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  • Les Bouffes du Nord mettent à l'affiche "Lazzi"

    Du 6 au 24 septembre 2022, les Bouffes du Nord mettent à l'affiche "Lazzi". Cette pièce est écrite et mise en scène par Fabrice Melquiot, avec sur scène les comédiens Vincent Garanger et Philippe Torreton.

     
    "Ouverture à l’iris sur la porte fermée du dernier vidéoclub du monde. Avant Netflix, avant Amazon, avant le streaming. Deux hommes rêvaient de cinéma, deux hommes aimaient des films, deux hommes en parlaient volontiers à des clients qui faisaient de leur magnétoscope un fétiche. C’était eux, les Mohicans : un veuf, un divorcé, engloutis sous les VHS et les DVD. Quichotte implosif, Sancho volcanique. Ils s’inventent une nouvelle vie à la campagne, pour se refaire, se reprendre, se retrouver. Retour à la nature et maison hantée : c’est le programme. Car le fantôme d’Orson Welles n’est jamais loin, lui qui veille sur un patrimoine d’images et de sons, de souvenirs amoureux, d’espoirs inouïs. Sous un ciel menaçant, entre lancinement tragique et salves comiques, Lazzi évoque un monde en liquidation, en attente d’un futur sensé."

    Fabrice Melquiot

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    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 6 au 24 septembre 2022

  • Le festival "Pianos, Pianos" au Bouffes du Nord

    Les dimanche 13 et lundi 14 mars prochains, les Bouffes du Nord accueillent le festival "Pianos, Pianos".

    Au programme de ces deux jours de clavier, de quoi ravir les oreilles des mélomanes :

    Dimanche 13 mars 2022

    - 11 h : Claudine Simon : Pianomachine
    - 12 h : Atelier familles avec Claudine Simon et Vivien Trelcat autour de Pianomachine 
    - 14 h : Rencontre-atelier avec Claudia Chan autour de New vibes 
    - 15 h : Claudia Chan : en partant de Stockhausen
    - 17 h : Maroussia Gentet et Vahram Zaryan : de Maurice Ravel à Bastien David
    - 19 h 30 : Jean-Pierre Collot : Wagner / Barraqué

    Lundi 14 mars 2022

    - 20 h 30 : Alain Planès et Ralph van Raat : Dialogue Haydn Ligeti

     

    "L’histoire du piano n’est pas finie. Elle reste aujourd’hui aussi féconde qu’à ses débuts, lorsqu’au siècle de Bach, le génial Cristofori inventait un instrument qualifié de « clavecin qui joue piano ou forte » par les Médicis. Le piano synthétise désormais un passé fait de mutations sociales et historiques majeures, tout au long d’un cheminement de trois siècles, pavé d’oublis, de péripéties et de révélations. Une histoire marquée par des personnalités indépassables, telles que Liszt, Thalberg, Chopin et tant d’autres qui s’étaient faites les égéries de marques concurrentes, lors de concerts-matchs qui étaient suivis comme des feuilletons.

    Il serait bien illusoire de croire que cette dynamique est achevée. Si la facture du grand piano de concert semble avoir trouvé une stabilité depuis le début du XXe siècle, l’instrument est constamment défié aujourd’hui : désaccordé, préparé, greffé, disséqué, exhibé, augmenté, virtualisé, il anticipe à nouveau les visions des créateurs.

    Pianos, pianos est porté par la Bibliothèque musicale La Grange-Fleuret - anciennement Médiathèque Musicale Mahler, qui conserve des collections constituées par des pianistes prestigieux : Cortot, Lefébure, Long, Gianoli, Helffer, Engerer… Le Festival veut témoigner de cette histoire double : celle de l’instrument, et celle du répertoire. Une pléiade d’audacieux interprètes, Alain Planès, Claudia Chan, Claudine Simon, Maroussia Gentet, Jean-Pierre Collot, Ralph van Raat..., renouvelleront avec brio notre perception du lien entre une partition écrite pour un Walter de 1792 et une œuvre d’aujourd’hui pensée pour un piano-machine.

    En amont du Festival, la Bibliothèque musicale La Grange-Fleuret, lieu voué au partage des savoirs et à la diffusion artistique, proposera en ses murs des actions de sensibilisation étroitement liées à cette programmation : atelier d'interprétation, exposition numérique, rencontres valorisant les archives musicales conservées dans ses collections. En attendant que s’écrive aux Bouffes du Nord une nouvelle page de l’histoire du piano…"

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    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    13 et 14 mars 2022

     

  • Les Bouffes du Nord mettent à l'affiche Federico García Lorca

    Du 2 au 12 février, les Bouffes du Nord mettent à l'affiche une "proposition de concert théâtral" Andando Lorca 1936.

    Les textes de Federico García Lorca qui composent cette œuvre sont traduits et mis en scène par Daniel San Pedro, conjugués avec la composition et la direction musicale de Pascal Sangla. Sur scène, s'expriment les voix d'Aymeline Alix, Audrey Bonnet, Camélia Jordana, Estelle Meyer et Johanna Nizard, accompagnées par les musiciens Liv Heym , Pascal Sangla, Donia Berriri et M’hamed el Menjra.

    (Réservation)

    "Andando est une proposition de concert théâtral réunissant six comédiennes chanteuses et trois musiciens, autour de la poésie de Federico Garcia Lorca et sur la musique de Pascal Sangla... En avant ! La musique – si importante pour Lorca qui faillit devenir devenir pianiste concertiste et était passionné de musique populaire, de flamenco et de gospel – est ce qui permet l’accès le plus direct à sa poésie et à son univers, que l’on soit néophyte ou spectateur averti.

