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  • "L'avant dernier des hommes" au LMP

    Le Lavoir Moderne Parisien accueille en ses murs une pièce de Valère Novarina. C'est là la continuité d'une fidèle collaboration entre le LMP et Valère Novarina, une histoire qui a débuté en 1995. Cette fois, c'est "L'avant dernier des hommes", qui sera joué du 21 novembre au 1er décembre 2018. Cette pièce, mise en scène par Claude Buchvald, met à l'affiche Claude Merlin, qui lui aussi dit son attache au lieu : "Le Lavoir n’est pas un espace neutre, une boîte noire ; entre veille et rêve il médite, murmure d’anciennes histoires, chantonne des secrets et invite à la conversation ceux qu’il accueille."

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    À noter, la pièce sera précédée de lectures de Valère Novarina et de Mathias Levy au violon, les 21 et 28 novembre.

     

    C'est où ?

    Au Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 21 novembre au 1er décembre, du mercredi au samedi, à 20H30

    Réservation : reservation@lavoirmoderneparisien.com ou appeler le 01 46 06 08 05



  • C'est aussi la rentrée au Lavoir Moderne Parisien

    Dans notre article du 28 février, nous avions évoqué la renaissance du Lavoir Moderne Parisien et les difficultés rencontrées par la nouvelle équipe qui gère désormais le lieu.

    L'aventure continue puisque des spectacles sont déjà programmés pour cette rentrée. N'hésitez pas à pousser la porte du 35 rue Léon.

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    Consultez la page Facebook du LMP pour plus de détails sur la programmation et l'actualité du Lavoir. Soirée d'ouverture le 5 septembre ! 

     

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  • Le Lavoir Moderne Parisien: nouveau lieu artistique contemporain?

    La semaine dernière, nous avons rencontré la nouvelle équipe du Lavoir Moderne Parisien situé 35 rue Léon dans le 18e, une équipe pleine d'énergie et déterminée à faire revivre ce lieu qui subit depuis plusieurs années les conséquences d'une bataille juridique avec le propriétaire du bâtiment.

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    Un peu d'histoire

    En 1986, c'est Hervé Breuil qui investit un lieu laissé à l'abandon et devient le directeur du LMP. Ce jusqu'en 2012, où le tribunal exige la liquidation de la structure entraînant ainsi la fin de vie du LMP (voir article de Médiapart et nos articles du 12 janvier 2012 et du 29 mars 2012). La mairie de Paris bloque alors le permis de construire grâce à une ordonnance de 1945 qui interdit de changer la destination culturelle d'un lieu. En 2014, la Compagnie Graines de Soleil créée par Khalid Tamer reprend le flambeau. Mais les difficultés perdurent et il passera la main à l'équipe actuelle. A ce jour, le théâtre est toujours géré par l'association.

    Quelle situation aujourd'hui et quels besoins?

    Les responsables du lieu ont déposé un dossier pour une demande de subvention de fonctionnement auprès de Bruno Julliard adjoint à la maire de Paris et chargé de la culture. Par ailleurs, le dossier est également arrivé sur le bureau de la ministre Françoise Nyssen. Il s'agit avant tout de soutenir la création émergente et permettre de revenir à ce qui a fait le passé et la notoriété de la salle. En effet, de nombreux artistes connus y ont fait leurs premiers pas (Abd al Malik, Mathieu Boogaerts, Youssou N’Dour, les Têtes raides...). Des personnalités du monde du spectacle, telle Ariane Mnouchkine soutiennent le projet. Nous relayons volontiers l'appel à contributeurs lancé par l'équipe. Si vous disposez d'un peu de temps, vous pouvez par exemple vous engager pour l'accueil et la billetterie à raison d'un soir par semaine. Mais vous pouvez aussi aider à la communication notamment. Dans un tout autre domaine, n'hésitez pas à faire part de vos connaissances sur le passé artistique du lieu depuis 1986 et également sur la création du Lavoir au 19e siècle.

     

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    un air de " Petit Bouffes du Nord" appelé ainsi par Peter Brook

    La salle contient 70 places assises et jusqu'à 200 personnes debout.

    Pour la saison en cours, ce sont 29 spectacles qui sont proposés et on nous promet déjà une belle programmation pour 2018-2019. La restauration prévue dans le hall ne sera pas oubliée.

    Pour tout savoir sur la programmation, rendez vous sur lavoirmoderneparisien.com et facebook.

     

  • Rencontre avec une Femen au Lavoir Moderne Parisien

    Après une prise de contact rapide cet été, nous sommes convenus d'une rencontre avec le groupe de Femen, installé dans les locaux du Lavoir Moderne Parisien, rue Léon et actuellement en plein travaux.

