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Place Pigalle

Nous avons déjà longuement parlé du scandale que constituent et la destruction du café la Nouvelle Athènes et le réaménagement de la place Pigalle en général.

L’établissement qui s’était installé dans le nouveau bâtiment du 9 place Pigalle vient de fermer ses portes. Maintenant l’endroit est désert. Voilà le texte d’un commentaire reçu d’un lecteur de ce blog et qui a été très actif pour défendre la place : « Voilà, le café a fermé. Portes closes depuis des mois, téléphone coupé, plus rien. Quel avenir pour ce lieu désormais ? Faute d'une réelle ambition politique et d'un réel engagement. Nous voici revenu à la case départ.
Tout ça est bien désolant. Nous avons été plusieurs à vouloir que les politiques (soyons vagues....) s'engagent sur ce dossier l'accompagnent, s'y investissent. Refus catégorique. Quel avenir pour cette adresse. Cette pseudo résurrection (qui y croyait vraiment ?) vient s'ajouter à la longue liste des établissement divers et variés ayant séjourné à cette adresse mythique. Absolument désolant.... Alors voilà ne reste plus qu'un bâtiment aux portes closes à l'architecture « mouai mouai » voir un peu « bling bling »... Et le vide culturel absolu...
»

 

 

9 place Pigalle : chronique d’un désastre annoncé (1)

 


9 place Pigalle : chronique d’un désastre annoncé(2)

 


La Nouvelle Athènes

Commentaires

  • C'était couru d'avance tant le lieu était froid, snib d'apprence, mal adapté au quartier qui reste populaire et festif.
    Le batiment a de la classe mais il faudra que le lieu soit géré différemment.
    Reste que cette place mue. Léon de Bruxelles a cédé la place à Daily Monop (belle concentration avec Monoprix et Champion à proximité). Mais c'est toujours utile...
    Le Chao Ba a perdu son caractere asiatique pour devenir une brasserie banale
    L'omnibus a des soucis pour servir de la restauration après 23h...
    Et les motos envahissent la plateforme de bitume qui chapeaute le metro : pas de scultures, pas d'arbres, pas de banc...

  • Didier sait combien cet évènement me tient à coeur.
    Je ne voudrais pas trop personnaliser, mais pourquoi comme le dit Michael (l'auteur du commentaire objet de l'article - nldr) rester vague ?
    Il pourrait raconter de nombreuses anecdotes, sur les péripéties qui ont accompagné son combat pour que le lieu devienne en partie un espace culturel. Par exemple, une certaine réunion avec des partisans du projet, pourtant censés défendre le patrimoine… Raconter aussi les « trahisons » de gens jouant un double jeu dans son association. J’ai pour ma part été seul pendant plusieurs mois à vouloir sauvegarder au moins des éléments de cet endroit unique au monde (je souligne). J’ai néanmoins réussi contre la volonté d’un édile et pas le moindre, à obtenir que le musée de Montmartre puisse conserver quelques petits éléments de ce café. J’ai fait des centaines de photographies, que j'ai en ma possession, qui montrent ce qui s'est volatilisé, j’ai accompagné un collectif qui s’est dissout mystérieusement. Les artistes qui m’appelaient vingt fois par jour sont devenus muets et ont disparu du jour au lendemain.
    Un film de 52 minutes a été tourné où l’on m’a demandé d’être le conseiller historique. Qu’est-il devenu ? Un autre film a été tourné le jour de la démolition de sept heures moins cinq à 19 heures par Emmanuel Laurent un cinéaste biographe de Victorine Meurent (la formidable « Olympia » (de Manet - ndlr), la femme la plus célèbre au monde d’après Toulouse-Lautrec). J’ai organisé la semaine dernière au café Bocata 31 rue Milton une causerie autour La Nouvelle Athènes. Le public aurait aimé en savoir davantage. Après la réouverture le gérant de l’établissement, le sympathique Philippe Bigot, n’a rien pu faire pour endiguer la catastrophe et éviter la fermeture. La construction et le projet ont été la cause de cet échec. Toute la publicité était basée sur un caprice d’architecte avec un escalier à double volée, réduisant l’espace et donnant à ce lieu un petit air réfrigérant. C'est l'avis de toutes les personnes qui m'ont donné leur avis
    Bernard Vassor

  • Le commentaire de Bernard Vassor ne fait que confirmer l'ampleur du scandale - le mot est hélas banalisé - qui entoure la question des travaux sur cette place Pigalle.

  • Je suis pas sur qu'un espace culturel de plus dans le quartier aurait été plus pertinent... Le quartier n'en manque pas alors qu'il manque de lieux de vie (abordables notamment pour accueillir les lycéens du LT de la rue Duperre par exemple).
    Et puis un espace culturel dédié à qui, animé comment, financé avec quel argent? Le quartier reste surtout consacré au spectacle vivant et aux night clubs. Je vois mal une salle de plus, une boite de plus. Et sivous voulez mettre des galeries ou une autre activité culturelle, ça ne peut marcher que s'il y en a d'autres qui s'ouvrent dans les environs afin de céer une dynamique.

    Le choix d'un café n'était pas idiot sur une telle place. Mais peut être pas ce genre de cafés. Avec un gorille dès l'entrée, un aspect Costes...
    C'est toujours mieux qu'un zara, une BNP ou une agence immobiliere. Hélas on peut craindre qu'un Starbcks du coup s'y installe...

  • Oui Vincy - et merci de vos commentaires - un café serait parfait, d'ailleurs dans la tradition du lieu.

  • L'espace culturel était le projet de l'association de défense du "Café de la Nouvelle Athènes" de Michael Rosenfeld, avec un lieu de rencontre pour les artistes.
    Pour ma part, une fois le vandalisme municipal accompli, il me semblait utile de dédier un espace à la mémoire des lieux. J'avais proposé à Philippe Bigot le gérant du café qui en avait accepté le principe mais qui n'a pas eu le temps (ou l'opportunité) de concrétiser le projet en consacrant des soirées à des mini-conférences-débats, sur l'art, la littérature la philosophie ou la poésie comme le fait dans un espace restreint avec beaucoup d’intelligence « le Bocata » du 31 rue Milton. dont les « jeudis » vont devenir une référence et un modèle dans le neuvième arrondissement. Ce qui prouve que l'on a pas forcément besoin de financement publique, mais de gens animés par une volonté d'accomplir un lien culturel, je ne dirai pas de lieux de vie pour parler le novlangue mais vraiment de rencontres "conviviales" pour utiliser un cliché.... Ceux qui ont assisté à la conférence sur « Diogène le cynique » par le professeur Jean-Paul Jouarry ne sont pas près de l’oublier!
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    Pour répondre à Vincy, qui ne manque pas de bonne idées, et qui est sincère j'en suis certain, mais parler de pertinence en disant qu'il faudrait d'autres lieux pour créer une dynamique, il me semble qu'il faut bien commencer par quelque chose non ?
    Pour conclure la défense du patrimoine ne devrait jamais être laissée à des marchands de biens ou à des financiers.

  • Mon dieu mais c'est le da vinci code cette affaire! On a commencé à retrouver les corps de tous ces braves gens? Ou ça s'est arrête quand ils ont reçu des faxs avec le parcours de leur gosse pour aller à l'école?

Les commentaires sont fermés.