » plus réduite. Mais elles seront changées au fur et à mesure de la casse ou de l’usure.

    Notre petite troupe a traversé pour se rendre sous le viaduc face à Tati. Nous avons signalé la présence récurrente d’encombrants sous le viaduc entre les piliers, et au fond derrière la station de Vélib’, également les fientes de pigeons qui souillent le pavement et les vélos du fait des filets déchirés. Mais le filet est du ressort de la seule RATP. Ils peuvent bien sûr signaler un problème concernant la RATP, comme ce fut le cas avec le dépôt de sacs d’ordures en dehors des horaires de collecte. Nous les signalons  nous même à notre interlocutrice de la RATP qui fait remonter l’information auprès du prestataire de service nettoyage de la régie. Dirons-nous que nous les court-circuitons ? Oui, mais pour la bonne cause.

    Traversée devant chez Tati, puis devant chez Vano. Les vendeurs à la sauvette ne manquent pas de nous proposer des cigarettes… Les inspecteurs jettent un regard dans les caches, dans les parties basses des feux tricolores. Tout le monde connaît, tout le monde sourit. Nous apprenons que les inspecteurs ne verbalisent pas les étalages qui s’étalent... Là, c’est la DU qui est toute puissante, ou les forces de l’ordre.

    Nous avons fait remarquer aux inspecteurs l’affichage sauvage qui couvre maintenant règulièrement les murs du pavillon de la RATP en briques sombres, qui se trouve au cœur de la station. Il s’agit là d’un édifice privé aux yeux de la CAPP. Il faut donc prendre contact avec le propriétaire, obtenir son accord avant de procéder au néttoyage, car il sera facturé. Sinon, il fait faire lui-même le désaffichage.

    Plus tard, nous longeons le mur de l’hôpital sur le boulevard de La Chapelle. Les inspecteurs apprécient la poubelle en inox, nouvellement installée sous le distributeur de seringues et devant récupérer les boites et les kits usagés. Elle répond à la demande des agents de propreté qui craignaient pour leur sécurité (contamination possible lors de la collecte)  La corbeille (RDP, réceptacle de propreté) à côté n’a plus de raison d’être; elle n’est d’ailleurs plus approvisionnée de sac plastique; elle devra être retirée. Même situation pour le second distributeur implanté rue de Maubeuge, toujours le long de l’hôpital. En revanche, sur ce tronçon, les RDP ( !) sont nombreux et permettent aux chauffeurs de car de tourisme de vider leurs détritus.

    Nous revenons par la rue Ambroise Paré et la rue Guy Patin. La CAPP a beaucoup verbaliser contre les épanchements d’urine et ses agents se souviennent combien les locaux du Don du sang étaient polués par ces infractions avant la fermeture par les grilles actuelles.

    Retour devant le Louxor. Les inspecteurs nous ont bien confirmé combien il est difficile d’améliorer la propreté dans notre quartier. Pour autant, ils ont aussi un rôle d’information non négligeable auprès des commerçants et des gardiens d’immeubles (quand ils sont encore là). Ils tentent de faire disparaître les mauvaises habitudes.

     

     

  • Un pigeonnier square Alban Satragne

    La mairie du 10e vous invite demain soir à une réunion d'information sur l'implantation imminente d'un pigeonnier contraceptif dans le square Alban Satragne. Pour les distraits, il s'agit de l'espace herboré à l'embouchure de la rue du Faubourg Saint Denis sur le boulevard de Magenta, qui s'étend derrière l'Hôtel Mercure.

    Mercredi 15 juin à 18h30 en salle des mariages à la Mairie du 10ème arrondissement.

    Une explication en vidéo tirée du site de la VIlle de Paris. Entre temps, d'autres pigeonniers ont été installés dans les arrondissements. Plus de dix à ce jour.

