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Culture - Page 192

  • La Phonogalerie - Présentation

    Dans le quartier Trudaine, à deux pas de La Cigale, se trouve la Phonogalerie. C’est le temple de la musique enregistrée. Pas de nostalgie ici, ni de poussière, mais beaucoup de beauté. Les objets y sont en parfait état de conservation ou en cours de restauration, présentés dans un vaste espace de style art déco justifiant son appellation de galerie.

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    Qu’ils enregistrent les sons sur la fragile feuille d’étain d’Edison (1877), sur de la cire ou qu’ils fassent chanter le vinyle, ici sont rassemblés les plus beaux instruments de reproduction des sons. On y trouve de véritables pièces de musée : « tinfoil » primitif, phonographes à cylindres de cire de tous formats, gramophones à disques exhibant de magnifiques pavillons aux couleurs de cuivre ou irisés de laque. Bois précieux, bronzes, vernis au tampon, appareils à monnayeurs de la Belle Epoque, phonographes domestiques plus modernes, c’est beau à voir et c’est à vendre !
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    On trouve également à la Phonogalerie une documentation de premier ordre : disques anciens et recherchés, cylindres rares ainsi que de nombreux témoignages à travers les affiches ou les autographes, de plusieurs vedettes des Grands Boulevards. Une borne Internet permet l’accès à une documentation numérisée plus vaste encore sur des sujets connexes à l’histoire de l’enregistrement sonore. Enfin, un atelier au sous-sol permet d’assurer sur devis la restauration de toute machine parlante retrouvée dans votre grenier.
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    C’est assurément de l’art, la visite vaut le détour, elle est gratuite et l’accueil est vraiment chaleureux..

    medium_phonogalerie_5.jpgPhonogalerie
    10 rue Lallier
    75009 Paris
    De 14h à 19h
    Tous les jours sauf Mercredi et Dimanche et sur rendez-vous
    01.45.26.45.80
    www.phonogalerie.com

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées - le Musée de la Vie Romantique

    Le Musée de la Vie Romantique est un établissement qui dépend de la Mairie de Paris. Si l’ancienne maison d’Ary Scheffer appartient à l’Etat, celui-ci la met à disposition à la Ville et le Musée tel que nous le voyons aujourd’hui date de 1983. Son site web est assez bien fait et vous donnera toutes les informations nécessaires sur l’histoire de cette charmante maison.

    L’appellation du Musée est un peu trompeuse. Certes le Romantisme y est présent mais le lieu ne lui est pas entièrement dédié.

    Les fonds de collections ont des origines diverses. Si le Musée expose des œuvres d’Ary Scheffer, beaucoup de celles-ci sont en prêt et appartiennent au musée de Dordrecht aux Pays Bas. Le Musée n’en possède que quelques unes en propre.
    Tout ce que le Musée conserve en provenance de George Sand provient d’un don que la petite fille de l’écrivain avait fait en 1923 à la Ville de Paris. Il s’agit d’objets familiers qui en fait n’ont d’autre valeur que celle de lui avoir appartenu et de nous permettre de mieux appréhender son quotidien.
    Si Romantisme il y a, c’est bien dans le lieu lui-même et son emplacement au cœur de notre arrondissement, là où vécurent tous les artistes romantiques, que ce soit Berlioz, Chopin, Hugo dans sa jeunesse, Sand bien sûr, Delacroix et bien d’autres.

    Le Romantisme, de l’aveu même du Conservateur adjoint n’est donc pas l’unique préoccupation du Musée. En fait, il se veut un endroit de vie. Les expositions temporaires qui y sont organisées ne sont pas toutes liées au Romantisme ce qui lui permet de toucher un public plus large, des jeunes notamment. Il a reçu 150 000 visiteurs l’an passé. Bien sûr, les Conservateurs font attention à maintenir une certaine cohérence entre ce qui est exposé et le lieu lui-même et par exemple il n’est pas envisageable d’y présenter de la peinture moderne. Il n’en est pas de même pour les acquisitions faites par le Musée qui elles doivent être assez liées au Romantisme, son label de Musée de France qui permet au Ministère de la Culture de contrôler la qualité des acquisitions le lui impose. Par exemple, le grand tableau peint par Ary Scheffer représentant la Princesse de Joinville vient de rentrer dans les collections permanentes.

    Des travaux sont prévus pendant l’hiver 2005 aussi le Musée sera fermé de début Décembre à mi-Février. Il ré ouvrira ses portes avec une exposition du graveur Piero Crommelynck qui a travaillé avec Picasso et à l’été 2006 une exposition Pierre Loti, fantômes d’Orient, sera organisée.

    La présence d’un petit café dans le jardin tenu par des jeunes récemment installés rue Bourdaloue et la bonne collaboration entre le Musée de la Vie Romantique et le Musée Gustave Moreau rue de La Rochefoucauld l’ancrent un peu plus encore dans la vie de notre 9ème.

    Le Musée de la Vie Romantique
    16, rue Chaptal
    75009 Paris
    01?55.31.95.67
    Site web du Musée

  • "Paul Meurice et Victor Hugo, les allumeurs d’étoiles"

    Parler brièvement de Victor Hugo est presque impossible. Comment aborder le romancier, le poète, le dramaturge, le dessinateur, le journaliste, l’homme politique, le rebelle, l’exilé, le romantique …. en quelques mots ? Il nous faut rester modeste devant un tel personnage. Notre arrondissement nous donne quand même l’opportunité de parler de Hugo et de le regarder dans son environnement familier puisqu’il y passa quelques années de sa vie.

