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Dans le 18ème - Page 36

  • Braderie d'Accueil Goutte d'Or

    Mercredi 12 décembre, le Centre social Accueil Goutte d'Or (AGO) organise dans ses locaux rue Laghouat sa traditionnelle braderie de fin d'année. De quoi faire de bonnes affaires et un bon geste pour soutenir les actions d'AGO auprès des habitants de la Goutte d'Or.

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    C'est où ?

    26, rue de Laghouat, Paris 18e

    C'est quand ?

    Mercredi 12 décembre 2018

  • Les quartiers populaires peuvent aussi changer positivement

    Les quartiers populaires souffrent d'une densité humaine trop grande, disent certains, qui protestent contre la construction de logements sociaux dans les quartiers qui en possèdent déjà. Ils souffrent aussi d'une surreprésentation de commerces bon marché, pas toujours au top des normes, faiblesse du pouvoir d'achat oblige, mais bénéficient d'une grande densité de clientèle, locale ou venant spécifiquement pour profiter des prix attractifs. Ils pâtissent de trop peu d'espaces verts, et ceux qui existent souffrent à leur tour de surpopulation... Pourtant, pourtant, quand on s'en donne les moyens, que les pouvoirs publics savent reconnaître les initiatives positives et aident là et quand il le faut, on peut assister à des reconversions heureuses.

    Voici un exemple bien sympathique, avec quelques photos datant d'avril 2014, lors d'une promenade le long de la petite ceinture pour profiter d'un soleil de printemps généreux, de la Gare Ornano à la Gare de l'avenue de Saint-Ouen.

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    Action Barbès a suivi le projet de réhabilitation de la gare d'Ornano, proche de la Porte de Clignancourt, en restaurant solidaire, et même davantage (atelier, culture, agriculture, animaux), depuis son inauguration et le succès des fêtes qui s'y sont déroulées ensuite, comme chaque printemps notamment avec la "Fête de la nature" aux Jardins du Ruisseau. Le réussite est au rendez-vous aussi bien pour les fêtes qui attirent les enfants et les parents du quartier, que pour le restaurant où il est bien difficile de trouver une place pour y prendre un en-cas aux heures de repas. Notre blog en témoigne... Voir à ce sujet notre article du 10 mai 2014 et celui du 21 mai

    Ce sont ces anciennes photos de la gare de Saint-Ouen qui nous ont donné envie de revoir les lieux après le changement. La petite gare en ruine est devenue Le Hazard Ludique, une salle de spectacle et un lieu ouvert aux habitants, son parvis nous accueille en terrasse pour boire un verre, aux beaux jours, et la cantine est là pour combler une petite faim.

    Surfez sur leur page Facebook à l'occasion, pour en savoir davantage, c'est ici. Là encore c'est une réussite. À noter, le dimanche 16 décembre, un marché de Noël "Made in 18e" sur le quai de l'ancienne gare.

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    Autre projet mené à bien après des années d'efforts, dans des conditions déplorables, souvenez-vous des amas de déchets au pied des palissades qui ceinturaient l'immeuble à l'angle des boulevards Barbès et de la Chapelle, cette fois dans notre cœur de quartier : la brasserie Barbès. Elle a remplacé Vano, parti en fumée et personne ne peut s'en plaindre. On ne peut pas dire que tout va au plus mal. Soyons justes. Il reste certes beaucoup à améliorer, bien sûr. L'association s'y attèle bravement et continuera, et ses bénévoles consacreront encore beaucoup de temps et d'énergie pour que le quartier ne soit pas oublié.

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  • Goutte d'Or : deux réunions publiques

    À noter dans vos agendas, deux réunions publiques concernant le quartier de la Goutte d'Or, l'une sur le prochain réaménagement des rues Léon et Myrha, un dossier que nous ne manqueront pas de suivre de près, et l'autre sur l'opération "Tous mobilisés Goutte d'Or Sud - Polonceau", dont la dénomination semble avoir été abandonnée par la mairie.

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    Présentation du projet d'aménagement des rues Myrha et Léon

    Lundi 10 décembre à 18h30, à l'école élémentaire du 11, rue Cavé

    La municipalité du 18e vous convie à une réunion publique de concertation portant sur l'aménagement des rues Myrha (entre Poissonniers et Stephenson) et Léon (entre Cavé et Doudeauville). Les équipes de la Direction de la Voirie et des Déplacements seront présentes pour vous présenter le projet d'aménagement et répondre à vos questions.

