Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Ca bouge rue des Martyrs !

    La rue des Martyrs n’est pas seulement une voie historique traversant du Sud au Nord notre arrondissement. C’est un lieu de vie où les commerces de proximité foisonnent encore malgré les profonds changements des dernières années. Refaite à neuf, elle présente aujourd’hui un visage convivial digne de celle d’un village, au coeur même de la capitale.

     

    La nouvelle association des commerçants de la rue des Martyrs créée en Avril 2005 et appelée tout simplement « Rue des Martyrs » est en place sous la présidence d’une jeune femme dynamique et d’une équipe motivée. Elle est maintenant opérationnelle et sa première réunion s’est tenue le 13 Septembre. Une quarantaine de commerçants y ont participé.

     

    En ce qui concerne les projets, le but affiché par l’association est clairement d’animer le quartier, de maintenir l’ambiance conviviale de la rue pour le bénéfice commun des clients et des commerces.

     

    Les préoccupations et les idées ne manquent pas.

     

    Les questions de sécurité, de circulation, d’éclairage, celles liées au développement des commerces de proximité, de mise en valeur de ceux-ci auprès de la clientèle, sont parmi les plus importantes. Deux points précis sont à revoir avec la Mairie.

    En haut de la rue, le rétrécissement de la voie et le fait que deux zones de livraison soient en vis-à-vis provoquent des embouteillages, notamment en empêchant le bus 67 et les camions de passer. Un réaménagement de cette petite portion de rue va être demandée.

    L’éclairage public est jugé insuffisant par les commerçants. Il est vrai que les nouveaux lampadaires installés sont jolis et bien dans le style parisien mais ils diffusent une lumière blafarde, peu compatible avec les exigences des commerces. Il semble que la Mairie ait vu le problème. Notons, au passage, qu’un bon éclairage est aussi un élément de sécurité important.

     

    Pour fêter la fin des travaux, les commerçants de la rue des Martyrs ont décidé d’organiser une gande fête. Celle-ci se tiendra le Samedi 24 Septembre avec pour point culminant un défilé dans la rue précédé d'un concert de tambours brésiliens, bien dans l'esprit de l'année du Brésil en France. Le défilé présentera les nouvelles collections des boutiques de la rue, les mannequins seront coiffés, maquillés et fleuris par les commerces du quartier. Le défilé aura lieu de 15h à 16h dans toute la rue des Martyrs. Les commerçants participeront à la fête et organiseront qui des dégustations qui des animations dans leurs magasins. Le thème sera "j'aime ma rue, je participe à son renouveau".

     

    Par ailleurs, les traditionnelles illuminations de Noël prendront cette année une importance particulière. Même si rien de concret n’a été encore décidé, le principe en est retenu et devrait donc permettre à l’association « Rue des Martyrs » d’organiser une deuxième fête la même année.

     

    Alors, si vous n’avez rien de spécial le 24, n’hésitez pas à venir faire un tour dans « notre petit village », on vous y attend avec chaleur et gentillesse.

  • La Phonogalerie – un grand projet

    Pigalle est le royaume de la musique de divertissement. Il en est le cœur historique depuis plus d’un siècle avec la création des cabarets et cafés chantant et les grands music halls comme en témoignent encore La Cigale, Le Trianon et Le Moulin Rouge.

    Au cours du 20ème siècle la musique enregistrée a pris le pas sur ces établissements et la musique populaire a quitté la scène pour le disque. Au-delà d’une aventure artistique, c’est aussi une aventure technique encore peu connue et de nombreux appareils jalonnent cette histoire.

    La Phonogalerie qui préserve et restaure précieusement tous ces appareils d’un autre âge - voir notre article d'hier - a en projet l’ouverture d’un musée, premier du genre à Paris, où l’on pourrait suivre l’évolution des techniques concernant la musique enregistrée. Au-delà d’expositions à thèmes, des conférences, des visites scolaires, une animation de quartier sont envisagées. De plus, un espace dédié aux musiciens qui pourraient venir y répéter librement sera prévu.

    medium_phonogalerie_3.jpg

    Voilà de quoi mobiliser des énergies. Le sympathique et dynamique gérant de la Phonogalerie a besoin de soutiens, alors si le cœur vous en dit, n’hésitez pas, passez le voir ou laissez un message à Paris Neuvième qui transmettra.

