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paris - Page 349

  • Les horodateurs acceptent de plus en plus la carte bancaire

    Comme vous, peut-être, nous avons lu un article du Parisien, paru en juillet, sur l'arrivée de nouveaux horodateurs dans Paris, et notamment dans nos 9e et 10e arrondissements. Bernard Gaudillère, interrogé par le journaliste du Parisien, est adjoint au maire de Paris chargé du lourd dossier des finances de la Ville, mais aussi élu du 10e. Très aimablement il a répondu à nos quelques questions sur le sujet qui visaient essentiellement à avoir son avis sur l'avancement de la mise en service des nouveaux équipements, et sur la réalité de ce gisement intéressant de ressources pour la Ville. 

    Sur l'implantation des horodateurs, il nous écrit ceci :

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    La municipalité parisienne souhaite étendre l’installation des horodateurs permettant un règlement par carte bancaire, au vu des résultats de l’expérimentation. Les résultats sont en effet très positifs. En  matière de recettes pour la collectivité parisienne, vous y faites référence. Mais aussi en terme de satisfaction des Parisiens, pour lesquels la démarche de paiement du stationnement est grandement simplifiée. Je souligne au passage que si la Ville encaisse bien les redevances, en revanche le produit des amendes ne lui revient qu’en partie (25 %), le reste allant à la Région (25 %) et au STIF (50 %).

    C'est un fait que nous avions souligné plusieurs fois ici même, à tous ceux notamment, qui tentaient le coup. Passera la contractuelle ou ne passera pas ??? Longtemps nous avons cru que le produit des amendes allait tout bonnement au budget de l'état - quelle ligne, mystère ? - qui l'affectait à sa guise. Ce point est éclairci. Et sur les autoroutes ? Les "chers" radars génèrent des revenus non négligeables, une fois assumés leur coût et leur entretien... à qui vont les sommes ainsi collectées ? 

    Revenons à nos horodateurs nouvelle génération dans les 9e et 10e arrondissements

    Pour répondre précisément à votre question, la première tranche d’équipements (2.000 horodateurs pour tout Paris) est terminée dans les 9e et 1Oe arrondissements, soit, aujourd’hui, environ 100 horodateurs équipés d’un paiement par carte bancaire. Cette première tranche, dans chacun des 2 arrondissements concernés, correspond à un taux d’équipement de 50% des horodateurs.

    Un sur deux accepte donc une carte bancaire pour l'instant. 

    La généralisation doit être achevée à la fin du 1er semestre 2013, et, s’agissant des 9e et 10e arrondissements, d’ici la fin du mois d’avril  2013.

    Et du point de vue des ressources, cette manne dont parlait le journaliste du Parisien... Faut-il être à ce point optimiste ? 

    Quant aux chiffres que vous évoquez, tirés de l’article du Parisien du 10 juillet dernier, à savoir une augmentation de 47 à 63 millions d’euros, il s’agit des recettes effectivement encaissées en 2010 d’une part, en 2011 d’autre part. J’appelle cependant votre attention sur le fait que cette progression ne peut pas être exclusivement reliée à ces nouveaux horodateurs. La hausse de l’amende  pour un stationnement hors les règles à l’été 2011 – elle est passée de 11 à 17 € - a également eu un effet sur les comportements, en incitant  les automobilistes à payer leur stationnement.

    Dans ces conditions, je vous confirme qu’il est encore prématuré d’avancer un montant précis s’agissant des recettes que nous encaisserons effectivement en 2012. Nous prévoyons effectivement une nouvelle augmentation par rapport à 2011, mais sans doute beaucoup moins importante que l’augmentation constatée entre 2010 et 2011.

    Bien. Il va falloir s'attaquer maintenant aux inciviltés. Il y a là matière à faire entrer dans les caisses municipales quelques deniers supplémentaires...  

    ( Voyez ausssi l'article posté dans le blog de nos amis du 12e, Bel Air Sud, tout récemment : cliquez ici )

  • Demain, près de la gare de l'Est, honneur à Madeleine Braun

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    Nous vous en parlions en début d'année lorsque les travaux battaient leur plein. Ils ont duré cinq mois. Aujourd'hui les plantations sortent d'un été au climat un peu bizarre, pour moitié très humide, et pour l'autre moitié très sec, comment s'en sortent-elles ? Nous sommes allés faire des photos pour vous. Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à donner votre opinion sur l'espace réservé aux commentaires au bas de l'article. 

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    L'inauguration de la place Madeleine Braun aura lieu demain à 11 heures en présence du maire du 10e, Rémi Féraud, et de Catherine Vieu-Charier, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant.

    paris,10e,gare-de-l-est,place-madeleine-braun,aménagement-de-voirie,plantationDes efforts ont été faits pour le stationnement des deux-roues, qu a tendance à encombrer les trottoirs et tous les dégagements disponibles. Le site de la mairie nous informe par ailleurs qu' Un projet d’aménagement à plus grande échelle de ce quartier reste à l’étude pour les prochaines années.