    En présence de :

    • Eric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement
    • Gilles Ménède, Adjoint au Maire chargé de la Propreté, de la Voirie, des Transports et des Déplacements,
    • Sandrine Mees, Élue et référente du conseil de quartier Château Rouge - Goutte d'Or.

    C'est ou ?

    École élémentaire Cavé, 11 rue Cavé, Paris 18e

    C'est quand ?

    Lundi 10 décembre à 18h30

     

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    Transformation du quartier Goutte d'Or Sud - Polonceau
    rénovation urbaine, animation de l'espace public, vie de quartier

    Jeudi 13 décembre à 18h30, à la Mairie du 18e.

    En présence de :

    • Eric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement
    • Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris, chargé du budget, de la transformation des politiques publiques et des relations avec les arrondissements
    • Colombe Brossel, Adjointe à la Maire de Paris chargée des questions relatives à la sécurité, à la prévention, aux quartiers populaires et à l'intégration
    • Dominique Versini, Adjointe à la Maire de Paris chargée des questions relatives aux solidarités, à la lutte contre l'exclusion, à l'accueil des réfugiés et à la protection de l'enfance
    • Jacques Baudrier, Conseiller délégué, chargé des questions relatives aux constructions publiques, aux grands projets de renouvellement urbain et à l'architecture.

     

    C'est ou ?

    Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Jeudi 13 décembre à 18h30

  • Stages d’auto-défense pour les femmes

    À l'occasion de l'opération menée par la Mairie du 18e, Brisons le cercles des violences faites aux femmes, est proposé un stage d'auto-défense pour les femmes, les 8 et 9 décembre prochains. Cette activité s'inscrit dans la continuité de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre.

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    Le but de l’autodéfense pour femmes est d’acquérir des moyens de se défendre, de prévenir les agressions, de prendre conscience de sa force et de (re)prendre confiance en soi. Le stage proposé ici met en pratique la méthode d'auto-défense RIPOSTE.

    Suivre le cours RIPOSTE c’est :

    • S’encourager à riposter lors de harcèlements ou d’agressions, qu’elles soient physiques, verbales, psychologiques ou sexuelles, par des proches ou des inconnus.
    • Pratiquer des techniques physiques et verbales simples et efficaces par le biais de discussion, de mises en situation et de jeux de rôle.
    • Apprendre à se protéger dans une ambiance coopérative et chaleureuse avec d’autres femmes (une animatrice pour un groupe de 10 à 14 participantes).
    • S’affirmer au quotidien, se sentir plus libre et plus confiante.
    • Se concentrer sur ce que l’on peut faire, et non sur ce que l’on ne peut pas faire.

    Cette forme d’autodéfense est adaptée à toutes, quel que soit son âge et sa condition physique.

    Les animatrices se sont formées avec des instructrices spécialisées dans l’autodéfense pour femmes et sont diplômées de la méthode RIPOSTE, issue du programme ACTION du Centre de Prévention des Agressions de Montréal.

    Le stage Riposte d'autodéfense pour femmes (à partir de 16 ans) se déroulera dans salle polyvalente Binet, samedi 8 et dimanche 9 décembre, de 9h30 à 17h. La participation aux deux journées est nécessaire.

    Ce stage est gratuit et réservé aux habitantes du 18e arrondissement. Il est impératif de s'inscrire auprès de la mairie par mail : mairie18@paris.fr

    Des stages adaptés pour des adolescentes et pour des femmes ayant des limitations fonctionnelles physiques peuvent être proposés. De plus, si vous faites partie d’une association, d’un organisme ou autre, et que vous souhaitez organiser un stage dans ce contexte, c’est possible. N’hésitez pas à contacter la Mairie du 18e.

     

    C'est où ?

    Salle polyvalente Binet, 28 Avenue de la Porte de Montmartre, Paris 18e. 

    C'est quand ?

    Samedi 8 et dimanche 9 décembre, de 9h30 à 17h.

  • Dans Le 18e du Mois, un portrait d'Élisabeth Carteron, ancienne présidente d'Action Barbès

    Dans son numéro du mois de novembre 2018, le journal Le 18e du Mois, le mensuel de référence de l'arrondissement éponyme, dresse le portrait d'Élisabeth Carteron, ancienne présidente d'Action Barbès. Avec l'aimable autorisation du 18e du Mois, de Caroline Feyt, la photographe qui a immortalisé nos deux présidents et de Maryse Lebras, l'auteure de l'article - que nous remercions tous ici -, nous reproduisons ici ce joli portrait de celle à qui Action Barbès doit énormément, et que nous saluons amicalement.

