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  • Sous le viaduc, les pigeons... et les filets

     

    Un bref message d'Isabelle Bellanger, de l'agence de développement pour Paris, RATP, nous apprend que le filet anti-pigeons sous le viaduc, juste au-dessus de la station Vélib', a été remplacé au début de cette semaine, très tranquillement, puisque l'opération a eu lieu en pleine nuit.

    Intervention efficace d'ACTION BARBES, notre demande datant du 22 février. Action efficace également de notre interlocutrice.

    P1000958 filets anti-pigeons web.JPGP1000963 piques anti pigeons web.JPG

    A  Barbès-Rochechouart, la station Vélib' est située sous le viaduc du métro aérien. Les voûtes et les structures métalliques offrent des abris et des perchoirs très confortables aux pigeons, dont les fientes rendent inutilisables les vélos qu'on pourrait y trouver. Les services de la RATP avaient déjà tendu un filet pour protéger les selles, notamment, mais celui-ci était devenu inefficace avec le temps et l'usure.

    Une visite sur place nous laisse toutefois perplexes. Le filet est bien là, tendu entre tous les points offrant une accroche. Le haut des piliers a été cerné de bandes de piques anti-pigeons, également. L'ensemble du dispositif devrait améliorer considérablement la situation. Pourtant, des pigeons continuent à s'introduire entre les voûtes et le filet, et restent pris au piège, au moins un certain temps, car ils tentent de s'échapper sans y parvenir rapidement. Les duvets accrochés au filet laissent penser qu'ils s'y efforcent avec ténacité.

    Nous souhaitons que ces volatiles comprennent assez rapidement que ce lieu n'est pas très accueillant. Si la personne que nous avons rencontrée en train de jeter des croutes de pain aux pigeons sous le viaduc pouvait, elle aussi, comprendre que le nourrissage des pigeons en milieu urbain est interdit, parce qu'il n'apporte rien aux pigeons, qui peuvent très bien se nourrir tout seuls, sinon favoriser des maladies et des nuisances, liées à leur déjection, comme ici... nous aurions beaucoup progressé. Des associations de défense des animaux sont très claires sur ce point, comme on peut le lire dans cette publication de Bâle.

    Ci-dessous, l'état peu encourageant de deux cycles de la station Vélib' de Barbès, quand les filets ne les protègent pas et le rassemblement des pigeons après le passage d'une habitante sans doute bienveillante vis à vis d'eux, mais mal informée.

     

    vélib' souillé sous le viaduc web.JPGP1000960 pigeons et pains web.JPG


     

  • RATP petite chute de la fréquentation

    Moins de voyageurs, mais davantage de rentabilité...

    On lisait dans Libération du 29 mars avec étonnement, à propos de la  RATP, « bénéfice net en hausse de 29,4%, à 182,8 millions d'euros, »  et ce malgré une légère baisse de fréquentation sur l'ensemble des lignes Paris-banlieue. On ne peut s'empêcher de penser que la suppression de personnels dans les stations y soit pour quelque chose. On constate en effet que nombre de stations n'ont plus qu'un point d'accueil et souvent fermé en soirée.  Il faut se débrouiller avec les automates. Pour prendre des tickets passe encore, mais plus moyen ni de se renseigner, ni d'obtenir de l'aide.

    station Barbès été 2008.JPG

    A la station Barbès, il ne reste souvent que deux agents. Si un événement insolite survient sur le quai, qu’il faille apporter de l’aide à un passager en attendant pompiers ou Samu, l’agent ferme alors son guichet et se rend sur les lieux. Cela peut arriver en pleine journée, alors qu’une longue file d’usagers attend déjà d’acheter son ticket. Le guichet en haut de l'escalier monumental est souvent fermé. Cela fait le bonheur des vendeurs à la sauvette de… tickets de métro. Là aussi il y a diversification des activités : tout le monde ne vend pas des Marlboro !

    Les usagers qui habitent le quartier autour de la station Barbès Rochechouart savent combien il pourrait être judicieux de remettre une présence humaine dans cet espace.

