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Action Barbès - Page 680

  • Trudaine Rochechouart en émoi ?

    par Action Barbès et Paris Neuvième

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    La paisible avenue Trudaine cache t-elle la réalité d’un quartier qui commence à s’agiter ?

    Deux lieux de crispation des questions de sécurité sont venus faire l’actualité des habitants du Nord Est de notre arrondissement : le carrefour Trudaine Rochechouart et le haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Le carrefour Trudaine Rochechouart et le square d’Anvers tout proche font l’objet depuis plusieurs années, au mieux, de colères des résidents à propos de nombreuses incivilités (tapage nocturne, trafics en tous genres, etc. …), au pire de plaintes des riverains qui ne se sentent plus en sécurité. La question est récurrente et dépasse largement le carrefour pour inquiéter les parents d’élèves de la toute proche école maternelle du 70 rue de Rochechouart. Alertées par différents canaux tels que le Conseil de quartier, des associations, des lettres, des pétitions, …, les autorités (Mairie et Préfecture de Police) ne semblent pas avoir pris la mesure du problème ou, s’ils l’ont prise, n’ont pas mis en place le dispositif adéquate pour y mettre fin. Ils n’ont en tous cas pas fait ce qu’il faut puisque les problèmes demeurent. Force est de constater que les habitants du quartier qui s’étaient investis baissent maintenant les bras, notamment parce que les agressions règlement de compte se multiplient. Quelques uns ont même décidé de déménager. Il arrive que la police montre ses muscles, qu’un minibus de policiers stationne non loin de ce carrefour. Mais quelle est l’utilité d’une telle démonstration ? Serait-ce une gesticulation de la police pour dire qu’elle fait quelque chose ? Ou pire, n’a-t-elle aucun moyen de faire mieux ?

    La situation n’est guère meilleure rue du Faubourg Poissonnière depuis quelques mois. Tapage nocturne, trafics là aussi divers, incivilités, rodéos de deux roues pétaradantes dans la rue de Dunkerque, voilà le tableau ! Alertées à maintes reprises sur la question, les autorités n’ont pas, là non plus, l’air de réagir efficacement. Impossible d’obtenir soit de la Mairie du 9e soit de celle du 10e – la rue du Faubourg Poissonnière marque la limite entre les deux arrondissements – la moindre information sur la réunion du 4 juin qui les a réunit.

    C’est dans ce contexte qu’on assiste à la valse des commissaires de police. Arrivé il y a à peine deux ans, l’actuel commissaire de police du 9e serait remplacé par son adjoint dans les prochaines semaines. Il avait lui-même remplacé son prédécesseur qui n’était resté que 18 mois. Est-ce ainsi que les questions graves de sécurité seront réglées ?

  • Place Pigalle

    Nous avons déjà longuement parlé du scandale que constituent et la destruction du café la Nouvelle Athènes et le réaménagement de la place Pigalle en général.

    L’établissement qui s’était installé dans le nouveau bâtiment du 9 place Pigalle vient de fermer ses portes. Maintenant l’endroit est désert. Voilà le texte d’un commentaire reçu d’un lecteur de ce blog et qui a été très actif pour défendre la place : « Voilà, le café a fermé. Portes closes depuis des mois, téléphone coupé, plus rien. Quel avenir pour ce lieu désormais ? Faute d'une réelle ambition politique et d'un réel engagement. Nous voici revenu à la case départ.
    Tout ça est bien désolant. Nous avons été plusieurs à vouloir que les politiques (soyons vagues....) s'engagent sur ce dossier l'accompagnent, s'y investissent. Refus catégorique. Quel avenir pour cette adresse. Cette pseudo résurrection (qui y croyait vraiment ?) vient s'ajouter à la longue liste des établissement divers et variés ayant séjourné à cette adresse mythique. Absolument désolant.... Alors voilà ne reste plus qu'un bâtiment aux portes closes à l'architecture « mouai mouai » voir un peu « bling bling »... Et le vide culturel absolu...
    »

     

     

    9 place Pigalle : chronique d’un désastre annoncé (1)

     


    9 place Pigalle : chronique d’un désastre annoncé(2)

     


    La Nouvelle Athènes

  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 9 juin à la Mairie. Ordre du jour.

    A noter :

    • Une crèche de 44 places sera réalisée dans l’immeuble récemment acquis par la Ville au 32-34 rue de Châteaudun. Sur une surface de 490 m² sur 3 niveaux avec un jardin de 70 m², elle devrait ouvrir en 2012. Le Maire rappelle que l’arrondissement compte aujourd’hui 1100 places de crèches et qu’il est prévu d’ouvrir 3 à 5 crèches d’ici 2014 soit entre 150 et 200 places ;
    • Le conseil adopte le Vœu présenté par Philippe Torreton (abstention de l’opposition) : le Vœu demande que le Maire de Paris interpelle l’Etat dans le cadre de la révision des politiques publiques qui tend à diminuer les moyens mis à disposition du dispositif spécifique mis en place en 1985 pour assurer l’égalité entre hommes et femmes. Le Vœu sera défendu au Conseil de Paris la semaine prochaine. Téléchargez le texte du Voeu.