     

    PASSAGE DE TÉMOIN CHEZ ACTION BARBÈS

    "Élisabeth Carteron a décidé de prendre sa retraite au soleil : elle quitte du même coup l'arrondissement et la tête de l'association.

    La présidente d'Action Barbès – en place depuis sa création en 2001 – vient de passer la main à son vice-président, Jean Raphaël Bourge, à la suite de l’assemblée générale du 4 octobre dernier. À cette occasion, son successeur a tenu à rendre hommage à ses vingt ans d'engagement. « Nous tenons à dire ici à notre désormais ancienne présidente toute notre gratitude pour son investissement sans faille à la tête de l’association durant toutes ces années. »

    Dynamique et pugnace, Élisabeth Carteron, le verbe haut et le contact parfois rugueux, s'est engagée dans son quartier mais aussi auprès de l'Assemblée des femmes d'Ile-de-France, association régionale qui a pour objectif de promouvoir la parité dans des lieux de décision politique et de défendre les droits des femmes. Pour Action Barbes, elle avait l'objectif ambitieux d'améliorer le cadre de vie des habitants du quartier autour du carrefour Barbès, aux confins de trois arrondissements voisins : 18e, 9e et 10e, de la gare de l’Est à la rue Ramey en passant par la Goutte-d’or, sans oublier le boulevard Rochechouart. « Il y en a eu des dossiers, beaucoup d’importants dossiers pour ce quartier à étudier, à faire avancer, à discuter avec trois mairies différentes, ce qui complique bien des choses… », précise-t-elle.

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    Elisabeth Carteron, 20 ans d'action face à trois mairies (Photo : Caroline Feyt)

     

    Militante dans l’âme

    Ce fut d'abord le suivi de la rénovation de la station de métro Barbès-Rochechouart, dont les travaux ont duré au-delà du supportable pour les usagers et les riverains. Puis, il y eut la grande mobilisation pour le sauvetage du cinéma Louxor à l'angle des boulevards de La Chapelle et de Magenta. Grâce à l'action collective, il fut racheté par la Ville de Paris, en 2003. Des projets d'axes dits civilisés des boulevards de Rochechouart, de Magenta et Barbès aux aménagements plus modestes de voirie du quartier, Élisabeth Carteron a vraiment été de toutes les réunions, apportant chaque fois les propositions de la centaine d'adhérents que compte l'association. Elle s'est fortement engagée par exemple pour Ia reconstruction d’un immeuble là où Vanoprix avait brûlé en 2011 et s’est réjouie de voir à nouveau une brasserie au carrefour Barbès.

     

    Promenade urbaine 

    Des choses ont avancé mais « il faut encore se mobiliser, notamment sur le projet d'aménagement de la Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad pour qu'on puisse passer dans ce lieu sans que ce soit glauque » dit Élisabeth Carteron. « Car bien qu'il soit lancé depuis 2013, ce projet stagne. Le problème de la dégradation du secteur Barbès-Goutte d'Or-La Chapelle est aussi, pour elle, une vraie préoccupation. La militante déplore ainsi « le laisser-aller sur les verbalisations de certains commerces du boulevard Barbès qui ne respectent pas l'urbanisme, la circulation anarchique croissante, les dysfonctionnements liés à la lourdeur administrative ». Le travail collectif est vraiment difficile, ajoute-t-elle, entre les trois mairies d'arrondissements. Il y a beaucoup d'effets d'annonce mais les choses ne s'améliorent pas vraiment, et c'est dommage pour un quartier aussi vivant et attachant. »

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    Jean-Raphael Bourge, nouveau président d’Action Barbès (Photo : Caroline Feyt)

    Jean-Raphaël Bourge, chercheur en sciences politiques à l'université Paris 8 et actuellement secrétaire de rédaction de la revue Administration et Éducation s'inscrit dans la continuité des actions engagées. Mais il souhaite particulièrement suivre le gros chantier qui s'annonce autour du réaménagement de l'hôpital Lariboisière et de la gare du Nord, qui aura un énorme impact sur la vie de quartier. ll se réjouit aussi de la vitalité de l'association qui voit croître son nombre d'adhérents avec des profils très variés et publie une newsletter hebdomadaire. Pour ceux qui s'intéressent au quartier Barbès, on peut saluer l'action de l'association qui a su, par son dynamisme, se faire reconnaître de tous comme un acteur incontournable."

