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  • S'exprimer

    Vous l’avez bien compris, un blog est aussi un lieu d’expression. Le blog des habitants du 9ème, Paris Neuvième, est le votre. Il n’y a aucune démagogie dans cette ambition. Il peut devenir, parmi d’autres et si vous le souhaitez, un lieu de dialogue entre les habitants de l’arrondissement et ceux qui aujourd’hui l’administrent ou ceux qui sont candidats à l’administrer, en dehors des circuits traditionnels. Point de censure, point d’intérêts à défendre, une espèce de liberté. Notre démocratie pourrait beaucoup y gagner.

     

    Paris Neuvième a rendez vous avec Jacques Bravo, notre Maire, le jeudi 2 février. Plutôt que de vous livrer cette interview sans consultation préalable, il serait intéressant que vous nous fassiez parvenir vos questions. Cela n’a pas comme objectif de régler les problèmes particuliers de chacun mais de parler de politique dans le bon sens du terme, la vie de la cité, les thèmes ne manquent pas.

     

    Alors, pourquoi ne pas tenter d’engager ce dialogue ? A vos claviers.

     

    Merci de faire parvenir vos questions soit :

    - par le biais d’un commentaire à cet article

    - par le biais d’un mail

     

    Merci d’avance.

  • Démocratie locale

    L’idée de Démocratie locale est dans l’air du temps. Rééquilibrer le partage des pouvoirs entre les élus (Démocratie représentative) et les habitants (Démocratie participative) est l’objet de nombreux débats, de freins de la part de certains, mais semble néanmoins correspondre à des attentes exprimées de manière plus ou moins confuse.

     

    Différentes dispositions législatives ont encadré depuis quelques années le développement de cette Démocratie participative qui est en général regardée comme un enjeu local de proximité. Les différentes lois de décentralisation et la loi SRU ont formalisé les choses, notamment à Paris où de nombreuses structures ont été mises en place. La plus symbolique d’entre elles est certainement le Conseil de quartier.

     

    L’objet de cet article n’est pas de traiter sur le fond l’idée de Démocratie participative mais de voir quels sont les moyens mis à la disposition des citoyens pour la pratiquer. Dans cette optique, nous avons rencontré la Mission Démocratie Locale mise en place par l’actuelle municipalité de Paris pour voir quel est son rôle et ses objectifs en la matière.

     

    La Mission Démocratie Locale dépend de la Direction "Décentralisation et Relations avec les associations, les territoires et les citoyens". Elle a été créé en 2002 et est dirigée par Lucie Kazarian. Cette jeune femme a une formation et une expérience tout à fait adaptées à la fonction puisqu’elle est détentrice d’un DESS de Management social des organisations de l’université de Lyon et a mis en place les organes de démocratie locale à Villeurbanne. Elle a rejoint Paris au moment de la création de la Mission qui emploie en plus 4 autres personnes.

     

    La Mission Démocratie Locale est un service support pour les Mairies d’arrondissement de la capitale. Son champ d’action est limité aux Conseils de quartier, d’autres organismes aidant les Conseils de la jeunesse ou les Conseils de la citoyenneté des parisiens non communautaires. La Mission joue un rôle de support mais aussi de propositions. Elle assure la nécessaire coordination entre les différentes Directions en charge de la mise en place de la démocratie locale.

     

    A ce jour, la Mission a crée 4 grands supports mis à disposition des Mairies d’arrondissement :

    - le classeur Guide du conseiller de quartier, ensemble de fiches décrivant le fonctionnement de la Ville ; vous pouvez télécharger ce document sur le site de la Mairie de Paris ;

    - en complément du classeur, une formation pour les Conseils de quartier afin de mieux les familiariser avec le fonctionnement complexe de la Ville. Cette formation n’a pas encore été organisée dans notre 9ème mais elle est programmée dans les prochaines semaines ;

    - une formation sur les questions de communication à assurer localement par les Conseils de quartier auprès des habitants. Comment créer un petit journal, comment traiter les questions juridiques, sans oublier le volet Internet. Cette formation est maintenant disponible et aura lieu pendant toute l’année 2006 ;

    - une formation sur le montage des projets et l’organisation des réunions par chaque Conseil de quartier, comment être plus efficace. Ce module est en cours de préparation et les formations devraient être lancées fin 2006.