     


  • La Gaîté lyrique à la fin de l'année

    A quand une telle annonce pour le Louxor ?

    Nous nous réjouissons que la Gaîté lyrique tombe enfin la bâche ! Tant d'années d'incertitude...

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    La Marie de Paris annonce (ci-dessus, extrait du flyer_internet de la Mairie de Paris) en grande pompe que la belle endormie depuis 20 ans se réveillera en décembre 2010. Le Conseil de quartier Arts et Métiers crée une commission Gaîté pour informer et sensibiliser les habitants au nouveau projet de la Gaîté lyrique. Bonne initiative.

     

    Un projet culturel très cher ! La lecture attentive du site de la Ville pique notre curiosité : ici on lit que sa rénovation aura coûté 71,56 millions d’euros et , que l’addition s’élève à 85 millions d’euros, la région Ile-de-France, pour sa part, ayant contribué à hauteur de 9,9 millions d’euros... C'est donc bien un projet coûteux, dont on ne peut qu'espérer qu'il réussisse. Quant à réunir les habitants du conseil de quartier "dans les cafés pour découvrir le projet", nous pensons que la concertation aurait pu être plus ambitieuse, mais qu'il est largement trop tard, puisque tout est bouclé.

    Souhaitons que le Louxor ne glisse pas vers ses dérives. En attendant nous réclamons un traitement plus coopératif au niveau de l’information et de la concertation :

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    A quand une commission Louxor dans le conseil de quartier Lariboisière Saint Vincent de Paul ? Nous allons souffler l’idée à son équipe d’animation… et de même proposer l’ouverture d’un blog, par exemple www.cafe-louxor.fr * à l’instar de celui créé pour la Gaîté lyrique.

    Nous espérons que la Mission cinéma de la Ville de Paris fournira les informations nécessaires pour le faire vivre. Pour l’instant nous attendons les dates des visites de chantier, promises à plusieurs reprises, et même réclamées par le Maire de Paris lui-même avant que ne commencent les travaux de gros œuvre (souhait émis en réunion du comité de pilotage Barbès du 17 mars 2010).

    * serveur introuvable pour le moment !

  • Le collecteur des Coteaux

     

    2010 03 23 art moderne avenue Trudaine.JPGCe n'est pas une œuvre d'art, ce n'est qu'un silo à sable, ou autre matériau nécessaire à la consolidation des maçonneries du réseau d'assainissement que la Ville de Paris modernise. Ici il s'agit du collecteur des Coteaux aval. Dans le 9e, il passe par les rues d'Abbeville, Condorcet, Victor-Massé et de Douai, car il relie le quai de Jemmapes à la place Clichy.  L'accès à ce réseau se faisant devant les immeubles des 24 et 26 avenue Trudaine, il s'ensuit de petits inconvénients pour les riverains, notamment au niveau de la neutralisation de quelques places de stationnement avenue Trudaine et rue Lallier, jusqu'à la fin du mois d'avril, selon les affiches placardées sur les portes d'immeuble au début des travaux..

    Une histoire des égouts de Paris est accessible sur le blog d'amateurs passionnés : le blog de Ptolémaeus et le blog des égouts de Paris. Ils donnent une idée de la difficulté rencontrée au cours des décennies passées pour évacuer les eaux souillées de la capitale. La tendance a été longtemps de déverser en aval de Paris ce qui déplaisait. Une ballade au printemps le long des berges de la Seine à la hauteur d'Asnières ou de Courbevoie devait combler les narines plus que nécessaire...

    Parmi les grands constructeurs d'égout, on retiendra bien sûr l'ingénieur Eugène Belgrand.

    Les égouts se visitent toute l'année du samedi au mercredi de 11h à 16h d'octobre à fin avril et de 11h à 17h de mai à fin septembre. Ils sont fermés les jeudis et vendredis. Se rendre au pont de l'Alma, rive gauche, face au 93, quai d'Orsay. Paris 7e.


    On visite ?


    Visitez les égouts de Paris
    envoyé par mairiedeparis. - L'actualité du moment en vidéo.