     MARYSE LE BRAS

    Le 18e du Mois, n°265/Novembre 2018 

  • Retour sur la victoire judiciaire de La Vie Dejean

    Le 9 novembre dernier, le Conseil d'État a rendu son arrêt sur la fameuse affaire qui opposait l'association de riverains du quartier Château Rouge, La Vie Dejean, face à la ville de Paris et à l'État par le biais de la préfecture. La condamnation de la ville et de la préfecture est donc confirmée définitivement, les arrêts du Conseil d'État n'étant pas contestables.

    La justice reconnait ainsi les carences de la ville quant aux moyens mis en oeuvre pour la propreté et la tranquillité du quartier de Château Rouge et de la rue Dejean en particulier. Même s'il n'est question "que" de propreté et de tranquillité publique, l'affaire n'est pas mince, car elle établit une jurisprudence en la matière.  la vie dejean,chateau rouge,conseil d'etat,justice,proces,commerce,proprete

    Angle des rues Poulet et des Poissonniers, septembre 2018

     

    Petit retour sur l'historique du litige.

    Las de voir la vie dans leur quartier se détériorer, des habitants du secteur Dejean de Château Rouge s'associent pour faire valoir leur droit à vivre dans la tranquillité et la salubrité dues à tous, La vie Dejean est née. Leur combat prend un aspect judiciaire en mars 2014, quand avec l’aide de deux avocats l'association La Vie Dejean dépose un recours administratif préalable auprès de la préfecture et de la mairie de Paris, avant de porter ensuite l'affaire devant le tribunal administratif de Paris.

    Le 24 mai 2016, le Tribunal administratif de Paris rend un jugement en faveur de La Vie Dejean, reconnaissant l’existence d’une "double carence fautive", la première par le Maire de Paris et le Préfet de police en matière de sécurité, et la seconde par le Maire de Paris en matière de maintien de la salubrité publique dans le quartier de la rue Dejean. C'était déjà là une victoire historique, établissant un précédent en la matière.

    La Ville et la Préfecture font appel de ce premier jugement auprès de la Cour administrative d’appel de Paris, car estimant qu'elles ont une obligation de moyens et non de résultats, pour parler vite. Mais finalement, la Cour d'appel tranche en faveur de La Vie Dejean, le 18 avril 2017.

    Ne voulant toujours pas admettre cette condamnation, la Ville et la Préfecture vont utiliser leur ultime recours en portant l'affaire devant le Conseil d'État. Une fois n'est pas coutume, le Conseil d'État a rendu sa décision relativement rapidement dans cette affaire. Et cette décision est donc une condamnation définitive de la Ville de Paris et de la Préfecture. Vous pouvez lire le communiqué de presse de La vie Dejean suite à cette décision par ici.

     

    Et maintenant ?

    Il faut saluer la ténacité et la persévérance des membres de La Vie Dejean. Car pour soutenir une telle initiative, il faut de l'énergie, beaucoup de patience, mais aussi de l'argent. Il faut rappeler que les membres de l'association ont consacré des moyens humains mais aussi financiers à cette affaire. Il a fallu à l'association des fonds conséquents pour régler les frais de justice et d'avocats en particulier. Même si ici l'issue est heureuse, il ne faut pas oublier que le recours à la justice est processus long - redisons que les quatre ans du processus décrit ici sont un temps exceptionnellement court - et souvent couteux. Ces paramètres sont à prendre en compte avant de se lancer dans pareille aventure. Malgré ces obstacles, la Vie Dejean l'a fait, et avec succès, bravo à eux.

    Côté Château Rouge, depuis 2014, et l'action de La Vie Dejean n'y est sans doute pas pour rien, la situation s'est un peu améliorée sur le secteur, tant sur le plan de la sécurité que sur celui de la propreté, notamment depuis l'instauration de la ZSP élargie et la création d'une brigade dédiée aux ventes à la sauvette, ainsi que la mise en place du plan "Tous mobilisés". Et l'on a pu constater que la Ville et la Préfecture travaillaient à présent en meilleure coordination. Mais la tâche est encore conséquente et les problèmes nombreux, et si la Ville et la Préfecture ont commencé à renforcer les moyens alloués pour améliorer la situation, il faut impérativement que cet effort soit continu et soutenu, qu'il s'inscrive dans la durée. Au mois d'août dernier, on a eu la confirmation de la nécessité d'un effort continu. En effet, après une amélioration ressentie depuis plusieurs mois, une baisse de vigilance des autorités pendant les vacances a entrainé un nette dégradation de la situation, que ce soit avec les ventes à la sauvette ou pour la propreté, et bien au-delà du secteur de Château Rouge.

