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Barbès café au Cabaret Sauvage

Du Samedi 23 Février 2013 au Vendredi 15 Mars 2013 

Le spectacle musical BARBES CAFE revient du 23 février au 15 mars 2013 au Cabaret Sauvage !

Après leur tournée, toute la troupe du Barbès Café vous attend sous le chapiteau du Cabaret Sauvage en février et mars 2013 dans une version actualisée !

Barbès Café, est un spectacle musical imaginé et créé par Meziane Azaïche, il donne à voir, en plusieurs tableaux, comme autant d’époques, l’histoire de l’immigration maghrébine en France. Des origines, marquées par le blues de l’exil chanté dans les bars de Barbès, à aujourd’hui, où le leg des anciens est défendu par une nouvelle génération d’artistes comme faisant partie du patrimoine musical français.

« Algérie, mon beau pays, je t'aimerai jusqu'à la mort ». Entrecoupés de courtes transitions, les morceaux se succèdent alors a un rythme entrainant, entre hip-hop, slam et musique orientale (avec même une reprise d'Edith Piaf). Musiciens et danseuse reconstituent l'ambiance d'un cabaret d'immigrés, avec une touche de modernité (…) - Louis Fravot - Le parisien

Vu sur le net chez tourisme93.com

Cabaret Sauvage
59 boulevard Mac Donald 
75019 PARIS
Tarif de base - Adulte plein tarif : 24 €

 

Commentaires

  • lu dans Le Parisien du 23 février pour les nostalgiques du Barbès de ces années-là...

    Une voix féminine qui flotte, des instruments qui jouent sur des rythmes algériens… ce sont les dernières répétitions du spectacle « Barbès Café » sous le chapiteau du Cabaret Sauvage, porte de la Villette, avant la première, ce soir.

    « Barbès Café », c’est l’histoire de l’immigration maghrébine dans ce quartier du XVIIIe arrondissement. « A travers ce spectacle, nous avons voulu rendre hommage à des artistes d’Afrique du Nord qui ont créé un patrimoine musical français. D’ailleurs, la plupart d’entre eux sont morts en France », raconte Méziane Azaïche, créateur du spectacle et directeur artistique.

    « Les faits marquants de l’immigration et de ces hommes sont le fil rouge de la représentation », précise-t-il. Il est question de guerre d’Algérie, du massacre du 17 octobre 1961, de l’indépendance du pays,… et de tous les bons et mauvais moments que les uns et les autres ont vécu. « Nous racontons la façon dont la communauté maghrébine vivait, loin de ses terres. »

    Lucette tient un bar dans le quartier. Tous les jours, elle voit défiler à son comptoir les immigrés. Dans ce monde réservé aux hommes, elle fait petit à petit sa place et devient leur confidente. Les plus mélomanes griffonnent leurs chansons au coin d’une table, le soir, en attendant le week-end et un petit concert donné dans un bar voisin.

    « C’est un quartier fascinant, rempli d’odeurs. J’y retrouve le marché de Tizi Ouzou », affirme Méziane Azaïche.

    « Quand j’y suis arrivé en 1989, je me souviens encore de ces gens qui racontaient la misère de l’immigration, l’éloignement de leur famille… » ajoute le directeur musical, Nasredine Dalil, qui se rappelle d’un concert à la Goutte d’Or en 2011 : « Cétait comme au bled. Danse, youyous… Les vieux piliers de Barbès nous ont embrassés à la fin de la représentation. »

    Samira Brahmia, elle, se souvient d’avoir entendu, en 2005, la voix de Rimitti, une célèbre chanteuse algérienne sortir d’un bar de Barbès. « Je n’ai pas osé entrer. Il y avait un plateau où les gens mettaient de l’argent pour qu’elle continue de chanter, comme un jukebox. Je n’en revenais pas qu’une telle dame de la chanson chante dans un petit troquet. »

    Aujourd’hui, la musique adoucit les mœurs du quartier. C’est un message de tolérance que tente de servir au public le « Barbès Café ».

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