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Paris - Page 478

  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 30 juin.

    Ordre du jour

    Points à noter :

    • La subvention de 7000€ attribuée à l’association des commerçants de la rue Cadet porte à 50 500€ le total des subventions accordées aux commerçants pour les illuminations de Noël par la mairie depuis les élections de mars 2008.

     

    • Propreté : les activités commerciales et les grands magasins en particulier, les activités nocturnes et Pigalle notamment, enfin l’accroissement des incivilités, font que notre arrondissement souffre de problèmes de propreté. L’organisation actuelle n’est plus efficace. Le maintien des deux tâches (collecte des déchets et nettoyage des rues) par les mêmes personnes est-il la meilleure solution dans le cadre du renouvellement des conventions qui viennent à échéance en juin 2009 et passées avec certaines sociétés privées ? Laurent Chabas, 1er adjoint au maire chargé de la propreté, présente ainsi la délibération et ajoute que son objectif est clair : muscler le service de nettoyage en remettant à plat l’organisation actuelle et faire changer le comportement des habitants par la prévention mais aussi la verbalisation. La privatisation de la collecte des déchets reste une hypothèse mais pas la seule, reconnaît-il. Avant de prendre une quelconque décision en la matière, il a été décidé d’ouvrir le dialogue avec les personnels concernés, de se donner le temps de la réflexion, c'est-à-dire 6 mois pour étudier au niveau de Paris quelle serait la méthode la plus efficace pour la collecte, le mieux au niveau de l’arrondissement en ce qui concerne le nettoyage. Laurent Chabas demande que la délibération soit votée en l'état pour laisser l’éventualité de la privatisation ouverte, ce qui ne signifie pas qu’elle sera décidée par le Conseil de Paris. Un Vœu spécifique sera proposé lors du prochain Conseil de Paris pour bien préciser ces modalités.
    L’opposition (UMP) a beau jeu de constater que l’exécutif parisien ....

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  • Conseils de quartier : chez nos voisins

    d9e6baec0c481c7b9061a19eb156d206.jpgQuoi de mieux pour se rendre compte de ce qui se passe ailleurs en matière de réunion de Conseil de quartier que d’aller voir chez nos voisins du quartier Saint Vincent – Lariboisière dans le 10ème arrondissement quand ils nous y invitent ? Nous y sommes allés le jeudi 26 juin.

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    Le fonctionnement des Conseils de quartier dans le 10ème arrondissement n’est pas très éloigné de celui de notre 9ème. C’est une réunion de citoyens. Vient qui veut. La réunion était programmée à 19h à l’école de la rue de Belzunce. Une petite cinquantaine de personnes assistaient à la réunion. Là s’arrêtent les ressemblances.

     Le Conseil de quartier est préparé par le collectif d’animation qui se réunit à l’avance pour définir l’ordre du jour dans le détail. Cet ordre du jour est extrêmement précis, minuté même, sans pour autant interdire le débat. La veille du Conseil de quartier, l’équipe d’animation diffuse à ses  membres le déroulé de la réunion et désigne un modérateur de séance.

    La réunion elle-même se déroule sous la présidence du collectif d’animation. En préambule, et ce à chaque Conseil de quartier, sont rappelés les objectifs de ces Conseils et la règle du jeu concernant la prise parole. Les élus de l’arrondissement, présents, n’ont pas de places privilégiées, ils sont dans le fond de la salle et attendent qu’on leur donne la parole.

    Sur le fond, disons que les questions posées, les problèmes abordés, sont de même nature que ceux traités dans notre arrondissement : la propreté, la circulation, les SDF, la concertation sur les projets, les réponses aux questions posées à la mairie qui tardent à arriver, …. Mais la manière de poser ces questions est différente. Les habitants n’hésitent pas à interpeller de façon très directe, certes sans agressivité, mais avec détermination. Les élus répondent aux questions mais souvent on sent comme un décalage entre les réponses et les attentes des habitants. En ce 26 juin, deux élus du 10ème étaient présents. Alexandra Cordebard, 1ère adjointe au maire du 10ème a répondu un peu façon langue de bois mais avec intelligence aux interpellations des participants tandis que Eric Algrain, également adjoint au maire du 10ème, a lui tenu un discours politique sur la méthode des Conseils de quartier qui a foncièrement déplu à l’auditoire qui n’a pas manqué de manifester son mécontentement. Ainsi va la vie dans les Conseils de quartier du 10ème !

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  • Propreté et nettoyage : un casse tête pour l’Hôtel de Ville ?

    D’un côté il y a le nettoyage : des rues, des trottoirs, le « dégraffitage et désaffichage », le nettoyage des déjections canines, …. De l’autre se trouve la propreté, c'est-à-dire, pour faire simple, le traitement des déchets de toutes natures, de leur tri jusqu’à leur traitement en passant pas leur collecte.