     

    Deux grands projets occupent actuellement la Mission :

    - la finalisation d’une grande campagne de sensibilisation des habitants à la démocratie locale pour inciter chaque habitant à y participer. Cela prendra la forme d’une campagne de publicité assez massive qui débutera le 8 Février. Cela s’accompagnera d’une refonte complète des pages du site web de la Mairie concernant la citoyenneté et de la mise à disposition dans chaque arrondissement de cartes - format carte postale – pour une diffusion locale.

    - le 25 Mars prochain se tiendra à l’Hôtel de Ville une grande réunion de tous les Conseils de quartier (121) de Paris. Il s’agira de voir avec les acteurs de ces Conseils comment pérenniser et améliorer le fonctionnement de la démocratie participative, de voir comment améliorer la remontée d’informations entre les Mairies d’arrondissement et l’Hôtel de Ville, comment ouvrir les Conseils de quartier vers l’extérieur et notamment vers les Conseils des autres arrondissements et enfin de tenter de faire un premier bilan des 4 premières années de fonctionnement. S’y ajoutera l’organisation d’un grand débat avec des personnes d’autres villes comme Madrid, Lyon, Montreuil et même la Région Ile de France pour partager les bonnes expériences.

     

    Enfin notons que du 3 au 18 juin se tiendra la quinzaine de la démocratie locale dans chaque arrondissement de manière à mieux faire connaître les projets réalisés ou en cours de développement dans chaque quartier.

     

    Beaucoup de chemin reste à faire. Bien sûr c’est l’idée même de Démocratie participative qui doit être validée. Cela ne pourra certainement se faire que par le biais d’une participation active et massive des citoyens à ce nouveau mode d’expression politique. Les premiers résultats, sans être décourageant, semblent montrer une certaine hésitation à prendre les choses en mains. Il est sans doute trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur la question d’autant que les nouveaux modes de communication vont certainement jouer un rôle important dans le développement ou non de cette idée. Et puisque nous sommes sur un blog d’arrondissement, disons que ce média est sans doute un des facteurs à considérer avec attention.

     

    Vous pourrez lire l’intéressant article publié par e-démocratielocale.info réalisé par le Conseil Régional Nord Pas de Calais sur ce sujet. Par ailleurs, une recherche avec les mots "démocratie locale" sur Google vous donnera accès à de nombreux sites développant le sujet, montrant bien qu’une certaine effervescence règne autour de cette question. Dans un prochain article, nous vous parlerons plus spécifiquement de ce qui se passe dans le 9ème sur le sujet.

  • Portrait : Christiane Bornet, Conseillère d’arrondissement

    Christiane Bornet a son franc parler. Elle est directe et simple, dans le bon sens du terme. Voilà près de 25 ans que cette femme dynamique s’occupe de notre 9e. Elue pour la première fois en 1983 Conseillère d’arrondissement sous l’étiquette RPR d’alors, cette juriste spécialisée dans le droit social fut adjointe aux affaires culturelles sous l’ancienne mandature. En 1989 elle fut élue au Conseil de Paris où elle restera jusqu’en 1995 tout en gardant ses fonctions à la Maire du 9e. Réélue Conseillère d’arrondissement en 1995 puis en 2001, elle est néanmoins passée de la majorité à l’opposition suite à la perte de la Mairie par l’ancienne équipe en 2001. Pour elle, pas de doute, ce sont les divisions internes à sa famille politique qui ont fait basculer notre arrondissement à gauche.

    De son passé d’adjointe aux affaires culturelles, Christiane Bornet garde un bon souvenir. Cela lui a permis de connaître et fréquenter de nombreux artistes et d’offrir aux habitants des expositions et des concerts de qualité, « indépendamment de tout critère politique » insiste t-elle, et notamment de créer le salon des artistes du 9e qui avait à l’époque une certaine réputation.