    À travers six figures féminines, toutes issues de l’œuvre de Lorca, c’est Federico lui-même qui se raconte. En filigrane, on découvre l’Espagne de l’été 1936, déchirée entre modernité et liberté d’une part, et traditions et conservatisme de l’autre. Cet été là, cette Espagne bascule dans la guerre civile."

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    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 2 au 12 février 2022

  • "La disparition du paysage" aux Bouffes du Nord

    Les Bouffes du Nord mettent à l'affiche Denis Podalydès dans La disparition du paysage (texte Jean-Philippe Toussaint, mise en scène et scénographie Aurélien Bory). Vous pourrez retrouver sur scène le sociétaire de la Comédie-Française du 18 au 27 novembre.

    "Un homme parle, immobile, réduit à l’immobilité après un attentat dont il a été victime. Il se souvient de la déflagration, puis tout s’est volatilisé, dispersé. Le voilà devant une fenêtre à Ostende, livré, condamné à ses pensées, ses souvenirs, ses observations minutieuses. Il aperçoit un chantier important en train de s’édifier : on construit apparemment un haut mur qui peu à peu envahit l’espace de la fenêtre, cache la vue, obscurcit et enferme la chambre où il est. Pensées et souvenirs s’obscurcissent à leur tour. La déflagration semble revenir. Il y eut un choc si violent, si total.

    L’homme, en réalité, était-il mort sur le coup ?

    Je connais Jean-Philippe Toussaint depuis quelques années, j’ai enregistré le texte de Football, mais je le lis depuis 1984 à peu près, accueillant chacune de ses œuvres avec émotion. J’aime son style, son humour, sa clarté même dans la mélancolie. En le lisant, je peux penser simultanément à Hergé, à Jean-Jacques Rousseau (pour la limpidité d’écriture), et au cinéaste Lee Chan-Dong, qui a fait Poetry et Burning.

    Il me fit don de ce texte il y a un peu plus d’un an dans un café à Paris, où il voulait me le remettre en mains propres. J’étais étonné de cette discrétion, comme si nous étions dans un film d’espionnage. Il ne l’avait pas publié (chez Minuit, comme tous ses livres), et ne le publierait pas encore : seulement, sans doute, quand je le jouerais. Bon, très bien, je le reçus comme le début d’une mission : faire passer ce texte dans la chambre d’écho d’un théâtre.

    Comment donner à entendre (à voir ?) ce flux de pensées, de sensations, de réminiscences ? Et comment faire avec la mort, toujours présente, déjà là, ombre et instant ?

    Il fallait un espace particulier, inédit. Aurélien Bory s’est intéressé au projet. Dans le café où nous nous sommes aussi rencontrés, il s’est mis à griffonner de petits croquis autour du thème de la fenêtre qui s’obture peu à peu. Quantité d’espaces différents ont affleuré dans l’imaginaire commun qui s’édifiait doucement.

    Cette réflexion est très stimulante. Je relis plusieurs fois le texte, disons la pièce. S’y manifeste une grande inquiétude, qui est notre commune et sourde inquiétude à tous. Inquiétude qui perd son nom, sa forme, son contour, tant elle s’accroît, se diffuse, tout en semblant parfois s’évaporer. Je suis à la fois plus sensible à l’acuité tranquille de la langue, et au soufflé de l’explosion. Elle balaye le monde en une seconde, et nous habitons cette seconde là, avec élégance, raffinement. 

    J’espère que nous nous acquitterons bien de la mission. C’est aussi, à mon sens, une des missions du théâtre : donner voix, corps, espace et temps à la prose des grands écrivains, à la littérature de notre temps bizarre.

    Denis Podalydès"

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    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 18 au 27 novembre 2021

  • Les Bouffes du Nord prennent La Mouche

    Du 7 au 25 septembre 2021, le théâtre des Bouffes du Nord met à l'affiche La Mouche, une pièce librement inspirée de la nouvelle de George Langelaan.

    L'adaptation et mise en scène sont de Valérie Lesort et Christian Hecq. En compagnie des auteurs on retrouvera sur scène les comédiens Christine Murillo et Jan Hammenecker.

    "Dans les années 60, au cœur d’un village, Robert vit avec sa maman Odette. La relation mère-fils est inquiétante et désopilante à la fois, un clin d’oeil à l’épisode « La soucoupe et le perroquet » de l’émission Strip-tease.

    La cinquantaine, dégarni, bedonnant, Robert passe le plus clair de son temps enfermé dans le garage où il tente de mettre au point la machine à téléporter. On assiste au quotidien de ce drôle de couple, ponctué par des expériences de téléportations plus ou moins réussies.

    Comme dans le film de Cronenberg, tiré lui-même de la nouvelle de George Langelaan, Robert va tenter de se téléporter, mais une mouche s’est glissée dans la machine, et l’apprenti scientifique va peu à peu se transformer en insecte géant. Ses transformations physiques et mentales ne seront pas sans rappeler celles de Gregor dans La Métamorphose de Kafka. Robert va se déshumaniser peu à peu pour devenir une bête capable de grimper au mur, poussée par une recherche insatiable de nourriture.

    Travail corporel, effets spéciaux, esthétique du temps des prémices de l’informatique, La Mouche est un laboratoire d’expérimentations scéniques et visuelles, un extraordinaire terrain de jeu."

    Valérie Lesort et Christian Hecq

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    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 7 au 25  septembre au 2 octobre 2021