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Paris - Page 535

  • Portes ouvertes : rencontre avec Emmanuelle Gutierres Requenne

    Emmanuelle Gutierres Requenne est artiste peintre et tient la galerie L’œil du Huit rue Milton. Cette année, le point d’accueil de la manifestation Portes Ouvertes se tient chez elle et nous l’avons rencontrée à cette occasion.

     

     

     

     

    Paris Neuvième (PN) : pourquoi participer aux journées Portes Ouvertes ?

     

    E.G.R : l’association D’Anvers aux Abbesses souhaitait élargir au 9ème arrondissement la manifestation. C’est donc tout naturellement que je me suis proposée en tant qu’artiste peintre d’abord, et aussi proposé la galerie comme lieu d’exposition des Emiles. Je suis membre D’Anvers aux Abbesses et chaque mois se tiennent dans les ateliers d’artistes membres de cette association des réunions où nous parlons de notre travail. C’est important pour les artistes de voir et connaître les œuvres des autres. Cela est très enrichissant car nous avons un peu trop tendance à rester enfermés dans nos propres ateliers. Donc cette année, c’est presque l’ensemble des 9ème et 18ème arrondissements qui sont concernés par ces Portes Ouvertes. Ce sont 70 lieux et plus de cent artistes.

     

    PN : Mais les "Emiles", c’est quoi exactement ?

     

    E.G.R : je ne saurais donner avec précision le pourquoi du mot "Emile". Par contre, il faut regarder cela comme un petit concours entre artistes peintres dont le principe est simple : à l’occasion des Portes Ouvertes, chaque peintre créé de 1 à 3 « petits formats » (14cmx24cm cette année) qui sont tous exposés dans le même lieu – la galerie L’œil du Huit cette année. Un jury de professionnels se déplace et décerne un premier prix qui vient enrichir la collection de l’association D’Anvers aux Abbesses. Par ailleurs, les visiteurs peuvent aussi voter pour leur oeuvre préférée et la peinture gagnante est remise lors d’une tombola.

     

    PN : comme artiste peintre, quelles sont vos motivations à participer à ces journées ?

     

    E.G.R : exposer à Paris est souvent difficile et fréquemment soumis à de nombreuses contraintes qui ne permettent pas de montrer l’étendue de votre "palette" si j’ose dire. Montrer ses œuvres chez soi, de manière moins formelle que dans une galerie permet de présenter au public une gamme plus large de ce que vous faites et aussi est une occasion de mieux expliquer votre parcours personnel.

     

    PN : vous parlez d’exposer sans contrainte, mais ces journées Portes Ouvertes sont quand même assez contraignantes non ?

     

    E.G.R : elles sont contraignantes dans leur organisation. Je rappelle que l’idée des Portes Ouvertes est de rencontrer les artistes sur leur lieu de travail. C’est cette rencontre là qui est intéressante. Donc, effectivement, pendant les 4 jours de la manifestation, nous sommes tenus d’être présents dans nos ateliers pour rencontrer les visiteurs.

     

    PN : vous avez donc vous aussi créer des Emiles ?

     

    E.G.R : oui, j’ai fait trois petits formats. Je vous propose une photo de l’un d’entre eux pour illustrer votre article.

     

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    Grande porte dans les bleus - 2005

    Huile sur toile

  • Conseil d’arrondissement

    Lundi s’est tenu le traditionnel Conseil d’arrondissement. Peu de points à l’ordre du jour mais on peut noter les sujets suivants :

    - les travaux de la halte garderie en création rue de Provence (35 places) vont bon train, des travaux non prévus initialement ont été réalisés mais tout devrait être prêt pour une inauguration fin Novembre,

    - la Mairie continue ses efforts en matière de logements sociaux avec d’importants travaux prévus dans l’immeuble acquis par la Ville 8 rue Fromentin. A noter aussi que les nouveaux logements sociaux créés rue de Budapest sont quasiment prêts,

    - la création d’un couloir pour vélo reliant la gare Saint Lazare à la place de la République et qui passera par nos rues de Provence et Richer. La piste cyclable sera dans les deux sens pour les vélos ce qui réduira légèrement l’espace pour la circulation des voitures et devrait entraîner la suppression de quelques places de stationnement, sujet d’une nouvelle controverse entre l’équipe municipale en place et l’opposition qui prétend que ces travaux se font au détriment des commerces locaux qui ne peuvent accueillir leurs clients venus en voiture.

