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Rechercher : salle de consommation

  • Les habitants du quartier Barbès en colère (acte 2)

  • Votation citoyenne édition 2008

     
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    La Ligue des Droits de l’Homme a organisé ces derniers jours la 4ème édition de la votation citoyenne à propos de la participation des résidents étrangers aux élections locales. Il n’y avait pas eu de votation citoyenne en 2007 pour cause d’élections présidentielle et législative. Rappelons que ce vote est purement consultatif et qu’il n’a aucune valeur légale, il est comme une sorte de pétition. Trois urnes ont été mises à disposition des habitants du 9ème arrondissement : une en Mairie, une à la Maison des Associations, une itinérante dans les rues commerçantes (Martyrs, Cadet, marché d’Anvers).
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     Jacques Bravo, Maire du 9eme a présidé le dépouillement des bulletins en Mairie
     
     Pour 2008, les résultats sont les suivants :

     

    2005

    2006

    2008

    Nombre de bulletins

    880

    723

    1139

    Oui

    614

    70%

    617

    85%

    1067

    94%

    Non

    266

    30%

    106

    15%

    72

    6%


    Rappelons que la question était :

    "Êtes-vous pour la reconnaissance du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales?"

    La participation est en très forte hausse (+57.5%) et le oui gagne du terrain avec un score de 94% cette année contre 85% en 2006. Petite particularité, c’est dans l’urne placée en Mairie que l’essentiel des votes non ont été recueillis.

  • Barbès, quartier pilote!

    - Pilote ? En quoi ?

    - En matière de propreté. Ce n’est pas une  blague, c’est l’adjoint au maire de Paris qui le dit !

    En effet, après le rassemblement organisé par l’association ACTION BARBES, le samedi 17 mai, à l’angle des boulevards de Magenta et de la Chapelle, François Dagnaud, adjoint de Bertrand Delanoë, en charge de la Propreté de Paris, a pris sa plume et a écrit aux habitants.

    Action Barbès loin de l’oublier malgré sa récente nomination à ce poste, l’avait invité à faire le déplacement et à observer de visu l’état de l’endroit. C’est ce qu’on fait les maires des 9e et 10e arrondissements et Laurent Chabas, 1er adjoint du 9e, qui a, sur le sujet, des idées tranchées qu’il expose dans une vidéo tournée sur place.

    François Dagnaud n’est pas venu mais il a écrit le 26 mai. Il reconnaît que « la situation actuelle n’est ni partout ni toujours satisfaisante », et « qu’il reste des progrès à réaliser ».

    Il approuve la démarche de l'association qui tend « à sensibiliser sur la préservation du patrimoine commun que constitue l’espace public ». Cette convergence des points de vue pourra-t-elle déboucher sur la large campagne de communication sur l’hygiène et le civisme, que nous préconisons ?

    Ce que nous savions déjà est confirmé par l’adjoint au maire, à savoir que nous aurons bientôt une nouvelle génération de sanisettes. Le nombre en sera accru et la localisation révisée. Nous souhaitons que cette révision se fasse en accord avec les demandes des habitants qui possèdent sur ce point une expertise non négligeable.

    Un point du courrier nous réjouit particulièrement : la collaboration active de la RATP est souhaitée, voire exigée. L'assocaition s'est usée à la réclamer en vain. François Dagnaud semble appuyer notre vision : le traitement des abords de la station ne se fera pas sans une étroite coopération entre la Ville et la RATP !

    Le maire adjoint conclut en invitant notre association à participer à un travail commun entre les différents acteurs locaux, les services de la ville, les commissariats et la RATP, n’hésitant pas à envisager de mener à Barbès des opérations locales renforcées et coordonnées, en vue d’en faire, pourquoi pas, un lieu pilote dans ce type d’expérience.

    Plus localement, lors du Conseil d’arrondissement du 19 mai dernier, Laurent Chabas a précisé qu'un nouveau contrat d'objectifs était en cours d'élaboration. En est-t-il de même dans les autres arrondissements ? Ne serait-ce pas l'occasion d'associer habitants, conseils de quartier et associations à la réflexion, surtout si on réfléchit à une "décentralisation", comme le relatait Le Parisien le 9 mai ?

