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  • Voirie : un nouveau trottoir élargi

    On est parti de ce petit trottoir étroit, sale le plus souvent et malodorant...

     

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    Et il s'en est fallu de peu que l'hiver vraiment trop long cette année ne perturbe les travaux entamés par la section de voirie pour élargir et aménager le trottoir le long de la station Barbès. Il était prévu depuis longtemps de redonner un peu de lustre aux abords du Louxor quand il rouvrirait. La date approche à grands pas : l'inauguration aura lieu le 17 avril et l'ouverture au public des trois salles dès le lendemain. 

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     Le trottoir en cours de travaux, et ci-dessous une fois proche de son achèvement.

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    Nous avions été consultés longtemps à l'avance par la mairie du 10e pour savoir si le stationnement automobile devait être conservé dans les mêmes proportions, pour connaître notre position sur le bien fondé d'aires de livraison, de barrières de saint-andré, etc. De l'époque, nous disposons d'un plan établi par la section de voirie pour être plus à l'aise pour y réfléchir. 

    Connaissant la tendance franchement anarchique des stationnements automobiles dans le quartier, particulièrement les jours de marché, nous avions préconisé de protéger très sérieusement la piste cyclable. Si au terme de la réflexion, on voulait conserver du stationnement voitures (on ne le préconisait pas vu le nombre important de places en sous-sol dans le quartier), il nous paraissait opportun de le placer côté immeubles le long de la piste en la protégeant d'un séparateur de bonne largeur, qui prévient le risque d'ouverture de portes (comme c'est le cas juste de l'autre côté du viaduc dans le 18e). Ainsi la file de stationnement évite que des automobilistes chevauchent allégrement le séparateur et coupent la piste comme on le voit couramment les jours de marché.

    Nous avons ressorti ces jours-ci le plan transmis par la mairie (voir un extrait ci-dessous). Il a été élaboré le 13 octobre 2008, et imprimé à notre attention le 3 février 2010, et oh, miracle de persévérance, déjà à l'époque la section de voirie avait prévu un trottoir de 3,85 m entre les grilles de la station et la bordure; qu'une file de stationnement de 1,80m serait maintenue, que la piste cyclable bénéficierait d'un séparateur de 0,40m de large... La seule modification est l'insertion d'une aire de livraison, plus loin vers la rue Guy Patin. Ouf ! La concertation est sauvée !

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  • Toutes les seringues ne finissent pas dans le caniveau

    En plus de se plaindre de l'insécurité liée à la présence de populations toxicomanes dans leurs rues, les habitants du quartier relèvent la présence de seringues usagées devant les portes et dans les caniveaux. Ils reprennent les chiffres de seringues distribuées, chiffres dont les associations d'aides aux usagers de drogues ne font pas mystère. Voir l'extrait du Figaro ci-dessous (une presse peu connue pour relayer les avis de l'actuelle municipalité, pour le cas où l'on nous opposerait nos sources "amies" !)

    Devant ces critiques, le maire du 10e rétorque qu'il a demandé des passages renforcés de la Propreté de Paris pour en limiter les risques. Par ailleurs, les associations qui travaillent sur le terrain font tout pour sensibiliser les usagers de drogues à l'importance de leur comportement social, à savoir ne pas abandonner les seringues usagées dans l'espace public. Souvent, il y a plus de précipitation dans la prise que de mauvaise volonté, mais le résultat reste le résultat.

    Extrait du Figaro du 11 février 2013 sous la plume de Cloé Woitier, qui avait rencontré Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès. 