     

    Prochain Conseil Lundi 5 Décembre à 18h30.

  • Deux jours pour les sourds

    Plusieurs raisons font que notre arrondissement s’intéresse plus particulièrement aux sourds.

     

    D’abord la présence "historique" deux importants établissements d’enseignement : le Centre d’Education du Langage pour Enfants Malentendants (CELEM) rue de Clichy et le Cours Morvan rue de la Chaussée d’Antin.

     

    Ensuite l’installation en cours d’International Visual Théâtre (IVT) dont nous vous avons déjà parlé et qui devrait ouvrir ses portes à l’automne 2006 rue Chaptal.

     

    Enfin le choix de la Mairie de Paris d’installer dans notre 9ème la permanence juridique pour les sourds et malentendants afin de les aider dans leurs démarches. (01.71.37.76.57 - doit.sourd@paris.fr)

     

    Dans ce contexte s’est tenue les 4 et 5 Novembre la deuxième édition des rencontres sourds-entendants à la Mairie rue Drouot. Si on en croit les chiffres qui nous ont été donnés, il y aurait aujourd’hui en France entre 80 et 100 000 sourds mais ce chiffre peut dépasser le million si on intègre les personnes ayant, soit de naissance, soit acquis en cours de vie, des problèmes auditifs plus ou moins graves. A n’en pas douter, il s’agit là d’un handicap important pour les personnes concernées et plus particulièrement les enfants qui rencontrent à la fois des problèmes d’enseignement et donc d’insertion.

     

    La manifestation regroupait de nombreuses associations de sourds allant d’éditeurs medium_dscn2032.jpgde livres (Edition du Fox) à l’Association Française de Interprètes en Langue des Signes (AFILS) en passant par Ciné Sourds, Web Sourd qui dialoguaient dans la Salle du Conseil. A noter la présence d’EDF/GDF qui dans le cadre de la mission handicap a signé une Convention permettant aux quelques 150 sourds travaillant dans l’entreprise d’assurer non seulement leur maintien dans l’emploi mais le développement de leur carrière par le biais de formations spécifiques. EDF/GDF a même mis en place un dispositif spécial pour ses relations avec ses clients sourds et ouvert un site web dédié à cette question. Salle Rossini étaient organisées des conférences traitant aussi bien des questions de formation, d’insertion et d’emploi que des rapports entre sourds et services publics sans oublier les sujets culturels.

     

    Dans son discours de clôture, le Maire Jacques Bravo a dit vouloir développer encore les actions pour assurer aux sourds une meilleure insertion non seulement en approfondissant leur accessibilité aux services publics mais aussi en leur proposant des services spécifiques liés à l’emploi par exemple. Des actions ont déjà été menées pour une meilleure insertion dans la vie citoyenne des sourds comme par exemple le débat en langue des signes qui s’est tenu à l’occasion du référendum sur la Constitution européenne. D’autres sont en cours de préparation comme une campagne de prévention contre le SIDA faite avec le concours de AIDES.

     

    Cette manifestation annuelle, qui n’en était qu’à sa deuxième édition, sera pérennisée. Elle est l’occasion pour les sourds de se rencontrer mais aussi de promouvoir les échanges entre sourds et entendants, ce qui est aussi un de ses buts.

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    Le Maire du 9ème et le Président du SERAC, école de formation des interprètesde la langue des signes, lors le séance de clôture des "48h de la Maire du 9ème"

     

    Avec le Maire, nous pouvons dire "Amis sourds, le 9ème arrondissement est aussi le votre, vous devez vous y sentir chez vous".

