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Action Barbès - Page 481

  • La presse et la gentrification de Barbès

    Un seul mot, une seule question, un mois environ après l'ouverture du Louxor : y a-t-il un risque de gentrification ?

    Il aura suffi d'une phrase d'une spectatrice, plaquée à la fin d'un article du Parisien, pour que la presse se saisisse de cette crainte "nouvelle"... La présence du Louxor va-t-elle attirer les Parisiens aisés, les "bobos", va-t-elle transformer le quartier, faire fuir les couches populaires ? Et bien, non ! Et pour plusieurs raisons.

    Les couches populaires ont bien des difficultés à vivre dans Paris,c'est exact ! Elles n'y trouvent plus des locations abordables, en phase avec leur niveau de revenu, dans le parc privé. Si elles ont eu la chance dans les années précédentes d'obtenir un appartement dans le parc social : aucune raison qu'elles en soient délogées. Dans les années 1980, les habitants ont du se mobiliser contre les démolitions et se battre pour ne pas être expulsés définitement vers la banlieue. Ils ne voulaient pas voir disparaître intégralement leur quartier, sa singularité et sa population. Plus récemment, la réhabilitation a transformé certaines rues en grand chantier, pendant plusieurs années, certes, mais, avouons-le, avec quelques succès, celui de faire disparaître les immeubles insalubres tout en relogeant les habitants à proximité.

    Quant à l'accès à la propriété, ici comme ailleurs, le prix du mètre carré a bien augmenté.   Il a parfois augmenté en pourcentage plus qu'ailleurs car le rattrapage était plus grand. Sur dix ans, les experts annoncent 72% d'augmentation du m2 habitable à Paris. Quid des quartiers les plus populaires : justement, la Goutte d'Or en fait partie, mais également les secteurs autour des gares et de l'hôpital en matière de prix. D'après des sites spécialisés, ils se situeraient entre 6190 et 7310 euros selon les rues et la qualité du bâti (estimation sur le site de meilleursagents.com). Avec ou sans Louxor, avec ou sans brasserie - celle dont nous voyons monter les murs avec intérêt et curiosité en lieu et place des anciens magasins Vano —, il nous semble que l'acquisition d'un logement dans ce quartier échappe souvent aux revenus modestes et même moyens. Et d'en conclure que la présence du Louxor ne changera pas beaucoup la sociologie des lieux. 

  • Une notoriété au-delà des fortifications

    Pour qui veut se documenter sur la salle de consommation à moindre risque (SCMR) il est difficile d'échapper à notre blog d'Action Barbès. Surtout si vous précisez à Barbès ! Testez votre moteur de recherche.

    C'est ainsi que nous avons été contactés par deux étudiantes de l'Ecole des Hautes Études en Santé Publique de Rennes (EHESP). L'une dans le cursus des inspecteurs de l'assistance publique et la seconde dans celui des directeurs d'établissement. Le sujet était d'identifier les freins et les leviers à la mise en place des centres d'injection surveillés (CIS) — une autre expression pour nos salles de consommation à moindre risque —, les enjeux du débat, les principaux obstacles. La presse ayant relaté la position de notre association, mais aussi celle des opposants au projet, comme Vivre Gares du Nord et Est, elles sont venues se faire leur propre idée du débat. 

    Lors de la mise en place de la concertation par la mairie et des réunions informelles tenues dans des cafés du quartier, un documentariste a filmé les débats pour en faire un film de synthèse qui présenterait la situation. 

    Mais où en est-il le débat à ce propos ? Passé le temps des oppositions frontales, de la "consultation" bon enfant des 300 personnes venues déposer leur NON dans l'urne de Monsieur Federbusch le 14 avril dernier... silence radio.

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    On attend de trouver un lieu. Véritable quête du graal ! Entre le refus d'un pied d'immeuble, promesse du maire, et la proposition d'un algéco relégué sous le métro aérien... on n'en sait pas beaucoup plus. Des négociations, voire des tractations, seraient en cours entre la SNCF, un poids lourd du quartier au niveau du bâti, et le Ministère de la Santé associé à la Ville de Paris. Pire que pour l'élection d'un pape, aucune rumeur ne sort des cabinets officiels. Pas de fumées ni grises, ni blanches ne sont sorties des bureaux où se rencontrent — nous l'espérons ! — les responsables du dossier et ceux de la SNCF. Il est vrai que cette dernière a abandonné les locomotives à charbon... 

