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Rechercher : charte silence on fête

  • Découvrez le Football Féminin avec le Racing Club Paris 10 !

    Nous avions déjà évoqué le Racing Club Paris 10 (le "RC Paris 10" : cliquez ici pour sa page Facebook) et sa contribution au lien social dans les quartiers en participant à la prévention et à l'intégration des jeunes dans le 10e. C'était lors de sa fête annuelle en juin dernier dont nous avions posté les photos sur notre page Facebook.

    Désormais, le RC Paris 10 se met à l'heure du Football Féminin et crée ainsi une section féminine (deux catégories : U13 F et U18 F). Venez donc découvrir cette activité :

     

    lundi 18 avril / mardi 19 avril

    au Gymnase Jemmapes de 14h à 16h

    &

    samedi 23 avril

    au Stade de la Porte de Bagnolet de 14h à 16h

     

    Les informations et contacts sont précisés sur l'affiche ci-dessous :

    racing-club-paris-10,rc-paris-10,football,football-féminin,section-féminine,

    Cliquez sur l'affiche pour la télécharger et l'agrandir.

     

  • Balade dans le quartier

    La fête continue autour du Louxor, le cinéma de quartier, témoin des années 1920 dans la folie de l'égyptomanie ambiante, rouvert le mois dernier (18 avril) à l’angle des boulevards Magenta et de la Chapelle (Xe), avec un succès qui ne tarit pas. L’association Paris-Louxor accompagne à sa façon cette réouverture, en organisant des visites de quartier sur le thème des salles de cinéma et des lieux de tournage. La visite parcourt les IXe, Xe et XVIIIe arrondissements, entre la place de Clichy et le carrefour Barbès, racontant l’histoire des 24 cinémas de quartiers qui existaient à la Libération.

    Visite ce matin 18 — mais il est déjà bien tard — puis le 25 mai, de 9h30 à 12 heures. Réservation indispensable en raison du nombre limité de places ; contacter reservations.visites@gmail.com. Rendez-vous devant le Cinéma Louxor, 170, boulevard de Magenta (Xe).

    N'oubliez pas non plus l'exposition organisée par les Amis du Louxor à la mairie du Xe. Elle vous y attend jusqu'au 25 mai. Ensuite, il sera trop tard. 

  • Du côté de Pajol, 10 ans déjà !

    Pajol : 10 ans de concertation, ça se fête…

    A l’occasion de l’ouverture de la halle Pajol, la Coordination Espace Pajol vous invite à une rencontre/débat
    Le mardi 2 avril 2013 à 18h30 au Grand Parquet
    Jardins d’Eole  -  35, rue d’Aubervilliers  -  75018 Paris

    Image 10.jpg 

    Dans une ambiance que nous espérons festive et conviviale…

    Des témoignages et tables rondes évoqueront l’histoire de la concertation et du projet urbain, suivis d’échanges avec le public.

     

    Contact : Olivier ANSART, porte-parole Coordination Espace Pajol

    Tél. 06.21.89.91.97.

    @mail : ansart.o@laposte.net

                Asa.pne18@laposte.net

                http://asa-pne.over-blog.com/

     

  • Les prochains rendez-vous d'Action Barbès

    La rentrée est bel et bien là et l'équipe d'Action Barbès ne chôme pas. Après la réunion ZSP (voir notre article du 19 septembre), d'autres rendez-vous nous attendent.

    Nous serons reçus par Bénédicte Isabey, directrice du pôle hospitalier Lariboisière-Fernand-Widal le 25 septembre afin d'évoquer les travaux en cours et à venir.

    Capture d’écran 2018-09-20 à 16.14.59.png

    Dans le cadre de la Fête du conseil de quartier Anvers-Montholon, vous pourrez nous retrouver le samedi 6 octobre au square d'Anvers entre 15h et 17h, et peut-être même davantage si le soleil et l'affluence sont au rendez-vous !

    Enfin, nous serons présents le 11 octobre à la réunion du Comité de voisinage de la Salle de consommation à moindre risque, en mairie du 10e arrondissement.

    Sans oublier le 4 octobre, date de notre assemblée générale.

