La Préfecture de Police de Paris s'est fendue d'un communiqué de presse concernant les dispositions particulières à prendre dans le cadre d'un virus qui n'est pas arrivé en France. Outre qu'on aurait sans doute aimé plus d'anticipation de la Préfecture de Police sur des sujets plus réels que celui là, espérons que cette dernière n'emploie pas quelque voyante extralucide prédisant l'arrivée d'on ne sait quelle catastrophe mais qui premettrait ainsi à la Préfecture d'anticiper au mieux pour le confort des Parisiens ! Mieux vaut le prendre avec humour tant cette disposition de la Préfecture de Police de Paris est grotestque.
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Les candidats à la candidature (suite)
Même si le sujet n'est pas d'une actualité brulante, il ne faut pas négliger le débat interne à l'UMP pour la désignation de son candidat à la Mairie de Paris.
Trois des quatre candidats ont ouvert un site web dédié à Paris : Françoise de Panafieu, Pierre Lellouche, Claude Goasguen. Le quatrème candidat, Jean Tibéri, n'a encore rien. On peut suivre la compétition sur un site dédié ouvert par l'UMP, Fédération de Paris.
Le sujet n'est pas passionant en soi sauf qu'à bien y regarder et certes de manière encore diffuse, des informations intéressantes filtrent sur ce que les candidats souhaitent faire. Disons d'emblée, et pour répéter un peu bêtement les bruits qui courent dans Paris, que F. de Panafieu est en bonne place. Ca tombe bien car elle est la seule à nous proposer sur son site des informations détaillées concernant Paris, une ébauche de programme. D'ailleurs, sans juger du contenu, son site est assez bien fait.
On peut se référer aussi à un article plus iconoclaste mais interessant sur le sujet chez Parisist
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L’avenir des déplacements à Paris : demandez le programme !
Pari perdu pour Paris Neuvième hier soir. Aller assister à la première réunion de concertation dans le cadre de la préparation du Plan de Déplacements de Paris (PDP) était aussi penser que, sur un tel sujet, la contradiction serait forte et qu’on allait avoir quelques passes d’armes intéressantes ! Rien de tout cela. La soirée fut très sérieuse.
Certes la Salle du Conseil à la Mairie était loin d’être pleine mais les personnes présentes, une bonne cinquantaine, étaient très motivées. Commencée à 19h précises, la réunion s’est terminée à près de 22h.
Denis Baupin fait la tournée des popotes et s’en va ouvrir le débat dans chaque Mairie d’arrondissement. Nous en sommes simplement à la phase de démarrage de cette concertation.
Les objectifs tels qu’exprimés par la Mairie sont clairs :
. améliorer la santé publique en traitant la question de la pollution due aux déplacements ;
. faire en sorte que la ville soit accessible à tous, c’est une question de justice sociale dit on à l’Hôtel de Ville ;
. améliorer la qualité de l’espace public par un rééquilibrage de celui-ci entre les différents modes de transport, piétons compris ;
. augmenter l’attractivité économique de la capitale par un système de déplacements adapté et performant.
Le tout devra être traité pour assurer une cohérence non seulement dans les différents systèmes de transport mais aussi placer le Plan dans une perspective à long terme, sachant que Paris reste au coeur d’une agglomération et d’une Région à ne pas ignorer.
Notez que la Ville de Paris a ouvert une page spéciale sur le sujet sur son site : cliquez ICI
Et qu'il y a un site pour le débat : Débat sur le Plan de déplacements de Paris
Le Maire du 9ème rappelle quelques spécificités de notre arrondissement qu’il n’est pas inutile de mentionner. Si l’arrondissement compte près de 60 000 habitants et 33 000 électeurs, le nombre d’inscrits sur les listes électorales aux élections prud’homales est de 105 000. Ajoutons que l’on considère que pas moins de 450 000 personnes transitent par notre arrondissement chaque jour.
Le Maire y voit la superposition des trois villes, celles des habitants et qui ne fait que 218 hectares, celles des gens qui y travaillent, et celle des gens qui y passent. Cette approche n’est pas inintéressante dans le contexte d’un plan de déplacements. Il nous faudra donc trouver, dit le Maire, un équilibre entre ces trois villes sachant que le réseau des transports en commun dans notre 9ème est un des plus denses au monde, ce qui rend la quartier très attractif.
