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Paris - Page 375

  • Printemps des rues dans le 10e

    Printemps, vous avez dit printemps? Côté météo, c'est plutôt mal parti. Ce qui n'empêche pas de profiter des 12 spectacles proposés dans le cadre du 15e "Printemps des rues", festival des Arts de la rue tout le week-end. Les animations se tiendront dans le quartier du canal Saint-Martin, à l'espace Jemmapes, dans les très beaux jardins de l'hôpital St Louis, dans le square Villemin...

    Edition sous le signe politique d'entre deux tours avec de nombreuses manifestations organisées sur le thème de la citoyenneté.

    Pour tout savoir sur le programme, les horaires, les lieux : Printemps des rues

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  • De nouvelles embûches pour le règlement parisien de la publicité

    paris,publicité,réglement-local-de-publicité,affiches,panneaux,pollution-visuelleUne de nos lectrices nous a fait remarquer tout récemment que le RLP (Réglement local de publicité) voté par le conseil de Paris en juillet de l'année dernière n'en avait pas fini de traverser des perturbations.

    En effet, la Ville de Paris se retrouve de facto privée de son droit de regard sur les publicités qui s'affichent sur son territoire.  Voici ce que dit le communiqué de presse publié le 16 avril sur le site de paris.fr :

    "Le gouvernement a glissé dans la Loi Warsmann (loi de simplification du droit du 22 mars 2012) un article modifiant le code de l’environnement et rendant inopérantes les principales avancées du nouveau règlement local de publicité. Ce texte élaboré par la Ville de Paris avec la Préfecture, en concertation avec les professionnels et les associations a été voté par le Conseil de Paris et arrêté par le maire de Paris le 7 juillet 2011. Ce nouveau règlement prévoit de réduire les dispositifs publicitaires qui défigurent certains quartiers : suppression des très grands formats type 4 par 3, réduction du nombre de publicités de 30 %."

    Cet article, subrepticement apparu peu de temps avant une fin de règne prévisible, permettra aux publicitaires de maintenir leurs dispositifs pendant six ans, au lieu des deux années initialement concédées. Le communiqué conclut par "c'est un recul manifeste du gouvernement face aux lobbies des publicitaires". Oui, un recul par rapport aux avancées du Grenelle de l'Environnement et aux espoirs qu'elles avaient vu naître.

    Le tollé de prostestations des élus de tous bords qui avaient engagé des batailles contre les publicités envahissantes dans leurs villes ne s'est pas fait attendre. A Paris aussi et parmi les tous premiers, car on se souvient des difficultés rencontrées au cours de la première mandature de Delanoe, du retoquage demandé par la Préfecture, etc. Il avait fallu quelque cinq années pour arriver à un vote définitif au Conseil de Paris. Un vote qu'on pensait définitif.

    paris,publicité,réglement-local-de-publicité,affiches,panneaux,pollution-visuelleUne histoire rocambolesque est racontée ce matin dans le FIgaro. Faut-il croire à cet Alsacien maladroit, député UMP du Haut-Rhin, soucieux de préserver la manne publicitaire dans son budget communal ? Nous ne serons sans doute pas les seuls à rester sceptiques...

    On pourrait ajouter que ce gouvernement, peu enclin à des amitiés très marquées pour l'actuelle municipalité parisienne mais assez acoquiné avec les afficheurs et publicitaires de tous poils, a tout fait, par une procédure d'urgence et contre l'avis du Sénat qui ne lui est plus favorable, dans le sens des intérêts privés au détriment des citoyens. Une atteinte manifeste à la démocratie. Vous voulez un argument de plus ? Le Figaro le livre lui-même dans la toute dernière phrase de l'article :

    L'amendement d'Éric Straumann (le député alsacien en question) laisse toutefois une petite porte de sortie. Le gouvernement peut limiter par décret le délai de six ans à deux ans «pour les publicités et préenseignes», précise un alinéa. En pleine période électorale, le ministère de l'Écologie a fait savoir au figaro.fr, sans surprise, «qu'aucun calendrier n'est prévu pour une telle modification gouvernementale».

