Laurent Chabas est Premier adjoint au Maire du 9ème arrondissement, délégué à l'éducation, la jeunesse, et la propreté.
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Laurent Chabas est Premier adjoint au Maire du 9ème arrondissement, délégué à l'éducation, la jeunesse, et la propreté.
Le conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 14 avril en Mairie. Il était le premier du genre en « vitesse de croisière » et l’auditoire était assez nombreux. Contrairement aux pratiques en cours sous l'ancienne mandature, la table du Conseil est désormais en forme de U de manière à ce que les Conseillers soient en face du public "dans un esprit de convivialité et d'ouverture" explique le Maire.
Quelques points à retenir :
A/ Le logement constitue la priorité de la nouvelle équipe dirigeante à Paris aussi sera t-il l’objet de la première communication de Bertrand Delanoë lors du prochain Conseil de Paris. Pauline Véron, Conseillère de Paris, 2ème adjointe au Maire du 9e en charge entre autres de l’habitat a résumé cette communication.
Six objectifs sont visés à Paris :
L’ensemble de ces objectifs fera l’objet d’un suivi par une commission ad hoc présidée par une personnalité indépendante.
B/ Le Conseil a ensuite procédé à l’élection de ses représentants aux différents organismes de l’arrondissement :
Le Maire s’est engagé par ailleurs a nommé par arrêté municipal au conseil de gestion de la caisse des écoles Laurent Chabas, Amina Bécheur, Catherine Dreyfus et Claire Gibault.
Notons que si, conformément aux engagements pris, l’opposition se voit attribuer systématiquement un siège aux différents conseils, le partenaire du PS dans la majorité municipale – Les Verts – n’a rien obtenu. Interrogé sur le sujet, Jacques Bravo, Maire du 9ème, affirme que Les Verts ont été consultés et n’ont pas manifesté d’intention particulière alors que Nicole Azzaro – 5ème adjointe, Les Verts - affirme, elle, le contraire et notamment le souhait qu'elle avait de participer au conseil de la caisse des écoles. Voilà sans doute une anecdote significative des rapports au sein de la majorité municipale.
Mentionnons enfin un point curieux : le Conseil de Paris aura dans sa prochaine séance à se prononcer sur l’attribution par la Ville de deux subventions à des associations d’élèves de collèges ou lycées du 9ème pour des montants respectivement de 580€ et de 1800€ (une de ces subventions pour l’aide à un voyage d’élèves dans le cadre de travaux archéologiques). Au cours de la séance du Conseil d’arrondissement, ce ne sont pas moins de 17 500€ de subventions qui ont été alloués à deux associations de commerçants du 9ème pour les illuminations de Noël 2007. Sans contester le principe de ces subventions, l’opposition par la voix de Delphine Burkli a fait remarquer que les conditions dans lesquelles certaines illuminations ont été organisées en 2007 n’étaient pas satisfaisantes – par exemple rue Joubert ou rue des Martyrs où celles-ci ont été installées le 23 décembre ! Sans démagogie, on est aussi frappé par l’importance des montants : 17 500€ pour les commerçants des seuls rue Joubert et Grands Boulevards !
Le dernier Conseil d’arrondissement de la mandature s’est tenu lundi. Un peu d’émotion perceptible chez certains à cette occasion en remarquant que le Conseil avait commencé ses travaux en avril 2001.
Ordre du jour du Conseil d'arrondissement
Rien de bien extraordinaire au niveau des décisions si ce n’est l’autorisation donnée au Maire de Paris de signer l’attribution du marché de maitrise d’œuvre pour la création de l’école élémentaire de la rue de Clichy (hôtel Wendel) dont l’ouverture est prévue pour la rentrée scolaire 2011. A noter aussi que le Conseil de Paris sera amené lors de sa prochaine séance à voter une subvention pour la restauration de la façade de la caserne des sapeurs pompiers rue Blanche (273 000 €).
Le Maire a aussi fait le bilan des Conseils de quartier 2007. Il a mentionné que pour lui les modifications de la Charte des Conseils intervenues en 2006 en avaient amélioré le fonctionnement, notamment en ce qui concerne les collectifs d’animation. En vérité, beaucoup d’autosatisfaction sur un sujet controversé, les responsabilités d'un fonctionnement difficile n’étant pas d’ailleurs uniquement du côté de la municipalité mais des citoyens eux-mêmes.