    Nous savons de bonne source que les réductions budgétaires de cette seconde mandature municipale ont créé beaucoup de frustations dans les conseils de quartier riverains de la gare de l'Est, eux qui avaient tant travaillé sur le sujet, avec enthousiasme et professionnalisme... Il faudra attendre des temps meilleurs et des rentrées d'argent.

  • La ZAC Claude Bernard prend forme

    La semaine dernière, nous nous interrogions sur les aménagements possibles de l'axe Chapelle. De proche en proche, nous avons regardé les chantiers en cours dans le nord-est parisien dont nous représentons, ici à Barbès, une limite méridionale. Ca bouge ! C'est à deux pas et pourtant, si un itinéraire de travail ne nous conduit pas par là, il est bien rare qu'on aille y chercher repos et nature... A tort. Il y a par là des choses à découvrir.

    Qu'est-ce que le secteur Claude Bernard ?

    La zone Claude Bernard s'étend sur un peu plus de 14 hectares entre la porte d'Aubervilliers et la porte de la Villette. L'opération comprend la construction de logements (41000m²), de bureaux (27000m²), d'équipements & commerces de proximité (17000m²), d'un multiplexe UGC (10000m²) et de nombreux espaces publics (forêt linéaire, aménagement des berges, passerelles...).

    Un dossier très complet et riche en illustrations est visible en ligne sur le site de nos amis de ASA Paris Nord-Est. A visiter tranquillement.

    Côté offre cinématographique

    En tant que lecteurs attachés au dossier Louxor, et par extension intéressés au cinéma, vous serez peut-nouveau-ugc-cine-cite-paris-L-1.jpegêtre heureux d'apprendre la création des 14 salles de cinéma par UGC, un complexe multisalles de 2820 fauteuils. Les travaux devaient commencer début août 2012 pour une livraison fin 2013 pour un investissement de la part d'UGC de 22 millions d'euros. Un heureux événement pour les habitants de ce nouveau quartier. Un heureux événement pour les uns, qui, toutefois, ne laisse pas de marbre la Fédération des Cinémas indépendants, qui craignent que l'arrivée de ces grosses structures n'éloigne encore un peu plus les spectateurs de leurs écrans. Surtout si celles-ci n'ont pas la délicatesse de leur laisser les films d'auteur...  On pouvait lire dans le Parisien du 23 avril dernier que l'arrivée de plusieurs multiplexes dans la région allait déstabiliser le marché. On prévoit en effet deux multiplexes à Aulnay-sous-Bois (14 salles UGC au centre commercial Parinor) et à Tremblay-en-France (12 salles au centre commercial Aéroville). Trois autres sont annoncés aux portes de Paris : celui de la porte des Lilas, un autre porte de La Villette et enfin, le multiplexe d'UGC dans la ZAC CLaude Bernard dont nous parlions ici. Peut-être aussi un coup de canif dans le quasi monopole de MK2 dans le Nord-Est de la capitale. Voir ici ce qu'en pensait Ecranoir il y a déjà deux ans. 

  • Un rapport on ne peut plus clair sur les mutuelles étudiantes

    Les étudiants ne représentent peut-être pas une grosse partie de notre lectorat. Pourtant, ils vont bientôt s'incrire dans les facs, pour la première fois pour certains, et la rédaction ne veut pas passer à côté de l'annonce de ce rapport de UFC-Que choisir qui met le doigt sur une dérive. L'opacité et la mauvaise qualité des mutuelles étudiantes. C'est dans son numéro de rentrée que vous trouverez le détail de ce rapport et ici si vous voulez en prendre connaissance en ligne. 

    Voici un extrait qui montre qu'il est temps de se pencher sur le problème, y compris en tant que parent :

    La distribution, dans un même lieu et par les mêmes organismes privés, de la sécurité sociale étudiante obligatoire et d’activités commerciales facultatives (complémentaire santé, assurance habitation ou automobile, banque, etc.) aboutit à une totale méconnaissance de leurs droits par les jeunes. Ainsi, seuls 39 % des étudiants interrogés ont intégré le rôle premier des mutuelles -remplacer la sécurité sociale de leurs parents- et pas plus de 43 % ont compris que le niveau des remboursements, pour la partie sécurité sociale, est le même quel que soit leur choix. Pire, 37 % des nouveaux étudiants ignorent que les complémentaires santé qu’elles proposent ne sont pas obligatoires.