    Phonogalerie
    10 rue Lallier
    75009 Paris
    De 14h à 19h
    Tous les jours sauf Mercredi et Dimanche et sur rendez-vous
    01.45.26.45.80

  • La Phonogalerie - Présentation

    Dans le quartier Trudaine, à deux pas de La Cigale, se trouve la Phonogalerie. C’est le temple de la musique enregistrée. Pas de nostalgie ici, ni de poussière, mais beaucoup de beauté. Les objets y sont en parfait état de conservation ou en cours de restauration, présentés dans un vaste espace de style art déco justifiant son appellation de galerie.

    medium_phonogalerie_4.jpg


    Qu’ils enregistrent les sons sur la fragile feuille d’étain d’Edison (1877), sur de la cire ou qu’ils fassent chanter le vinyle, ici sont rassemblés les plus beaux instruments de reproduction des sons. On y trouve de véritables pièces de musée : « tinfoil » primitif, phonographes à cylindres de cire de tous formats, gramophones à disques exhibant de magnifiques pavillons aux couleurs de cuivre ou irisés de laque. Bois précieux, bronzes, vernis au tampon, appareils à monnayeurs de la Belle Epoque, phonographes domestiques plus modernes, c’est beau à voir et c’est à vendre !
    medium_phongalerie_6.jpg

    On trouve également à la Phonogalerie une documentation de premier ordre : disques anciens et recherchés, cylindres rares ainsi que de nombreux témoignages à travers les affiches ou les autographes, de plusieurs vedettes des Grands Boulevards. Une borne Internet permet l’accès à une documentation numérisée plus vaste encore sur des sujets connexes à l’histoire de l’enregistrement sonore. Enfin, un atelier au sous-sol permet d’assurer sur devis la restauration de toute machine parlante retrouvée dans votre grenier.
    medium_phonogalerie_2.jpg

    C’est assurément de l’art, la visite vaut le détour, elle est gratuite et l’accueil est vraiment chaleureux..

    medium_phonogalerie_5.jpgPhonogalerie
    10 rue Lallier
    75009 Paris
    De 14h à 19h
    Tous les jours sauf Mercredi et Dimanche et sur rendez-vous
    01.45.26.45.80
    www.phonogalerie.com

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées - le Musée de la Vie Romantique

    Le Musée de la Vie Romantique est un établissement qui dépend de la Mairie de Paris. Si l’ancienne maison d’Ary Scheffer appartient à l’Etat, celui-ci la met à disposition à la Ville et le Musée tel que nous le voyons aujourd’hui date de 1983. Son site web est assez bien fait et vous donnera toutes les informations nécessaires sur l’histoire de cette charmante maison.

    L’appellation du Musée est un peu trompeuse. Certes le Romantisme y est présent mais le lieu ne lui est pas entièrement dédié.

    Les fonds de collections ont des origines diverses. Si le Musée expose des œuvres d’Ary Scheffer, beaucoup de celles-ci sont en prêt et appartiennent au musée de Dordrecht aux Pays Bas. Le Musée n’en possède que quelques unes en propre.
    Tout ce que le Musée conserve en provenance de George Sand provient d’un don que la petite fille de l’écrivain avait fait en 1923 à la Ville de Paris. Il s’agit d’objets familiers qui en fait n’ont d’autre valeur que celle de lui avoir appartenu et de nous permettre de mieux appréhender son quotidien.
    Si Romantisme il y a, c’est bien dans le lieu lui-même et son emplacement au cœur de notre arrondissement, là où vécurent tous les artistes romantiques, que ce soit Berlioz, Chopin, Hugo dans sa jeunesse, Sand bien sûr, Delacroix et bien d’autres.

    Le Romantisme, de l’aveu même du Conservateur adjoint n’est donc pas l’unique préoccupation du Musée. En fait, il se veut un endroit de vie. Les expositions temporaires qui y sont organisées ne sont pas toutes liées au Romantisme ce qui lui permet de toucher un public plus large, des jeunes notamment. Il a reçu 150 000 visiteurs l’an passé. Bien sûr, les Conservateurs font attention à maintenir une certaine cohérence entre ce qui est exposé et le lieu lui-même et par exemple il n’est pas envisageable d’y présenter de la peinture moderne. Il n’en est pas de même pour les acquisitions faites par le Musée qui elles doivent être assez liées au Romantisme, son label de Musée de France qui permet au Ministère de la Culture de contrôler la qualité des acquisitions le lui impose. Par exemple, le grand tableau peint par Ary Scheffer représentant la Princesse de Joinville vient de rentrer dans les collections permanentes.