    En demi teintes, elle ne cache une certaine admiration pour l’ancien Maire du 9e, quand bien même celui-ci n’a pas su préparer sa succession.

    La façon dont elle approche son mandat politique est à la fois simple et exigeante. « C’est une question respect vis-à-vis des électeurs » dit elle. Elle met un point d’honneur à suivre beaucoup de dossiers, à assister à toutes les réunions à commencer par celles du conseil d’arrondissement, ce qui n’est pas le cas de tous, et y argumenter.  Elle ne tombe pas dans la critique systématique.

    Etre aujourd’hui une conseillère d’arrondissement dans l’opposition après avoir été dans la majorité n’est pas chose évidente. L’accès aux informations, le suivi des dossiers, tout cela change selon le côte de la barrière où on se trouve. L’échec de 2001 a marqué. Elle d’abord, dans un arrondissement que l’on ne pensait pas perdre.

    Sur l’actuelle équipe municipale, Christiane Bornet est mesurée dans la critique. Elle reconnaît le travail de présence du Maire et dit volontiers que pas mal de choses positives ont été faites ces dernières années notamment en matières scolaires. Par contre, elle est assez sévère sur l’équipe de l’Hôtel de Ville quand on lui parle des questions de déplacements et de propreté. Pour le 9e, sa critique la plus forte vient sur la politique menée en matière de logements, la préférence étant donnée systématiquement aux logements sociaux au détriment des logements intermédiaires pour les familles des classes moyennes qui peu à peu quittent l’arrondissement. Ce qui est regrettable de son point de vue.

    Basée sur le bénévolat, être conseillère d’arrondissement et d’opposition en plus, n’est pas chose facile. Tenant en compte le fait que les Mairies d’arrondissement ne sont pas des Mairies de plein pouvoir, le rôle du conseiller reste assez limité. Quand on est conseiller d’opposition, on est obligé de suivre de lourdes règles pour obtenir des informations afin de suivre les dossiers. Au sein du conseil, même si l’expression y est libre, sa voix pèse assez peu. Sur le fonctionnement actuel des institutions parisiennes, cette femme d’expérience prône une déconcentration des pouvoirs au profit des Maries d’arrondissement, près du terrain. Sur les questions de propreté par exemple, le Maire, en l’état actuel des choses, n’a que très peu de moyens d’action, tout passant par les services de la Ville. Elle pointe une anomalie particulière : les conseillers d’arrondissement ne reçoivent pas copie des débats qui se tiennent au sein du Conseil de Paris. Ils ont donc quelques difficultés à bien mener leur mandat d’élus les plus proches de la population.

    Pour l’avenir et la reconquête de l’arrondissement, Christiane Bornet reste prudente. Un pas important sera franchi après l’élection par les militants parisiens de la tête de liste UMP pour Paris. Les équipes et les têtes de liste par arrondissement seront choisies et en mises en place après. Elle reconnaît bien volontiers que cette reconquête n’est pas chose évidente. Il y faudra un profond travail de terrain. Sur son avenir personnel, elle ne se prononce pas. On sent chez elle comme une envie de continuer mais les conditions qui seront celles de 2008 restent encore très floues, alors elle attend.

  • Plan Local d’Urbanisme

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    La Commission a remis son rapport au Maire de Paris suite à l’enquête publique qui s’est tenue à l’été 2005. Vous pouvez le consulter sur le site de la Ville. Cliquez ICI et aussi le communiqué de presse.

  • Conseil d'arrondissement du 20 Février 2006

    Le Conseil d'arrondissement du 9ème se tient ce soir à 18h30. Plusieurs sujets retiennent l'attention :

    - compte rendu annuel d'activité des Conseils de quartier. Va t-on donner une nouvelle impulsion à ces instances ou les laisser continuer à ronronner ? Certes, tout n'est pas entre les mains de nos élus car la participation des citoyens est nécessaire, mais n'est ce pas à eux de montrer le chemin ?