  • Un ”Java-Bal du 14 juillet” rue Richomme

    Ce dimanche 14 juillet, l'association La Goutte Verte s'est associée à Allamma Internationale pour organiser un "Java-Bal du 14 juillet" rue Richomme.

    Pour l'occasion, la rue Richomme sera exceptionnellement piétonne, comme elle devrait déjà l'être si le projet lauréat du budget participatif de 2017, la rue-jardin Richomme, qu'Action Barbès avait proposé, n'avait été renvoyé aux calendes grecques par la Mairie du 18e. Pour autant, nous continuons, Action Barbès et de nombreux habitants mais aussi La Goutte Verte, à œuvrer pour que le vote des Parisiennes et des Parisiens soit respecté et faire aboutir ce projet tant attendu.

    Néanmoins, ce dimanche, la rue Richomme sera à la fête avec au menu de nombreuses animations, de quoi manger et boire, et de la musique avec un concert de Dagjja Med Salam, un groupe de musique sahraoui (vers 19 h). Le petit jardin animé par la Goutte Verte sera évidemment ouvert pour l'occasion.

    Vous savez à présent ce que vous ferez ce dimanche !

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    C'est où ?

    Rue (jardin) Richomme, Paris 18e

    C'est quand ?

    Dimanche 14 juillet 2019, de 16 h à 22 h

  • Cinéma d'animation... un pionnier qui a vécu au 58, rue Rodier

    Emile Reynaud, pionnier de l’image animée, revient sur le devant de la scène dans le cadre de la 11e Fête du cinéma d’animation 

    120 ans après la première projection publique d’Emile Reynaud au musée Grévin, l’Association Française du Cinéma d’Animation (AFCA, dont le siège est aussi rue Rodier, sur l'autre trottoir, au 53) propose une exposition sur ce pionnier du cinéma d’animation, ayant vécu et travaillé dans le 9e arrondissement. Il aurait aimé que ces contemporains lui fassent la fête, lui, qui avait un train d'avance...

    Avec la Cinémathèque française, partez à la découverte de l'incroyable découverte d'Emile Reynaud et des premiers spectacles d'images animées : c'est ici.

    Du 19 au 31 octobre – Salons Aguado (Mairie du 9e)

    Vernissage le vendredi 19 octobre à partir de 18h dans les salons Aguado,
    suivi d’une projection salle Rossini à 19h.

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    Avant d'aller voir l'expo de la mairie du 9e, il faut (re)découvrir "Pauvre Pierrot" (*), par Emile Reynaud, datant de 1892. Ce sont  4'33" de pantomine lumineuse, assez loin des Disney et autres Pixar, qui malheureusement n'ont pas valu à leur auteur suffisamment de reconnaissance pour l'empêcher de détruire toute son oeuvre, tous ses cartons, par dépit ou désespoir, à l'exception de quelques rescapés comme Pierrot, et de finir sa vie assez misérablement à l'hospice d'Ivry. 

    Encore un conseil pour les amateurs de dessins animés, offre-vous un détour par  le site des Amis d'Emile Reynaud, qui comme tout site piloté par des amateurs inconditionnels d'un sujet - et quel sujet ! - suit au plus près l'actualité et se révèle incontournable... Nous y avons pris beaucoup de plaisir comme sur le zoom de la cinémathèque.

    Bonne visite. 

    (*) sur le site de la Cinémathique, zoom, dans Visite libre, liste de gauche, autour du théâtre optique : Pauvre Pierrot et Autour d'un cabine, de 1894... un moment charmant de ravissement.

  • La CANTINE AFGHANE à la Java

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    Les Richesses De L'Exil

    La Cantine afghane nous convie à une soirée à la Java le 18 avril prochain.

    La Cantine afghane est une association d'habitants du 10ème qui fait cuisiner les éxilés afghans du bord du canal pour leur rendre leur dignité et faire partager leur culture pour balayer les préjugés...

    L'argent ainsi récolté est consacré à des cours de Français.

    Le 18 avril, l'association organise avec les réfugiés un évènement festif et culturel à la Java, 105 rue du Faubourg du Temple, où se cotoieront des artistes de styles différents depuis la musique afghane traditionnelle jusqu'au rap et drum and bass.