    C'est seulement en agissant au quotidien, et sans relâche, que les choses peuvent évoluer dans le bon sens. Et quand un quartier rencontre des problèmes exceptionnels, les moyens pour les résoudre doivent l'être aussi. Il est bien triste qu'il faille un procès pour que cela soit entendu.

  • Coopérer pour mieux habiter

    Une coopérative pour se loger, voilà une drôle d'idée nous direz-vous. Pas tant que ça, si l'on songe qu'à Zurich des coopératives d'habitants existent depuis un siècle, et qu'elles représentent aujourd’hui 20% des logements de la cité helvétique. Il faut dire que dans les coopératives, les "loyers" sont jusqu’à 30% moins cher que dans le parc privé classique, voilà qui est loin d'être négligeable. Peut-être serait-ce là une piste contre la cherté de l'habitat parisien ? Et l'argument en faveur des coopératives d'habitants n'est pas qu'économique. En effet, une coopérative d'habitants c'est aussi une autre approche du fameux "vivre ensemble", pour un voisinage plus heureux.

    Pour en savoir plus sur les coopératives d'habitants, l'association Les Amis de La Louve, une coopérative qu'on ne présente plus, propose d'approfondir le sujet lors d'une grande soirée débat, "Les coopératives d'habitants, vivre mieux et moins cher", le 30 novembre, à l'auberge de jeunesse Yves-Robert à la halle Pajol.

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    Soirée débat : Les coopératives d'habitants, vivre mieux et moins cher

    Organisée par l'association Les Amis de La Louve

    À partir de 19h15 : accueil du public
    De 20h à 22h30 : débats et projections d'extraits de documentaires
    De 22h30 à 23h30 : discussions autour d'un verre

    Au programme :

    Benoît Molineaux, secrétaire général de la coopérative Équilibre à Genève, parlera de son expérience, dans un pays où les coopératives d'habitants sont très développées, notamment à Zurich et Genève, en réaction à la cherté du logement

    habitat,cooperatif,cooperativeLe débat portera ensuite sur les pièges et les causes des échecs, souvent liés au facteur humain, avec Jean-Eudes Denis, consultant spécialisé en intelligence collective, au sein de l'agence coopérative d'architecture Komorebi, et Benoît Molineaux.

    Enfin, se tiendra un débat sur les coopératives d'habitants, avec Galla Bridier, présidente de l'Adil 75, adjointe à la maire de Paris aux seniors et à l'autonomie et conseillère déléguée à l’habitat participatif, et Louis Eudes, initiateur du projet de la Coopmune, avec une présentation du contexte réglementaire français et des freins que peuvent rencontrer certains projets.

    Soirée ouverte à tous : coopérateurs et non coopérateurs de la LOUVE (une inscription en ligne est conseillée).

    Libre participation aux frais de la soirée, un bar sera tenu par Les Amis de La Louve. Attention : le nombre de places est limité, il est conseillé de venir tôt.

     

    C'est où ?

    À l'auberge de jeunesse Yves Robert (salle République), Paris 18e 

    C'est Quand ?

    Vendredi 30 novembre 2018 à 20 h

  • Un arbre dans mon jardin ?

    La Direction des Espaces Verts et de l'Environnement de la ville de Paris (DEVE) propose aux particuliers parisiens de planter gratuitement un ou plusieurs arbres dans leur jardin. Cette plantation ne peut donc se faire que dans des espaces privés, et non publics. Une de nos fidèles adhérentes nous raconte à ce propos l'expérience en cours dans son immeuble de la rue du Delta (9e).
     
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    "Fin octobre, nous avons répondu à cette proposition de la DEVE en leur envoyant une photo du jardin intérieur de notre immeuble, un espace d'environ 200 mètres carré, et la DEVE est venue sur site pour étudier ce qui y serait réalisable.
     