    Paul Meurice (1818-1905) est lui moins connu que le grand Victor. Dans les années 1830, il fut le collaborateur de George Sand, d’Alexandre Dumas. Suite à la Révolution de 1848, il créé le quotidien « L’événement » de tendance « hugolienne » nous précise Bernard Vassor. L’arrivée au pouvoir du Prince Napoléon et le coup d’Etat de Décembre qui en fait l’Empereur Napoléon III mettent fin au projet mais en 1869 Paul Meurice se relance dans l’aventure de la presse en créant « Le Rappel », autre quotidien auquel collabora également le fils de Victor Hugo, Charles.

    Mais Paul Meurice fut surtout et avant tout le proche de Victor Hugo. Editeur de ses œuvres, adaptateur de ses romans pour le théâtre, metteur en scène de ses pièces, collectionneur infatigable de ses dessins, il fut l’ami bien sûr mais aussi « l’appui et le conseil » nous dit Sheila Gaudon, Professeur Emérite à la Wesleyan University (USA) dans le recueil de correspondance entre Hugo et Meurice qu’elle a publié.

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    Paul Meurice voua sa vie à Hugo. Une dévotion sans faille qui aboutit en 1903 à la création du musée de la place des Vosges.






    A l’occasion du centenaire de la mort de Paul Meurice, la Société des Amis de Victor Hugo et l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle organisent une série de manifestations culturelles – Paul Meurice & Victor Hugo, les allumeurs d’étoiles - pour présenter les relations et l’œuvre commune de Hugo et de Meurice.

    A la fois Meurice et Hugo vécurent dans notre arrondissement de nombreuses années. Avenue Frochot pour le premier, et disons un peu partout dans l’arrondissement pour le second ! Dans le cadre des journées « les allumeurs d’étoiles », une promenade littéraire sur les traces de Paul Meurice et de Victor Hugo dans le 9ème est organisée le Samedi 17 Septembre prochain. Commentée par Bernard Vassor, il s’agira d’une « ballade » à la rencontre des différents lieux du 9ème entre l’avenue Frochot, la rue de la Tour d’Auvergne, la rue des Martyrs, etc. où le souvenir des deux hommes restent vivant, qu’ils aient été des lieux de travail ou de résidence.

    Paris Neuvième vous propose cette promenade.
    Rendez vous :
    Samedi 17 Septembre à 15h30
    à la librairie « L’Atelier 9 »
    59, rue des Martyrs (place Lino Ventura)
    Métro Pigalle – bus 67

    Il fera beau, c’est commandé mais prenez de bonnes chaussures. Une virée dans l’univers de Hugo le jour de la fête du patrimoine.

  • Siegfrid Bing, le marchand d'art

    Le 6 Septembre 1905 mourait Siegfrid Bing. Quasi inconnu du grand public, cet allemenad a joué un rôle capital dans la vie de Van Gogh et de tous les impressionistes que l'on pouvait rencontrer dans sa boutique de la rue Chauchat.
    Nous lui consacrerons un article plus détaillé à l'occasion de l'exposition qui lui sera consacré en Février 2006 pour la réouverture du Musée des Arts Décoratifs rue de Rivoli.
    Bing était un habitant du 9ème puisqu'il résida 13 rue Bleue, 10 rue de Provence et 22 rue Chauchat jusquà sa mort en 1905.

    (source : Bernard Vassor)

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées

    Introduction

    Nous avons à Paris deux musées tout à fait remarquables par leurs thèmes et leurs emplacements. Il se trouve que ces deux musées concernent directement le 9ème arrondissement.

    Premier endroit. Sans conteste, le Musée de la Vie Romantique est indissociable du 9ème. Où mieux que dans la Nouvelle Athènes connaître et comprendre le romantisme français des années 1830-1850 ? Où mieux que dans cet endroit le toucher du doigt, par ce qu’on peut y voir bien sûr mais aussi par le lieu lui-même qui nous ramène un peu 150 ans en arrière ?

    Le Musée de Montmartre est le second. Même si « hors de nos murs » puisque dans le 18ème arrondissement, il ne faut pas perdre de vue que Montmartre, la Commune de Montmartre, étendait ses possessions jusqu’aux Grands Boulevards actuels au 17ème siècle, que le Nord de notre arrondissement est resté montmartrois jusqu’à l’annexion de 1860, bref que le 9ème, de par sa géographie mais aussi de sa vie, était et reste encore aujourd’hui intimement lié à Montmartre. Le lieu qui héberge le Musée de Montmartre n’a lui rien à envier à celui du Musée de la Vie Romantique. Tout autant de charme, tout autant d’histoire.

    Visitez ces musées, c’est aussi regarder l’Histoire de l’Art au 19ème siècle dans son ensemble, la première moitie dans notre 9ème actuel, la seconde par Montmartre.

    Bien que Paris Neuvième vous ait déjà brièvement parlé du musée de la Vie Romantique, il nous a semblé intéressant d’aller un peu plus avant aussi avons rencontré pour vous les deux Conservateurs de ces Musées si particuliers pour nous présenter à la fois leurs collections, leurs lieux et leurs projets. Cela fera l’objet des deux petits articles dans la semaine qui vient.