     

    A bien écouter les responsables, tant à la mairie d’arrondissement qu’à l’Hôtel de Ville, nous avons là deux activités très séparées, deux types de missions, bien qu’elles se partagent souvent le même personnel – il n’est pas rare que les éboueurs du matin se transforment en balayeurs de l’après midi.

    Le nettoyage est organisé en 14 divisions de un ou plusieurs arrondissements. Le 9e est géré par une section commune aux 9e et 10e. Dans un petit document de quatre pages, cette section nous indique qu’elle lave et balaie 21ha de trottoirs dans notre arrondissement. C’est cette section qui a pris en charge le nettoiement approfondi du quartier Trudaine Rochechouart la semaine dernière, c’est elle qui ramasse les sacs placés dans les rues, etc. … C’est ce service qui va offrir 30 000 cendriers de poche aux Parisiens !

    Même si l’information reste quasi confidentielle, il semble que le service Propreté des rues souffre d’un problème de personnel : certains affirment qu’en permanence près de 20% de ses effectifs seraient en congés de maladie mais l’information est difficile à confirmer ; d’autres disent que les arrondissements de l’Ouest parisien sont plus demandés car plus surs que ceux de l’Est, créant un déséquilibre préjudiciable à la qualité du service. Tous confirment que les agents de nettoyage font un métier difficile dans des conditions également difficiles, les Parisiens ayant malheureusement la fâcheuse tendance à rendre responsables les personnes qui nettoient du mauvais état de propreté de la capitale. Ce service d’extrême proximité avec les Parisiens doit rester sous la responsabilité directe de la Mairie de Paris même si une certaine décentralisation au profit des mairies d’arrondissement a été annoncée par Bertrand Delanoë dans son programme électoral.

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  • Le Louxor : Bertrand Delanoë interpellé

    L'association Action Barbès, que Paris Neuvième soutient activement, a diffusé hier un communiqué de presse à propos du projet de réhabilitation du cinéma Le Louxor situé au carrefour des 9e, 10e et 18e arrondissements. Ce communiqué fait suite à l'annonce par la Mairie de Paris du choix de l'architecte en charge de mener les travaux. Voici le texte intégral :

     

    Projet Louxor boulevard de Magenta :

    Patrimoine en danger, projet bâclé, débat tronqué !

    Action Barbès – association regroupant des habitants du quartier Barbès Rochechouart (9ème, 10ème et 18ème arrondissements de Paris) – dénonce avec la plus grande fermeté le projet de réhabilitation du cinéma Le Louxor, boulevard de Magenta (10ème), tel qu’il a été approuvé et lancé par la Mairie de Paris.

    Un patrimoine en danger : le cinéma Le Louxor est l’une des dernières, si ce n’est la dernière, salle de cinéma existante à Paris conçue pour le cinéma muet en 1921. Elle constitue un ensemble architectural homogène, témoin encore authentique de l’époque de l’invention du cinéma, en excellent état de conservation contrairement aux apparences, avec son écran de cinéma et sa fosse d’orchestre juste en dessous, sa grande salle avec ses deux balcons, le tout dans un volume proportionné, unique, généreux. La salle vaut aussi par sa riche décoration que les travaux successifs n’ont pas détériorée : « colonnes papyriformes, lotus et papyrus, grille à disque ailé, corniche à gorge et tores, toute la grammaire égyptisante est présente, traitée en mosaïques multicolores » pour citer les propos d’un expert, consulté lors du rachat du bâtiment en 2003.

    Que ce soit donc le bâtiment lui même ou sa décoration, tant extérieure qu’intérieure, le Louxor représente un intérêt patrimonial certain. Or, tel qu’il est présenté aujourd’hui, le projet défendu par la Mairie de Paris et malgré ses déclarations, ne tient pas en compte la rareté de l’édifice. Les 3 salles de cinéma prévues impliquent des travaux lourds touchant à la structure du bâtiment, en détruisent la cohérence. Les travaux d’insonorisation prévus, que l’on aurait pu concevoir autrement, vont porter gravement atteinte au décor et à la volumétrie de la salle.

    En résumé, les travaux induisent une destruction pure et simple d’un bâtiment dont la structure est en très bon état, en construisant coûte que coûte, et à grands frais, trois salles de cinéma conventionnel.

    Sans être conservateur par principe, Action Barbès demande à ce que le projet intègre les  contraintes patrimoniales et adapte la programmation architecturale au bâtiment et non l’inverse.

    Un projet bâclé : confiée dès le rachat du Louxor par la Mairie de Paris à la mission cinéma de la Ville, la conception du projet se borne à mettre en place 3 salles de cinéma – que peut concevoir d’autre la Mission cinéma que du cinéma ? – dont une salle dédiée à la culture méditerranéenne.

