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municipales - Page 4

  • Municipales 2008 : l’électeur et le mode de scrutin

    7bae0f5eba37bd55a1f53a8cd94c05d9.jpgLe système électoral pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille n’aide guère le citoyen-électeur tant il est sophistiqué. Certes, il est probable que le Législateur a voulu faire en sorte que des majorités émergent des scrutins et rendent ainsi les principales villes de France gouvernables mais l’exercice démocratique s’en trouve compliqué d’autant que les modes de scrutins présidentiel et législatif servent en quelque sorte de référence aux électeurs et que le scrutin municipal à Paris diffère sensiblement de ce schéma.

    Disons le clairement : dans la plupart des cas, la liste pour laquelle nous allons voter au premier tour ne sera pas la liste qui in fine se retrouvera être l’exécutif local en cas de victoire. Au passage, on peut d’ailleurs sérieusement s’interroger sur l’utilité des sondages qui nous sont proposés en ce moment et qui « globalise » Paris alors que la capitale n’est ni plus ni moins, pour le scrutin, que la somme des 20 arrondissements, chacun avec leurs différences.

    Dit autrement, le classique « au premier tour je choisis, au second j’élimine » ne fonctionne pas avec le type de scrutin en place : on ne choisit pas au premier tour car les listes peuvent fusionner entre les deux tours dans certaines conditions, on n’élimine pas plus au second puisque les minoritaires se verront quand même confier des mandats proportionnellement à leur score.

    Le citoyen-électeur doit donc intégrer ces informations au moment de son vote. Certes le programme de sa liste favorite, la composition de cette même liste à commencer par la personnalité qui la dirige, sont des facteurs déterminants mais d’autres facteurs sont à prendre en considération au moment de glisser son bulletin dans l’urne. Si la Démocratie est l’expression par un vote libre d’une adhésion à des idées et des propositions, c’est aussi l’acceptation du fait majoritaire. Dans une Démocratie vivante, l’émergence d’une majorité se fait le plus souvent par un système d’alliances politiques, alliances qui sont extrêmement dépendantes des rapports de force politique existants suite aux scrutins.

    Le citoyen-électeur ne peut ignorer cet aspect des choses au moment du vote, essentiellement au premier tour. Il lui faut intégrer de manière subtile la façon dont il souhaite que le rapport de force s’établisse entre les différents candidats pour aboutir à une gestion équilibrée de la cité, en clair ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Un casse-tête !
  • Lire les résultats du premier tour

    Pour essayer de comprendre les résultats du premier tour dans notre arrondisement, voici un petit tableau de ceux du premier tour en 2001.

        2001
    Listes
    Exprimés en voix %

    rapport

    droite

    gauche

    Lutte ouvriere 392 2,25%  
    gauche div. 238 1,36%  
    Les Verts   2 324 13,33%  
    PS   6 013 34,48% 51,42%
    MoDem        
    UMP**   7 704 44,17% 48,58%
    FN*   769 4,41%  
             
    Total
    17 440 100,00% 100,00%


    * regroupement des voix FN + MNR

    ** regroupement des voix des listes Lellouche et Reina 

  • Opinion

    Faut il que le rédacteur d’un modeste blog de quartier donne son avis à la veille d’un scrutin local ?

    L’alternative est simple : soit garder un quant-à-soi garantissant une espèce de neutralité, soit dire aux mêmes lecteurs ce que l’on pense de tout cela afin qu’ils sachent où vous situer : la neutralité est ennuyeuse si l’engagement est risqué !

    Le 9 mars je voterai pour Les Verts. Non pas que je souhaite voir Denis Baupin Maire de Paris, non pas que je sois d’accord avec toutes leurs propositions, loin s’en faut, mais simplement parce qu’il y a une urgence écologique et que seuls Les Verts sont porteurs d’un message fort, tant pour la mobilisation, dans la façon d’aborder cette question que de la traiter. J’ajoute qu’il me parait évident que cette préoccupation écologique ne sera prise en compte sérieusement  par les autres partis politiques que si, et seulement si, le rapport  de force politique entre Les Verts et les autres est tel qu’ils sont incontournables et en position de déranger. Les partis « traditionnels », PS et UMP pour ne pas les citer, affirment bien volontiers qu’ils ont intégré l’environnement dans leur programme d’actions, mais on voit bien que cela se fait sous la contrainte et, si leur sincérité n’est pas à remettre en cause, ce n’est pas leur faire un trop grand procès d’intention que d’affirmer que leur volonté de faire en la matière reste proportionnelle à l’intensité de la contrainte extérieure qu’ils subissent.

    Le défi écologique est à la fois mondial et individuel. C‘est sa difficulté. Aussi relative que soit la place de la ville de Paris sur notre terre, nous devons prendre le problème à bras le corps, changer les choses. Chacun. Les Verts peuvent nous y aider. Là est la priorité.

  • Municipales 2008 : dernière réunion publique d’avant premier tour pour Delphine Burkli

    Même lieu – le gymnase Gauguin rue Milton – même heure – 19h – mais à 24h d’intervalle ! Delphine Burkli, tête de liste UMP, et ses treize colistiers ont tenu leur dernière réunion publique d’avant premier tour devant quelques 200 personnes hier soir. Pierre Lellouche, député UMP de notre circonscription et mentor de Delphine Burkli était bien évidemment présent ainsi que Jean Louis Bourlanges, habitant du 9ème, ex-député européen, ex proche de François Bayrou au sein de l’ex-UDF mais désormais soutien de Nicolas Sarkozy.

    Il n’est pas contestable que le climat national – en clair la forte baisse de popularité du Président de la République – joue sur le moral et sur les nerfs de l’UMP et les propos plus ou moins agressifs tenus par les uns ou par les autres sont le signe d’un malaise difficile à cacher. On pourra juger par soi même sur pièces en regardant la petite vidéo en annexe bien que celle-ci ne rapporte pas les propos extrêmement virulents tenus par Pierre Lellouche à l’égard de Jacques Bravo d’une part, et ceux de Jean Louis Bourlanges à l’égard de Philippe Torreton d’autre part.

    Sur le plan local, il est frappant de constater à 24h d’intervalle combien la perception de notre réalité quotidienne est différente d’une réunion à l’autre et l’observateur venu de Perse si cher à Montesquieu y perdrait lui-même ses repères. Hier, au même endroit, on nous a dit combien il faisait bon vivre dans notre arrondissement depuis 2001 : que la vie y était enfin revenue, que les crèches, les écoles, les squares, les logements sociaux, les personnes âgées, les entreprises, la culture, la propreté, etc., etc. …. avaient été l’objet de toutes les attentions et que sans conteste, les choses s’étaient considérablement améliorées. Aujourd’hui, on nous a dit que la vie dans le 9ème était devenue une espèce de cauchemar depuis 2001 : impossibilité de s’y loger, point de places en crèches, trottoirs encombrés de deux roues, propreté laissée à l’abandon, irresponsabilité totale concernant la sécurité, défausse systématique de responsabilité sur « les autres », détérioration très nette des conditions de vie quotidienne notamment dans le Nord de l’arrondissement, problèmes de circulation grandissants, etc. etc. ….

    L’électeur tranchera.

  • Municipales 2008 : fin de campagne plus tendue

    Notre arrondissement a connu jusqu’à ces derniers jours une campagne électorale plutôt sereine et le fameux dialogue républicain prévalait lorsque les candidats se rencontraient dans la rue. Tous les habitants s’en félicitaient.

    On ne sait quel insecte a piqué les candidats depuis 48h mais la tension a monté d’un cran et on ne peut que regretter quelques excès plus ou moins graves.

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