    Certes, la publicité permet peut-être à certaines communes de boucler leur budget, mais faut-il pour autant continuer à défigurer les paysages, matraquer des slogans dans les têtes des habitants, envahir l'espace public d'affiches laides ? Peut-être serait-il sain de commencer à penser budget communal sans ces ressources à double détente.
     

  • Des pistes cyclables dangereuses pour tous

    Nous avons toujours plus ou moins défendu le réaménagement du boulevard de Magenta, inauguré en 2007 - c'est déjà bien loin - et suivi de près toutes les mesures prises au niveau des feux tricolores, des sens de circulation, de la configuration des files de circulation des bus ou des voitures... il y a eu beaucoup de modifications pour tenter d'améliorer la situation. Ce n'est toujours pas parfait. C'est encombré, polluant. De fait, il y a trop de véhicules à moteurs dans Paris. On ne pourra pas réellement faire des miracles sans en diminuer le nombre.

    Mais penchons-nous sur le cas des cyclistes. Ils ont souvent protesté sur le fait que les pistes sont sur les trottoirs du boulevard et qu'ils entrent donc en conflit avec les piétons, eux-mêmes assez légitimement présents sur le trottoir... Peu à peu, la situation s'améliorerait si cette voie n'attirait pas autant de "primo-promeneurs", des personnes se trouvant là pour la première fois et ne réalisant pas immédiatement qu’ils déambulent sur une piste ! Le carrefour Barbès et les boulevards qui s’y rejoignent rassemblent des commerces bon marché en grand nombre, des boutiques de vêtements de cérémonie, mais pas seulement, se trouvent là les magasins Tati, des boutiques de bijoux, de chaussures, de vêtements, de tissus, des enseignes nationales aussi, comme Virgin, La grande Récré, Celio et d’autres. Résultat, la foule des acheteurs et des chalands est importante. Elle prend littéralement possession des trottoirs, de toute la surface des trottoirs, particulièrement le samedi.

    Dans ces circonstances, le cycliste a beau donné de sa sonnette, il n’obtient pas toujours la voie libre. Il faut dire parallèlement à cela que le cycliste n’est pas vraiment raisonnable quand il déferle à grande vitesse du boulevard Barbès, traverse le carrefour sous le viaduc, miraculeusement libre pour lui à cet instant, et s’empare de la piste – pas très visible car en granit comme le reste du trottoir – juste devant la banque LCL à l’angle du boulevard de Rochechouart. Nous nous attendons toujours à un impact spectaculaire… non, on s’invective mais pas plus.

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    Inquiets des conflits potentiels cyclistes-spectateurs devant le Louxor au moment de sa réouverture au public, nous avons passé un certain temps à observer les deux côtés du boulevard.

    La Section territoriale de voirie du 10e n’est pas favorable à descendre définitivement la piste au niveau de la voie de bus, car cela imposerait l’abandon du séparateur en granit présent tout au long du boulevard.  En effet, la voie de bus serait trop étroite pour être partagée avec les vélos. C’est pourtant la solution. Nous attendons les délibérations de la Direction. Côté 9e, la solution est identique et elle aurait des chances de voir le jour si le 10e plaidait pour elle.  On a bien appliqué ce principe à l’extrémité sud du boulevard Barbès pour le bien de tous. Et grâce à nos suggestions, à l’époque de la concertations On a bien le droit de réclamer la paternité de quelques aménagements !

  • Une nouvelle "Newsletter" de la Mission cinéma est parue en Avril

    Vous y trouverez de nombreux détails de bonne source, et pour cause ! C'est .

    Ainsi la MCVP intitule les chapitres disponibles :

    - La vie du chantier : fin de la phase de gros oeuvre. On y apprend que les mosaïques, qui nous sont si chères et que nos efforts ont eu tant de mal à mettre à l'abri des colleurs d'affiches...  sont en cours de restauration (voir la photo de Jean-Marcel Humbert, très convaincante). Nous avons découvert avec plaisir les grands formats sur les palissades, retrouvé avec plaisir aussi, pour les plus anciens, l'ambiance des cinémas des années 1960, à peu près.