Les citoyens sont donc interpellés et devront s’exprimer par divers moyens, notamment les Conseils de quartier.
Que penser de tout cela au stade où nous en sommes ?
Clairement la Mairie de Paris a fait de la voiture son ennemi principal. Si on en croit les chiffres donnés par Denis Baupin, 21% seulement des déplacements se font en voiture mais ils seraient la cause de 70% de la pollution. Il faut sans doute regarder ces chiffres avec prudence et chercher d’autres sources qui les confirment. Personne ne conteste la nécessité de récupérer sur la voiture l’espace que nous lui avons cédé depuis 40 ans. Mais pour engager ce combat, car il s’agit bien d’un combat, il faut regarder l’état des forces en présence. Tout cela n’est pas gagné d’avance. Et plutôt que de s’attaquer presque frontalement aux voitures, pourquoi ne pas aussi s’intéresser aux autres modes de déplacements et les améliorer pour inciter les gens à ne plus utiliser leur voiture ? Propos naïfs peut être ? Mais quid des transports la nuit, quid des liaisons banlieue-banlieue qui transitent par Paris ? N’y a-t-il pas des progrès importants à faire ?
Deux autres écueils sont en vue pour la Mairie de Paris.
Comme l’a très justement fait remarquer un participant, rien ne sera possible en matière de déplacements sans la coopération de la Préfecture de Police. Or il est clair que la chose n’est pas acquise d’avance.
Autre écueil, la RATP. Elément clé du système de transports, seule une étroite coordination entre la Régie et la Ville peut donner des résultats. Là aussi, rien ne semble acquis.
Pour notre arrondissement, c’est Nicole Azzaro qui est en charge de la coordination, notamment avec les Conseils de quartier. Un premier projet issu de la concertation devrait voir le jour au Printemps 2006. Celui-ci fera alors l’objet d’une enquête publique avant l’adoption définitive qui interviendra au plus tôt à l’hiver 2006/07.
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Recréer du lien, être citoyen
Les troubles psychologiques peuvent toucher certains d’entre nous et constituent souvent une rupture dans la vie sociale, difficile à surmonter. Quelques en soient les raisons, le sentiment d’exclusion et d’isolement prédomine et s’en sortir seul n’est pas possible.
Rue Cadet s’est ouvert en Février dernier le centre « Pousser la porte » créé dans le cadre du Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) de la Ville de Paris et géré par l’association « L’élan retrouvé ».
Les objectifs de ce centre sont de deux ordres. D’abord aider les personnes en difficulté psychologique à gérer leur vie quotidienne : son organisation, les démarches nécessaires, retrouver une vie de citoyen normale. Il s’agit aussi d’aider les participants à retrouver une vie socialisée, en finir avec le sentiment d’exclusion, de solitude, casser la spirale de l’échec.
Les personnes qui viennent là sont dans une transition, un passage. Après avoir été traitées d’un point de vue médical, il leur faut réapprendre à vivre avec les autres, cesser de se sentir marginal. Il s’agit de redevenir un acteur autonome de sa propre vie et de quitter progressivement la période d’assistance.
Deux types d’accompagnement sont proposés. Un, personnel, avec le soutien d’un « référant » qui va d’une aide pratique dans le quotidien à l’élaboration d’un projet de vie. Un, collectif, par le partage d’activités avec d’autres participants et une ouverture au monde extérieur.
Ce processus de réinsertion sociale se fait par le bais d’activités artistiques et culturelles avec des personnes extérieures au centre, des activités citoyennes avec des associations et permettant de promouvoir l’initiative, des activités réservées aux participants pour renforcer et valoriser leur expérience comme des ateliers de communication ou de travail sur l’image de soi.
Bien que très récent, le centre compte déjà 40 participants et pourra à terme en accueillir 50. Un atelier photo et un atelier théâtre existent déjà en plus de ce que la Directrice appelle des « cafés ouverts », lieu d’échanges informels où l’on peut partager ses idées et ses goûts pour la musique, la poésie ou la penture par exemple.