Si le Conseil était le dernier de la mandature, le Maire et les Conseillers d’arrondissement restent en fonction jusqu’au 30 mars puisque c’est là la date limite de leur mandat.
On peut classer les Conseillers qui ont assisté à cette réunion (5 absents sur 14) en deux catégories : ceux qui savent qu’ils ne reviendront pas et ceux qui espèrent être de retour en avril prochain.
Les 5 absents savent qu’ils ne siègeront pas dans le prochain Conseil : Pierre Lellouche, Vincent Reina pour l’UMP, Jean Claude Legrand pour le Parti Radical de Gauche, Magarita Modrono pour le MDC, Astrid Panosyan pour le PS.
Parmi ceux que l’on ne retrouvera pas figurent aussi Corine Barlis qui pour des raisons professionnelles n’a pas souhaité être à nouveau candidate, Patrice Cohen-Seat pour le Parti Communiste et Christiane Bornet pour l’UMP. Il convient de faire une mention spéciale concernant le départ de Mme Bornet. Elue pour la première fois en 1983, voilà donc 25 ans qu’elle siège au Conseil d’arrondissement. Elle a exercé d’ailleurs d’importantes responsabilités tant dans le 9ème qu’au Conseil de Paris lors des mandatures Chirac et Tiberi. Mme Bornet est une femme de conviction, connaissant bien ses dossiers, très agréable de contacts, assidue aux Conseils, ayant bien mérité de notre arrondissement. Le Maire d’ailleurs n’a pas manqué de lui rendre un hommage appuyé.
Parmi ceux qui espèrent revenir figurent les 3 élus Verts et bien sûr le Maire actuel avec 2 Conseillers, Pauline Véron et Laurent Chabas.
Le prochain Conseil d’arrondissement devrait se tenir début avril et sera essentiellement consacré à l’élection du nouveau Maire du 9è arrondissement et de ses adjoints.
habitude - (latin habitudo) - nom féminin
1. Disposition, acquise par la répétition, à être, à agir fréquemment de la même façon.
2. Capacité, aptitude acquise par la répétition des mêmes actions. Avoir l'habitude de conduire la nuit.
rite - (latin ritus) - nom masculin
1. Ensemble des règles et des cérémonies qui se pratiquent dans une Église, une communauté religieuse. Le rite romain.
2. Ensemble des règles fixant le déroulement d'un cérémonial quelconque. Rites maçonniques.
3. Action accomplie conformément à des règles et faisant partie d'un cérémonial précis. Rites de la remise d'une décoration.
4. Manière d'agir propre à quelqu'un ou à un groupe social et revêtant un caractère invariable. Le rite des vœux de nouvel an.
5. ANTHROPOLOGIE Dans certaines sociétés, acte, cérémonie, fête à caractère répétitif, destinés à réaffirmer les valeurs et à assurer la relance de l'organisation sociale. Rites d'initiation. Rites funéraires.
Soyons francs : les courses ou la simple promenade du dimanche matin rue des Martyrs relèvent plus du rite que de l’habitude à en suivre les définitions du Larousse.
Rite car comme le dit le bon vieux dictionnaire, cette manière d’agir revêt bien un caractère invariable, dans le temps comme dans l’espace. Rite car, par opposition à l’habitude parfois pesante, ce moment particulier est un plaisir.
La rue des Martyrs n’est plus ce qu’elle était. Fini les marchands des quatre saisons avec leurs petites charrettes vertes installées sur la voie comme on peut en voir encore quelques unes rue Cadet. Ils étaient nombreux et « débordaient » généralement rue Saint Lazare. Ils ont disparu à la fin des années 70, milieu des années 80, progressivement. Ne soyons pas nostalgiques, une nouvelle façon d’occuper l’espace commun est apparue au moment où la rue a été fermée à la circulation le dimanche matin, un nouveau « rituel » s’est installé.
Comme tout bon rite, le dimanche matin rue des Martyrs a ses règles, non-écrites bien sûr, mais invariables néanmoins pour qui veut bien jouer les observateurs.