    150.000 seringues distribuées en 2012

    Pour limiter la propagation de l'hépatite C et du sida, les associations de prévention mettent gratuitement à la disposition des toxicomanes des kits d'injection. Deux distributeurs automatiques sont installés autour de l'hôpital Lariboisière, dont l'un, rue de Maubeuge, est le plus fréquenté de la capitale.  Et les chiffres ne cessent de grimper: en 2012, près de 75.000 kits, soit 150.000 seringues, ont été écoulés sur ce seul distributeur, contre 30.000 en 2008. «Nous devons recharger chaque jour  les automates», qui contiennent 260 kits chacun, explique l'association Safe, qui gère ces distributeurs. «Les usagers sont plus sensibles à l'importance  de changer de seringues à chaque injection», qui peuvent aller jusqu'à dix par jour. «Mais nous sommes bien en dessous  des besoins. Nous retrouvons  des seringues contenant plusieurs produits, signe qu'elles ont été partagées ou utilisées plusieurs fois.» L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier.


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    Petite boite métallique fixée sur la structure rénovée de l'entrée du parking Vinci Gare du Nord.

    Pourtant, pourtant... 150 000 seringues distribuées, selon le titre du Figaro, ne signifient pas 150 000 seringues usagées dans l'espace public !!!! Ecoutons SAFE, l'association qui approvisionne les distributeurs de seringues implantées dans Paris, et précisément les deux de notre quartier (rue de Maubeuge et bd de La Chapelle). Là encore, c'est le Figaro qui l'écrit : "L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier." Après avoir obtenu des garanties, la DPE et ses personnels ont accepté de se charger de la collecte des poubelles de rue aux abords des distributeurs, qui forcément récupèrent aussi des seringues. 

    Restent les sanisettes : nous vous avions promis de vous présenter la carte insérée dans la presse la semaine dernière et proposée par l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme) et Coordination Toxicomanies. 

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  • Gare aux caméras dans les voies de bus !

    On en parlait depuis longtemps, mais en coulisse seulement, et de la part des responsables de la préfecture que nous avions questionnés, il nous était toujours répondu que le dispositif n'était pas encore opérationnel. Bien.

    En mars, nous remarquions une brève information dans un flash de la Préfecture de police (PP), qui disait :

    « A partir du 2 avril, après Aix-en-Provence (13), Marseille (13), Nice (06), Chartres (28) et plus proches de nous Saint-Mandé et l’aéroport d’Orly (94), Asnières-sur-Seine ou Puteaux (92), la préfecture de police va à son tour expérimenter une utilisation dynamique et intelligente de la vidéoprotection à des fins de lutte contre l’insécurité routière et de fluidité du trafic. Certaines infractions au code de la route pourront désormais être constatées par des opérateurs en mission de surveillance vidéo. Le contrevenant sera verbalisé à distance, sans être intercepté. »

    Voyons de près quelles sont les infractions visées par le dispositif (en application des articles L121-2 et L121-3)

    - franchissement de feu rouge,
    - stationnement irrégulier dans les voies réservées,
    - circulation dans une voie non affectée à sa catégorie et
    - stationnement en double file.

    Mais, soyons sérieux, il n'y a pas des caméras partout et surtout, l'attention de la police est focalisée sur certains axes, qui sont remarquables pour leur dangerosité, pour leur tendance à l'embouteillage du à des comportements illicites, ou encore connus pour une vitesse commerciale des bus insatisfaisante. Qui de nous n'a pas pesté en remarquant des automobilistes qui, arrêtés au beau milieu d'un carrefour, stoppent net le flux d'une voie perpendiculaire ? Des exemples ? La place Franz Liszt ou le carrefour La Fayette Magenta.  

    La Préfecture donnait la liste des axes désormais surveillés par les caméras :

    - rue de Rivoli (1er et 4e) 

    - avenue de l’Opéra (1er)  

    - grands boulevards (2e, 3e, 9e et 10e)
    - boulevard de Sébastopol (3e, 4e)

    - boulevard Saint-Germain (6e et 7e)

    - avenue des Champs-Élysées (8e) 

    - place Saint-Augustin (8e) 

    - avenue du Général Leclerc (14e) 

    - rue de Vaugirard (15e)

    - avenue de Clichy (17e)

    - boulevard Barbès (18e) 

    - rue Max Dormoy (18e)
    - avenue Jean Jaurès (19e)

    Aucune trace du Magenta... rien sur La Fayette.... Nous nous étonnons. N'y aurait-il pas de caméra dans ce secteur ? En revanche, il y a bien des voies de bus et pour qui emprunte les bus vers 17h-18h,  il sait qu'ils se suivent à la queue leu-leu et que tout cela n'avance guère !