Dans un proche avenir, les activités devraient se diversifier avec la création d’un petit journal, le lancement de projets « citoyens » ou projets « solidaires »avec des associations du quartier, un atelier chant. En perspective aussi la création d’un réseau d’échanges, l’idée étant là d’inciter les participants non seulement à s’ouvrir aux autres mais de voir ce que, eux, peuvent leur apporter. On pense par exemple à l’aide aux personnes âgées.
Le centre compte 7 personnes permanentes de divers horizons. Il fait partie d’un réseau de 4 centres du même type ouverts à Paris mais contrairement à ces derniers, ne se concentrera pas uniquement sur le soutien logistique quotidien.
Pour le monde extérieur, la priorité de la Directrice est aussi de changer l’image que nous nous faisons des personnes ayant une maladie mentale. Elle a développé les initiatives d’explication et de communication dans le quartier pour une bonne insertion de la structure dans l’environnement de notre arrondissement.
En ces temps où l’exclusion sociale est si grande, saluons cette initiative originale. Pour sa part et de manière bien modeste, Paris Neuvième suivra et essaiera de participer au projet de petit journal de quartier qui sera lancé dans les prochains mois.
Service d’Accompagnement à la Vie Sociale
« Pousser la porte » - L’Elan Retrouvé
18, rue Cadet
75009 Paris
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La mémoire
Mémorial des Martyrs de la Déportation, Paris
Photo : Eric, du blog Paris, one photo a day
Hier soir, à la Mairie du 9ème, a été inaugurée l’exposition "Les Enfants de Buchenwald". Inutile de rappeler toute l’horreur des camps de concentration que le 60ème anniversaire de leur libération ramène à notre mémoire.
Notre arrondissement est depuis longtemps un lieu d'accueil pour la communauté juive qui y est encore aujourd'hui importante. En témoignent les 9 synagogues dont bien sûr la Grande Synagogue de la rue de la Victoire sans oublier le Consistoire.Le 9ème fut aussi un lieu de drames. Les plaques apposées au lycée Lamartine, dans les écoles de la rue Buffault et de la Victoire sont là pour nous rappeler que des enfants de notre quartier furent déportés.
L'exposition s'intéresse aux destins individuels. Elle retrace, avec des photos, la vie d’une quinzaine d’adolescents déportés. Elle présente des documents encore jamais montrés touchant leur vie avant la déportation, leur vie dans le camp et leur retour à la vie. On y voit des enfants en vacances avec leurs parents en 1937-38, des enfants jouant avec leurs copains à la même époque. Des camps, pas de photos. Des dessins réalisés par ces enfants juste après la libération des camps sont très émouvants. Enfin la reconstruction, le retour à la vie. Symboliques, quelques clichés des mêmes personnes avant leur déportation, petits enfants, et dans les années 80. On comprend que des liens indissolubles se soient créés.
En coordination avec les Directeurs des établissements scolaires de l'arrondissement, la Mairie va organiser des visites pour ce travail de mémoire.
La présence de quelques déportés à cette inauguration et surtout leurs témoignages a rendu la manisfestation très poignante.
Le camp de Buchenwald
Entré en activité en juillet 1937, le camp de Buchenwald a été installé à quelques kilomètres de Weimar, en pleine forêt. On y interne d’abord des prisonniers politiques allemands, antinazis, bientôt rejoints par des internés juifs, transférés de Dachau, et par des Juifs autrichiens arrêtés en 1938, après l’Anschluss. Par la suite, arrivent en nombre des convois de Juifs polonais, puis des prisonniers en provenance des pays d’Europe occidentale, résistants et Juifs ; enfin, en 1944, des Juifs de Hongrie, tous destinés au travail forcé puisqu’il n’existait pas de chambres à gaz à Buchenwald.
La mortalité dans le camp est cependant effroyable, ce qui explique la présence de deux fours crématoires.
Les enfants de Buchenwald
La plupart des enfants rescapés sont d’origine polonaise (250 sur les 427 arrivés en France) ; les autres viennent de Roumanie (118), de Tchécoslovaquie (49), de Hongrie (43), quelques-uns de Lituanie et d’Allemagne. Issus pour la plupart de familles rassemblées dans les ghettos de Pologne, certains d’entre eux ont été déportés vers Auschwitz entre 1942 et 1944 où ils ont travaillé, pendant toute la durée de leur internement, jusqu’au moment de leur évacuation, à l’approche des Soviétiques.
