
Le 6 Juillet 1893 est mort Guy de Maupassant. Une plaque à moitié effacée est visile 19, rue Clauzel. Dans nombre de ses romans, les personnages déambulent et vivent dans notre 9ème.
Source : Arlette Choury, Secrétaire des Amis de George Sand
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Le 6 Juillet 1893 est mort Guy de Maupassant. Une plaque à moitié effacée est visile 19, rue Clauzel. Dans nombre de ses romans, les personnages déambulent et vivent dans notre 9ème.
Source : Arlette Choury, Secrétaire des Amis de George Sand
Riche semaine pour la célébration de l'année du Brésil en France pour notre arrondissement.
Le 30 Juin a été inaugurée l'exposition Brésil 5 étoiles, sculptures éphémères sur glace de Nele Azevedo.
L’association Fafadièse a invité cinq artistes brésiliens contemporains : culture afro-bahinaise, tissage, sculpture, azulejos revisités...
Du 29 juin au 16 juillet 2005 - Mairie du 9e - Salons Aguado
Le 3 Juillet, 8ème lavage du Sacré Coeur. Ici les photos du départ place Lino Ventura
Court préambule : notre historien du 9ème, Bernard Vassor, nous fait remarquer que le 1er Juillet est la date anniversaire de la naisance de George Sand (1804 soit 201 ans) et du décès de Erik Satie (1925 soit 80 ans), deux personnes qui ont marqué le 9ème
De la rue Cadet à la rue de Rochechouart,
de Mozart à Chopin, de Haydn à Berlioz
par Bernard Vassor in André Roussard, Les Montmartrois, éditions Roussard Paris, ©2004
Lieux du 9ème :
9-11, rue Cadet - hôtel Cromot du Bourg (succession Dutuit)
20-24, rue de Rochechouart - ateliers, salle de concert, dépôt de charbon, et réserves…
Un Pleyel. Encore un nom propre qui devient un nom commun !!!
C’est d’abord Ignace Pleyel, né le 18 juin 1757 à Ruppersthal en Basse-Autriche, qui va faire parler de lui. Il est l’élève privilégié de Joseph Haydn. En 1787, Maître de Chapelle de la cathédrale de Strasbourg, il épouse Gabrielle Lefèbvre, la fille d’un ébéniste strasbourgeois. Ils donneront naissance en 1788 à un garçon prénommé Camille, qui deviendra le futur associé de son père.
Ignace est alors un concertiste réputé et un compositeur reconnu, les éditions de ses œuvres sont innombrables, le succès de la musique de Pleyel fut prodigieux ! Ses contrats pharaoniques.
Dès 1784, Mozart, enthousiasmé par une œuvre de Pleyel écrivait à son père : « Il vient de paraître des quatuors d’un certain Pleyel qui est un élève de Joseph Haydn. Si vous ne les connaissez pas encore, essayez de les trouver, ils méritent toute notre attention. Ils sont très bien composés et fort agréables à entendre. Quel bonheur pour la musique, si Pleyel pouvait nous remplacer Haydn ! »
Haydn quant à lui témoignera, après avoir craint « une guerre harmonique meurtrière » créée par des organisateurs de concerts pour des raisons publicitaires (déjà !) et le Maître incontesté dira : « Pleyel dès son arrivée, se montra d’une telle modestie qu’il a regagné toute mon affection. On nous voit très souvent ensemble. Nous partagerons notre gloire de manière juste, et retournerons chez nous avec satisfaction »
Hélas, la postérité ignora Pleyel pendant deux siècles et ce n’est que depuis une dizaine d’années que l’on redécouvre Ignace Pleyel compositeur.
Grâce à ses importants cachets, il ouvre boulevard Bonne Nouvelle, un magasin de musique et d’édition. Fortune faite, en 1795, il devient propriétaire de l’hôtel Cromot du Bourg où il installe les ateliers de fabrication de pianos. Il y donne dans les salons du deuxième étage des concerts dans ce qui sera la première Salle Pleyel. Après une carrière bien remplie, il se retire à la campagne, laissant à son fils le soin de continuer la factorerie de pianos.
Né en 1788, Camille Pleyel dirige la maison à partir de 1824.
En 1832 Frédéric Chopin donne son premier concert parisien dans les salons de la rue Cadet en compagnie d’autres pianistes virtuoses dont les frères Jacques et Henri Hertz qui étaient les concurrents facteurs de pianos de la rue de la Victoire.
Chopin et Liszt ont toujours préféré les pianos Pleyel en raison de « leur sonorité argentine »
Pendant son séjour à Palma avec George Sand, Chopin s’impatiente. Il demande à Camille de lui envoyer un piano Pleyel car il ne pouvait composer sans en avoir un :
«Mon piano n’est pas encore arrivé. Comment l’avez-vous envoyé ? Par Marseille ou par Perpignan ? » Dans une autre lettre il indique : « Je vous envoie mes préludes que j’ai terminés sur votre pianino » (petit piano droit que l’on voit sur le daguerréotype joint)