    - Un chantier Haute Qualité Environnementale. C'est désormais la norme pour les constructions d'équipements municipaux à Paris. Le louxor n'a pas échappé à la règle. Vous découvrirez le détail des contraintes que s'est imposé le maître d'ouvrage et a imposé au maître au d'oeuvre. Les habitants des immeubles voisins pourraient nous dire comment ils ont vécu le chantier. Notre espace commentaire leur est ouvert au bas de l'article. Notamment ont-ils apprécié les horaires stricts de livraison des matériaux, les plages horaires les plus réduites possibles pour l'utilisation des engins bruyants...  par exemple ?

    - L'exploitation du Louxor. La procédure a été conservée très confidentielle. C'est la règle. Une première sélection des meilleurs candidats achevée, ces derniers devaient rendre leur copie - un épais dossier pour être plus près de la réalité - le 12 avril dernier. Les exigences de la Ville sont nombreuses, elles sont les conditions nécessaires à un bon démarrage de l'exploitation du Louxor. La qualité de l'outil ne suffit pas à lui seul, il lui faut également de bons ouvriers, ici un bon exploitant, un bon programmateur. On saura à l'automne qui a décroché la timbale !

    - Le louxor accessible à toutes les personnes en situation de handicaps. Y compris des handicaps peu pris en compte dans les salles de spectacles, comme la surdité ou la cécité. Au Louxor, l'exploitant disposera de salles équipées en  numérique qui permettent le sous-titrage, et d'un dispositif avec boucles magnétiques ou infrarouge, qui autorise l'audio-descritption. Encore faut-il que les films en amont disposent de ces avantages...  Mais on peut penser qu'ils se développeront dans les années qui viennent.

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  • Vitesse & Pollution

    Suite de "Alors, êtes-vous 30 ou pas 30 ?"

     

    En zone urbaine, la pollution atmosphérique est, avec le bruit, l’un des principaux facteurs de la dégradation de notre environnement. A Paris, cette pollution atmosphérique est en large partie due aux transports (camions, bus, voitures, motos). Le chauffage au gaz y a sa place néanmoins. En quoi consiste cette pollution ? Il est courant de distinguer 5 polluants atmosphériques :

    • Des oxydes de carbone.
    • Des oxydes de soufre.
    • Des oxydes d'azote.
    • Des hydrocarbures légers.
    • Des composés organiques volatils (COV).
    • Des particules (PM10 et PM2.5).
    • Des métaux (plomb, mercure, cadmium...).

    En théorie, la combustion dans un moteur est complète et celui-ci ne rejette que de l’eau, du CO2 et de l’azote. Mais les conditions dans lesquelles les moteurs fonctionnent font que cette combustion complète n’a pas lieu et ainsi le moteur rejette t-il des gaz polluants. La quantité de polluants émis dépendant de la composition du mélange servant de carburant (essence ou diesel par exemple). Des normes ont été fixées pour les constructeurs automobiles afin de limiter cette pollution.

    Réduire la vitesse en ville en généralisant le 30 km/h au lieu des 50 actuellement aurait-il un impact sur l’environnement ?

    D’abord constatons que la vitesse moyenne réelle dans Paris est largement inférieure à 50 km/h.

    De fait, la réduction de la vitesse en ville n’engendre pas automatiquement une réduction des émissions des gaz polluants, ces émissions dépendant de beaucoup de paramètres non directement liés à la vitesse. Par ailleurs, l’expérience zones 30 à Paris montre clairement une meilleure fluidité du trafic avec l’effet pervers d’en augmenter le volume.

    A l’inverse, la généralisation du 30 km/h apporte instantanément une amélioration de la sécurité pour les piétons et une diminution significative du bruit.

    Suite aux actions volontaristes et souvent polémiques entre 2001 et 2008, la mairie de Paris recommence à parler timidement des projets zone 30 après avoir oublié le sujet pendant 3 ans. Il faut dire qu’il semble que la demande devienne forte de la part des riverains et que l’installation de telles zones est très voyante pour un coup relativement bas, ce qui politiquement est tout bénéfice.

    En conclusion, aussi intéressante que puisse être cette généralisation du 30 km/h à Paris, elle est loin de résoudre tous les problèmes et doit s’inscrire dans un champ plus large, un sujet plus difficle, celui de la place de la voiture dans la cité.

    A suivre

    Pour les aspects liés à la santé, on pourra lire le rapport APHEKOM, 3 ans d'étude dans 25 villes européennes