    - Vœu relatif à l’avenir du FASILD (Fonds d’Action et de Soutien pour l’Intégration et la Lutte contre les Discriminations) et .... aux inquiétudes des partenaires et acteurs du mouvement associatif oeuvrant dans le 9ème Arrondissement pour l’intégration des immigrés. Présenté ainsi, on ne peut être contre mais on se demande d'où vient cette préoccupation quasi obsessionnelle pour ce sujet, sachant qu'une des causes du problème tient en la politique d'assistanat des familles immigrées lancée par l'Hôtel de Ville et qui a pour conséquence perverse d'attirer de plus en plus de monde dans la capitale. Soyons clairs, il ne s'agit pas de rejeter ni d'exclure, il s'agit de regarder la réalité en face, à savoir pourquoi par les aides octroyées créer le problème et ensuite chercher à y trouver des solutions ?

    Ordre du jour intégral : cliquez ICI

    Au passage, notons que si il y a beaucoup à dire sur la manière dont le site web de la Mairie de 9ème est tenu à jour, prenons acte de la mise en ligne de l'ordre du jour du Conseil AVANT la tenue de celui-ci, ce qui n'était pas arrivé depuis plusieurs mois. Pourvu que ça dure !

  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil de notre d’arrondissement s’est tenu lundi dernier. Ordre du jour sur le site de la Mairie. Plusieurs points à retenir :

    1/ Jacques Bravo, Maire du 9ème, a indiqué que la Mairie de Paris allait lancer un programme d’actions contre le bruit et que le Conseil de Paris en délibèrerait lors de sa séance de la semaine prochaine. Plusieurs projets touchent le 9ème

    - réduction du bruit lors du ramassage des poubelles, camions et bennes sont concernés ;

    - vérification plus sévère des nouveaux locaux de leur conformité à la réglementation en matière de bruit ;

    - travaux d’aménagement pour améliorer le confort acoustique des établissements recevant du public ;

    - engins d’entretien des espaces verts moins bruyants ;

    - possibilité de création d’une instance de médiation pour régler les problèmes liés au bruit.

     

    2/ Quatre associations de commerçants ont fait des efforts particuliers pour les illuminations des rues à Noël 2005 et se verront attribuer des subventions pour un montant total de 34 000 €.

    3/ Un épais rapport présentant le bilan des Conseils de quartier 2005 a été présenté. Chaque citoyen peut en obtenir une copie papier auprès de la Mairie et il sera mis en ligne dans quelques jours sur le site web Mairie du 9ème. Ce document a besoin d’être lu attentivement et Paris Neuvième vous en proposera une synthèse sous peu. Le Maire annonce que 945 personnes se sont inscrites pour recevoir régulièrement le compte rendu de leur Conseil.

    Pour 2005, la fréquentation cumulée est la suivante :

    - Clichy Trinité : 230

    - Lorette Martyrs : 245

    - Trudaine Rochechouart : 188

    - La Fayette Richer : 236

    - Provence Opéra : 45

    Chaque Conseil a tenu 4 séances en 2005. Le Maire affirme que beaucoup de décisions ont été prises en tenant compte des remarques des Conseils de quartier

    4/ En fin de séance, le Maire annonce ce qui peut être considéré comme une bonne nouvelle. Dans le cadre des entretiens qu’il a eu avec les habitants de l’îlot Sainte Cécile qui fait l’objet d’une importante restructuration liée au projet immobilier de BNP Paribas (voir article) et suite à une enquête des Services de la Ville, il a lancé le projet de fermeture du court tronçon de rue devant l’église Sainte Eugénie afin de rendre cet espace libre pour les piétons. Le Maire a obtenu l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France et a écrit au Ministère de la Culture pour lancer le projet. Ce sont près de 500 m² qui seront regagnés sur la circulation automobile et réaménagés pour les piétons. Cela peut paraître peu mais il faut le regarder en fonction du contexte si particulier du 9ème où l’espace est rare.