Dans la concentration des personnes d’abord.
Nécessité fait loi, et puisque c’est dans la partie basse de la rue, en gros entre Notre Dame de Lorette et la rue Manuel, que l’on trouve le plus de commerçants de bouche, c’est là que l’on trouve le plus de gens. Queues aux bouchers, aux boulangers, au poissonnier, … et c’est là aussi que l’on se rend compte que la structure du petit commerce dans la rue a bien changé. Deux bouchers pour combien de coiffeurs ? Un poissonnier pour combien d’opticiens ?
Plus haut après la rue Manuel et jusqu’à la place Lino Ventura, la concentration des personnes est moindre, les commerces de bouche étant plus espacés.
Dans le taux de fréquentation suivant l’heure ensuite. Avant 11h, pas grand-chose. La fréquentation commence à augmenter vers 11h et atteint son point culminant à la sortie de la messe à midi et ce jusqu’à 13h-13h30. Contrairement à beaucoup d’autres pays européens, les Français ont gardé en tête une structure de leur temps comme l’heure du déjeuner par exemple. C’est ce que nous apprend un article rédigé par un Anglais et paru dans Courrier International édition du 2 janvier 2008 intitulé Bravo La France qui a choisi le temps plutôt que l’argent. Le dimanche midi rue des Martyrs en est l’exemple typique.
Dans l’utilisation de l’espace commun enfin. Qui n’a pas remarqué qu’invariablement, les militants communistes vendaient l’Huma et diffusaient leurs tracts tout en bas de la rue ? Qui na pas remarqué que le carrefour Hippolyte Lebas Martyrs était le rendez vous des autres partis politiques ? Et que tout ce petit monde se retrouvait le plus souvent à La Rimaudière, le café à l’angle de la rue Lamartine. En ce dimanche pré-électoral du 6 janvier, voilà ce que l'on pouvait y voir.
Après l’effet surprise – une bonne surprise – lors du lancement de Vélib’ à Paris, voilà que les ennuis commencent !
Bien sûr il y a les problèmes techniques des vélos eux-mêmes, la question de la disponibilité de ces mêmes vélos dans les stations et donc de leur répartition dans la ville, la lourde question de la sécurité routière, mais il y a un aspect qui commence à ressortir et dont on n’a très peu parlé bien qu’il soit à considérer, c’est le principe de fonctionnement et le système de facturation de Vélib’. Expliquons nous.
Disons que le Parisien moyen est un abonné à 29€ par an et qu’à ce prix un service continu de location de vélo, première demi-heure gratuite, doit être assuré. Notons en passant qu’une caution de 150€ sous forme de chèque non encaissé ou d’autorisation de prélèvement est donnée à Vélb’, que votre compte Vélib’ doit être créditeur d’au minimum 1€ pour que vous puissiez retirer un vélo à une borne. Appel de la caution et débit imputé sur votre compte sont laissés à l’entière discrétion de Vélib’.
Les tarifs de Vélib’ sont très chers. Cette tarification est conçue pour assurer un maximum de rotation des vélos et nous ne la contestons pas.
Mais les conditions de location des Vélib’ telles qu’elles viennent d’être rappelées ci-dessus impliquent que le fonctionnement du système soit fiable en continu, 365 jours par an 24h par jour. Or, c’est loin d’être le cas.
Beaucoup de bornes sont défectueuses. Quand elles refusent de libérer un vélo, il y a moindre mal. Mais quand elles refusent d’enregistrer le retour d’un vélo et qu’en conséquence votre compte continue à être débité, les choses peuvent aller très loin !
Continuité du service : si aux stations les vélos sont effectivement disponibles 24h sur 24, le moindre problème intervenant entre 22h et 8h le lendemain matin ne trouve pas de correspondant au numéro de téléphone Vélivb’ ni aux bornes qui vous proposent quand même une mise en relation avec un opérationnel, mais sans suite !
Continuité du service encore : les correspondants au téléphone – 01.30.79.79.30 – sont sympathiques mais sans pouvoir de décision aucun. Donc appelez ce numéro si vous avez un problème ne sert pas à grand-chose si ce n’est à enregistrer le fait que vous avez un problème. Et encore !