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Culture - Page 188

  • Au théâtre

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    Le petit garçon sourd va en vacances chez ses grands-parents. Communiquer avec son « pépé » est bien difficile, pour le pépé surtout ! Les copains de son âge ne sont pas tendres avec lui qui ne parle pas : il n’a pas de langue ! Comment va-t-il manger une glace ? Et avec les filles ? Oh la la !!

    Jean Yves Augros nous proposait jeudi et propose encore ce vendredi soir à 20h30 sa pièce Ma parole dans la salle d’International Visual Théâtre (IVT), rue Chaptal.

    Mise en scène par Chantal Liennel et jouée par Jean Yves Augros et Yoann Robert, la pièce est à la fois l’expression de cette souffrance dans la difficulté à communiquer et l’incompréhension de la part des entendants qu’ont les sourds. Elle est pour les entendants eux-mêmes une prise de conscience pour certains, un rappel pour les autres, de la nécessaire ouverture d’esprit dont nous devons faire preuve en face de la différence. Admirablement interprétée par ces deux copains dont la complicité à la ville se sent sur scène, la pièce se veut pédagogique et est jouée principalement dans les écoles. Elle est la parfaite illustration de l’esprit qui a animé dès son origine l’installation d’IVT et de sa compagnie rue Chaptal.

    Un débat avec les acteurs a suivi la représentation. La salle, pleine, était essentiellement constituée de sourds et on est frappé par leur appétit à communiquer et la facilité avec laquelle le langage des signes leur permet de le faire. Signe intéressant, une classe d’enfants entendants assistait au spectacle et les questions fusaient de toutes parts.

    Chantal Liennel et Jean Yves Augros font partie de la compagnie théâtrale installée rue Chaptal. Ils y sont formateurs, comédiens, auteurs, etc. …  La saison 2007 s’achève et la programmation 2008 est difficile. En effet, IVT rencontre beaucoup de difficultés financières : des travaux d’installation qui ont couté beaucoup plus cher que prévu – la salle rouge et noir de 200 places environ est bien réussie – des subventions qui n’arrivent pas à l’heure et d’un montant pas tout à fait au niveau de ce qu’on souhaitait, nul besoin d’aller chercher des responsables, mais il faut aider financièrement IVT à continuer son travail !

    Jean Yves Augros finit son spectacle par la réponse à la question d’ouverture : quelle est ta langue maternelle ? Ma langue est fraternelle.
  • Intégrale Georges Brassens : le retour

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    Après le succès de l'édition 2006, l'intégrale de l'oeuvre de Georges Brassens revient en 2007. Cela commence dimanche 21 octobre à 20h et pour 7 jours. Toutes les informations sur le site Le Grand Pan.

  • Lire Maupassant

    Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.

    Guy de Maupassant

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    Lire Maupassant est un plaisir pour tout le monde mais les habitants ou les amoureux du 9ème arrondissement y trouveront une saveur toute particulière tant celui-ci est présent dans son œuvre.

    Rien de surprenant à cela. Guy de Maupassant a vécu plusieurs années rue Clauzel, au 17 ou au 19, des recherches sont en cours pour savoir exactement où. Le quartier imprègne donc ses écrits. Bel-Ami bien sûr dont l’essentiel de l’action se déroule sur ces boulevards qui ont vu à la fin du 19ème siècle tant de journaux s’y installer.

    Mais ce sont les Contes et Nouvelles publiés entre 1875 et 1891 qui recèlent le plus de surprises pour les amoureux du quartier. Au détour d’une phrase, d’un court paragraphe, on est avec un jeune couple qui s’installe dans le haut de la rue de Rochechouart et Maupassant nous dépeint le Paris de cette époque vu des toits, ou encore un couple de quincaillers installés ayant commerce rue des Martyrs se rendant via la rue Saint Lazare à Courbevoie pour une promenade en canot et un déjeuner sur l’herbe, une soirée de Messieurs qui dinent « en garçons » dans un grand restaurant des boulevards, une femme « légère » qui reçoit dans le quartier Breda (actuelle rue Henri Monnier), un fiacre qui passe rue du Faubourg Montmartre, un homme perdu rue Drouot, etc. …. Laissons à chacun le plaisir de faire ces découvertes au hasard de la lecture.

    Le quartier n’a guère changé depuis Maupassant et la façon qu’il a d’en parler par touches successives nous en donne une idée « impressionniste » qui ne laissera personne indifférent.

    La meilleure publication des Contes et Nouvelles est sans aucun doute celle de La Pléiade (Gallimard) par Louis Forestier (2 volumes). Bien sûr, cette publication a le gros inconvénient d’être assez chère mais les annotations de Louis Forestier sont d’une importance capitale. Il s’agit clairement de deux volumes de référence.

