Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • "Ici le déluge" : un exposition à la Médiathèque Françoise Sagan

    La médiathèque Françoise Sagan offre carte blanche aux architectes Anna Ellermets et Lou-Poko Savadogo, pour l'exposition "Ici le déluge", présentée à l'occasion du festival La petite Istanbul en fête. L'exposition est visible jusqu'au trois juillet, de quoi déjà voyager sans passe sanitaire !

    "Nous avons vu l’eau monter.

    Nous l’avons observée au cœur du Moyen Orient.
    Sous ce territoire actuellement morcelé sommeille l’antique Mésopotamie, du grec meso "entre" et potamós "fleuves", littéralement le pays "entre les fleuves".
    La Mésopotamie berce nos rêves et nos songes. Ces fleuves nourriciers imprègnent les récits mythiques, lesquels content autant la fertilité des terres qu’ils traversent que la menace que représente la fluctuation de leur débit.

    Ce que nous avons observé dans le Sud Est de la Turquie, ce sont des rivières sous contrôle.
    L’accumulation des contraintes sur le Tigre et l’Euphrate suite à la mise en œuvre du projet G.A.P. (Great Anatolian Project) et ses vingt-deux barrages fait planer la menace d’un déferlement d’eau.
    On rapproche cette submersion avec celle contée dans les plus vieux récits de l’humanité, opérant un aller-retour historique entre le Déluge originel et l'actualité des villages noyés de Mésopotamie.
    Sous chaque retenue, il y a les vestiges de civilisations non-turques : arménienne, kurde et assyrienne.

    L’étude de ce projet d’aménagement témoigne des mécanismes de l’état-Nation turc.
    Face à un grand récit national qui engloutit, niant les lieux emblématiques des cultures minoritaires, faisons émerger les récits symboliques, servons-nous en comme refuge d’une mémoire culturelle en danger.

    « Seul le temps mythique est celui du devenir »

    Nous ressentons le besoin d’ouvrir un espace de transmission. Le temps d’un thé, nous vous invitons à entrer dans l’arche et raviver la mémoire de ces communautés que nous avons rencontrées et avec elle, la nôtre."

    78036_SW5zdGFsbGF0aW9uLmpwZw==.jpeg

    C'est où ?

    Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e

    C'est quand ?

    Vernissage le jeudi 3 juin à 18 h, exposition jusqu'au 3 juillet 2021.

     
     
  • La Table ouverte dresse le couvert rue de la Goutte d'Or

    La Table ouverte, association menée par Rachid Arar, est bien connue des habitants de la Goutte d'Or et par les amateurs de bons plans, avec ses menus peu chers et sa magnifique cour intérieure rue Léon. L'association s'est également brillamment illustrée durant l'année écoulée, en distribuant des repas aux personnes dans le besoin, sans aucune condition. C'est aussi cette association qui anime la friche située à l'angle des rues des Poissonniers et Polonceau.

    table-ouverte,18e

    La terrasse était pleine pour une inauguration sous le soleil

    La Table ouverte ouvre aujourd'hui un nouveau lieu rue de la Goutte d'Or, dans l'ancien restaurant éponyme, qui avait fermé ses portes notamment pour des questions d'insécurité. Mais regardons plutôt l'avenir, avec un lieu qui va connaitre de nouveau de la vie dans un secteur qui en a bien besoin. La cuisine est "maghrébine métissée" et les prix sont toujours très abordables, de quoi se régaler pour pas cher !

    table-ouverte,18e

    Inauguration autour d'une paella et de bouchées orientales

    Nous avons assisté, hier lundi 31 mai, à l'inauguration de ce nouveau restaurant associatif qui offre une petite et une grande terrasse. Parmi les invités officiels, on pouvait noter la présence d'Éric Lejoindre, le maire du 18e, de Danièle Obono, la députée du secteur, Anne-Claire Boux, adjointe à la Maire de Paris en charge de la politique de la ville, ou encore de Colombe Brossel, l'adjointe à la Maire de Paris à la propreté. Bien sûr, de nombreuses associations du quartier étaient représentées, tant Rachid Arar est une figure qui fédère. Un Rachid Arar pour qui, cet établissement, est un vrai retour aux sources, car ce natif du quartier est précisément né à cette adresse, enfin... dans l'immeuble qui précédait l'actuel, celui du Café de la Pointe, pour ceux qui s'en souviennent.

    Souhaitons longue vie à ce nouveau restaurant associatif et autant de succès que son homologue de la rue Léon !