  • Opinion : les impôts locaux à Paris et la politique

    La régionalisation et la récente Loi dite de déconcentration conférant aux Régions et aux communes un certain nombre de responsabilités hier encore sous la tutelle de l’Etat ont engendré pas mal de polémiques autour des moyens, notamment financiers, permettant à celles-ci d’assumer correctement leurs nouveaux rôles. Ce fut par exemple le cas pour le Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF) il y a quelques semaines.

    Dans ce contexte et au moment où les Parisiens vont payer leurs taxes locales, Jacques Bravo, Maire du 9ème mais aussi Président de la Commission des Finances et des Marchés Publics au sein du Conseil de Paris, a jugé utile de publier une lettre aux habitants de notre arrondissement. Elle est en ligne sur le site web de la Mairie (cliquez ICI) et fait l’objet d’une assez large diffusion par courrier.

    Que dit cette lettre ? Le message est à deux niveaux. Elle note d’abord que la promesse de l’équipe municipale actuelle, Bertrand Delanoë en tête, de maintenir la pression fiscale locale constante est respectée. Elle souligne ensuite que le maintien de cette pression fiscale au niveau de 2001 n’a pas empêché la Mairie de Paris d’investir massivement dans le 9ème et donc de moderniser notre arrondissement, notamment en ce qui concerne les établissements scolaires. Prenons en acte, présentée ainsi la chose n’est pas contestable et faisons remarquer au passage que tenir ses promesses électorales ne peut pas être considéré comme un exploit particulier mais doit plutôt être regardé comme chose tout simplement normale.

    Ce que ne dit pas la lettre mais qui semble quand même être la réalité d’aujourd’hui, c’est que la Ville de Paris a financé ses gros investissements par un appel significatif à l’emprunt et que sa dette aurait augmenté depuis 2001 de façon importante. La Ville reste certes dans une situation financière des plus saines comparée à d’autres capitales mais il aurait été intéressant que la lettre de Jacques Bravo en touche un mot. Par ailleurs, sembler se satisfaire des investissements réalisés dans le secteur du logement social quand on connaît la situation actuelle de la Ville et au regard des drames récents n’est sans doute pas approprié. Certes la critique est aisée, le risque de surenchère certain, mais plus de modestie serait bienvenu. Le fait de souligner que l’actuelle majorité a fait plus et mieux que l’ancienne en la matière n’est pas un argument recevable quand bien même il serait justifié.

    On peut s’interroger aussi sur l’opportunité d’une telle lettre. Pourquoi maintenant ? Que se passe t-il à l’Hôtel de Ville pour qu’un élu ressente la nécessité d’un tel document au milieu de la mandature ? Informer les citoyens est chose nécessaire et utile mais il serait assez naïf de croire que cette action est déconnectée du contexte politique parisien actuel et peut être des difficultés que la majorité municipale rencontre en son sein même. Sans porter un jugement trop hâtif et tel que nous pouvons le voir aujourd’hui, il est néanmoins clair que la mandature Delanoë sera marquée par 2005, qu’il y a un avant la perte de JO de 2012 et les drames des logements sociaux, et un après. Que la perception que nous avons eu du Maire avant ces événements et celle que nous avons aujourd’hui, éclairée par son comportement souvent incompréhensible, n’est pas tout à fait la même. De là à penser qu’une initiative telle que celle de Jacques Bravo en devienne nécessaire n’est pas à exclure, en notant au passage que les fameuses réunions de compte rendu de mandat semblent avoir perdu le calme des années précédentes.

    Notez dans vos agendas que pour le 9ème, la réunion avec B. Delanoë aura lieu le 8 Décembre à 18h45 salle Rossini à la Mairie, 6 rue Drouot.

  • Un peu d'Histoire

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    Le site Terres d’Ecrivains dans sa livraison d’octobre nous propose différents articles concernant notre 9ème.

     

     

    Bonne lecture !