    Dans toutes les déclarations de la Mairie de Paris sur le sujet, il avait toujours été question d’une certaine « polyvalence » dans les activités du Louxor réhabilité. Le projet « monolithique » cinéma d’aujourd’hui ne répond pas à ce critère de polyvalence. Action Barbès avait, dès l’origine, demandé à la Mairie de Paris de bien vouloir consacrer une partie du projet, certes minoritaire, pour des activités liées au quartier Barbès, par le biais, par exemple, des associations des arrondissements avoisinants et qui sont demandeurs. Rien de tout cela aujourd’hui.

    Un débat tronqué : la Mairie de Paris s’était engagée, dès le rachat du Louxor, à préparer le nouveau projet en consultant différents partenaires, notamment les habitants du quartier. Ces engagements ont d’ailleurs été réitérés, et avec force, lors de la récente campagne électorale municipale. Or, de consultation publique, point ! C’est ainsi que la Mairie de Paris a tranché seule sur le contenu du projet.

    Action Barbès interpelle donc Bertrand Delanoë, Maire de Paris, pour faire en sorte que le beau projet de réhabilitation du cinéma Le Louxor soit remis sur des rails :

     

    • plus conformes aux demandes des experts soutenus en cela par la population en ce qui concerne le respect du patrimoine
    • plus conformes aux attentes des habitants du quartier Barbès pour ce qui concerne le contenu du projet,
    • plus conformes aux promesses faites par lui-même et ses colistiers en ce qui concerne la concertation.

     

    Action Barbès reste mobilisée pour qu’une réelle concertation soit engagée dans un esprit constructif, faire en sorte que Paris dans son ensemble et le quartier Barbès en particulier profitent au mieux de ce projet.

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  • Réunion plénière des Conseils de quartier

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    D’où vient l’impression que quelque chose ne fonctionne pas dans les Conseils de quartier dans notre arrondissement ? Mercredi 18 juin se tenait salle Rossini la réunion plénière des 5  Conseils de quartier du 9ème. Peu de monde – au maximum 100 personnes – pour cette réunion de « reprise de contact » comme l’a définie sur ce blog il y a quelques jours Amina Bécheur, Conseillère d’arrondissement en charge, entre autres, de la Démocratie locale. L’ordre du jour comprenait 3 volets : présentation des objectifs de l’exécutif municipal en matière de Démocratie locale pour la nouvelle mandature, bilan de l’activité des Conseils pour 2007/2008 et révision de la charte.

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    Jacques Bravo, Maire du 9e, et Amina Becheur, Conseillère d'arrondissement en charge de la Démocratie locale ont présidé la réunion

     

    Dans un discours introductif assez court, Jacques Bravo, Maire du 9ème, a dit la manière dont il voyait les choses. « Les citoyens sont au cœur des sujets qui les concernent » a-t-il affirmé. Si les citoyens demandent des choses à la Mairie, « la Mairie a des choses à demander aux citoyens » a t-il encore déclaré. Il souhaite que les sujets traités par les Conseils de quartier dépassent le cadre de notre arrondissement pour éventuellement avoir une influence sur l’Hôtel de Ville et c’est pourquoi il donnera « la priorité aux propositions ayant reçu le label Conseil de quartier ».

    Amina Bécheur, quant à elle, a rappelé le cadre du travail dans lequel s’inscrivaient les Conseils de quartier. Les prochains Conseils se tiendront en septembre ou octobre, avec comme mode opératoire la charte révisée qui servira de règle du jeu dans les relations entre les Conseils et la Mairie, les élus. Elle place la mission des Conseils dans la perspective de ce qui est prévu par l’Hôtel de Ville en matière de Démocratie locale. Une charte parisienne de la participation est un objectif fixé par le nouvel adjoint au Maire de Paris en charge du sujet, Amou Bouakkaz. Cette charte est supposée définir les grands principes et la charte des quartiers devra être en cohérence avec celle-ci. Amina Bécheur insiste sur l’importance de la mise en place de commissions transversales, en charge de sujets spécifiques, comme la voirie, le patrimoine, la solidarité, etc. … Ce processus a été initié au sein du CICA avec les associations. Elle insiste aussi sur la nécessité de faire fonctionner en cohérence, si ce n’est ensemble, les instances liées à la vie de la Démocratie locale que sont le Conseil de la Jeunesse, le Conseil des Sages, les Conseils de quartier et le Conseil des Résidents Etrangers non communautaires à créer.

    Les collectifs de proposition ont ensuite présenté longuement leurs réalisations 2007/2008.

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     De gauche à droite : le rapporteur du collectif La Fayette Richer et celui de Clichy Trinité

     

    D’où vient donc l’impression que quelque chose ne fonctionne pas ?

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