    Dans le cadre d'une décentralisation, un projet pourrait voir le jour : nommer une personne dans chaque arrondissement qui serait chargée de coordonner le nettoyage. Qu'en est-il ?


    Pilote, pilote ? Oui, bien sûr, mais propre, surtout !

     

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    Quand le ciel lave à haute pression...

  • Place Pigalle

    Nous avons déjà longuement parlé du scandale que constituent et la destruction du café la Nouvelle Athènes et le réaménagement de la place Pigalle en général.

    L’établissement qui s’était installé dans le nouveau bâtiment du 9 place Pigalle vient de fermer ses portes. Maintenant l’endroit est désert. Voilà le texte d’un commentaire reçu d’un lecteur de ce blog et qui a été très actif pour défendre la place : « Voilà, le café a fermé. Portes closes depuis des mois, téléphone coupé, plus rien. Quel avenir pour ce lieu désormais ? Faute d'une réelle ambition politique et d'un réel engagement. Nous voici revenu à la case départ.
    Tout ça est bien désolant. Nous avons été plusieurs à vouloir que les politiques (soyons vagues....) s'engagent sur ce dossier l'accompagnent, s'y investissent. Refus catégorique. Quel avenir pour cette adresse. Cette pseudo résurrection (qui y croyait vraiment ?) vient s'ajouter à la longue liste des établissement divers et variés ayant séjourné à cette adresse mythique. Absolument désolant.... Alors voilà ne reste plus qu'un bâtiment aux portes closes à l'architecture « mouai mouai » voir un peu « bling bling »... Et le vide culturel absolu...
    »

     

     

    9 place Pigalle : chronique d’un désastre annoncé (1)

     


    9 place Pigalle : chronique d’un désastre annoncé(2)

     


    La Nouvelle Athènes

  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 9 juin à la Mairie. Ordre du jour.

    A noter :

    • Une crèche de 44 places sera réalisée dans l’immeuble récemment acquis par la Ville au 32-34 rue de Châteaudun. Sur une surface de 490 m² sur 3 niveaux avec un jardin de 70 m², elle devrait ouvrir en 2012. Le Maire rappelle que l’arrondissement compte aujourd’hui 1100 places de crèches et qu’il est prévu d’ouvrir 3 à 5 crèches d’ici 2014 soit entre 150 et 200 places ;
    • Le conseil adopte le Vœu présenté par Philippe Torreton (abstention de l’opposition) : le Vœu demande que le Maire de Paris interpelle l’Etat dans le cadre de la révision des politiques publiques qui tend à diminuer les moyens mis à disposition du dispositif spécifique mis en place en 1985 pour assurer l’égalité entre hommes et femmes. Le Vœu sera défendu au Conseil de Paris la semaine prochaine. Téléchargez le texte du Voeu.

     

    Prochain Conseil le 30 juin.
  • Trudaine Rochechouart en émoi ?

    par Action Barbès et Paris Neuvième

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    La paisible avenue Trudaine cache t-elle la réalité d’un quartier qui commence à s’agiter ?

    Deux lieux de crispation des questions de sécurité sont venus faire l’actualité des habitants du Nord Est de notre arrondissement : le carrefour Trudaine Rochechouart et le haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Le carrefour Trudaine Rochechouart et le square d’Anvers tout proche font l’objet depuis plusieurs années, au mieux, de colères des résidents à propos de nombreuses incivilités (tapage nocturne, trafics en tous genres, etc. …), au pire de plaintes des riverains qui ne se sentent plus en sécurité. La question est récurrente et dépasse largement le carrefour pour inquiéter les parents d’élèves de la toute proche école maternelle du 70 rue de Rochechouart. Alertées par différents canaux tels que le Conseil de quartier, des associations, des lettres, des pétitions, …, les autorités (Mairie et Préfecture de Police) ne semblent pas avoir pris la mesure du problème ou, s’ils l’ont prise, n’ont pas mis en place le dispositif adéquate pour y mettre fin. Ils n’ont en tous cas pas fait ce qu’il faut puisque les problèmes demeurent. Force est de constater que les habitants du quartier qui s’étaient investis baissent maintenant les bras, notamment parce que les agressions règlement de compte se multiplient. Quelques uns ont même décidé de déménager. Il arrive que la police montre ses muscles, qu’un minibus de policiers stationne non loin de ce carrefour. Mais quelle est l’utilité d’une telle démonstration ? Serait-ce une gesticulation de la police pour dire qu’elle fait quelque chose ? Ou pire, n’a-t-elle aucun moyen de faire mieux ?