    Des travaux sont prévus pendant l’hiver 2005 aussi le Musée sera fermé de début Décembre à mi-Février. Il ré ouvrira ses portes avec une exposition du graveur Piero Crommelynck qui a travaillé avec Picasso et à l’été 2006 une exposition Pierre Loti, fantômes d’Orient, sera organisée.

    La présence d’un petit café dans le jardin tenu par des jeunes récemment installés rue Bourdaloue et la bonne collaboration entre le Musée de la Vie Romantique et le Musée Gustave Moreau rue de La Rochefoucauld l’ancrent un peu plus encore dans la vie de notre 9ème.

    Le Musée de la Vie Romantique
    16, rue Chaptal
    75009 Paris
    01?55.31.95.67
    Site web du Musée

  • "Paul Meurice et Victor Hugo, les allumeurs d’étoiles"

    Parler brièvement de Victor Hugo est presque impossible. Comment aborder le romancier, le poète, le dramaturge, le dessinateur, le journaliste, l’homme politique, le rebelle, l’exilé, le romantique …. en quelques mots ? Il nous faut rester modeste devant un tel personnage. Notre arrondissement nous donne quand même l’opportunité de parler de Hugo et de le regarder dans son environnement familier puisqu’il y passa quelques années de sa vie.

    Paul Meurice (1818-1905) est lui moins connu que le grand Victor. Dans les années 1830, il fut le collaborateur de George Sand, d’Alexandre Dumas. Suite à la Révolution de 1848, il créé le quotidien « L’événement » de tendance « hugolienne » nous précise Bernard Vassor. L’arrivée au pouvoir du Prince Napoléon et le coup d’Etat de Décembre qui en fait l’Empereur Napoléon III mettent fin au projet mais en 1869 Paul Meurice se relance dans l’aventure de la presse en créant « Le Rappel », autre quotidien auquel collabora également le fils de Victor Hugo, Charles.

    Mais Paul Meurice fut surtout et avant tout le proche de Victor Hugo. Editeur de ses œuvres, adaptateur de ses romans pour le théâtre, metteur en scène de ses pièces, collectionneur infatigable de ses dessins, il fut l’ami bien sûr mais aussi « l’appui et le conseil » nous dit Sheila Gaudon, Professeur Emérite à la Wesleyan University (USA) dans le recueil de correspondance entre Hugo et Meurice qu’elle a publié.

    medium_paul_meurice.jpgmedium_victor_hugo.jpg







    Paul Meurice voua sa vie à Hugo. Une dévotion sans faille qui aboutit en 1903 à la création du musée de la place des Vosges.






    A l’occasion du centenaire de la mort de Paul Meurice, la Société des Amis de Victor Hugo et l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle organisent une série de manifestations culturelles – Paul Meurice & Victor Hugo, les allumeurs d’étoiles - pour présenter les relations et l’œuvre commune de Hugo et de Meurice.

    A la fois Meurice et Hugo vécurent dans notre arrondissement de nombreuses années. Avenue Frochot pour le premier, et disons un peu partout dans l’arrondissement pour le second ! Dans le cadre des journées « les allumeurs d’étoiles », une promenade littéraire sur les traces de Paul Meurice et de Victor Hugo dans le 9ème est organisée le Samedi 17 Septembre prochain. Commentée par Bernard Vassor, il s’agira d’une « ballade » à la rencontre des différents lieux du 9ème entre l’avenue Frochot, la rue de la Tour d’Auvergne, la rue des Martyrs, etc. où le souvenir des deux hommes restent vivant, qu’ils aient été des lieux de travail ou de résidence.

    Paris Neuvième vous propose cette promenade.
    Rendez vous :
    Samedi 17 Septembre à 15h30
    à la librairie « L’Atelier 9 »
    59, rue des Martyrs (place Lino Ventura)
    Métro Pigalle – bus 67

    Il fera beau, c’est commandé mais prenez de bonnes chaussures. Une virée dans l’univers de Hugo le jour de la fête du patrimoine.