Après tous les problèmes de sécurité qui nous ont beaucoup occupés ces jours-ci, soyons plus léger ! Buvons un verre aux quelques rayons de soleil que nous espérons tous.
Ce n'est pas une incitation à la boisson, à l'alcoolisme, mais l'information nous a paru insolite. Elle est parue dans le Parisien fin avril. La presse avait beaucoup jasé sur le goût de Jacques Chirac pour la bière plutôt que le vin, pourtant on lui doit la rénovation de la cave de l'Elysée et même sa climatisation, en 1995, mais il n'avait pas pensé à vendre purement et simplement une partie de son contenu. C'est ce qui s'annonce ces jours-ci.
On trouve tous les AOC dans la sélection de vins proposés aux enchères les 30 et 31 mai à l'Hôtel Drouot (9e ardt): les Bordeaux et les Bourgogne, les vins des Pays de Loire, de la vallée du Rhône, d’Alsace, du Sud-Ouest et de Champagne. Chacun pourra y trouver un vin à son goût, si toutefois les enchères ne s'envolent pas trop. Certaines mises à prix sont modestes : les plus basses commencent à 10 euros. Certains crus plus recherchés, en revanche, sont estimés à 2200 euros, comme ces bouteilles de Pétrus 1990. Chère la goutte !! d'autant qu'elles peuvent encore atteindre des sommets plus élevés.
Un précédent : En 2006, le maire de Paris avait mis en vente 5000 bouteilles de la cave de l’Hôtel de Ville qui s’étaient vendues à prix d’or, dont un romanée-conti 1986 parti à 5000 €.