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proprete - Page 17

  • Les poubelles de tri en voie de normalisation mais l'urine en été...

    "Le Syctom, qui gère la collecte des déchets de 5,7 millions d’habitants à Paris et en banlieue, va consacrer un million d'euros d’ici à 2016 pour inciter les 84 communes de l’agglomération à se doter des mêmes bacs de tri. La poubelle verte à couvercle jaune, déjà utilisée à Paris, va ainsi devenir la norme. Le Syctom espère aider les Franciliens à mieux s’y retrouver… et à trier plus. Une campagne de sensibilisation vient également d’être lancée sur le Web et les panneaux d’affichage. Actuellement, 30 kg de déchets triés sont collectés par habitant et par an. L’objectif du Syctom est de passer à 47,6 kg d’ici cinq ans." (Le Parisien, 04.04.2013

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    Le tri, c'est bien, la propreté, c'est mieux. Même si nous comprenons que la lutte pour les deux doit être menée de front. Pourtant, au jour le jour, c'est la propreté des rues, des recoins, qui nous "plombent le moral", particulièrement en été. La chaleur intensifie les odeurs d'urine dans tous les recoins, et les rues peu passantes, et cela dès le petit matin. La nouvelle campagne de la Ville : 

    Pour un individu soulagé

    combien de dégoûtés ?

    met un coup de projecteur sur le mal, mais les campagnes  de sensibilisation ne donnent pas des résultats satisfaisants. Elles coûtent cher et leur impact n'est pas mesuré régulièrement comme il serait nécessaire de le faire pour toute dépense de deniers publics. Certes, celles-ci contribuent à maintenir l'emploi dans les agences de communication qui en période de quasi récession ne peuvent plus trop compter sur les budgets publicitaires des entreprises du privé. Tout le monde se sert la ceinture !

    Uriner dans la rue est interdit et sanctionné. 

    Soyons un peu lucides. Qui va lire cette phrase sur une affiche ? Un type plutôt alcoolisé à deux heures du matin à la sortie d'une boîte ? Un autre en pique nique nocturne près du canal Saint-Martin après avoir descendu un pack de bières ? Le sans abri qui abandonerait son pacquetage sans surveillance pour gagner la sanisette la plus proche ? Certainement pas. Alors, pour qui publie-t-on ces affiches, pour qui sont ces campagnes ?

    Les hommes qui ont conscience de l'état sanitaire d'une ville n'urinent pas le long des murs. Il n'est pas nécessaire de le leur rappeler. D'autres font comme ils ont toujours fait sans mauvaises intentions mais dans une totale absence d'esprit collectif et ignorance de l'espace public. C'est le règne du moi d'abord ! "Je ne peux pas me retenir ! " Combien de fois n'avons-nous pas entendu cette phrase... avant de recevoir une floppée d'insultes si l'on insiste sur le sans-gêne de la situation. Au point qu'on hésite à interrompre l'épanchement... situation extrêmement délicate — pour une femme encore davantage — bien que la faute / le délit soit du côté du pisseur !

    La mauvaise habitude commence très tôt. Nous avons tous rencontré une maman bien intentionnée à l'égard de son rejeton de sexe masculin, en train de baisser la culotte entre deux voitures, et lui dire "Allez, dépêche toi, fais pipi là !" Et pourtant, les petits garçons n'urinent pas contre les murs de la cour de récréation dans les écoles maternelles, pourquoi devrait-il en être autrement dans la rue ? Pour rattraper le coup, certains bénéficieront d'une bonne éducation, des "bons principes de comportement en société", mais les autres... 

    Quant à l'amende de 35 euros, il faudrait un policier derrière chaque pilier, chaque recoin, chaque angle de rues tranquilles. Les bilans réguliers de la Préfecture font état d'une augmentation du nombre des procès verbaux pour miction sur la voie publique, certes, mais nous sommes partis de tellement loin. Les pourcentages sont impressionnants mais les chiffres bruts rapportés au nombre d'habitants, au nombre des touristes, et à l'état des rues, c'est une autre affaire. 

    Stoppons là nos critiques. Trois nouveautés cette année. Ce sont :

    • Les agents de propreté de la Ville de Paris distribueront des sacs en papier kraft en journée et en soirée aux pique-niqueurs de la capitale. Marqués de la devise « La propreté, c’est l’affaire de tous », ces sacs visent à faciliter le travail des équipes de propreté et à responsabiliser les Parisiens en leur permettant de collecter leurs propres déchets. Nous espèrons que les non-Parisiens seront également sensibles à ces encouragements !
     