    5/ Après une étude faite pour repérer les endroits dangereux et lutter contre la violence routière, il a été décidé d’installer un radar au carrefour des rues de Maubeuge et Condorcet, en haut de la rue Pierre Semard. Il s’avère que cet endroit est particulièrement dangereux, la vitesse des voitures dans la rue de Maubeuge, large et en déclivité à cet endroit, étant souvent excessives.

  • Politique

    UMP

    Le blog "les jeunes avec Pierre Lellouche" annonce la défaite de leur candidat aux primaires de ce parti afin de désigner celui qui portera les couleurs de l'UMP lors des éléctions municpales de 2008. Il est intérressant de lire les commentaires concernant la taux de participation et les éventuelles fraudes lors du scrutin.

    PS

    Ce parti organise le 1er Mars à 20h une réunion débat à l'école élémentaire de la rue Milton pour parler de la politique des transports. Notons que cette réunion se tient au moment où se développe une polémique à propos de la hausse des impôts collectés par la Région Ile de France en vue de financer les transports.

     

  • Mars et le souvenir

    Le mois de Mars nous incite au souvenir. L'historien Bernard Vassor nous communique quelques dates concernant des personnes qui ont marqué notre 9ème :

     

    Louise Colet

    Le grand Hector

     

     

     

     

     

    - Adrienne Lecouvreur, morte le 20 mars 1730 (son biographe E. Legouvé habitait 12 rue de la Victoire)

    - Alphonse de Lamartine, mort le 1 mars 1869

    - Hector Berlioz mort le 8 mars 1869

    - Louise Colet morte le 8 mars 1876

    mais aussi

    - Frédéric Chopin, né le 1 mars 1810

    - Alfred de Vigny, né le 27 mars 1797 (a vécu rue d'Artois, aujourd'hui rue Laffitte)

    - Paul Verlaine, né le 30 mars 1844, employé (expeditionnaire) à la Mairie du 9°, habitué du café Le Cadran, aujourd'hui Le Central 14 rue Drouot)

    et ..... Vincent Van Gogh, né le 30 mars 1853 (a vécu 9 rue Chaptal, 25 rue Victor Massé, 8 cité Pigalle et fréquenté bien sûr le 14 rue Clauzel, la boutique du Père Tanguy)

  • Rencontre avec Pauline Véron

    C’est avec plaisir et grande ouverture que cette jeune avocate spécialiste du Droit Public – elle exerce depuis un an dans le quartier – se présente. Adjointe au Maire du 9ème arrondissement de Paris, cette militante socialiste active est en charge de l’urbanisme, de la prévention et de la sécurité, élue référant pour le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart.

     

    Malgré son relatif jeune âge, son parcours et son expérience politique ne sont pas négligeables. Entrée assez jeune au Mouvement des Jeunes Socialistes, elle fut tour à tour Conseillère parlementaire de Claude Allègre alors Ministre de l’Education Nationale puis celle de Jean Jacques Queyranne, Ministre des Relations avec le Parlement dans le gouvernement Jospin. L’alternance de 2002 lui a fait reprendre ses études d’avocat à la Sorbonne. Elle est aussi membre de la Ligue des Droits de l’Homme depuis 10 ans.

     

    Son poste de Conseillère d’arrondissement est son premier mandat. Choisie par les militants socialistes de la section du 9ème, elle fut retenue sur la liste du Maire actuel en 4ème position et fut donc élue en 2001. Elle parle de son action avec une certaine gourmandise. Entre les obligations liées au fait qu’elle soit Adjointe au Maire comme les mariages et les dossiers qu’elle suit particulièrement, le travail ne manque pas. Entre coordination avec les Services Centraux de la Ville (propreté, urbanisme, …), réunions de coordination de l’équipe municipale, rendez vous demandés par les citoyens, lancement et suivi des projets lancés par l’Hôtel de Ville sans oublier le militantisme local voire national, le temps passe vite. Elle va tous les jours passer quelques heures dans son bureau à la Mairie. « En changeant chaque fois d’itinéraire » précise t’elle. « Mon mandat a changé la manière dont je regarde le quartier. Je regarde tous les détails, passe par un endroit où on m’a signalé tel ou tel problème pour m’assurer de la réalité des choses » dit elle avec sérieux.