Les trois plus jeunes du groupe, David, Lulek et Izio ont respectivement 8 et 10 ans. Ils sont arrivés en janvier 1945 venant de Czestochowa. Tous ces jeunes ont donc « fait la marche de la mort » de Pologne vers l’Allemagne.
A leur arrivée à Buchenwald, ces enfants et adolescents ont été placés en quarantaine dans les baraques du petit camp, puis dirigés vers les blocks 8 et 66, sous la protection de la résistance interne.
Le camp de Buchenwald s’est libéré par lui-même, avant l’arrivée des Américains. Dans les derniers jours, les Allemands évacuent et massacrent un grand nombre de prisonniers, juifs essentiellement. Certains sont transportés jusqu’au camp de Theresientadt, libéré le 8 mai 1945. Beaucoup de prisonniers sont morts en route ou après la Libération.
De Buchenwald, les ressortissants des différents pays sont rapatriés dans leurs pays. Mille jeunes Juifs, qui ne veulent retourner ni en Pologne, ni en Hongrie, attendent un pays d’accueil. 427 d’entre eux ont été accueillis par la France ; les plus malades vont en Suisse, d’autres en Suède retrouver des membres de leur famille.
L’accueil en France des enfants de Buchenwald
A leur arrivée en France le 6 juin 1945, ils sont dirigés vers le préventorium d’Ecouis, dans l’Eure. Ils y resteront six semaines. Au début du mois de juillet, 173 d’entre eux partent en Palestine, via Marseille, avec le Docteur Malkin, munis de visas officiels britanniques.
Les plus religieux et les plus jeunes, sont accueillis au château d’Ambloy, près de Vendôme, pour se « refaire une santé ». Ils y passent l’été 1945 avant d’être hébergés à Taverny, encadrés par deux jeunes éducatrices exceptionnelles, Judith Hemmendinger-Feist et Gaby Cohen-Wolff ; ces dernières, qui vivent aujourd’hui à Jérusalem et à Paris, leur redonneront le goût de vivre. Les plus jeunes sont dirigés vers Versailles en janvier 1946. Les plus âgés apprennent un métier dans les écoles professionnelles de l’ORT, qui ouvre des cours spéciaux à leur intention. Ils vont également travailler chez des artisans et vivent au foyer de la rue Rollin. En 1948, 117 jeunes sont émancipés parmi ceux de plus de 18 ans et poussés dans la vie active. Le passage d’une vie en collectivité extrêmement soudée à un cheminement individuel n’a pas toujours été facile : mais tous ont franchi les obstacles ; la plupart se sont remarquablement adaptés et ont su construire leur vie d’adulte en France, aux USA, en Israël, au Canada, en Australie ou dans d’autres pays européens.
Parmi eux, citons Elie Wiesel, ou l’ancien Grand Rabbin d’Israël, Meïr Lau.
C’est grâce à l’association Œuvre de Secours aux Enfants (OSE) que tout ce travail a été possible.
Vous pouvez aussi regarder l'article "Les yeux de la mémoire" publié par nos confrères et amis de Paris14.info
Les Enfants de Buchenwald
du 18 au 31 Octobre 2005
Mairie du 9ème
6 rue Drouot
du Lundi au Vendredi de 11h à 17h
Nocturne le Jeudi jusqu'à 19h30
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Les mordus du polar
La Bibliothèque des Littératures Policières (BILIPO) et le Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature Jeunesse (CRILJ) ont lancé en 2004 le prix du roman policier pour la jeunesse. Pour 2005, ils ont sélectionné 5 romans policiers et ont constitué un jury de quelques 80 enfants de 12 à 14 ans avec le soutien de 10 bibliothèques municipales parisiennes. Le but de cette initiative est d’amener les adolescents au plaisir de la lecture par le biais d’un genre littéraire particulier.
Treize lecteurs du 9ème arrondissement font partie de ce jury et chacun des auteurs participe à une rencontre avec les lecteurs. Ce Samedi 15 Octobre, c’était au tour de Jean François Nahmias, auteur de La Gladiatrice d’être présent à la bibliothèque Valeyre.