    Nous souhaitions des arbres hauts de quelque cinq mètres pour suppléer à nos trois vieux lauriers-palme qui ont beaucoup souffert de la canicule cet été.  De plus, comme ils n'ont pas beaucoup de terre pour les enraciner (il y a un parking juste en-dessous), un est mort et un autre a déjà une branche complètement sèche. Mais nous tenons à garder ces arbres hauts car ce sont de précieux perchoirs, tant pour les petits oiseaux dès leurs premiers envols du nid que pour les plus gros (geais, pies, etc.) qui y trouvent des délices dans leurs bois en décomposition. 
     
    La DEVE a vraiment bien tenu compte de nos desiderata, de la configuration du terrain et de son environnement (proximité d'autres immeubles voisins), et en février prochain, elle plantera gratuitement un érable et un cornouiller mâle.
    Charge à nous :
    - de signer la Charte DEVE nous engageant à nous occuper par la suite de ces arbres (arrosage, etc.) et à les remplacer s'ils venaient à mourir ;
    - de faire dégager et nettoyer au préalable les deux emplacements qu'elle a choisis.
     
    La DEVE m'a dit hier qu'il leur restait encore des arbres à planter chez des particuliers à Paris, avis aux candidatures...."
     
    Pour en savoir plus :
     
    - Paris vous offre des arbres sur le site de la ville de paris
     
     
    L'autre belle initiative de la Mairie de Paris dimanche dernier, pour fêter les berges de Seine piétonnes, était un vrai régal pour les yeux. Parisiens venus en grand nombre, petits ou grands, jeunes ou vieux, tous quasiment en repartaient les bras, les vélos, les poussettes ou les trottinettes chargés d'au moins une caissette pleine de primevères. Impressionnant et très festif vraiment ! 
     

     

  • Votez pour votre produit « Fabriqué à Paris » préféré

    Lancée le 19 novembre dernier, la 2e édition du label « Fabriqué à Paris » met en lumière les fabrications parisiennes. Pour cette deuxième édition, 270 entrepreneurs et créateurs fabriquant à Paris ont été sélectionnés au titre de la promotion 2018.

    Un jury composé d’Olivia Polski, adjointe à la Maire chargée du commerce et de l’artisanat, de Frédéric Hocquard, adjoint à la Maire de Paris chargé de diversité de l’économie culturelle, de Nicolas Bonnet-Oulaldj, conseiller de Paris et de personnalités qualifiées (Chambre du Commerce, Chambre des Métiers et d’Artisanat, Meilleurs Ouvriers de France…) a sélectionné les lauréats parmi les 282 candidatures reçues pour cette deuxième édition. Ce jury a d'ores et déjà récompensé 15 artisans. Parmi ceux-là, nos quartiers sont bien représentés avec, par exemple, le sac « Le Sologne » signé par Luc Dognin, installé 4, rue des Gardes (18e) qui est premier dans la catégorie Mode et accessoires, ou encore « Le Silo à bio-déchets » créé par Compost Urbain, une entreprise installée 12, rue Doudeauville (18e) qui se classe troisième dans la catégorie Produits manufacturésL’artisan classé en tête de chacune des catégories est récompensé d’un prix de 2.000 euros, le deuxième de 1.000 euros et le troisième de 500 euro.

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    « Le Silo à bio-déchets » 

    Mais si le jury a déjà fait son choix, les Parisiens ont jusqu'au 28 novembre pour choisir leur coup de coeur parmi les 270 produits "Fabriqués à Paris". Vous pouvez voter pour votre produit préféré sur le site www.idee.paris.frLe gagnant de ce vote sera lui aussi récompensé d’un prix de 2.000 euros. Une cérémonie de remise de prix, présidée par la Maire de Paris, se tiendra à l’Hôtel de Ville lundi 3 décembre, en présence de l’ensemble des lauréats.

  • Barbès-Rochechouart : interminables travaux sur la ligne 4

    Nous comprenons à la fois que les travaux de rénovation des stations du métro ont lieu la nuit, que le trafic n'est ainsi pas interrompu et que c'est vraiment un bénéfice pour chacun. Toutefois, on aimerait voir se terminer ceux qui ont lieu sur les quais de la station Barbès-Rochechouart. Ici, il s'agit de rénover la station et préparer les quais aux futures portes palières qui seront installées lors de l'automatisation prochaine de la ligne 4. Depuis quelle date, les murs sont-ils dégarnis ? Depuis combien de mois devons-nous slalomer entre les échafaudages au rez-de-chaussée de la station ? Le petit panneau au bout du quai qui annonce du 26 octobre au 25 novembre nous parait farfelu !