    Cherchons des explications : la PP dans son immense générosité fournit les clés, ou plutôt la carte des implantations de caméras sur son site.

    Bingo ! Nous avons des caméras en service juste là où il faut, à savoir la caméra 87526 située devant l'église Saint-Vincent de Paul, la 28234 au carrefour La Fayette Magenta. Sur le Magenta, en remontant vers Barbès, on trouve à nouveau 2 caméras : au carrefour avec la rue de Dunkerque (n°32626) et une autre (n°61135) devant la placette Paré-Patin. De quoi mieux organiser les flux peut-être.

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    Sauf que la présence des caméras et leur utilisation sont ambigües. Elles ont été présentées aux élus et aux municipalités comme un dispositif de protection des personnes (parallèlement à ordre public et protection des institutions, terrorisme et secours). Puis, devant le peu d'impact sur les statistiques de la délinquance en général, elles ont été gratifiées de la qualité d'aide à l'élucidation des affaires. Ce qu'elles sont en effet. On peut le voir régulièrement dans les bulletins que publient la préfecture : il se produit un délit avec ou sans violence, on a recours aux bandes enregistrées pour éventuellement reconnaître l'auteur et le confondre, dans le meilleur des cas. Depuis le 2 avril, certaines seront utilisées pour verbaliser les conducteurs qui ne respectent pas les voies de bus, les feux tricolores, les stationnements réservés, etc.

    Légitimement, une certaine catégorie d'utilisateurs de la voirie parisienne se sent en danger : les livreurs de toutes sortes, qui sont poussés par leurs employeurs à réaliser les tournées dans les meilleurs délais et qui faute de places de livraison en nombre suffisant et surtout laissées libres, se garent un peu n'importe où, brièvement, mais n'importe où, y compris dans les voies de bus et les entrées d'immeuble. Les achats sur les sites commerciaux en ligne ont beaucoup progressé, multipliant les livraisons de petits paquets, que l'on souhaitent recevoir au plus tôt... toujours plus vite... il va bien falloir que les livreurs trouvent à se garer sans y laisser leur paye en amendes ! C'est là qu'est leur crainte si les caméras sanctionnent sévèrement leurs entorses au règlement.

    Il s'agit d'une expérimentation de quatre mois, au terme de laquelle on tirera un bilan. A suivre donc.

     A voir sur le site de la Préfecture : des explications en vidéo  

  • Jours de marché rue Guy Patin : Rémi Féraud rencontre les riverains

    A la demande d'habitants du 7 rue Guy Patin, le maire du 10e et son directeur de cabinet William Todeschini s'étaient déplacés pour les rencontrer au pied de leur immeuble mercredi 3 avril en fin d'après-midi.

    L'occupation des trottoirs de cette rue, les jours de marché, commence à devenir problématique à tel point qu'à certaines heures de la journée il est difficile de les emprunter, voire de sortir ou entrer dans les immeubles côté impair. La situation a très largement empiré depuis septembre dernier, nous l'avons déjà largement commentée.

    Beaucoup plus de « biffins », mais surtout il semble que ce marché parallèle se structure: organisateurs, guetteurs, placiers, un réseau qui semble vouloir profiter de la misère.

    Rappelons que la Zone de sécurité prioritaire du 18e ne comprend pas la rue Patin dans son périmètre, même si des CRS postés près de là sont intervenus quelquefois.

    Quelle est la position de la mairie?