C’est un peu par hasard que Jean François Nahmias est arrivé dans cette aventure. Il en est quand même très heureux. "Latiniste de naissance" comme il le dit lui-même, il a écrit ce roman pour les adultes et c’est à l’instigation de son éditeur, Albin Michel, que son roman a été mis dans la rubrique Jeunesse.
Son récit se passe dans la Rome des années 58-60 avant Jésus Christ et raconte une enquête lancée suite à différents crimes perpétrés par une gladiatrice. Pour la mener à bien, le héros doit lui-même devenir gladiateur et l’auteur décrit par le menu la vie de ceux-ci.
La violence de certains passages fait l’objet de nombreuses questions des lecteurs. J-F Nahmias s’en explique en précisant qu’à l’époque la vie des gladiateurs était extrêmement violente, que le public se délectait de cette violence mais aussi que son texte de départ n’était pas destiné aux adolescents. Le texte des romans publiés par la suite tient compte de cette particularité mais celui de La Gladiatrice n’a pas été remanié.
Les membres du jury avaient jusqu’à Samedi pour voter. Le lauréat sera désigné le 5 Novembre.
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La Passerelle des Beaux Arts
Paule Pointreau est peintre. Diplômée de l’Ecole des Beaux Arts de Paris, de l’Ecole du Montparnasse et ayant aussi étudié à New York, elle a également une formation de psychomotricienne, ce qui fait d’elle une personne particulièrement bien placée pour s’occuper des enfants.
Paule a ouvert en Janvier 2003 l’association « La Passerelle des Beaux Arts » au 42 rue Notre Dame de Lorette en plus de son travail de professeur de peinture dans différents établissements parisiens.
Le Mardi et le Mercredi, elle accueille des enfants entre 4 et 11 ans mais aussi des adolescents entre 12 et 16 ans pour des cours de peinture dans le cadre d’ateliers de 2 heures chacun. Paule choisit un peintre, fin Septembre c’était Dubuffet, en Octobre c’est Klimt, et demande aux enfants de choisir eux-mêmes un thème qui leur plait comme par exemple les vacances, la campagne, les oiseaux, etc. et de créer une œuvre dans le style du peintre qu’elle a retenu, avec toutes les contraintes techniques que cela impose.
Les enfants dessinent, peignent, manipulent crayons, pinceaux, peinture, apprennent.
On travaille sur différents supports - papier, carton – à plat ou en volume, seul ou en groupes, c’est selon. Chaque enfant a sa pochette faite par lui-même pour y ranger ses œuvres et en fin d’année on expose le tout à la grande satisfaction des parents.
L’association accueille environ 20 personnes cette année, des garçons et des filles ensemble qui généralement habitent le quartier. Paule dit que l’assiduité des enfants est bonne et certains même reviennent d’une année sur l’autre.
Pour l’année scolaire, le coût est de 600€ mais la maîtresse des lieux fait des « facilités » et ne laissent pas tomber les enfants en cas de difficultés financières passagères des parents. Son atelier, aménagé en pensant au confort et à la sécurité des enfants, est rempli de tout le matériel nécessaire mais aussi de livres qui permettent aux artistes en herbe de se familiariser avec les peintres.
A noter que Paule Pointreau expose actuellement ses œuvres à l’hôtel Carlton de Lille (3, rue de Paris) dans une rétrospective du travail de ses dernières années.
42 rue Notre Dame de Lorette
75009 Paris
06.77.19.85.38
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Histoire dans le 9ème
Le site Terres d'écrivains que nous vous avons recommandé a publié des artciles de Bernard Vassor concernant notre arrondissement.
Nous avons fait une sélection :
Le quartier de la Nouvelle Athènes
Vampires, monstres et morts-vivants dans la capitale
3e balade sur les pas de Dreyfus et Zola à Paris
Notez qu'après une conversation avec Terre d'écrivains, une rubrique spéciale 9ème a été mise en place dans la recherche par thème et que donc vous pouvez sélectionner directement "dans le 9ème à Paris" ! Merci Terre d'écrivains
Bonne lecture !