    La situation n’est guère meilleure rue du Faubourg Poissonnière depuis quelques mois. Tapage nocturne, trafics là aussi divers, incivilités, rodéos de deux roues pétaradantes dans la rue de Dunkerque, voilà le tableau ! Alertées à maintes reprises sur la question, les autorités n’ont pas, là non plus, l’air de réagir efficacement. Impossible d’obtenir soit de la Mairie du 9e soit de celle du 10e – la rue du Faubourg Poissonnière marque la limite entre les deux arrondissements – la moindre information sur la réunion du 4 juin qui les a réunit.

    C’est dans ce contexte qu’on assiste à la valse des commissaires de police. Arrivé il y a à peine deux ans, l’actuel commissaire de police du 9e serait remplacé par son adjoint dans les prochaines semaines. Il avait lui-même remplacé son prédécesseur qui n’était resté que 18 mois. Est-ce ainsi que les questions graves de sécurité seront réglées ?

  • Propreté, une promenade pas imaginaire

    Mercredi dernier, 9 heures, au 75 rue du faubourg Poissonnière. Temps radieux, on se dit bonjour quand on se reconnaît, dans les locaux de la direction de la Propreté de Paris, pour les 9e et 10e arrondissements.

    Comme trois fois par an, conformément aux engagements du contrat de service signé avec la Ville en 2004 et toujours en vigueur, en attendant le prochain, car Bertrand Delanoë a promis pendant la campagne de mettre en place une certaine décentralisation vers les arrondissements, l’objectif est de faire un état des lieux, à des périodes définies (printemps, hiver, automne) sur des voies qui ont été repérées et font l’objet d’une attention particulière. Ces observations relevées méthodiquement (présence de détritus, de déjection canine, sur le trottoir, dans le caniveau, dépôt sauvage, épanchement d’urine, etc) permettent de faire des comparaisons et de juger si la situation s’améliore ou non. Et finalité suprême, d’améliorer le dispositif quand on constate des dysfonctionnements.

    Les groupes se forment, on répartit les secteurs. Je suis avec Jean-Paul Bidaud, responsable de la division et Xavier Thorel, en route pour compter les salissures urbaines dans la rue du Delta, le haut du faubourg Poissonnière, le bd de Rochechouart (du 1 au 17) et la rue de Rochechouart au-dessus du carrefour Trudaine/Dunkerque.

     

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    Quand nous arrivons sur site, les équipes du matin sont à l’ouvrage et nous croisons la benne de collecte des ordures ménagères (OM) en redescendant la rue du Delta. Sur le trottoir des numéros impairs dont nous venons de observer chaque mètre en ventilant sur un tableau les objets repérés, passe le lancier avec son camion laveur. Arrivés un quart d’heure plus tard, nous n’aurions vu aucun épanchement d’urine, tous les mégots auraient été chassés dans le caniveau… « C’est là la limite de l’opération, explique M Bidaud, la propreté d’une rue n’est pas constante, c’est une variable en perpétuel mouvement, même dans une rue tranquille comme celle du Delta. Une voiture quitte son stationnement où elle était depuis une semaine, et l’espace est jonché de détritus immondes, alors que les balayeurs viennent de passer ! » Toute la journée les riverains verront la rue sale. On ne peut bien sûr pas laver ou ramasser en continu : la norme vers laquelle tend la Propreté, c’est que la rue soit propre quand elle a été lavée. Fatalement, elle ne le restera pas, parce elle sera à nouveau salie. Fréquentation, nombre de commerces, nombre de passages piétons, stationnement résidentiel ou non, tout cela interagit.

