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    Dans le cadre de nos bonnes relations avec les autres associations de quartier, nous recevons copie du courrier que Déclic 17/18 a envoyé aux commissaires de police des 17e et 18e arrondissements, MM. Henri Duminy et Matthieu Clouzeau.

    Les adhérents de l’association de quartier déCLIC 17/18
    réunis  le 10 décembre 2011 à la Maison des associations du 17e

    constatent que, avenue de Clichy et avenue de Saint-Ouen, les couloirs réservés à la circulation des bus, des taxis et des véhicules prioritaires sont systématiquement occupés par des véhicules en stationnement sauvage, véhicules particuliers ou  véhicules de livraison qui peuvent occuper le couloir pendant des heures d’affilée.
    Ceci est vrai  aussi avenue de Clichy côté 18e où  le stationnement est clairement notifié « interdit  enlèvement demandé ».

    De ce fait, la circulation des bus est gravement perturbée, le trajet des usagers retardé, la pollution aggravée, le service public sacrifié à des intérêts particuliers violant lois et règlements.

    Ces faits ont été maintes fois dénoncés lors de réunions de conseils consultatifs de quartier,   des 2 réunions publiques consacrées à la réhabilitation de l’avenue de Clichy au Lycée Jules Ferry le 1er mars et le 30 juin 2011,  et aussi  à l’occasion de la rencontre de notre association déCLIC 17/18 avec les commissaires divisionnaires Duminy et Clouzeau le 28 mars 2011, au commissariat central du 17e.

    Pour autant, aucune amélioration n’a été constatée en ce qui concerne le stationnement sauvage.
    Cela nous conduit à nous interroger sur l’efficacité de l’aménagement prévu par le projet de réhabilitation de l’avenue de Clichy  dont les travaux, entre la Place de Clichy et La Fourche, devraient commencer courant 2012.

    En conséquence, les adhérents de l’association déCLIC 17/18 demandent à M. les commissaires  divisionnaires Duminy et Clouzeau d’intervenir auprès de leurs services afin qu’ils soient particulièrement vigilants envers le stationnement sauvage avenue de Clichy et avenue de Saint-Ouen, ce qui passe par une verbalisation systématique des comportements illégaux.


    Bien que les nuisances et les irrégularités évoquées dans ce courrier soient situées un peu loin de notre carrefour Barbès, elles ne manquent pas de rappeler certaines situations plus proches de chez nous. Pourquoi certaines infractions sont-elles immédiatement sanctionnées ici et pas là, et d’autres tolérées ? Pourquoi certaines interdictions ne sont-elles pas du tout respectées ? ou davantage réprimandées dans un secteur que dans un autre ?

    Vous voulez des exemples ?
    Circulation et voirie : l’interdiction du passage Paré-Patin-Magenta, cette voie réservée aux véhicules d’urgence, est franchie par des dizaines de véhicules par jour sans aucune surveillance. Jusqu’au jour où un cycliste sera renversé… car, lui, ne s’attend pas à ce qu’une voiture lui coupe le chemin. Par ailleurs, le long de l'hôpital continuent à stationner des porte-huit, véhicules de transfert des voitures de location, en dehors de toute autorisation. Les emplacements réservés au stationnement des camions des marchands du marché de La Chapelle ne sont pas plus respectés et personne en s'en soucie. Chacun s'arrange...
    Occupation de l’espace public : Des arrêtés préfectoraux pleuvent sur les Champs-Elysées et les boulevards Haussmann et consorts pour contenir la mendicité, et surtout pour épargner les touristes, mais qui se préoccupe des touristes de Montmartre ou des clients du marché de La Chapelle, qui ont de plus en plus de mal à accéder aux étals des marchands ? Ou des marchands eux-mêmes qui ne voient peut-être pas d’un œil toujours aussi tolérant toutes ces ventes sauvages et illicites. N’y a-t-il pas là concurrence déloyale ?
    Respect des règlements : celui des étalages et terrasses, par exemple. La Mairie de Paris nous a entretenu pendant des mois sur la réalisation d’un nouveau règlement qui saurait répondre à tous et à toutes les situations. Savez-vous que celui-ci contient une interdiction des terrasses extérieures closes par des rideaux en plastique (façon rideau de douche) parce que ceux-ci ont été jugés inesthétiques…. Ce règlement établit aussi très exactement les largeurs de trottoirs nécessaires au cheminement piéton et par conséquence la largeur autorisée des étalages… mais qui se préoccupe de faire respecter ces dispositions ?
     

    Ne peut-on faire un rapprochement entre toutes ces règles bafouées, ces interdictions jamais sanctionnées ou rarement, et la diminution des effectifs de police de proximité, qui par ailleurs sont réquisitionnés sur certains secteurs jugés plus sensibles que d'autres ?