    Une soirée où vous aurez également l’occasion de découvrir la richesse de la cuisine afghane à travers différents plats préparés par « La Cantine Afghane ».

    L'entrée est à 10 Euros.

    Une soirée « melting-pot » garantie !

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    Pour en apprendre un peu plus sur la musique afghane, sur les Afghans en exil, regardez ce film de Franck Schneider, découvert sur Dailymotion, bien sûr, produit par Stratis et La Cuisine aux Images, avec les Ateliers d'Ethnomusicologie de Genève. Très intéressant, particulièrement pour les amoureux des musiques du monde.
    L'ensemble Kaboul en exil
    envoyé par 51_PEG. - Clip, interview et concert.

    En exil, les musiciens de l'Ensemble Kaboul jouent pour leurs compatriotes contraints au silence. Malgré les conflits incessants, ils chantent l'amour de leur terre natale. Ici, on retrouve Khaled et Hossein Arman, Ustad Malang Nedjrabi, Paul Grant, Osman Arman, Yosuf Mahmood, Bismilah Khusravi et Ustad Mahwash. Certains seront à la Java.

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  • Du Tati sans chichis...

    Habitant le quartier où règne Tati du haut de son bel immeuble haussmannien, lettres de lumière visibles depuis la place de la République... nous ne pouvions passer sous silence la nouvelle lue dans Le Parisien fin janvier : Tati se lance dans l'assurance !

    paris,tati,vêtements,fringues,barbès

    Tati a gardé son nom - pourquoi renoncer à une enseigne aussi célèbre ? - mais le groupe qui occupe les magasins des boulevards Barbès et de Rochechouart n'a plus rien de commun avec la famille Ouaki qui avait cédé le cinéma Louxor en 2003 à la Ville de Paris. Tati est l'une des enseignes du groupe Vetura-Fabio Luci, un groupe textile qui posséde 140 magasins en France et au Portugal, d'après son site commercial. Il a repris l'affaire en 2004 après décision du Tribunal de commerce de Paris, comme le rappelait Libération dans son article du 6 août 2004, intitulé Fabio Luci, un autre spécialiste du bazar.

    Le service après vente en matière de vêtements, (même s'il s'agit de robes de mariage et que les divorces sont un des aléas de la chose) et de bijoux n'est pas une grosse contrainte pour le vendeur. En revanche assurer les foyers et, à la suite, assumer les dossiers d'indemnisation est une autre paire de manches, sans jeu de mots. L'article dit que Fabio Luci s'adosse au numéro un mondial de l'assurance, l'américain Metlife. Cela est-il rassurant pour autant ? Il ne s'agit pas d'une mutuelle, il faut donc rémunérer les actionnaires.. et tout cela avec des taux de cotisation plus bas. Cherchez l'erreur.

    L'avenir nous dira la satisfaction ou non des courageux qui vont aller voir comment on assure chez Tati. Et surtout comment on traite les dossiers de sinistre et ensuite les indemnisations.

  • Festival au Louxor consacré au cinéma du Maghreb

    9e édition du Panorama des films du Maghreb et du Moyen Orient

     
    Le Louxor participe à la 9e édition du Panorama des films du Maghreb sur 4 séances entre le 2 et le 6 mai. Des découvertes à ne pas rater ! 
     
     
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    -> 2 mai à 20h : Fatma. Rencontre avec le réalisateur Khaled Ghorbal (photo à droite)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    -> 5 mai à 18h : A quoi rêvent les Fennecs ? Rencontre avec la réalisatrice Sarah Tikanouine. (Ci-dessous la réalisatrice présente son documentaire sur une belle expérience de foot féminin.)
     
     
     
    paris,barbès,louxor-> 5 mai à 20h : Round Trip. Rencontre avec le réalisateur syrien Meyar Al Roumi (le film sera présenté en avant-première).
     