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    Nous croisons aussi un diable chargé de cartons made in China, à plat, puis nous le perdons de vue, occupés par la minutie de nos relevés. Les cartons seront déposés par tas en plusieurs lieux sur la longueur de la rue. « Inutile de chercher les étiquettes de livraison ! » me dit Xavier Thorel, « les marchands ont compris que des inspecteurs pouvaient les verbaliser. » Et oui !

    1af37a73d1af4f244972ad933750b848.jpgUn autre sujet récurrent de préoccupation : le mauvais emploi des corbeilles de rue. Les habitants, disons certains habitants ont pris l’habitude de jeter leurs OM (jargon maison) dans ces réceptacles, fixés sur le trottoir, au pied de leur immeuble. Plus facile, plus rapide que d’aller dans le local poubelle ? Peut-être. Mais cette nouvelle coutume désorganise les services, obligés de vider ces corbeilles plusieurs fois par jour, faute de quoi elles débordent. Pendant ce temps, d’autres tâches attendent… Notons que la présence de ces corbeilles est mal acceptée par les commerçants qui en demandent fréquemment le déplacement (coût 90€ !).

    a53d43efe82b293af26294d4c9b33c61.jpgDernière observation : les mégots de cigarette décorent les canivaux et les grilles des arbres devant bars, brasseries ou restaurants, bureaux... depuis l'application de l'interdiction de fumer à l'intérieur des espaces publics. Un gros pot rempli de sable peut très bien devenir un cendrier de rue tout à fait acceptable. Qui lance la mode à Paris ?

     

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    Le large trottoir de la place du Delta, - place qui n'existe pas administrativement, puisqu'il s'agit du boulevard de Rochechouart-, est très encombré par les cycles.


    A entendre mes collègues d’un jour, la tâche n’est pas aisée. Mal aimés des propriétaires de chien, parfois mal reçus par les commerçants, gênés dans leur travail par les nombreux cycles garés un peu partout, les employés de la Propreté de Paris dépriment, et dès qu’ils le peuvent, demandent à être mutés… à l’ouest ! Les syndicats les soutiennent, logiquement, puisqu’il s’agit bien de leurs conditions de travail qui se dégradent. Alors si nous voulons des espaces urbains propres, commençons par valoriser le travail difficile des employés de la Propreté et tentons de salir le moins possible. Toute une éducation !

  • Des portes au carrefour Barbès

    Devant le Louxor vers 18 heures : embouteillage singulier.

    Il suffit d’un rien pour que la machine se grippe. Ce soir, il s’agissait de deux grosses portes, avec bâti, des huisseries hautes plus que la normale, environ 3 mètres, épaisses, lourdes, équipées de leur crémone et toute la tringlerie nécessaire, provenant peut-être d’un hôtel particulier ou d’un bâtiment municipal. Elles ont glissé du camion benne qui les transportait, au redémarrage quand le feu est passé au vert.

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    Patatras ! Pas de mal. Par chance. Pas de véhicule collé à l’arrière du camion, et pas de piéton à se glisser entre deux voitures, comme c’est l’habitude dans ce quartier où les usages pourraient laisser penser que le code de la route s’adresse à d’autres…

    Le chauffeur et ses acolytes sont descendus immédiatement, mais ils ont peiné un bon quart d’heure avant que leur chargement ait regagné la benne. Notons que la foule, disons les hommes, ne se sont pas précipités pour leur prêter main forte…

     

    Résultat : l’embouteillage n’a pas tardé à remonter jusqu’à la place de Roubaix. S’étendait-il plus loin ? Comme chaque fois, les chauffeurs se sont impatientés et ont usé  sans retenue de leur avertisseur. Concert. La fluidité de la circulation sur le boulevard de Magenta est vraiment trop sensible et le moindre grain de sable vient bloquer le flux. Dommage.

     

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    Commentaire :  Soit les ouvriers n’ont pas bien fermé la porte arrière de la benne. Négligence qui pouvait avoir des conséquences très graves. Soit les portes étaient trop longues pour la benne et elles étaient mal amarrées aux parois. Quoi qu’il en soit, nous vivons dangereusement sans nous en rendre compte !