    La Ville prend en charge les pigeons… par mairiedeparis

    Depuis 2003, date à laquelle le premier pigeonnier contraceptif a été installé dans le 14e arrondissement de Paris, ces équipements ont fait des petits. A terme, tous les arrondissements devraient en être pourvus. Approuvé par la Société de protection des oiseaux des villes (SPOV) et par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), ce dispositif est également en place dans plusieurs villes de France, de Nogent-sur-Marne (94) à Carpentras (84) en passant par Sablé-sur-Sarthe (72), et bien d'autres.

  • Voirie rue de Clignancourt

    Depuis les premiers jours de juin, la rue de Clignancourt est un peu perturbée par des travaux de voirie, chaussée et trottoirs.... De quoi s'agit-il ?

    La durée :

    Si tout va bien, la rue devrait retrouver une circulation fluide vers le 22 juillet.

    La situation :

    Le carrefour en question est celui formé par la rue de Clignancourt, par la rue Christiani (là où passe normalement la ligne de bus 85) et la rue Poulet, qui redescend vers Chateau rouge. (La rue Myrha est là aussi et témoigne qu'elle était déjà là avant l'ouverture du boulevard Barbès qu'elle traverse allègrement!)  C'est un carrefour problématique à tout point de vue, circulation des piétons et des voitures, sans oublier le bus. Notons que le carrefour suivant - Clignancourt, rue Ramey et rue Muller - n'est pas brillant non plus. Il est signalé par trois palmiers en plastique que l'association de quartier locale avait installé lors d'une fête très conviviale.... mais très demandeuse d'une prise en considération de ce carrefour dangereux, polluant, encombré, etc.

    Le détail :

    Il s'agit de réaliser un plateau surélevé sur la partie chaussée de ce carrefour. Le déplacement des piétons devrait être sécurisé par un trottoir élargi du côté des numéros pairs de la rue de Clignancourt, passant de 2,60 m à 4,20 m. Les passages piétons seront équipés de dalles en relief, dites podotactiles, pour faciliter le passage des personnes non voyantes. Des potelets lutteront contre le stationnement abusif sur les trorroirs. Des emplacements sont prévus pour les cycles, motorisés (12 places) et non motorisés (10 places), pour les livraisons (2 places au n° 36 et 37)

    Les nuisances temporaires :

    Plus de stationnement possible dans la zone des travaux pendant toute la durée du chantier.
    Mise en sens unique de la rue de Clignancourt entre les rues Christiani et Muller, le sens conservé étant de la rue Christiani vers la rue Muller (soit le sens de la montée ou de la sortie de Paris). La circulation arrivant par la rue Poulet est déviée par la rue Christiani (et retour bd Barbès), donc pas de tourner à droite dans la rue de Clignancourt. De même, impossible de s'échapper par la rue Myrha, temporairement.

    Le 85 est dévié par la rue Custine.

    Il se peut que nous observions un report de circulation vers le carrefour Barbès aux heures de sortie de Paris, à partir de 18 heures, car la rue de Clignancourt, à la suite de la rue de Rochechouart dans le 9e, sont des voies "sortantes", dont il est regrettable qu'elles aient été rendues plus étroites. On constate des embouteillages constants sur ces voies, alors qu'elles accueillent une ligne de bus, très empruntée, et aux horaires très irréguliers, du fait des "points noirs" qu'elle rencontre.

    Qui dit travaux, dit encombrements ! Comment faire autrement ? Donc, oui, il y aura jusu'au 22 juillet des perturbations. Il faudrait pouvoir éviter cet itinéraire.

     

  • Sur quatre boulevards, j'en prends deux

    C’était mercredi dernier la même présentation que nous avions déjà vue le 30 mars mais plus ciblée sur le 9e, et ses boulevards, ceux qui limitent l'arrondissement au sud, les boulevards Montmartre et Poissonnière. On a seulement survolé la suite jusqu’à la place de la République.

    Il y a d’ailleurs en ligne sur le site de la mairie du 10e le travail de la DVD lien ici et une page ouverte à la concertation sur le site de la Mairie de Paris : autre lien.

    Nous avons suggéré à Pauline Véron, qui participait à la réunion au titre de sa délégation, d’en faire autant sur celui de la mairie du 9e. C'est en cours.