     
     
     
     

    -> 6 mai à 20h : L’armée du salut. Rencontre avec le réalisateur Abdellah Taïa.
    Le fim a été sélectionné au Festival de Tanger et projeté à la Mostra de Venise. (lire chronique ciné sur le site de Yabiladi.com)

    Abdellah, adolescent marocain, aime son frère aîné, Slimane. Histoire d’un amour impossible. À sens unique. En deux temps. 1999. 2009. Dans un Maroc pauvre, sensuel et opaque.
 À l’intérieur d’une famille nombreuse où le silence et la violence règnent en maîtres absolus… Portrait d’un jeune homme torturé et malin.
Portrait subjectif d’un pays, le Maroc, qui ne sait pas encore où aller.

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  • ”Ecchymoses invisibles”, du théâtre pour dénoncer les violences faites aux femmes

    En prolongement de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre), la mairie du 18e propose, ce vendredi 29 novembre, une pièce de théâtre : "Ecchymoses invisibles".

    "Un huis-clos conjugal déroutant, sans compromis ni tabou


    Face à la brutalité de Michel, Corinne a érigé des remparts de silence. Mais ce soir elle n’a d’autre choix que de se confronter au monstre de colère qui habite son mari.

    Fuir une relation toxique, après vingt-quatre ans de vie commune, représente un véritable saut dans le vide. Et ça, Corinne ne le sait que trop bien. Séducteur en apparence, destructeur en réalité, Michel son mari, a fait d’elle une femme mutique aux multiples blessures.

    Passionné d’aviation, Michel a invité pour la soirée son collègue afin de lui montrer ses nouvelles maquettes. Corinne, en charge de préparer l’apéritif dînatoire, n’a finalement pas pu s’acquitter de cette tâche et redoute la colère de celui-ci.

    Victime de la dureté des mots et des gestes de Michel, elle cherche ce soir une issue à cette violence. Que peut-elle faire face à la personnalité perverse de son mari ? Parler ? Se taire ? Rester ? Fuir ?"

    L'entrée est libre et gratuite.

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    C'est où ?

    Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Vendredi 29 novembre 2019, à 20 h

  • En catimini...

    Nous vous informions le 15 juin dernier, la Mairie du 18e s'en étant bien gardée, le déménagement surprise et sans concertation des toilettes situées sur la place Cheikha Remitti à quelques dizaines de mètres de là, sur le petit ilot où trône un micocoulier, au bout de la rue de Jessaint et au début de la rue de la Goutte d'Or (voir notre article).

    Nous vous y relations la colère des commerçants auxquels la Mairie impose des toilettes devant leur terrasse/étal/vitrine. Des élus nous ont affirmés que l'Équipe de développement local (EDL) aurait mené une concertation sans trouver d'opposition. De notre côté nous n'avons toujours pas trouvé trace d'un quelconque "concerté" dans le coin, par contre des oppositions, nous n'avons trouvé que cela.

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    Nouvelle perspective monumentale pensée par la Mairie du 18e

    Faisant fi de l'avis de ses administrés, la Mairie a organisé le déplacement ce lundi (jour de fermeture des commerces)... à six heures du matin ! Était-ce pour s'éviter la colère, justifiée, des commerçants en agissant en catimini, hors de leur présence ? On peut légitimement se poser la question ; les commerçants touchés, eux, se la posent clairement. D'autant qu'on ne peut pas arguer que cet horaire matinal, très inhabituel pour ce type de travaux, était prévu pour ne pas gêner la circulation car la circulation est justement coupée rue de la Goutte d'Or ces jours-là toute la journée pour permettre la mise en place de la structure qui couvrira le TEP. 

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    Nouvelle vue pour la Boucherie Ammar

    Les commerçants ne décolèrent pas, autant pour ce nouvel aménagement qui cause un préjudice à leur commerce, que pour le silence et l'indifférence de la Mairie à leur égard. On ne peut que les comprendre.