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    Faute de mieux, les usagers du métro tentent d'ignorer ce triste spectacle des fonds cimentés, gris, déshabillés de leur carrelage si caractéristique, parois percées de part en part de tiges métalliques, parfois en soutien à des tuyaux rouges qui attendent leur mise en service. Un univers de fond de mine, très minéral, que vient troubler régulièrement le passage d'une rame, comme le faisaient les wagonnets emportant les tonnes de minerai. On y respire mieux, certes, car la station bénéficie d'un courant d'air puissant qui en période de rafraîchissement de la température n'incite pas à s'éterniser.

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    On a hâte de retrouver le carrelage biseauté du métro, un revêtement emblématique des stations parisiennes, pour qu'on retrouve la clarté du lieu. 

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    Cette jeune femme, elle, était perdue dans les messages de son smartphone, négligemment installée sur un échafaudage mobile de chantier faute de siège ad hoc. Toutefois, si les sièges ont disparu de la station pendant les travaux, la RATP n'a pas perdu de vue que la disparition des corbeilles à papier ne serait pas tolérable... elles sont là, seul mobilier à tenir son rang, mais quel rang ! Rutilantes. Propres. Neuves. C'est un début. Attendons la suite.  

  • "L'avant dernier des hommes" au LMP

    Le Lavoir Moderne Parisien accueille en ses murs une pièce de Valère Novarina. C'est là la continuité d'une fidèle collaboration entre le LMP et Valère Novarina, une histoire qui a débuté en 1995. Cette fois, c'est "L'avant dernier des hommes", qui sera joué du 21 novembre au 1er décembre 2018. Cette pièce, mise en scène par Claude Buchvald, met à l'affiche Claude Merlin, qui lui aussi dit son attache au lieu : "Le Lavoir n’est pas un espace neutre, une boîte noire ; entre veille et rêve il médite, murmure d’anciennes histoires, chantonne des secrets et invite à la conversation ceux qu’il accueille."

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    À noter, la pièce sera précédée de lectures de Valère Novarina et de Mathias Levy au violon, les 21 et 28 novembre.

     

    C'est où ?

    Au Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 21 novembre au 1er décembre, du mercredi au samedi, à 20H30

    Réservation : reservation@lavoirmoderneparisien.com ou appeler le 01 46 06 08 05



  • ZSP 10-18, où en est-on à dix mois ?

    Le 7 novembre dernier, au commissariat du 20e arrondissement, s’est tenue la dernière réunion de la « Cellule d’écoute de la ZSP 10-18 », sous la houlette du commissaire Jacques Rigon, chef du 2e district de Paris. Étaient présents, les commissaires centraux des 10e et 18e et les responsables de secteurs de la ZSP, Sarah Proust, adjointe au maire du 18e chargée des questions de sécurité et Stéphane Bribard, son homologue du 10e, ainsi que des représentants des services chargés de la sécurité de chaque arrondissement. Le cabinet de la maire de Paris avait également répondu présent. Les associations de riverains étaient également présentes, ainsi qu’une représentante du Conseil de quartier de La Chapelle.

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    Nous ne détaillerons pas ici tout ce qui a été évoqué au cours de cette rencontre qui a duré pas moins de trois longues heures. La réunion a débuté avec la présentation de la nouvelle commissaire centrale du 18e arrondissement, Emmanuelle Oster, qui succède à Valérie Goetz rue de Clignancourt. Arrivée depuis quelques jours, cette réunion a été pour elle une bonne occasion de prendre la mesure des problèmes qui se présentent à elle. Le M18, magazine bimensuel de la mairie du 18e, lui consacre un portrait en quatrième de couverture du numéro de novembre-décembre 2018

    Le commissaire Rigon a détaillé les actions policières dans le périmètre de la ZSP 10-18. Depuis la dernière réunion qui s’est tenue le 11 septembre dernier, il a été effectué plus de 4 000 « prises de contact », soit plus de 22 000 depuis le début de l’année et la mise en place de la ZSP élargie. Au quotidien, les équipes dédiées à la ZSP bénéficient de l’appui des forces mobiles, avec une à deux sections de CRS ou de gardes mobiles, ces forces sont principalement déployées vers les stations de métro Barbès-Rochechouart et La Chapelle. Côté « délinquance », il a été procédé à 425 arrestations depuis septembre (stupéfiants, vols, recels). Il est à noter que le total des faits constatés de délinquance est en baisse de 15% depuis le début de l’année.

