En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
L'association SOS Casamance organise ce samedi 8 mai, à l'occasion de la journée du souvenir, une exposition dédiée aux tirailleurs sénégalais. Un rappel historique qui est toujours bienvenu pour redire la place importante de ces soldats dans l'armée française lors des conflits mondiaux.
L'exposition sera visible au 22 rue de la Goutte d'Or et elle sera ouverte uniquement le samedi 8 mai 2021, de 10 h 30 à 18 h 30.
On a vu apparaître récemment de drôles d'oiseaux colorés un peu partout dans la Goutte d'Or. Ces calaos stylisés sont les jalons d'un parcours visuel et sonore proposé par le collectif MU, l’Institut des Cultures d’Islam et le cercle Kapsiki : "Les Fables du Calao".
Depuis le 8 avril 2021, vous pouvez découvrir le parcours des "Fables du Calao", composé de 14 calaos (oiseaux emblématiques de la culture sénoufo, cette population d’Afrique de l’Ouest) en résine, de différentes couleurs. Les oiseaux sont perchés, un peu partout, en hauteur dans les rues de la Goutte d’Or, et sont installés pour une durée de deux ans. Les animaux sont les indicateurs de points d’écoute qui nous font découvrir des ambiances sonores et des histoires séculaires.
Pour écouter ces histoires vous devez vous munir de votre smartphone connecté à l’application SoundWays et équipé d'écouteurs, mais vous pouvez également retirer un audio-guide à l’Institut des Cultures d’Islam, ouvert expressément.
En ces temps de restrictions culturelles pour cause de crise sanitaire, une nouvelle exposition à découvrir est une aubaine. Et qui plus est, si cette exposition a de l'intérêt, cela n'est qu'encore mieux !
C'est sur le pont Saint-Ange, sur le boulevard de la Chapelle, que cela se passe, avec l'exposition : "Les pionniers du Grand Paris". À travers cette exposition qui montre un très grand nombre de photos anciennes, dont certaines sont très rarement montrées, on retrace l'histoire de l'urbanisation et du lotissement des territoires devenus aujourd'hui la Goutte d'Or ou Château-Rouge, de 1730 jusqu'au dernier grand élargissement des frontières de Paris en 1860.
Cette exposition orchestrée dans l'ombre par l'historien Alexandre Frondizi (Institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel), fin connaisseur de l'histoire de l'urbanisation et de la vie de ce secteur de Paris, lui ayant consacré sa thèse de doctorat. Cela nous assure une exposition de qualité qui montre un passé démystifié de la Goutte d'Or notamment. Il est intéressant aussi de pouvoir visiter une exposition de plein air qui restitue les évolutions historiques d'un lieu sur le lieu même de cette histoire urbaine. Vous pourrez, par exemple, comprendre pourquoi le pont Saint-Ange porte ce joli nom.
Cette exposition très riche en documents (photos, dessins, plans..) a été montée avec le concours de la Ville de Paris, des mairies des 10e et 18e arrondissements, du Comité d'Histoire de la Ville de Paris, de la Bibliothèque historique de la ville de Paris, la Bibliothèque nationale de France, des Archives nationales et des musées de la Ville de Paris.
C'est donc en plein air, et les horaires de visite sont ceux du couvre-feu. Et vous l'aurez compris, c'est une exposition à découvrir !
Peut-être, comme nous, vous attendiez la réouverture du musée Jacquemart-André, pour admirer les œuvres de Turner, en grande partie prêtées par la Tate Gallery de Londres et mises en sommeil par le confinement, et bientôt, malheureusement, le second confinement. Le site du musée annonçait une fin de l'exposition pour le 11 janvier. Au retour des vacances on pensait qu'on aurait le temps, mais hors mis la période estivale qui a représenté une « fenêtre de tir » miraculeuse pour les amateurs, le musée a été très vite refermé le 30 octobre. Déjà, le site officiel communique sur l'exposition suivante, à savoir Paul Signac, le pointilliste (du 5 mars au 19 juillet 2021 si le virus ou le vaccin nous y autorise). Adieu, Turner.
Conformément aux directives gouvernementales, le Musée Jacquemart-André reste fermé jusqu'à nouvel ordre.
Même punition pour les musées de la Ville de Paris : Catacombes, Crypte archéologique de l'Ile de la Cité, Maison de Balzac, Maison de Victor Hugo, Musée Bourdelle, Musée Carnavalet, Musée Cernuschi, Musée Cognacq-Jay, Musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin, Musée de la Vie romantique, Musée d’Art Moderne de Paris, Musée Zadkine, Palais Galliera, Petit Palais.
Nous vous proposons donc la visite virtuelle, si comme nous vous avez raté le bon moment. Elle dure environ vingt-cinq minutes, merci au Scribe Accroupi !et à Pierre Curie, le conservateur du musée.
Joseph Mallord William Turner, plus connu sous le nom de William Turner ou de ses initiales J. M. W. Turner, né vers le 23 avril 1775 à Londres et mort le 19 décembre 1851 dans la même ville, est un peintre, aquarelliste et graveur britannique, en bref par wikipedia.