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    On se régale de la nouvelle vue depuis la terrasse du Chien de la Lune

     

  • Le Directeur Général des Services

    Il y a 2 mois que Christophe Moreau a endossé ses habits de Directeur Général des Services de la Mairie du 9ème arrondissement. Ce jeune homme – 35 ans – a déjà une longue expérience des rouages de la Ville. Après des études à Sciences Politiques, il a passé le concours pour devenir Attaché de la Ville et a commencé sa carrière lors de la création du SAMU social en 1993 où il était responsable des équipes de nuit. Il a ensuite occupé différents postes au sein de la Direction de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Santé avant de rejoindre en 2003 la Direction des Affaires Scolaires où il s’occupait plus particulièrement des crèches. Début 2006, à la demande du Maire de notre arrondissement, il a rejoint la Mairie comme Directeur Général des Services. Il explique son choix par l’intérêt de la fonction. Les Directions centrales de la Ville ont compétence sur l’ensemble de la capitale mais ne traitent que de sujets spécifiques. Lui souhaitait pouvoir traiter de tous les sujets dans un contexte géographique certes plus restreint mais faisant appel à la proximité. Cela correspond pour lui aussi à une promotion, quand bien même la Mairie du 9ème ne serait que la « plus grosse des petites Mairies d’arrondissement de Paris » suivant sa formule. Pour lui, notre arrondissement est vivant et à taille humaine.

     

    « Mon travail, c’est de faire tourner la boutique » dit il dans une expression qui a le mérite de la clarté. Le Maire et son cabinet sont là pour donner les impulsions politiques, déterminer les priorités. Lui est là pour mettre en œuvre les décisions dans le souci du respect des lois et règlements en vigueur. Il lui faut trouver les moyens, s’assurer de la régularité des procédures, faire le suivi budgétaire, coordonner les actions avec les 21 Directions de la Ville aux rouages un peu complexes. Il lui faut aussi tenir compte de la spécificité des Mairies d’arrondissement qui ne sont pas des Mairies de plein exercice, qui n’ont pas d’existence juridique propre. Il se trouve donc au carrefour de plusieurs entités qui doivent travailler ensemble, les élus bien sûr, la Mairie de Paris dont il dépend aussi hiérarchiquement, les Services centraux. Il avoue bien volontiers que son expérience passée au sein de l’Administration centrale parisienne l’aide beaucoup, lui permettant de trouver rapidement les bons interlocuteurs.

     

    A cette lourdeur du fonctionnement administratif de la Ville vient s’ajouter un facteur politique non négligeable puisque depuis quelques années, on assiste à une volonté de déconcentration des pouvoirs de l’Hôtel de Ville vers les Mairies d’arrondissement. D’une gestion très centralisée et très hiérarchisée de la Ville, on passe lentement vers des décisions prises localement dans le cadre d’échanges évidemment plus difficiles à gérer. Christophe Moreau ne cache pas qu’un des attraits de son nouveau poste est dans cette tendance qui pour lui semble irréversible tout en restant bien conscient que ce processus a des limites qui sont celles de l’homogénéité de la Ville de Paris, de la cohérence dans les politiques suivies et surtout de l’égalité de traitement des arrondissements de la capitale.

     

    Deux gros dossiers l’occupent plus particulièrement depuis sa prise de fonction. Dans le cadre de la déconcentration des pouvoirs au sein de la Ville, il lui faut mettre en place les outils de pilotage nécessaires afin que ce transfert de gestion se déroule de façon correcte. C’est bien là toute l’organisation locale qu’il faut reconsidérer. Son second souci est l’amélioration des services apportés aux citoyens. La mise en place de la charte d’accueil voulue par l’actuelle municipalité est un moment important qui implique la mobilisation des agents dans une approche nouvelle de leurs relations avec les citoyens. Christophe Moreau parle volontiers de la « polyvalence » que doivent acquérir les agents de la Ville pour mieux satisfaire les demandes des usagers. Cela passe par un redéploiement des compétences de chacun, une optimisation des moyens, sans être vécu par les agents comme une contrainte mais au contraire comme un attrait supplémentaire à leur travail. Il reconnaît qu’on est là dans une démarche qui prendra certainement beaucoup de temps.

     

    Pour le court terme, la mission qui lui a confié le Maire est claire : il a une petite année pour faire en sorte de bien connaître son nouvel environnement, que tout fonctionne au mieux, car dès 2007, le temps des échéances politiques arrivant, les élus n’auront plus guère de temps à lui consacrer et la machine devra être très opérationnelle.

     

    Souhaitons lui la bienvenue dans notre arrondissement et bonne chance dans sa mission au service des citoyens que nous sommes.

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