Le vin chaud et la musique très entraînante de deux pianistes enthousiastes, leur piano à peu près protégé par le barnum du conseil de quartier, tout était là pour partager un moment sympathique sur la place Turgot. Voici une courte vidéo :
Actualité - Page 114
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Malgré la pluie... c'était Place Turgot hier matin
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Les bonnes feuilles de l'automne
Il arrive parfois que les communiqués de presse de la Préfecture de Police soient un peu plus littéraires que statisticiens. En effet, la majorité des informations qu'on y lit annonce des baisses de ceci ou de cela, qui dans
la semaine se trouve remises en cause dans la presse, ou par le bulletin suivant... Il s'agit bien de communication et comme le nom l'indique, la Préfecture communique sa pensée, ses statistiques, sa vision de la situation, et souvent ses envies de voir les chiffres aller dans le sens qu'elle souhaite. On dira que c'est humain, même si, ici, nous parlons de l'entité institutionnelle qu'est la préfecture.Or, chaque automne un jury composé d'une vingtaine de personnes, des policiers, des magistrats, des avocats et même des journalistes, délibèrent et couronnent un roman qui traite avec justesse et réalisme du monde de la police et de la justice. Le président du Jury, le directeur de la police judiciaire de la Préfecture de police, Christian Flaesch et le Préfet de police Michel Gaudin ont donc décerné le 65e prix du Quai des Orfèvres hier à....
Pierre Borromée pour son roman "L'hermine était pourpre".
Source PPRama n°190 du 23 novembre 2011.
Et dans la presse : l'Express et Le Point. Enfin, on en parle dans le Blog du Polar, que nous avons découvert pour l'occasion. Il semble que les manifestations autour de la littérature policière ne manquent pas. Elles témoignent d'un certain engouement parmi les lecteurs contemporains.
Voir ci-dessous dans la région des salons qui y sont consacrés, peut-être une façon amusante de découvrir d'autres horizons en Ile-de-France à l'automne :
Le 26 novembre, 4° Salon des littératures policières "La Ferté-sous-polar" à La Ferté-sous-Jouarre (77), placé sous le signe de Fantômas, 30 auteurs, atelier d'écriture, jeux, expo, tables rondes. Tous les détails sur le site.
14e Salon du polar de Montigny-les-Cormeilles (95) les 9, 10 et 11 décembre - Le site du salon -
Vous qui habitez à Barbès, qu'en pensez-vous ?
Sous la plume de
Barbès (XVIIIe arrondissement) est le plus ancien quartier cosmopolite de Paris et l’un des plus précaires. Virginie Milliot, sociologue, s’est demandé si ce n’était pas aussi «un laboratoire du pluralisme», titre de son rapport. Elle a traîné dans la rue, observé les passants et constaté que ces espaces où tous se croisent fonctionnaient comme «un creuset de la formation des mentalités citadines et citoyennes».
«Discours enchanté». Dans ce quartier pauvre, où l’on trouve aussi bien un «dépaysement», une «atmosphère dans laquelle on baigne» que des ventes de cigarettes de contrebande à ciel ouvert (et, plus discrètement, de drogue), la cohabitation des populations est une pratique délicate qui se fabrique sur le terrain. Il y a de plus en plus de classes moyennes ou supérieures. Parmi elles, deux groupes. D’abord, ceux qui défendent le village exotique, multiculturel. «Le discours enchanté», résume la sociologue. Souvent arrivés dans les années 80, ils se sont parfois engagés dans l’associatif, voire la politique. Le constat des inégalités leur donnait envie d’agir. A l’opposé se trouvent les habitants qui exacerbent les problèmes sociaux, «ici plus visibles qu’ailleurs». Ils sont plutôt arrivés vers les années 2000, ont eu une réaction de rejet, se sont constitués en association exigeant le «droit au calme». L’occupation de la rue par les trafiquants ou ceux qui y traînent les insupporte. «Ces nouveaux propriétaires visent à délégitimer des activités informelles et des modes d’occupation de la rue qui caractérisent ce quartier depuis des décennies», constate la sociologue.