    Nous ne reprenons pas ici le détail du projet; nous l'avons largement commenté le 30 mars ici même.

    Vu la réduction du nombre des files de circulation dans le sens est-ouest, certains dans la salle avaient un peu peur des reports dans les rues adjacentes. Mais la DVD (Direction de la voirie) a fait des comptages, va en installer d’autres pour estimer l’augmentation probable de la circulation. Elle n’évacue pas non plus la possibilité de changements de sens, si l’avenir devait indiquer que des quartiers verts sont perturbés par des passages de véhicules en hausse, en trop grande hausse.

    double_sens_grands_boulevards_3.jpgIl semble que le projet ait attendu pour s’assurer que la rénovation urbaine de la place de la République pourrait absorber sans difficulté l’arrivée de voitures par les Grands Boulevards dans le sens O-E. Car on espère ainsi alléger le flux sur la rue du Quatre-Septembre et la rue Réaumur. 

     



    grands_boulevards_le_rex.jpg

     

    La volonté politique semble être de moderniser les Grands Boulevards, de les redynamiser du point de vue économique, et d’embellir ce qui était devenu désuet, encombré, constellé de commerces en déserrance en arrivant vers l’extrémité Est. Cela rend fou de joie le président des commerçants des Grands Boulevards, qui était là, tout comme le 30 mars, et n’a pas manqué de le dire. Ils sont très satisfaits, les commerçants!  Un regard sur leur site et la petite vidéo à droite qui met l'accent sur le commerce au son de la voix d'Yves Montand ?

    Le stationnement sera revu : celui des taxis, certaines zones sont encore en discussion, celui des résidents, qui gagneraient des places (côté 2e) à ce tarif  économique pour palier la rareté des places résidents dans le 9e au nord des Grands Boulevards. Cette création soulève des critiques : on craint les voitures ventouses, qui réduisent le nombre des places disponibles pour le rotatif (nom du stationnement payé à l'heure), cher aux commerçants. On verra sans doute à l'usage et l'on sait bien que ces modifications-là ne coûtent que du temps et de la peinture.

    Le matériel urbain sera modernisé aussi, on s’attachera à l’esthétique, et également à la cohérence.

    Les habitants dans la salle ont fait beaucoup de digressions, ainsi on a parlé de la place d’Estienne d’Orves, des changements de sens de la rue Mogador et de la rue de la Chaussée d’Antin, trop souvent embouteillée par les autocars des Galeries Lafayette, qui aux dires des élus, ne jouent pas bien le jeu. Des négociations seront nécessaires pour assainir la situation. Jacques Bravo, maire du 9e, fait alors un rapprochement avec le cas de la place Blanche et du Moulin Rouge. La place était totalement encombrée, bloquée par les cars de clients du Moulin rouge, qui tournaient autour de la place lors de la dépose des touristes ou en fin de spectacle, quand ils  repartent. Un contact entre la Ville et la direction de l'établissement a  arrangé la situation... Pauline Véron a ensuite dénoncé la tendance pénible du tourisme moderne, et plus particulièrement des touristes actuels, qui ne marchent plus mais visitent Paris en autocar. Est-ce bien raisonnable ? Et est-ce bien ainsi qu'on découvre Paris, qu'on l'apprécie ?

    Il a été fait mention aussi des flux de voitures autour de la rue Saint Cécile -  la rue Bergère et du parking de la BNP, vieille polémique au moment de sa création. Souvent les collaborateurs de la banque prennent une rue en sens interdit, pour éviter un détour… Beaucoup dans la salle ont ajouté : "et on les comprend ! " Tiens ? Je ne le comprend pas, pour ma part. Pas plus que des motos qui roulent sur les trottoirs… les vélos qui ne respectent pas les feux rouges, les piétons qui se moquent des passages protégés... Parfois ce seront les mêmes, avec une autre casquette qui dénonceront ces travers à un autre moment. Les règles sont là pour tout le monde. Et faites pour être respectées. Il faut un minimum de cohérence et de civisme pour vivre en collectivité, au moins en ville.