    Les règles de la société doivent faire l'objet d'un apprentissage, faute de quoi l'arnaque est à tous les coins de rues. Pensez à expliquer à vos jeunes les arcannes de l'administration, les obligations, les risques, les bons comportements... On les croit omniscients parce qu'ils connaissent mieux que nous les ordinateurs et les fameuses autoroutes de la communication, le fonctionnement des téléphones mobiles et autres lecteurs MP3... Oui, nul doute. Mais tout cela n'est que la forme. Sous cette forme, on continue à trouver des pièges et des difficutés à bien comprendre le fond. 

    La presse n'a pas manqué de reprendre les conclusions de ce rapport : 

    La Tribune relève que des économies pourraient être réalisées : "Les frais de gestion des mutuelles sur leur mission de sécurité sociale ont représenté pas moins de 93 millions d’euros en 2011, soit 13,7 % des prestations versées. C’est trois fois plus que l’assurance maladie !", indique UFC-Que Choisir. 

    20 Minutes insiste sur la communication désastreuse entre étudiants et Mutuelles : "un tiers des étudiants attendent plus de trois mois leur carte Vitale et ne peuvent pas bénéficier du tiers payant. «Et malheur à ceux qui voudraient joindre leur mutuelle pour s’en plaindre car moins d’un appel sur deux (45%) aboutit auprès de la LMDE (principale mutuelle étudiante), contre 88% pour l’Assurance maladie»

    Le Monde dénonce un "constat accablant" et "les pratiques commerciales [sont] également dans le collimateur de l'UFC-QueChoisir. Comme leur financement dépend du nombre d'étudiants affiliés auprès d'elles, les mutuelles se livrent à une course à l'inscription. "C'est comme si on introduisait pour les salariés une concurrence entre la caisse primaire d'assurance-maladie et un autre établissement !"

  • Journées Européennes du patrimoine

    Samedi 15 & Dimanche 16 se tiennent les deux Journées Européennes du patrimoine. Ces deux journées sont toujours un succès et beaucoup de supports vous proposent des lieux à visiter.

    Action Barbès a retenu pour vous deux endroits particulièrement intéressants et qui valent à coup sûr le déplacement.

    paris,patrimoineDans le 9ème, non loin de la place de Clichy, la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques ouvre les portes de son hôtel particulier rue Ballu.

    La Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) siège rue Ballu, à deux pas du square Berlioz et de la place de Clichy. Propriétaire de plusieurs immeubles, elle occupe un espace important d’environ 8 000 m² entre la rue Ballu, la villa du même nom et l’impasse du Cardinal Mercier.

    L’ensemble architectural que nous voyons aujourd’hui rue Ballu date en gros du 19e siècle. La SACD s’est installée en 1928 à l’actuel 9/11 rue Ballu après avoir été successivement rue Saint Marc dans le 2e arrondissement, rue H. Lebas puis rue Henner. C’est bien sûr la proximité de nombreux théâtres qui lui a fait choisir cet arrondissement. Au début des années 30, elle s’est agrandie et a acquis l’hôtel particulier du poète Léon Petit Didier décédé en 1927 au 11bis qui le tenait lui-même de sa famille de riches industriels dans le secteur de la chimie. L’explosion de l’audiovisuel dans les années 50 l’a contraint à s’agrandir encore et la SACD a acquis aux n° 5-7 rue Ballu, deux pavillons qui appartenaient aux Hospices de Chartres dont un hébergeait une antenne du Commissariat de police du 9e. Cette antenne ayant déménagé au début des années 90, la SACD y a installé la Maison des Auteurs, sorte de Club où ils peuvent se rencontrer et travailler à leur convenance. Dans les années 70, la SACD a repris le n° 12 de la rue et dans les années 80 le 11bis de l’impasse du Cardinal Mercier attenant à la rue Ballu. Enfin, en 1993, elle racheté au Syndicat Professionnel des Producteurs de Pommes de Terre un second immeuble impasse du Cardinal Mercier.

    C’est donc un grand espace qu’occupe cette prestigieuse institution dont le point central est un jardin soigneusement préservé qui permet une communication facile entre les immeubles. La SACD a su garder à l’endroit le charme d’antan même si la disposition des lieux n’est pas très adaptée aux conditions de travail de notre monde moderne.

     

    paris,patrimoineDans le 10ème, il ne faut surtout pas rater le petit hôtel Bourienne, 58, rue d'Hauteville. Caché derrrière un imposant portail, il est le dernier représentant à Paris du style Directoire. Son petit jardin est exceptionnel et la décoration intérieure de l'hôtel particulier traduit la délicatesse des moeurs de l'époque. Joséphine de Beauharnais l'a beaucoup fréquenté avec les nombreuses Merveilleuses de l'époque. Entrer dans l'hôtel Bourienne, c'est revenir plus de 200 ans en arrière.

    Visite samedi 15 (12h à 18h)et dimanche 16 (10h -18h) 

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