Le musée Jacquemart-André présente des huiles, une vingtaine, mais surtout des aquarelles (60), dont certaines étaient très intimes, expérimentales même. Elles dénotent un grand modernisme, un penchant pour l'abstraction, tant le sujet est flou parfois, peu explicite. On est très loin de la petite aquarelle représentant une vague caressant trois rochers sur une plage vide... Ici, d'un côté, nous avons de grandes aquarelles, commandées par des aristocrates anglais, fortunés, sensibles au romantisme et qui apprécient le talent de Turner. Ils lui commandent de grands paysages, leurs terres, la nature sublimée. Les plus intimes, de l'autre côté, sont des formats plus discrets, et longtemps gardées à l'abri des regards.
La lagune de Venise (détail) que Turner représentera inlassablement
Vous entendrez plusieurs fois Pierre Curie évoquer Claude Gellée dit le Lorrain (1600-1682), qui aurait constitué une inspiration non négligeable pour Turner. Notamment dans les perspectives et le traitement de la lumière. Le Lorrain a une vie étonnante. On sait qu'il n'était pas vraiment destiné à la peinture mais plutôt à la … pâtisserie, si les aléas de son apprentissage à Rome ne l'avait pas mis en contact avec le peintre Agostino Tassi, pour lequel il broyait les couleurs. Autre originalité de cet artiste, une fois reconnu, il constituera un recueil en reproduisant chacune de ses œuvres en dessin, Le Liber Veritalis, précisant le thème, la date, le commanditaire, pour déjouer les faussaires... Une mine pour les historiens de l'art.
Le commentaire nous amène à comprendre par ailleurs combien les peintres et les artistes de l'époque, en général, étaient curieux de découvrir les œuvres présentées dans les musées européens. Et bien sûr s'en inspiraient. «Faire le tour» était indispensable, pour qui en avait les moyens. Le blocus continental imposé par les guerres napoléoniennes retardera Turner dans cette découverte.
Il est intéressant de noter que si certaines œuvres de Turner, étudiées aujourd'hui, ont pu conduire à classer Turner parmi les précurseurs des impressionnistes, il ne l'était pas du tout dans ses toiles officielles. Les impressionnistes des années 1870 n'avaient jamais vu les toiles les plus impressionnistes du peintre, puisqu'elles reposaient dans les réserves de la Tate, au mieux. Elles sont restées tout au long de sa vie des œuvres expérimentales, cachées au grand public.
San Giogio Maggiore (détail) : la palette de couleurs des impressionnistes.
N'hésitez pas à explorer les sites des musées, ils sont nombreux à avoir fait un effort considérable pour inviter leur public habituel, privé de visites, à découvrir leurs expositions, privées elles de public.
La Mairie du 9e arrondissement, en partenariat avec JC Decaux, vous propose une exposition photos jusqu'à la fin de ce mois : "Bravo" j'écris ton nom, par l'artiste Caroline Moreau. Pour leur rendre hommage, la photographe fait le portrait d'acteurs du quotidiens mobilisées durant les périodes de confinement en 2020.
L'exposition, en plein air gestes barrière obligent, est visible jusqu'au 31 janvier 2021 à la Mairie du 9e. Les occasions de se cultiver sont bien rares ces temps, alors profitons-en !
Addendum : une exposition à retrouver dès la fin du confinement.
La Halle Saint-Pierre vous invite jusqu'en juillet 2021 a plonger dans l'univers onirique de l'artiste Stéphane Blanquet.
Cette exposition se déroule en deux temps. D'abord, du 5 septembre 2020 au 30 juillet 2021, vous retrouvez au rez-de-chaussée de la Halle, une exposition évolutive, où tous les quatre mois, Stéphane Blanquet présente de nouvelles œuvres – installations, œuvres peu montrées, tapisseries, totems, de nouvelles têtes. Dans un second temps, à partir de 11 janvier 2021, l’exposition s’agrandit, Stéphane Blanquet investit l’espace à l’étage avec une cinquantaine d’artistes du monde entier – peintres, collagistes, dessinateurs...
De plus, durant cette année entière d’exposition, Stéphane Blanquet éditera un hebdomadaire, La Tranchée Racine, excroissance graphique, en couleurs, de exposition, présentant les œuvres de près de cinq-cents artistes du monde entier.
Comme bien d'autres manifestations culturelles, le festival Formula Bula a vu son édition 2020 annulée à cause de la pandémie. Toutefois les expositions prévues à la médiathèque Françoise Sagan sont maintenues. Vous pourrez ainsi découvrir jusqu'au 31 octobre, "Une exposition exemplaire" de Lisa Mandel.
"Le 15 juin 2019 marque le premier jour d’Une Année exemplaire, l’incroyable challenge en forme de journal d’introspection que Lisa Mandel s’est imposé. Ce sacerdoce, après avoir été posté chaque jour durant un an sur les réseaux sociaux, devient une bande dessinée publiée à compte d’auteur. Une année exemplaire fût donc en premier lieu un journal numérique, puis un livre et enfin, aujourd’hui à Formula Bula, une exposition."