    Suite notamment à quelques articles de presse très alarmistes, la Préfecture de police a mis un accent particulier sur les abords de la Salle de consommation à moindre risque (SCMR). Six opérations ont été menées sur le secteur, avec des policiers en civil, pour viser spécifiquement les scènes de deal et d’injection de rue. Le bilan est relativement maigre, avec au total seulement 22 arrestations pour deal ou injection sur l’espace public, et aucun fait constaté aux abords immédiats de la SCMR, rue Ambroise-Paré et rue Saint-Vincent-de-Paul. L’essentiel des problèmes rencontrés se concentrent entre 17h et 19h dans la cour des taxis de la gare du Nord.

    Le contrôle des commerces a abouti à 83 sanctions dont 50 fermetures administratives temporaires. La Ville a annoncé une sanction rare à l’encontre d’un commerçant du marché de Lariboisière à Barbès, avec sa radiation définitive pour sa complicité active avec des vendeurs à la sauvette qui s’installent dans l’allée centrale du marché, ce commerçant n’hésitant pas à cacher de la marchandise non seulement dans son stand mais également dans son camion. Mais, ne nous y trompons pas, ce cas de complicité, même s’il n’est peut-être pas le seul, est rare, l’essentiel des commerçants du marché subissant ces ventes à la sauvette qui nuisent à leur commerce.

    Pour les « ventes à la sauvette », toutes catégories confondues, depuis septembre, c’est 11 300 évictions simples et 2 800 procédures simplifiées qui ont été effectuées. À noter, les saisies pour destruction représentent plus de 100 tonnes de marchandises depuis le début de l’année. À propos des ventes à la sauvette, nous avons rappelé la position d’Action Barbès qui tient à distinguer le deal, le recel et le commerce déguisé d’un côté, du « marché de la misère » de l’autre ; ce dernier, expression de la grande misère sociale et économique de certains de nos concitoyens, mériterait une vraie réflexion de la Ville et aussi de l’État. L’idée d’une prise en charge sociale de toutes les personnes tentant de boucler, ici, les fins de mois difficiles nous semblant relever d’un vœu pieux, il nous apparaîtrait plus opportun à moyen terme d’organiser un marché des biffins, à l’instar de celui de la porte de Montmartre, plutôt que de chasser tous les jours de marché de pauvres gens à travers les rues de la Goutte d’Or. En ce qui concerne, le deal, le recel et autres ventes crapuleuses, il n’est bien évidemment pas question d’une telle compréhension. À ce sujet, il a été procédé à 4 200 évictions de vendeurs de cigarettes (19 000 depuis dix mois), 3 300 procédures simplifiées (saisie de la marchandise sans emmener la personne fautive au commissariat) et 157 interpellations (670 depuis dix mois, dont 316 avec garde à vue).

    Pour faire respecter le décret préfectoral sur l’interdiction de consommation et de vente d’alcool à certains horaires sur une zone qui englobe la ZSP, c’est seulement 32 verbalisations qui ont été faites. Un petit bilan pour un problème récurrent sur certains secteurs, comme les abords de la gare du Nord, à Château Rouge ou encore vers Marcadet-Poissonniers.

    La mairie du 18e, quant à elle, annonce un bilan d’étape à dix mois avec 5 600 procès-verbaux dressés pour diverses infractions et 16 400 PV pour stationnement. Il y a eu un renforcement de la présence des agents de la DPSP dans les espaces verts, avec des passages beaucoup plus fréquents. Comme d’autres associations, nous regrettons la disparition des gardiens de square, qui par le passé ont su faire la preuve de leur efficacité. Nous avons également appris qu’à présent la Ville a accès à 940 caméras de vidéosurveillance.

    Nous finirons avec ce rappel que nous avons fait, avec d’autres associations et collectifs, sur les nombreux problèmes engendrés par la mise en place de « Paris respire » les samedis à Château Rouge : stationnement sauvage et circulation chaotique autour du secteur, le quartier n’étant plus qu’un concert de klaxons tout au long de l’après-midi. Selon nous, un secteur piétonnisé trop restreint et pas assez surveillé.