     

    De ses relations avec le Maire et l’équipe municipale, elle est satisfaite. Des discussions franches – n’oublions pas que cette équipe comprend aussi des élus Verts, une "chevènementiste", un radical de gauche et un communiste – les amènent la plupart du temps à défendre des projets communs. Bien sûr elle n’ignore pas les difficultés rencontrées ailleurs dans les relations entre Les Verts et les Socialistes, mais « cela impacte peu sur notre travaille d’équipe » affirme t’elle. C’est là le langage convenu de toute l’équipe municipale mais pour avoir eu des contacts avec les différents participants, reconnaissons honnêtement qu’il y a une certaine réalité derrière cela.

     

    Pauline Véron attache une importance particulière aux Conseils de quartier. Elle est la première à reconnaître que tout n’est pas encore parfait en la matière mais pense que cette structure est sur la bonne voie. La mise en place des Conseils et la mobilisation des habitants ne furent pas chose évidente d’après elle. Bien qu’encore relativement faible dans Paris, la participation et surtout la régularité dans cette participation dans le 9ème la font regarder la chose avec calme et détermination. Elle convient qu’il faut, pour assurer un meilleur fonctionnement des Conseils, opérer un certain rééquilibrage entre les initiatives prises par les élus et celles lancées par les Conseils. Cela pose certes le problème de légitimité de ces derniers – les élus sont les élus de tous, les Conseils ne représentent que les participants volontaires – mais dans le cadre de projets précis, cela devrait pouvoir se faire. Pour elle, de moteur des Conseils qu’est aujourd’hui l’élu, il pourrait passer à un rôle moins prépondérant de suivi des projets. C’est sans doute là une piste intéressante si on veut augmenter l’efficacité des travaux des Conseils. Pour le quartier Trudaine Rochechouart dont elle est l’élue référant, elle va chercher également à voir comment les Services Centraux de la Ville pourraient mieux intégrer les demandes spécifiques faites par le Conseil et compte pour cela sur l’appui du nouveau Secrétaire Général de la Mairie.

     

    Dynamique, aux convictions politiques très marquées et bien assumées, elle vit et travaille dans le 9ème. Sans prendre particulièrement parti, tout cela peut réconcilier avec la politique.

  • L’enquête IPSOS dans le cadre du PDP

    La Mairie de Paris a diffusé début Mars les résultats de l’enquête commandée à IPSOS afin de recueillir l’avis des Parisiens sur le Plan de Déplacements de Paris (PDP) en cours d’élaboration. En vue de la réunion qui se tiendra mercredi 15 mars à 19h dans notre Mairie rue Drouot en présence de Denis Baupin, il n’est pas inutile de regarder ces résultats de plus près.

     

    IPSOS nous dit que plus de 140 000 questionnaires ont été retournés (30 000 via Internet soit 28%). La structure de l’échantillon en âge et en sexe reste assez proche de celle de la population, avec un peu plus de cadres et employés ayant répondu que d’ouvriers en ce qui concerne les catégories socioprofessionnelles. 3% des réponses en provenance de notre 9ème pour 3% de la population parisienne. Notons que 73% des personnes ayant répondu disent utiliser habituellement les transports en commun contre 20% un véhicule individuel. 140 000 réponses de personnes de 15 ans ou plus pour une même population pouvant être estimée à 1 400 000, cela fait du 10%, ce qui n’est pas mal et donc assez représentatif.