    Pour information :

    L’EHESP forme les cadres supérieurs de la santé publique au niveau national et international et propose des diplômes de master, d’ingénieur, de doctorat et d’établissement. L’École délivre ainsi des formations de haut niveau qui permettent à ses élèves et étudiants d’accéder à des fonctions de management dans le secteur de la santé, du sanitaire, du social et du médico-social. L’EHESP est aussi une plateforme pour l’enseignement et la recherche en santé publique avec 6 départements d’enseignement et de recherche, 1 laboratoire de recherche en environnement et santé, 6 centres de recherche interdisciplinaires transversaux.

    Pour plus de détails, visitez leur site --> http://www.sorbonne-paris-cite.fr/index.php/fr/formation

  • Balade dans le quartier

    La fête continue autour du Louxor, le cinéma de quartier, témoin des années 1920 dans la folie de l'égyptomanie ambiante, rouvert le mois dernier (18 avril) à l’angle des boulevards Magenta et de la Chapelle (Xe), avec un succès qui ne tarit pas. L’association Paris-Louxor accompagne à sa façon cette réouverture, en organisant des visites de quartier sur le thème des salles de cinéma et des lieux de tournage. La visite parcourt les IXe, Xe et XVIIIe arrondissements, entre la place de Clichy et le carrefour Barbès, racontant l’histoire des 24 cinémas de quartiers qui existaient à la Libération.

    Visite ce matin 18 — mais il est déjà bien tard — puis le 25 mai, de 9h30 à 12 heures. Réservation indispensable en raison du nombre limité de places ; contacter reservations.visites@gmail.com. Rendez-vous devant le Cinéma Louxor, 170, boulevard de Magenta (Xe).

    N'oubliez pas non plus l'exposition organisée par les Amis du Louxor à la mairie du Xe. Elle vous y attend jusqu'au 25 mai. Ensuite, il sera trop tard. 

  • Exposition au lycée Jacques-Decour

     

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    Crédit Photo Laura Muller


    Exposition « Collectif des arts » du 17 au 20 mai.

    Le Collectif de riverains des boulevards de Clichy et de Rochechouart organise la 5e édition de son exposition Collectif des arts, du 17 au 20 mai au Lycée Jacques-Decour (12, avenue Trudaine). Venez découvrir les œuvres des peintres, sculpteurs et photographes du quartier, leur technique et leur regard, durant ces quatre jours.

    Horaires  de l’exposition : 17 mai 18h/21h, 18 et 19 mai 10h/20h, 20 mai 10h/19h.

    Le vernissage aura lieu le vendredi 17 mai à 18h.

     

  • Le réalisateur iranien Asghar Farhadi à l'honneur au Louxor

    LOUXOR13LOGcoulMini.jpg3 semaines pour découvrir  3 films du réalisateur iranien 


    Si vous n'êtes pas encore inscrits à la lettre hebdomadaire du Louxor, pensez à le faire... c'est ici !

    Spécial gros plan sur la programmation de trois films de Asghar Farhadi. Et si vous cliquez sur le portrait publié par Art is thick, vous pourrez aussi voir la bande annonce de son nouveau film Le Passé, présenté au Festival de Cannes. Elle donne envie d'en savoir plus sur ce qui pourrit la vie de ces enfants partagés entre l'Iran et la France, mais aussi la vie de la femme qui est leur mère. Rendez-vous au Louxor dès le 17 mai. 


    Du mercredi 15 mai au 21 mai : A propos d'Elly de 2009

    A+PROPOS+D%27ELLY.JPGUn groupe d’amis étudiants passe des vacances dans une vaste demeure au bord de la mer Caspienne. Sepideh, qui s'est occupée de l'organisation, a décidé d'inviter Elly, en espérant que celle-ci ne soit pas indifférente au charme de son ami Ahmad, qui sort tout juste d'une rupture. Les vacances se passent dans la bonne humeur, jusqu'à la soudaine disparition d'Elly. 

    Mercredi 15 mai à 19 h
    Vendredi 17 mai à 21 h
    Dimanche 19 mai à 11 h 
    Lundi 20 mai à 14h15 

    Du mercredi 22 au mardi 28 mai : La fête du feu

    Du mercredi 29 mai au mardi 4 juin : Les enfants de Belleville