     

    Prochain Conseil le 30 juin.
  • Barbès, quartier pilote!

    - Pilote ? En quoi ?

    - En matière de propreté. Ce n’est pas une  blague, c’est l’adjoint au maire de Paris qui le dit !

    En effet, après le rassemblement organisé par l’association ACTION BARBES, le samedi 17 mai, à l’angle des boulevards de Magenta et de la Chapelle, François Dagnaud, adjoint de Bertrand Delanoë, en charge de la Propreté de Paris, a pris sa plume et a écrit aux habitants.

    Action Barbès loin de l’oublier malgré sa récente nomination à ce poste, l’avait invité à faire le déplacement et à observer de visu l’état de l’endroit. C’est ce qu’on fait les maires des 9e et 10e arrondissements et Laurent Chabas, 1er adjoint du 9e, qui a, sur le sujet, des idées tranchées qu’il expose dans une vidéo tournée sur place.

    François Dagnaud n’est pas venu mais il a écrit le 26 mai. Il reconnaît que « la situation actuelle n’est ni partout ni toujours satisfaisante », et « qu’il reste des progrès à réaliser ».

    Il approuve la démarche de l'association qui tend « à sensibiliser sur la préservation du patrimoine commun que constitue l’espace public ». Cette convergence des points de vue pourra-t-elle déboucher sur la large campagne de communication sur l’hygiène et le civisme, que nous préconisons ?

    Ce que nous savions déjà est confirmé par l’adjoint au maire, à savoir que nous aurons bientôt une nouvelle génération de sanisettes. Le nombre en sera accru et la localisation révisée. Nous souhaitons que cette révision se fasse en accord avec les demandes des habitants qui possèdent sur ce point une expertise non négligeable.

    Un point du courrier nous réjouit particulièrement : la collaboration active de la RATP est souhaitée, voire exigée. L'assocaition s'est usée à la réclamer en vain. François Dagnaud semble appuyer notre vision : le traitement des abords de la station ne se fera pas sans une étroite coopération entre la Ville et la RATP !

    Le maire adjoint conclut en invitant notre association à participer à un travail commun entre les différents acteurs locaux, les services de la ville, les commissariats et la RATP, n’hésitant pas à envisager de mener à Barbès des opérations locales renforcées et coordonnées, en vue d’en faire, pourquoi pas, un lieu pilote dans ce type d’expérience.

    Plus localement, lors du Conseil d’arrondissement du 19 mai dernier, Laurent Chabas a précisé qu'un nouveau contrat d'objectifs était en cours d'élaboration. En est-t-il de même dans les autres arrondissements ? Ne serait-ce pas l'occasion d'associer habitants, conseils de quartier et associations à la réflexion, surtout si on réfléchit à une "décentralisation", comme le relatait Le Parisien le 9 mai ?

    Dans le cadre d'une décentralisation, un projet pourrait voir le jour : nommer une personne dans chaque arrondissement qui serait chargée de coordonner le nettoyage. Qu'en est-il ?


    Pilote, pilote ? Oui, bien sûr, mais propre, surtout !

     

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    Quand le ciel lave à haute pression...

  • Les Conseils de quartier ou « comment s’en débarrasser ? »

    Il y a les discours et il y a les actes. Considérer les uns et les autres en ce qui concerne les Conseils de quartier, c’est comprendre, qu’à bien des égards, nos élus ont un problème avec ceux-ci.

     

    Examinons d’abord les discours.

    La mise en place des Conseils de quartier dans le 9ème après les élections de 2001 ouvrait une ère nouvelle nous disait la municipalité qui venait d’être élue. Beaucoup de choses ont été écrites sur la question. Inutile d’y revenir. On voulait faire de nos Conseils de quartier des organes de concertation, d’animation, des lieux d’expression démocratique. Sept ans plus tard, il faut croire que les choses n’avaient guère changé puisque les promesses électorales sur le sujet n’ont pas manqué lors de la campagne des municipales 2008 : « Une "Charte de la participation parisienne" sera élaborée dès le début de la mandature, en synergie avec les mairies d’arrondissement, les représentants des conseils de quartiers et du monde associatif, puis soumise au vote des élus du Conseil de Paris. Par cette Charte, les mairies d’arrondissements et la Ville s’engageront vis-à-vis des Parisiens sur des modalités et des règles de concertation précises; pour les conseils de quartier, cette charte arrêtera des principes communs sur leur composi­tion – la plus ouverte possible – et leur renouvellement régulier, les sujets sur lesquels leur consultation deviendra incontournable, la maîtrise de leur ordre du jour, le suivi de leurs demandes. » Source : page 34  du fascicule Paris, un temps d’avance – projet 2008-2014. Ou encore : « Associer les Conseils de quartier à la définition des priorités d’investissements localisés » Source : page 9 du fascicule le 9e, un temps d’avance avec Jacques Bravo. Promesses électorales qui résonnent, en creux, comme un aveu d’échec.

     

    Examinons maintenant les faits.

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