     

    La nature des questions a fait et fait encore l’objet de nombreuses polémiques. Il est juste de noter que la manière dont la question est posée influence beaucoup la réponse. C’est particulièrement vrai pour la toute première question qui ne demande pas aux personnes quel type d’équilibre entre les différents modes de déplacements leur parait souhaitable mais leur demande de confirmer ou d’infirmer les choix d’ores et déjà faits par l’actuelle municipalité. Sachant que la très grande majorité des personnes interrogées utilisent les transports en commun, il n’est donc pas surprenant que 78% des réponses soient favorables à la politique actuellement suivie. La tonalité générale du questionnaire est d’ailleurs assez orientée contre les voitures. On peut apprécier ce choix mais celui-ci détermine à l’avance l’orientation des réponses et entache quelque peu l’enquête.

     

    Que ce soit la fréquence et la régularité des bus ou des métros, l’amplitude des horaires de ceux-ci, l’enquête ne fait que confirmer ce que chacun sait, à savoir qu’il y des progrès à faire. Autre résultat sans surprise, la nécessité d’améliorer les transports de banlieue à banlieue. La question des livraisons et de la présence de camions dans Paris est importante et l’enquête nous dit qu’une majorité de personnes préconisent un acheminement par train ou par bateau sur la Seine. S’agit il là de modes de transports réalistes ?

    La place faite aux piétons est plébiscitée dans le cadre des projets de réaménagement. La limitation de vitesse à 30km/h comme prévue dans la mise en place des quartiers verts ne recueillent que 33% d’avis favorables.

     

    Bref, pour être honnête, disons que cette enquête ne nous apporte pas beaucoup d’éléments nouveaux. Elle fait déjà l’objet d’une certaine satisfaction à l’Hôtel de Ville et il y a donc fort à parier que la politique actuelle sera suivie voire renforcée. Il est indéniable que la circulation en « site propre » des bus a considérablement amélioré leurs conditions de circulation mais il est également indéniable que les problèmes de circulation automobile demeurent ainsi que ceux liés au stationnement.

     

    Vous trouverez les résultats complets de cette enquête en cliquant ICI.

     

    Pour compléter votre information, vous pouvez aussi consulter le sondage CSA réalisé plus généralement sur la mandature de Bertrand Delanoë en cliquant ICI.

  • Une PME du 9ème

    Notre arrondissement est le lieu des grandes entreprises. Les banques et les assurances y sont installées depuis longtemps, et la presse, qui l’avait déserté depuis un moment y revient comme le prouvent les récentes installations du Figaro et L’Express.

     

    Mais notre 9ème est aussi le lieu d’activités de nombreuses PME dynamiques, essentiellement tournées vers les Services et dont certaines se sont regroupées au sein du Club des Entrepreneurs du 9ème. Il y en a une qui a tout particulièrement retenu notre attention, de par ses activités originales et par le fait qu’elle est dirigée et composée uniquement de femmes.

     

    France Global Relocation – c’est son nom – s’occupe de l’implantation des personnes expatriées à Paris. Beaucoup de sociétés multinationales installent nombre de leurs cadres hors de leur pays d’origine et l’installation non seulement de l’expatrié mais de l’ensemble de sa famille doit faire l’objet d’une attention particulière. Trouver un logement, une école pour les enfants, faire toutes les démarches administratives mais surtout faire comprendre à cette famille l’environnement dans le quel elle va vivre désormais, voilà les services que propose FG Relocation. De l’aveu même de sa Présidente, les choses ne sont pas évidentes. Le profil type de l’expatrié qui s’installe à Paris est un homme de 35/40 ans avec un niveau d’études supérieures. Il est le plus souvent marié avec des enfants. Outre le changement dans sa situation professionnelle, c’est toute sa vie qui est modifiée et il entraîne avec lui toute sa famille. A la phase d’euphorie des débuts essentiellement due à la nouveauté, succède généralement un stade très critique, l’expatrié et sa famille se sentant déstabilisés par le nouvel environnement que bien souvent il ne comprend pas. La perte des repères peut entraîner de l’angoisse ou une certaine déprime, voire une culpabilisation d’avoir impliqué sa famille dans le projet. Au-delà des questions purement logistiques de soutien, FG Relocation propose des séminaires d’adaptation, de fournir à l’expatrié des clés pour mieux comprendre sa nouvelle vie et la manière de vivre des Français. Sa Présidente raconte avec un léger sourire l’histoire d’une jeune femme de Singapour, installée à Paris depuis peu, et qui n’osait pas demander à la personne chargée de la maintenance de réparer la lampe de son bureau, cette chose étant considérée dans son pays comme une dénonciation de celui qui ne fait pas correctement son travail et ne voulant pas lui faire perdre la face. Ou bien l’histoire de ces Texans qui se demandaient si on mangeait des légumes verts en France !

