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  • Retour sur un échec

    Le bon fonctionnement de la démocratie impose l’existence d’une opposition structurée, vivante, porteuse d’une réelle alternative. L’échec de l’UMP dans sa reconquête de Paris lors des dernières élections municipales pose à la capitale le problème de ce bon fonctionnement démocratique et l’étude de cet échec n’est pas inutile, notamment pour mieux comprendre ce qui risque de se dérouler au sein de l’UMP, ou plutôt au sein de  l’opposition, à Paris dans les prochains mois.

    Soyons clairs, l’échec de l’UMP à Paris est en apparence relatif. Pour paraphraser son slogan de campagne, Françoise de Panafieu a su préserver « l’essentiel », c'est-à-dire ne pas céder à Bertrand Delanoë un des huit arrondissements détenus par la droite. Mais à bien des égards les apparences sont trompeuses. Qui ne voit d’ailleurs que l’échec de la droite à Paris est plus celui de l’UMP que celui de Mme de Panafieu ? Comment un parti qui avait fait le grand chelem en 1989, récupérant alors les 20 mairies d’arrondissements, a-t-il pu tomber là où il est en moins de 20 ans ? Les changements sociologiques dans la capitale n’expliquent pas tout ! A certains égards, la situation actuelle de l’UMP dans le 9ème reflète assez bien celle de ce parti dans Paris, analyser l’échec de la liste Burkli donne des indications sur les raisons de l’échec de l’UMP à Paris en général.

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