    •  Comme de nombreuses capitales européennes, Paris est confrontée à ce problème d’hygiène publique que sont les épanchements d'urine sur la voie publique. Une campagne de sensibilisation sera mise en place dans 450 lieux de sortie nocturne parisiens. Les affiches, sous-bocks et cartes postales distribuées appellent à la responsabilité de chacun et précisent que tout épanchement d’urine dans l’espace public est verbalisable, et soumis à une amende de 35€.

    • 66 sanisettes parisiennes seront désormais ouvertes toute l’année jusqu’à une heure du matin. Afin de faire face aux nouveaux usages de l’espace public, la Ville de Paris a étendu les horaires d’ouverture de 66 des 400 sanisettes présentes dans la capitale. Plus d’une sanisette sur quatre, situées dans les quartiers les plus animés en soirée, seront ainsi ouvertes jusqu’à une heure du matin, contre 22h auparavant. Nous ne sommes pas allés tester les sanisettes de Barbès pour connaître leurs horaires précis. Vous nous pardonnerez ?

    Liste des sanisettes

    (tiré de la carte interactive des toilettes publiques sur Paris.fr)

    paris,propreté,poubelles-jaunes,collecte-ordures-ménagères,tri-sélectif

  • Les nouvelles corbeilles de rue font leur apparition

    Nous en avons entendu parler. Elles doivent être installées au nombre de 10 000 dans un premier temps. Mais, pour l'instant, le seul endroit où nous les ayons vues, c'est la place de la République.  Elles sont plutôt chouettes ! Qu'en dites-vous ?

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    Le principe est simple : la structure dispose d'une partie dépourvue de tiges verticales qui permet le passage du sac, sa pose et sa dépose une fois plein. La gros caoutchouc, comme sur les précédentes corbeilles de rue vertes, est là pour maintenir le sac en place.

    Reconnaissons qu'elles ont plus d''allure que les poubelles débarquées dans l'urgence des attentats au début des années 2000 en remplacement de poubelles plus esthétiques mais qui ne présentaient pas des propriétés anti-déflagration. C'était exactement le 12 septembre 2001 : le préfet de police a exigé alors que toutes les poubelles soient retirées. (Lire la déclaration d'Yves Contassot sur le sujet lors du Conseil de Paris en avril 2013.)

    On pouvait lire dans le Parisien en mars qu'elles devaient être agréées par la Préfecture de Paris, c'est chose faite:

    « Nous avions chargé des équipes de créateurs d'imaginer des réceptacles de propreté plus esthétiques. Mais nous avons fait marche arrière, entre autres parce que ces prototypes n'ont pas été homologués par la préfecture de police. Nous nous sommes finalement rabattus sur le catalogue de la centrale d'achats publics des collectivités locales et nous avons trouvé un modèle réunissant tous les critères recherchés », explique-t-on à la mairie de Paris. La corbeille de rue pressentie est en métal et de forme évasée. Sobre, élégante et anti-déflagration, celle-ci a déjà reçu le feu vert de la Ville de Paris. Mais il faut encore obtenir l'agrément de la préfecture de police.

    Maintenant, (et il faut bien rouspéter un peu) nous aimerions que les habitants soient davantage consultés que lors de la pose d'éteignoirs sur les corbeilles de rue vertes, celles que l'on remplace justement par celles-ci, qui n'ont pas plus d'éteignoirs incorporés que les précédentes d'ailleurs. L'opération éteignoirs a été un fiasco discret mais un fiasco quand même. Disparus aussi vite qu'ils avaient été installés, de plus belle, parfois même remplacés avec constance. Les mégots emplissent les canivaux, y compris devant des administrations, qui devraient pourtant donner l'exemple et fournir à leurs agents fumeurs un cendrier d'extérieur avec du sable en guise d'éteignoir. Nous pensons à l'antenne de la préfecture de police située au 6, rue du Delta. 

    intervention d'Yves Contassot : http://elus.paris-eelv.fr/?Apres-plus-de-10-ans-d-attente 

  • Des précisions utiles pour sortir les poubelles

    On incrimine régulièrement les personnels de la Propreté de Paris, parce que telle rue est salle, que les trottoirs présentent des coulures disgracieuses quand elles ne sont pas malodorantes. Mais qui ce préoccupe réellement de savoir si le travail est bien fait... ou si, une fois le travail bien fait, la responsabilité de la saleté ambiante n'incomberait pas plutôt à d'autres. 

    Dans la rue Guy Patin, dont nous suivons l'évolution de près (à cause des marchés à la sauvette, à cause du projet d'implantation de salle de consommation dans le périmètre proche), il n'est pas rare de trouver des amoncellements de papiers, d'emballages, de vêtements ou de restes de sacs de toute forme et de tout genre. Quelle tornade est donc passée sur cette rue par ailleurs assez banale ? En dehors des magasins de Guerisol à l'angle avec le boulevard de Magenta, la rue est dépourvue de commerce. Pas de boutique, donc pas de clientèle qui puisse laisser derrière soi des poches ou des emballages. Pas de commerçant non plus qui jette un seau d'eau pour effacer la trace de la crotte de chien ou qui donne un coup de balai !