  • A l'origine du Louxor

    L'immense succès du film muet Cleoptra produit par la Fox en 1917 a sans aucun doute contribué au choix du style pour la décoration  egyptisante du Louxor construit en 1920/1921. Theda Bara en était la vedette. Elle fut une star du cinéma muet et mourrut en 1955.

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  • Défendre le patrimoine n'est pas être conservateur

    On a souvent tendance à caricaturer les positions de ceux qui préconisent un meilleur respect du patrimoine, d'en faire des conservateurs un peu extrèmistes. Le débat a d'ailleurs été instrumentalisé par le monde politique et pour faire simple, la défense du patrimoine serait de droite alors que le dynamisme et les accommodements avec ce patrimoine, sous couvert de mordernité, serait de gauche. En fait la question n'est pas celle-là.

    " Quand on a saisi les clés du patrimoine, on ne le regarde plus comme un paradis perdu, mais comme une langue qui nous est offerte, avec sa grammaire et sa rhétorique. On en saisit l’individualité, produit d’expressions propres à un lieu et à un groupe humain. Et l’on n’en saisit que mieux la fragilité : la mort de la culture vient toujours de sa domination par une autre. S’attacher à faire vivre notre héritage est le moyen de garder cette personnalité, par rapport à d’autres cultures dont l’ambition est hégémonique. Ce n’est certainement pas en nous crispant sur notre héritage que nous y parviendrons, mais plutôt en en inscrivant les données vivantes dans l’architecture de notre temps, au-delà de l’appauvrissement de cette sous-culture universelle qui nous menace. Le patrimoine n’est pas seulement un héritage, il est l’enjeu du futur que nous voulons construire." conclut François Loyer dans une conférence préparée pour l'association SOS Paris. (télécharger cette conférence).

    En complément à ces considérations intellectuelles, voici le point de vue d'un architecte.

    "Un bâtiment ancien reconstitué n'a aucun sens, c'est Disneyland. Soit on conserve le maximum, soit on le démolit et on assume. La reconstitution n'est pas de l'architecture, c'est du populisme et de la démagogie.

    Adapter le bâtiment au programme de manière irréversible et profonde est non seulement idiot (voir l'article 5 de la Charte de Venise), c'est une erreur de programmation récurrente que l'on rencontre souvent dans la maîtrise d'ouvrage publique. En France, en particulier à Paris , où l'on veut coûte que coûte être à la mode (c'est ancien, au 18ème siècle on se gaussait en Europe de la légerté des français cf. Gotthold Ephraim Lessing, les lettres de Wolfgang Amadeus Mozart à son père etc.), on ne sait pas apprécier les potentialités d'une parcelle, d'un espace, en particulier celui d'un bâtiment patrimonial. En clair, on n'adapte pas le programme à l'espace, on décide d'abord d'un programme (que l'on veut d'abord branché, souvent hélas bling-bling: arts numériques, cinéma d'art et d'essai, musique pour public "jeune") et on le force à rentrer dans une parcelle comme celle du Louxor ou du Centre Barbara. A aucun moment, on se pose la question de la pertinence du lieu et de sa configuration, bref de ses potentialités. Or, la parcelle de Louxor est longue et étroite, elle se prête volontiers à un type d'usage mais pas à d'autres, notamment au cinéma (manque de chance). Ce n'est pas le type de programme qui est critiquable, c'est le fait qu'il soit inadapté! De là les innombrables quiproquos, méprises etc. avec certains/certaines ("vous voulez un musée figé", "vous êtes contre le cinéma (sic)", "vous défendez la musique (sic)")"

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  • Une destruction annoncée !

    Pendant la réunion du 28 novembre, un architecte a rapidement fait ce schéma nommé "une minute de travail schématique de ce que l'on a aperçu au cours de la première  information publique donnée sur le projet de la Ville".

    Le dire c'est bien, le voir est sans doute mieux : l'intérieur du Louxor va être démoli !

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  • Un clin d'oeil !

    Philippe Comar est professeur à l'Ecole nationale supérieure des Beaux Arts de Paris. Il soutient notre action et a signé notre pétition. Il nous a également fait parvenir un petit dessin sous forme de clin d'oeil et qui résume assez bien les choses. Le voici :

     

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    Camera Egyptica

     

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