    C'est Pauline qui a accepté l'interview malheureusement écourtée à l'annonce d'une arrestation de Femen en Ukraine : elles sont accusées de détenir une bombe et des armes. (à voir sur Le Parisien d'hier). L'actualité n'attend pas ! Elle a tenu à poser avec les symboles du collectif.

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    AB : Depuis quand êtes-vous dans ce lieu et pourquoi ?

    Nous fêterons notre première année d'occupation le 20 septembre. A cette date, en 2012, nous avions organisé une marche de Château-rouge au LMP avec des Ukrainiennes, des Françaises et des sympathisantes. 

    De nombreux journalistes avaient fait le déplacement ; nous n'avions pas eu de réaction agressive mais cette manifestation avait créé la surprise parmi la population rencontrée.

    Nous n'avons pas ciblé un quartier en particulier; l'équipe du LMP nous a proposé de nous installer alors même qu'elle tentait de sauver ce lieu.
     

    AB : Depuis votre installation, comment ont évolué les contacts avec la population du quartier?

    Pas de problème particulier. Notre présence ne génère pas de conflits mais lors de certaines actions (comme des séances de photos seins nus), une certaine tension est perceptible. Mais c'est aussi un quartier qui nous a protègées lorsque nous nous sommes opposées aux groupuscules néo-nazis et aux intégristes catholiques. Par contre, l'action consistant à brûler un drapeau salafiste a été mal perçue, pourtant, ce sont bien les seuls intégristes que nous visons.

    Soutien étonnant aussi lorsque nous avons défendu la militante tunisienne Amina Sboui, libérée début août après deux mois et demi de détention en Tunisie. J'ai moi-même été incarcérée pendant un mois et j'ai été étonnée de la solidarité des habitants (presque exclusivement des hommes) et commerçants du quartier, « nous avions osé traverser la Méditerranée » et cela apportait comme une reconnaissance.

    On peut dire que le fait d'être associées au LMP nous protège.
     

    AB : Et avec la mairie et d'autres associations de la Goutte d'Or?

    Les élus du 18e ont témoigné leur soutien lors de l'incendie. Nous souhaitons ne pas politiser notre mouvement, nous n'avons donc pas de contact avec la mairie. Nos seuls liens associatifs sont avec Procréart qui gère le LMP.
     

    AB : Avec les associations féministes peut-être ? Avez vous participé à la manifestation sur la Panthéonisation des femmes lundi 26 août?

    J'y étais à titre personnel car nous n'y avons pas été invitées. C'est un projet que nous soutenons. Des contacts existent avec Osez le féminisme, la Barbe, mais pas de travail mutualisé. Ces associations se sont mobilisées lors de notre incarcération.

     

    AB : Quelles sont vos grandes différences?

     On est dans du plus radical à la fois dans les propos et dans les actions. Radicalité sur les idéaux : rejet de la religion, abolition de la prostitution, interdiction du port du voile (tout ce qui cache la femme en fait).

    Certaines d'entre nous sont militantes 24h/24 et 7 jours/7. Ce qui signifie qu'elles n'ont pas d'emploi et se consacrent entièrement à la cause. Ici, nous sommes deux permanentes.

     

    AB : Comment faites-vous alors, financièrement ?

    Nous logeons sur place et nous vivons très chichement. Cet engagement radical conduit souvent à des ruptures familiales, à des situations de galère. L'adhésion est fixée à 10€. Et certaines de nos actions ont un coût. Heureusement, nous avons des apports avec la vente de produits dérivés sur notre site internet et parfois des dons. Pas de financement occulte ou étranger comme on a pu le lire dans la presse. Nous soupçonnons la Voix de la Russie d'être à l'origine de la diffusion de cette rumeur.

    Nous ne sommes pas encore très nombreuses en France mais le réseau se développe dans le monde.
     

    AB : Quel bilan depuis la mise en place du nouveau ministère des Droits des Femmes?

    Je reconnais qu'il y a une volonté d'agir contre les violences faites aux femmes et pour l'égalité, mais cela ne va pas assez loin, même si c'est encore un peu tôt pour faire un bilan.
     

    AB : Vos locaux ont subi un incendie le 21 juillet. Y-a-t-il du nouveau dans l'enquête ?

    Nous devrions connaitre les conclusions de l'enquête à la fin du mois. La police n'exclut aucune piste accidentelle ou criminelle. Peu d'espoir quant au résultat.

    J'étais présente le jour de l'incendie qui s'est déclaré tôt le matin et je tiens à souligner que là aussi les habitants se sont très vite mobilisés pour nous apporter vêtements et chaussures.