De fait, à Barbès, la rue est particulière. Il s’y passe toujours quelque chose et tout le monde s’en mêle. Le «pacte d’anonymat», cette sorte de distance entre les passants, n’a pas cours. Assise sur un banc, Virginie Milliot est abordée, prise à témoin et même embringuée dans un contrôle de police qui tourne mal. Pour elle, l’opposition présente dans d’autres quartiers mixtes joue à plein à Barbès : «La rue pour les classes populaires est un espace où l’on vit alors qu’elle est avant tout pour les classes moyennes un espace que l’on traverse.»
«Parfaits inconnus». Barbès s’embourgeoise, mais bien plus lentement que les autres quartiers parisiens. C’est «une gentryfication hésitante». En tout cas, «ce quartier joue un rôle d’espace formateur du citadin», écrit Virginie Milliot. Pour la chercheuse, Barbès «délimite un morceau de ville» différent des cités de périphérie parce que «la pluralité se rencontre sur un mode non conflictuel dans un espace public». En clair, on se retrouve, comme elle l’écrit, «à parler avec de parfaits inconnus». Barbès ne ressemble pas au reste de Paris. Pour combien de temps encore ?
Paris se cherche, titre encore le journal...
En effet, ce rapport fait partie d'un programme de recherches "Paris 2030" qui existe depuis sept ans et a permis de fournir aux gestionnaires et politiques parisiens des travaux sur des thèmes aussi variés que "l'Utilisation de l'espace par le pigeon urbain" ou "Le travail indépendant à Paris et son avenir".
Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l'université et de la recherche, plaide pour ce programme qui certes coûte à la ville - n'était-ce pas toutefois une promesse de campagne du candidat Delanoé en 2008 d'aider la recherche et les chercheurs ? - mais accroit indéniablement son attractivité auprès des chercheurs étrangers, que les villes d'importance mondiale tentent de séduire avec chacune leurs atouts propres.
Pour en savoir plus sur le colloque qui a eu lieu hier à l'Hôtel de ville, ses lauréats, ses ambitions, visitez cette page riche de nombreux liens vers les lauréats des années précédentes et les rapports accessibles en ligne (comme par exemple celui-ci : le rapport Depaule sur les quartiers de Paris, dont la Goutte d'Or...)
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AUTOLIB' sur le boulevard de Rochechouart
Des travaux de réalisation de nouvelles stations Autolib’ dans le 9e vont démarrer la semaine prochaine. Notre quartier est concerné par ces réalisations.
La station sera située au 31 boulevard de Rochechouart :
les travaux sont prévus entre le 10/11/2011 et le 16/12/2011

L’affichette d’informations sur ces travaux, réalisée par le syndicat mixte Autolib’ a été diffusée en format papier dans le secteur des travaux.
Pour rappel, Autolib’ est un nouveau service à la mobilité dont l’objectif est de mettre à la disposition des habitants de l'agglomération parisienne des véhicules électriques en libre-service, de façon permanente (24heures/24) et en trajet libre, pour des déplacements courts et occasionnels.
Pour toutes questions relatives au projet Autolib’, vous pouvez consulter le site internet de la ville : www.paris.fr , celui de la mairie du 9e: www. Mairie9.paris.fr, ou celui du syndicat Autolib’ : www.autolib.eu
Ou encore notre blog bien sûr !
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AUTOLIB' dans le 10e
Elise Fajgelès, Adjointe au maire du 10e, invite les personnes intéressées par cette nouvelle possibilité de se déplacer dans Paris à participer à la réunion d'information qui se tiendra ce mardi 8 novembre à 19 heures, dans la salle des mariages de la mairie du 10e.
En présence de représentants de la section territoriale de voirie et du syndicat mixte Autolib. Réunion publique.
Pour plus d'informations sur le sujet, voir les articles de notre blog ici ou ici.