     

  • Tags et graffitis : un peu too much !

    Vous aussi, vous avez remarqué que murs et portails, piliers du métro, palissades du Louxor et d'autres surfaces encore, ont ces temps-ci tendance à se cacher derrière des graphismes pas toujours esthétiques.

    Dès avant les vacances, et alertés par le message d'un de nos adhérents qui nous signalait le phénomène, nous avions interpellé la Direction de la Propreté du quartier pour reccueillir des informations, signaler les dégâts...

    Le 12 août, la DPE 9e-10e nous écrivait : "

    " ...effectivement, la nouvelle société prestataire pour le nettoyage des tags au nord de Paris n'est pas aussi performante que la précédente.

    Nous essayons de faire pression un maximum mais nous ne pouvons pas nous substituer à cette entreprise.

    La situation a même été évoquée lors d'un dernier conseil de Paris. "

    De fil en aiguille nous en sommes venus à poser la question directement au maire du 10e, Rémi Féraud, en plein mois d'août (les élus ne s'arrêtent jamais... de lire leur messagerie), qui nous confirmait le 18 août le changement de prestataire, choisi et confirmé par la commission d'appel d'offres de la Ville. A ce stade il ne pouvait pas no

  • Circul'Livre au marché Saint-Quentin

    Deux dates à retenir pour Circul'Livre au marché de Saint-Quentin. Depuis quelques années déjà, le stand de Circul'Livre se tient tous les premiers dimanches du mois dans le marché de Saint-Quentin :

    le prochain tombe le 2 octobre, entre 11h et 13h,
    non loin de l'entrée rue de Chabrol.

    En plus de la permanence mensuelle de votre Circul'Livre, vous pourrez retrouver les animateurs au cours de la fête de Circul'Livre organisée sur tout Paris : une déambulation aura lieu entre les stands du marché, ponctuée de lectures sur le thème de la cuisine. Quasiment un passage obligé quand on s'installe dans un marché alimentaire...

    CIRCUL'LIVRE en FËTE
    c'est samedi 1er octobre
    de 10h30 à 12h30

     

    paris,10e,circul'livre,marché-saint-quentin,fête

  • NUIT BLANCHE 2011

     

    NUIT BLANCHE 2011

     Samedi 1er octobre (soirée et nuit)

    La Nuit Blanche parisienne passe cette année par le 9e arrondissement. En effet, Alexia Fabre et Franck Lamy (Musée MAC/VAL), directeurs artistiques de cette 10e édition, ont sélectionné deux secteurs pour le parcours officiel : le premier au centre de Paris, le deuxième plus au nord, cheminant des Batignolles à la Place d’Anvers en passant par Montmartre et la Nouvelle Athènes. Dans le 9e, les lycées Edgar-Quinet et Jacques-Decour, l’école ESMOD, l’Hôtel Amour et l’International Visual Theatre accueillent des œuvres du parcours officiel.

    D’autres lieux ont évidemment souhaité s’associer à cette grande fête de l’art contemporain à Paris, et ouvrent leurs portes au public en accueillant des œuvres. Nous avons répertorié les projets suivants dans les environs, facilement accessibles en se promenant :

    Secteur Trinité, un peu loin...

    Galerie VU' (58, rue Saint-Lazare, Hôtel Paul Delaroche) :   

                              « Travel plans » de Jeffrey Silverthorne (exposition photographique)

    ESMOD * (12, rue de la Rochefoucauld), près du musée Gustave Moreau :  

                              « Cut Papers # » de Sachiko Abé, (performance)

     

    Secteur Martyrs-Trudaine 9e, on se rapproche...

