Nous sommes entrés très sérieusement en campagne, personne ne peut désormais l'ignorer. Toutefois, sur ce blog, nous nous efforçons de ne pas traiter sous l'angle politique les problèmes et les événements que nous relatons. C'est pourquoi nous prenons de la distance et avons choisi de vous proposer une vidéo - qui a eu un succès non négligeable, quelque 275 000 personnes l'ont déjà vue - qui traite de la crise, celle dont on nous parle dans les médias, avec la dette, les taxes, les impôts supplémentaires, les fuites fiscales, la répartition inégale de la pression fiscale, la redistribution défaillante des richesses grâce à l'impôt, etc.
Nous avons aussi choisi l'exotisme. Mais pas les Seychelles, non, la Belgique. Ainsi nous sommes à l'étranger : nous respectons donc une certaine distance avec les faits et les habitudes françaises. Pourtant, chacun pourra repérer des coutumes qui ne sont pas totalement étrangères aux Français. Les astuces légales pour échapper à l'impôt, les "niches" fiscales dont le nombre n'a cessé de croître au fil du temps, les grands du CAC 40 qui échappent à l'impôt sur les sociétés malgré des profits impressionnants (à l'heure de l'essence chère, se souvenir de Total et de son PDG, Christophe de Margerie, qui a finalement annoncé qu'il renoncerait au bénéfice mondial consolidé... à la suite de l'annonce dans la presse l'année dernière que son groupe ne payait pas d'impôt sur les sociétés en France.)
La vidéo dure 15 minutes, elle est en français et en flamand, sous-titré, - toujours pour l'exotisme - elle met en scène des journalistes, des professeurs d'université, un fonctionnaire du ministère des finances belge qui enquête... Elle est réalisée dans le cadre d'une campagne de sensibilisation en faveur d'une plus juste fiscalité et s'intitule dans le texte "De Fortuinjagers", un clin d'oeil au "Ghostbusters" des années 1980.
Elle a été diffusée sur le blog de Paul Jorion en novembre dernier.
Ne cherchez pas un rapport direct avec Barbès, ou alors peut-être une façon différence de s'interroger sur les misères qui s'invitent dans nos rues, sur nos marchés, dans nos transports en commun.
répartition-des-richesses
-
Toute comparaison n'est pas interdite...