    Vous trouverez sur Internet beaucoup d’informations concernant Maupassant. Il faut noter dans cet ensemble le site « Maupassantiana », site érudit et néanmoins accessible. Vous pourrez vous abonner gratuitement à la newsletter mensuelle, entièrement consacrée à l’auteur et à l’actualité de son œuvre.

    Enfin, n’oubliez pas que vous trouverez sur le site Autour du Père Tanguy tenu par l’historien Bernard Vassor beaucoup d’articles traitant de l’histoire de notre arrondissement, Maupassant inclus.

  • Nuit Blanche Place de l'Europe

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    Les plasticiens d'Anvers aux Abbesses fêtent les 50 ans du Traité de Rome en invitant 26 artistes de la Communauté Européenne pendant Nuit Blanche 2007.

    Ensemble, ils se retrouvent rue de Madrid et mettent en place un chantier tout en couleurs, formes, volume, matières et lumières.

    Sous le regard du public et parfois avec lui, les artistes vêtus de blanc interviennent sur des surfaces de 1m x 1m  assemblées en cube, puis regroupées sur des structures installées dans la rue. Signalé à plusieurs mètres de hauteur par des ballons lumineux, ce chantier symbolique de la construction européenne sera accompagné par un environnement sonore de Cédric Rageau.

    L'exposition se tiendra ensuite du 16 au 27 octobre à la Mairie de 9ème, 6 rue Drouot puis du 13 au 19 novembre à la Mairie du 18ème, place Jules Joffrin. 

  • La semaine Georges Brassens

    Les petites vacances ne m'empêchent pas d'avoir un oeil sur ce blog et les commentaires reçus ! Je reprends ici le texte d'un commentaire envoyé hier Dimanche par Marie à propos de l'intégrale Georges Brassens qui a eu lieu fin Octobre salle Rossini à la Mairie.

     

    "Merci pour tous ces commentaires qui nous récompensent pour le travail accompli et la passion mise en oeuvre.

    Je dois bien répondre à ceux qui s'étonnent du peu de fréquentation de la manifestation, et notamment à Nasir, que Dimitris Bogdis et moi-même, ainsi que des amis bénévoles, avons fait ce que nous avons pu pour que l'événement soit annoncé à sa mesure, mais que nous avons été vraiment mal relayé par ceux qui détiennent les clefs de la communication. J'ai passé trois demi-journées à placer des affiches, avec Philippe Vicherat, dans l'arrondissement, et les commerçants nous ont tous merveilleusement accueillis. A considérer cela, on peut dire que le nombre de spectateurs est toujours resté "honorable", même si... nous aurions préféré en offrir davantage aux artistes et aux techniciens, tous bénévoles (pas de financement : vente de programme et "chapeau"). Jour après jour, le nombre de spectateurs est allé en augmentant, et des gens venant de partout. Tu vois Nasir, pardonnons aux habitants du 9ème. Beaucoup on regretté après coup de n'avoir pas été informés plus tôt.
    Les spectacles ont été de qualité, et l'ambiance formidable. Malgré les difficultés matérielles (beaucoup de contraintes dans une mairie !), chacun, y compris les employés de la mairie, pas forcément passionnés par l'événement, chacun y a mis du sien. Les artistes ont vécu une semaine formidable - et nombreux venaient de province, ont assumé le billet de train, logé chez des amis, etc. Dès les premiers jours ils se sont exprimés comme si, d'évidence, on allait recommencer chaque année.
    Evidemment, que chaque année entre les 22 et 29 octobre, l'intégrale de Brassens soit proposée, et avec ce niveau de qualité, quelque part dans le monde, ce n'est pas dénué de sens... Mais moi qui connais les ressorts de l'aventure, je dis : une fois dans ces conditions, pas plus. Si on recommence, nous avons besoin d'une logistique différente, donc de moyens matériels (et de financements) plus charpentés, afin que ce soit confortable pour tout le monde, y compris pour le public - parfois pris en otage par nos contraintes horaires, par exemple.
    Attention, nous ne nous plaignons pas : un grand merci à Philippe Vicherat qui nous a mis en contact avec Nadia Prête, et à Nadia qui nous a tout de suite réservé la salle ! Nous avons tous accepté en connaissance de cause (on espérait tout de même davantage de relai-promo de la part de la mairie). Mais nous savons que s'il fallait recommencer, les mêmes conditions ne nous le permettraient pas. Nous étions souvent "sur le fil du rasoir"...

    Peut-être à l'an prochain ? Nous y travaillons déjà.

    Marie"

     

    Merci à Marie de ce commentaire. Si vous avez aimé ce spectacle, si vous avez envie qu'il revienne dans notre 9ème ou si vous l'avez simplement manqué, peut être pourrions faire quelque chose pour l'année prochaine ? Toutes vos suggestions sur ce blog sont les bienvenues ou bien par courriel.

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