    AB : Certaines de nos adhérentes nous ont fait part de leur exaspération à propos du harcèlement à caractère sexuel qu'elles subissent aux abords de la station Barbès de la part d' hommes qui stationnent là. Vous y avez sans doute été confrontées ?

    C'est un phénomène très perceptible. Je dirai que le secteur s'étend de Barbès à la rue de Goutte d'Or. Notre attitude consiste à répondre, ne pas nous laisser faire. C'est ce que devrait faire toutes les jeunes femmes concernées. Il n'y a pas que de simples insultes mais également des attouchements. On nous a même craché dessus. Ce n'est pas tolérable. Je n'ai pas de solution contre ce harcèlement dans la rue. Nous constatons que ce phénomène touche aussi de jeunes ados. Les comportements sexistes s'ancrent très tôt et c'est inquiétant. Ils s'accaparent la rue qui devient leur territoire alors qu'on y voit beaucoup moins de filles. Il faudrait verbaliser de tels comportements et prendre des sanctions. C'est plus calme à Chateau-rouge. Là, on trouve malheureusement des prostituées qui « travaillent » pour une misère. Les policiers présents ont souvent une attitude méprisante. Il n'y a pas de rapports de proximité. Ils viennent juste faire la régulation de la station de métro et chasser les petits vendeurs à la sauvette.

    Nous avons toutefois conseillé la lecture de notre blog dans les pages consacrées à la zone de sécurité prioritaire Barbès Château-Rouge.

    Pour info, le LMP rouvrira ses portes le 4 septembre.

    Pour contacter Femen France  : joinfemenfrance@gmail.com

     

  • Le Lavoir moderne parisien à la peine

    Nous relayons la demande du Lavoir Moderne Parisien : alerter la mairie des difficultés qu'il rencontre à se maintenir dans la place, l'aider à conserver une présence culturelle, même décalée et singulière, dans ce quartier..

      IL FAUT SAUVER LE LAVOIR MODERNE PARISIEN

    La soirée du jour de l’an a consacrée la rue Léon !  
    1000 parisiennes et parisiens sont venus célébrer le nouvel an à l’olympic-café et au lavoir moderne parisien.
      
    Un cocktail  artistique,  social, et de convivialité exquise, rassemblait les artistes décalés de l’olympic et leurs fans d’ambiance improbable, les voisins heureux de pouvoir vivre pleinement leur quartier, et les aficionados de la musique Brésilienne, tous vêtus de blanc venus danser jusqu’au nouveau jour. La surprise est également  venue  des jeunes, heureux de profiter de cet oasis hors du temps, et participants pleinement à la bonne humeur générale.

    Ce savoir-composer, une démocratie culturelle conviviale et pertinente, volera bientôt en éclats : l’olympic est cédé par obligation de justice et le lavoir moderne parisien est racheté par des marchands de « biens », laissant présager une fin de culture.
    Il y a une logique de marché qui donne le pouvoir à certaines manipulations, et une logique politique pour favoriser cela. Pouvons-nous encore influencer ce mécanisme discriminatoire ?
    L’association PROCREART, gestionnaire, a besoin de 80 000 euros de budget complémentaire, 140 000 euros d’investissements pour les  travaux de conformité, et demande à la Mairie de Paris d’exercer son droit de préemption afin de sauver le lavoir moderne parisien de la spéculation immobilière.
    C’est à ces conditions que le lavoir moderne parisien poursuivra son projet culturel à la Goutte d’Or, et c’est un choix politique. Un projet artistique pour les trois années à venir à été déposé.

    Le Maire de Paris concentre le pouvoir de décision, le Maire d’arrondissement a la responsabilité de ce choix : il faut sauver le lavoir moderne parisien !
    J’appelle  les artistes, les citoyens, les habitants, à témoigner leur soutien et à écrire au plus vite au Maire du XVIIIème arrondissement et au Maire de Paris et à demander :
    - de soutenir le projet artistique du lavoir moderne parisien
    - d’exercer le droit de préemption sur le 35 et 37 rue Léon afin de protéger les bâtiments  de la spéculation immobilière
    - de se concerter avec les partenaires régionaux et l’état pour financer le projet.

    Toute l’équipe du lavoir moderne parisien vous souhaite une bonne année 2012 et que tous vos vœux se réalisent immédiatement ....

    LVP vous demande de faire connaître votre soutien au maire du 18e arrondissement, Daniel Vaillant, en lui écrivant  directement à daniel.vaillant@paris.fr  ou sur le site de la mairie du 18e arrondissement.