    Hôtel Amour * (8, rue de Navarin) :

                              « Flower bed » de Tsuneko Taniuichi (performance et projection vidéo)

    Gymnase Paul Gauguin (35, rue Milton) :                  

                              « Life on loop » de Jungwan Ba et Oan Kim (projection vidéo)

    Lycée Jacques Decour,  (12, avenue Trudaine) :   

                              « Black cloud » de Carlos Amorales (installation)


    64 - Carlos Amorales - Black Cloud, 2007 par mairiedeparis

    Et dans le théâtre du lycée Jean-Decour

                               « Black Rain », une installation vidéo de Semiconductor

     

    Lycée Edgar Quinet (63, rue des Martyrs), de 19h à 7h : 

                               « Dance (all night) » de Melanie Manchot (performance participative)

    Cité Malesherbes, en haut de la rue des Martyrs, de 20h à 4h

                               « Tempography » de Anthony Bannwart (projection vidéo)

     

    Secteur Pigalle-Blanche 9e  :

    International Visual Theatre * (7, cité Chaptal) :   

                               « The Landscape is changing » de Mircea Cantor (projection vidéo)

    Musée de la vie romantique (16, rue Chaptal), de 18h à 23h

                               « Paris – Proche et lointain » de Patrick Faigenbaum (exposition photographique)

    Maison des associations du 9e (54, rue Pigalle), de 19h à 7h 

                               « Montebello – Megachromia à Paris » de Arthème Galerie (exposition photographique)

    TEP Duperré (22, rue Duperré) :      

                               « Still life » de Jean-François Bouchard (projection vidéo)     

    Sur le terre-plein du métro Anvers 9e-18e 

                               « La concentration des services », installation de 19h à 7h

     

    Dans le 18e

    Place des Abbesses 18e :

    Sur la place des Abbesses, de 19h à 1h45

                               « Un trou dans la ville » de la Compagnie Dérézo

    Le bateau-lavoir 18e :

    8, rue Garreau, de 19h à 1h

                               « L'atelier du Bateau-Lavoir » réalisation d'une peinture en direct par François Boisrond

    Galerie W Eric Landau 18e :

    44, rue Lepic, de 19h à 7h

                               « Paris s'éveille » ou  « le réveil de la ville », de Jean-Christophe Choblet, Thierry Payet, Valérie Thomas, projection

    Rue Léon 18e :

    Dans la cour de l'Institut des cultures d'Islam, de 19h à 2h ; 19, rue Léon:

                               « Fire Flies, Fransesca » de Frédéric Nauczyciel

    Place de la Chapelle 18e :

    28-30  boulevard de la Chapelle,angle rue Philippe de Girard

                               « Le cercle vicieux Paris », installation de Jola Kudela Aka Yola

    ............ Et maintenant A VOUS DE CHERCHER ........

    Montmartre Anvers - Batignolles-Pigalle, La Nouvelle Athènes/Saint-Georges

  • Dimanche, grand pique-nique dans la jardin Villemin

    document?id=15125&id_attribute=111Dans le cadre du forum des associations du 10e, bien nommé DIX SUR DIX, qui se tiendra le week end des 17 et 18 septembre, dans le jardin Villemin, les conseils de quartier du 10e vous convient à participer à un grand pique-nique (en espérant que le temps s'y prête).

     

    Comme ils le disent eux-mêmes  :

    Les 6 Conseils de quartier du 10e se mettent à table

     

    Dimanche 18 Septembre, à partir de 12h00, dans le square Villemin (sur les bords du Canal St Martin),
    les 6 Conseils de quartier du 10e organisent, un grand pique-nique.

    Tous à vos paniers !

     

    Pour les détails de l'événement, n'hésitez pas à faire un tour sur le

  • Larisboisière-Saint-Vincent-de-Paul : réunion publique le 28

    Un sujet de toute première importance pour qui habite Paris, le 10e ou un autre quartier,  sera traité au prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul le 28 septembre de 19h à 21h, école Belzunce, 3, rue de Belzunce, à savoir :

    Le logement dans le 10e

    Quels constats, quels enjeux ?