    Rémi Féraud veut éviter que la rue Guy-Patin soit « l'angle mort de l'action publique ». Il trouve intolérable que les habitants ne puissent rentrer chez eux et fait des demandes répétées à la Préfecture de police. Il constate qu'il y a plus de policiers le samedi. Il soutient l'idée de Myriam El Khomery, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité, telle qu'elle l'a présentée lors de la réunion sur la Salle de consommation à moindre risque (le 27 mars dernier, voir notre article), à savoir la mise en place d'une brigade spécialisée de terrain (BST). Une telle brigade était intervenue à Belleville il y a 2 ans avec des résultats probants.


    BST : de quoi s'agit-il?

    C'est une brigade permanente de terrain composée d'une vingtaine de policiers, ce qui lui permet de bien connaître le quartier, les habitants, les commerçants et donc d'être plus efficace que des Compagnies républicaines (CRS) dont les membres changent régulièrement.

    En attendant cette création hypothétique, le maire incite les habitants à envoyer leurs témoignages, ce qui aidera à faire intervenir les forces de police.

    Organiser la vente ?

    Pourquoi ne pas permettre aux vendeurs de s'installer légalement sous le viaduc, après le marché, encadrés par une association ? « A Saint-Ouen, où des biffins bénéficient d'une carte les autorisant à vendre, il se crée à côté du marché licite, un autre marché de type “marché aux voleurs“ et on n'évitera pas le même phénomène à Barbès » a expliqué Rémi Féraud. C'est pourquoi il n'y est pas favorable.

    Il a demandé des passages plus fréquents des services de la Propreté le jeudi et le dimanche très tôt, soit le lendemain du marché quand l'espace public porte encore les traces très visibles des ventes à la sauvette.

    Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet puisque nous participerons la semaine prochaine à une réunion du Comité de suivi Barbès à l'Hôtel de Ville en présence de tous les services de la ville actifs sur le terrain, de la préfecture de police et de quelques autres... Nous sommes toutefois bien conscients d'être à la croisée des chemins, conscients aussi que le marché a toute vocation à se ritualiser, se massifier, et se répéter, peut-être pas tous les jours de la semaine, car la clientèle est aussi celle du marché officiel de Barbès connu pour avoir les meilleurs prix de Paris (tout comme TATI!) Mais qui sait ?

    -->  Pour mémoire : dans le blog, nous vous avons présenté la BRT dès février 2011 quand celle de Belleville, la seule sur Paris, a été créée. Un mois plus tard, en comité de pilotage Barbès, notre proposition d'un second carré aux biffins avait été rejetée. 

  • Square d'Anvers séance photo de stars ce samedi 15 heures

    Devant le photographe Frédéric Poletti,  collaborateur du mensuel Les Cahiers du Cinéma, vous poserez comme vous voulez, avec un objet apporté ou non, et lui dicterez une phrase emblématique de votre rapport au cinéma. Jeunes, moins jeunes, tout le monde est le bienvenu… gratuitement. 

    Ceux qui ont participé aux prises de vue précédentes avaient, par exemple, apporté une mappemonde et déclamé «J’ai traversé le monde au cinéma» ou «Quand la lumière s’éteint, tout peut arriver». D’autres ont posé de profil à l’égyptienne ou pris la pose façon Années 30.  

    Ces portraits seront ensuite imprimés et deviendront des affiches de 0,90*1,80m placardées sous forme de parcours photographique dans les rues des IXe, Xe et XVIIIe arrondissements. Cette exposition participative, baptisée «J'aime le cinéma», est montée par Laurent Laborie, patron de l’association Paris-Louxor, à l’occasion de la réouverture de ce cinéma mythique de style néo-égyptien, le 17 avril prochain. 

    Prise de vue samedi 6 avril à 15h, Square d’Anvers. Expo urbaine à partir du 6 avril dans le IXe, Xe et XVIIIe.