Dessin de Lisa Mendel
C'est où ?
Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e
La mairie du 9e arrondissement propose actuellement dans les salons Aguado une exposition photographique présentée par Objectif Femmes : "Vies parallèles".
Vous pourrez y découvrir jusqu'au 3 octobre prochain le travail de Sophie Le Gendre, qui a reçu le Prix Objectif Femmes 2019, et celui de Carole Charbonnier, qui elle a obtenu le Prix spécial du Jury Objectif Femmes 2019.
Cette exposition précède la cinquième édition d'Objectif Femmes, l'évènement pour la photographie au féminin qui prend ses marques dans le 9e. Pour cette nouvelle édition qui se déroulera cette année du 6 au 15 octobre, vous pourrez découvrir les photos de cinq femmes photographes, Marlène Delcambre, Mélanie Dornier, Alexandra Laffitte, Anna Leroy et Lucie Sassiat.
L'entrée est libre au horaires d'ouverture de la mairie, le port du masque est évidemment obligatoire.
La bibliothèque Louise Walser-Gaillard, anciennement bibliothèque Chaptal, propose une exposition à partir du 15 septembre et jusqu'au 31 octobre 2020 : "Inouïes, portraits de femmes sourdes".
Le mardi 15 septembre (de 19 h à 21 h), l'exposition s'ouvrira avec une rencontre avec certaines des protagoniste de l'ouvrage de Jennifer Lescouët dont sont tirées les photographies de l'exposition.
"Elles sont femmes, elles sont sourdes, elles sont inouïes ! En fin 2018, trente-huit femmes sourdes provenant de diverses régions françaises ont contribué au projet des éditions Inclood et ont témoigné de leur parcours, en Langue des signes française. Lors du tournage nous avions reçu, jour après jour et l’une après l’autre, chacune de ces femmes sourdes d’âge et d’origines diverses et enregistré un portrait vidéo de leur histoire. Ces histoires ont ensuite été montées puis traduites en français écrit, dont le texte est publié dans le livre Inouïes, portraits de femmes sourdes."
C'est où ?
Bibliothèque Louise Walser-Gaillard (ex Chaptal), 26, rue Chaptal, Paris 9e
C'est quand ?
Du 15 septembre au 31 octobre 2020, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 13 h à 18 h
La très belle et très discrète librairie Les libraires associés vous propose une nouvelle exposition portant sur une approche cartographique d'un quartier : la Goutte d'Or.
L'exposition "Déplier l'ordinaire, (cartographies narratives par Elsa Noyons)" présente les dessins originaux de l'auteure à l'occasion de la sortie de son livre d'artiste. C'est l'occasion d'appréhender le quartier de la Goutte d'Or sous un jour peu habituel, celui d'une cartographie subjective qui fait un inventaire poétique de ce qui fait ce quartier à la vie si dense.
Un petit détour par cette jolie et très intéressante exposition s'impose ! (entrée libre)
C'est où ?
Les Libraires associés, 3 rue Pierre l'Ermite, Paris 18e
C'est quand ?
Jusqu'au 19 septembre 2020, du mardi au samedi, de 14 h à 19 h
Le Musée de Montmartre rend hommage à un artiste pionnier de l’abstraction : Otto Freundlich. Installé en 1908 à Paris au Bateau-Lavoir, il rencontre Picasso, Braque, Delaunay… Freundlich est l’un des artistes engagés et visionnaires qui – au cœur de l’histoire tragique de l’Europe du XXe siècle – porte un message puissant en faveur d’un humanisme réinventé, opérant une synthèse entre les arts, la philosophie et la politique. Artiste allemand d'origine juive, son œuvre est stigmatisée en 1937 par le régime nazi comme symbole de l'"art dégénéré" et en partie détruite. Interné dès 1939 dans des camps pour "ressortissants des puissances ennemies", Freundlich est déporté et assassiné au camp d’extermination de Sobibor, le 9 mars 1943.
L’exposition met en lumière comment, par la multiplicité de ses créations et par sa pensée philosophique, il joue un rôle précurseur dans la conception de l’art moderne.
Le Louxor propose depuis le 11 février et jusqu'à la fin juin, une exposition photos : "Portraits". Vous y retrouverez les photographies de Fanny de Gouville au salon du Louxor.
Fanny de Gouville oscille entre les salles obscures de cinéma et les voyages. L'évasion, le rêve, la mélancolie, sont des sujets qu'elle cherche à illustrer dans ses images grâce à des postures ou des regards qu'elle capture.
"Portraits" est sa première exposition. Elle réunit ici une série d'images de réalisateur.trice.s, comédien.enne.s, producteur.trice.s. prises entre Cannes et Paris. Le Louxor - palais du cinéma, était pour elle le lieu idéal dans lequel exposer ces visages du 7e art.
L'exposition est gratuite, accessible aux heures d'ouverture du cinéma. Pour y accéder, il faut se présenter à l'accueil pour demander une contremarque d'accès.