    Elle est régulièrement nettoyée mais les allers et venues des vendeurs à la sauvette les mercredis et samedis la laissent dans un état piteux. C'est indéniable. Un état pire si la police intervient et que les vendeurs s'éclipsent en laissant une partie de leurs maigres biens à terre ....

    paris,barbès,guy-patin,propreté,collecte,ordures-ménagèresReconnaissons que la Direction de la DPE a pris en considération le malaise des riverains devant l'état de leur rue et qu'elle a décidé de repasser le lendemain matin. Toutefois, ils doivent être vigilants aussi vis à vis de leur gardien ou du prestataire de service qui sort et entre les conteneurs à ordures, car si ces derniers restent abandonnés trop longtemps sur le trottoir, ils sont visités, fouillés et leur contenu peut contribuer à la "dégradation du paysage". Nous nous sommes adressés à la Direction de la Propreté et de l'Eau, plus précisément au Service Technique de la Division des 9e et 10e arrondissements. Voici donc les horaires  qui nous ont été communiqués. Ils doivent être respectés pour que les poubelles restent le moins longtemps possible à l'extérieur des immeubles.

     

    Voici les horaires de passage de la benne rue Guy Patin :
    • Collecte bacs à couvercle vert (ordures ménagères ou OM), du lundi au vendredi vers 21h45 / 22h15,
    • Collecte OM le samedi vers 21h30 / 22h00,
    • Collecte OM le dimanche vers 18h00 / 18h15
    • Collecte bacs à couvercle jaune (matériaux recyclables ou MM), le mardi vers 19h00 / 19h30,
    • Collecte MM le vendredi vers 20h00 / 20h30.
    On peut donc dire que cela se situe globalement dans le même créneau.
  • De nouveaux objets dans l'espace public

    Certes, cela ressemble à des "pissotières" ou à des vespasiennes version caoutchouc ! Seront-elles plus utilisées que les sanisettes de JCDecaux, dont il faut rappeler qu'elles sont gratuites depuis des années ? mais, bien sûr, plus encombrantes.

    paris,barbès,goutte-d-or,pissotière,vespasienne,épanchement-urineUn modèle assez analogue, en bleu, avait fait son apparition à l'été 2010 du côté de la rotonde de Ledoux près du plan d'eau de La Villette. Voir notre article de l'époque avec photo. Pourquoi avoir attendu trois ans pour étendre leur utilisation si le bilan qu'on en a tiré alors était positif ? Car nous supposons que ce bilan était favorable à leur extension dans les quartiers de Paris qui souffrent le plus des épanchements d'urine.... ou mictions, dans le langage policier et juridique.

    Certains trottoirs de la Goutte d'or sont en permanence maculés de longues coulures noires courant vers les caniveaux. On les a tous remarquées et la présence proche d'une sanisette n'y change rien. Contre ces incivilités, des habitants se sont mobilisés, y compris en créant un forum pour recueillir des témoignages, comme sur Chateaubouge. Ici, il semble que l'expérimentation nouvelle s'inscrive dans le cadre de la zone de sécurité prioritaire (ZSP). Ce nouveau matériel urbain peut surprendre, toutefois s'il se révélait efficace, on se ferait un plaisir de l'accepter malgré une certaine laideur, et même son manque d'esthétique certain. A suivre donc.

    Voir aussi un article récent paru dans le Parisien.  qui donne des détails sur ces gros objets en plastique gris.

  • "Dans-ma-rue" prévu pour juin

    Lu dans le Parisien du 29 avril 

    paris,barbès,propreté,faubourg-poissonnière,dépôts-sauvages"Grâce à Dans-ma-rue, une application pour smartphone lancée par la Ville, les Parisiens pourront bientôt signaler, facilement, toute sorte de problèmes rencontrés sur la voie publique : manque de propreté, tags, éclairage défaillant… Un e-mail informera les usagers qui le souhaitent de l’avancée de l’intervention des services municipaux. L’application est testée depuis septembre par l’ensemble des agents en charge de l’espace public. Avant le lancement officiel en juin, l’expérience va être étendue auprès d’un panel de citoyens, de conseillers de quartier et d’élus."

    Ci-contre une illustration...

    Il est bien dommage que cette application ne débute qu'en juin ! C'est ce que nous avons pensé ce mardi en contournant un nouvel amoncellement d'ordures en tout genre en haut du Faubourg Poissonnière. Décidément ce bout de trottoir attire les détritus. Un horodateur vient d'y être installé, contre lequel s'amassent les cartons, les sacs de gravas, les vieux lavabos et autres dépôts sauvages.