    Pour ce 33e Conseil de quartier St-Vincent de Paul – Lariboisière, l’équipe d’animation vous propose de faire le point sur les dossiers en cours et, sur le thème du logement, d'aborder les sujets suivants:

    •  La répartition des logements sociaux dans notre quartier et leurs règles d’attribution.
    •  L’attractivité du quartier des Gares : accroissement des « meublés touristiques », évolution démographique, impact sur les prix. 
    •  Augmentation des logements vacants, présentation du dispositif « Louez Solidaire ».

    Mme Yanna de Paris Habitat IdF présentera "Louez Solidaire". En tant qu'élu chargé du logement dans le 10e arrondissement, Paul Simondon sera présent, ainsi que Tony Dreyfus, député du 10e et les élues référentes du conseil de quartier.

    Le 8 septembre dernier, la Chambre des notaires de Paris a publié son rapport sur le prix de l'immobilier au 2e trimestre de 2011. On y lit le prix moyen du m² dans le 10e arrondissement : 7 420 € soit une évolution de 23,8 % sur un an. Mais... les notaires estiment que les prix amorcent enfin une baisse, car d'après leurs indicateurs avancés, les prix auraient baissé de 1,2 % en juillet. C'est une amorce, certes, mais bien faible au regard des hausses de ces dernières années.

    Un article des Echos reprenait quelques prix ce même jour sous la plume de Martine Denoune en ces termes :

    Dans tous les arrondissements, les prix sont désormais les plus hauts jamais enregistrés. Tous les arrondissements enregistrent une forte hausse annuelle des prix variant de +16,4% dans le 6ème arrondissement à +26,9% dans le 9ème. Au sein des quartiers, les prix médians font le grand écart en oscillant entre 5.860 euros le mètre carré à la Goutte-d'Or dans le 19ème arrondissement et 13.680 euros le mètre carré dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7ème.

    On pardonnera à Martine Denoune de ne pas placer la Goutte d'Or dans le 18e. Peut-être n'est ce pas son quartier... 

     
  • Forum des associations du 9e... on a échappé à la pluie !

    paris, place-d'anvers, associations, forum, démocratie-locale

     

    Comme tous les ans depuis les débuts du forum des associations du 9e, Action Barbès a tenu un stand, situé ce samedi sur l’avenue Trudaine. Il nous a semblé que la mairie avait essayé de regrouper les associations qui proposent des ateliers et des cours le long du square, face à face et perpendiculairement au boulevard. Il y a eu beaucoup de monde, de nombreuses familles cherchant à trouver le meilleur cours, qui de peinture, qui de danse ou d’apprentissage des langues. Les enfants du 9e sont gâtés et leurs loisirs assurés pour l’année.

    paris, 9e, place-d'anvers, attac, forum, associationsIl y a eu moins de monde sur le troisième côté, face aux immeubles, là où se trouvaient les associations solidaires ou organisatrices, sauf à la hauteur du stand d’Artisans du Monde, qui ravitaillaient les visiteurs et promeneurs en sandwichs et petits encas.

    paris, forum, association, artisans-du-monde

     

    Nous formulerons pourtant deux critiques, centrées sur des aspects sonores. L’une est liée à la sono de la manifestation. La qualité de la diffusion des messages était très médiocre : grésillement, volume très variable, trop fort ou trop faible. Les amplis accrochés aux structures du marché sont très gênantes pour les occupants des stands situés juste au-dessous ou à côté. Impossible de tenir une conversation en même temps qu’une annonce faite au micro…

    Quant à l’autre critique, elle ne relève pas de la mairie, mais de Vinci, qui gère le parking sous le square d’Anvers. Les portillons magnétiques qui ferment les entrées et sorties du parking sont très bruyants. Les portes sont métalliques, lourdes et leur fermeture est actionnée par une clenche magnétique. C’est le poids de la porte qui assure la fermeture. Elle retombe avec un fracas impressionnant. Nous n’avons été incommodés que le temps de notre forum, mais que dire de la gêne pour les riverains… La sécurité des biens, des voitures stationnées en sous-sol, ne devrait pas occasionner des nuisances sonores de cette importance.

  • Encore un peu....

    vacances, plage, parasols

    on rentre bientôt...