     

    FG Relocation est une société de femmes. Outres ces deux dirigeantes, 7 autres femmes y travaillent à plein temps ainsi que 7 consultantes chargées d’accueillir et de prendre en charge les expatriés. Fait de beaucoup de psychologie et d’attentions pour les moindres détails, la Présidente de FG Relocation reconnaît que ce métier se prête mieux à une approche féminine que masculine bien qu’elle n’en fasse pas une condition rédhibitoire.

     

    Avec plaisir, FG Relocation voit de plus en plus de demandes d’expatriés pour venir s’installer dans le 9ème. Au début des années 90, c’est le 16ème qui avait les préférences, puis aujourd’hui, c’est plutôt le 6ème qui est demandé mais ignoré depuis toujours, le 9ème a fait surface, la difficulté étant de trouver des appartements dans un environnement immobilier difficile.

     

    Seulement 6 sociétés sur la place de Paris proposent ce genre de services. C’est sans doute un plus pour notre arrondissement que FG Relocation se soit installé près du square Montholon afin de permettre à ceux qui viennent vivre à Paris de découvrir notre 9ème.

  • Un habitant du 9ème au Conseil Régional

    Le Conseil Régional Ile de France est encore une institution peut connue, surtout pour les Parisiens. Le poids de la Ville de Paris, sa présence dans tous les grands dossiers concernant la Région, cachent un peu le rôle de cette institution qui a une certaine difficulté à trouver sa place entre la Ville et l’Etat. Pourtant ses champs de compétences ne sont pas négligeables puisque la Région est en charge de la construction et de l’entretien des lycées, l’apprentissage et la formation professionnelle des adultes, l’aménagement et la planification du territoire, ce dernier champ incluant les transports. La Région mène aussi, en partenariat avec d’autres acteurs publics, des actions dans le domaine de la culture, l’enseignement supérieur et la recherche, les sports et le tourisme.

     

    Parmi les Conseillers Régionaux d’Ile de France, un élu du 9ème arrondissement , Guillaume Balas. Cet enseignent de 33 ans – il est professeur d’histoire, géographie, instruction civique dans un lycée de Villepreux – a été élu en 2004 sur la liste départementale de Paris du groupe socialiste. C’est là pour lui son premier mandat après un long apprentissage politique au sein du PS dont il a été entre 2000 et 2005 le secrétaire de section de l’arrondissement.

     

    Guillaume Balas ne pratique pas trop la langue de bois. Il reconnaît bien volontiers que sa première impression en arrivant au Conseil Régional ne fut pas bonne : « quand je suis arrivé, au départ, j’avais l’impression que c’était une grosse machine pépère. En fait, en approfondissant, on s’aperçoit que cette impression est fausse. Les élus ont tout à fait leur place si ils se battent pour l’avoir. Le problème est que beaucoup de gens arrivent là isolés. Moi j’étais élu avec des amis personnels, dans un groupe, et cela m’a beaucoup aidé. Comme partout, il y a des intérêts et pour faire bouger tout cela, ce n’est pas évident. C’est un lieu qui a des actions déterminantes dans un certain nombre de domaines, on peut en faire une institution avec une vraie priorité politique, il y a quand même un budget de 3 milliards d’€, certes le tiers du budget de la Ville de Paris, mais dans des champs de compétences différents. »

     

    Guillaume Balas est membre de deux Commissions : finance et plan, Démocratie régionale.

    La première Commission est particulièrement importante puisque c’est elle qui gère le budget de la Région. Il assume très bien la décision qui a été récemment prise d’augmenter les impôts collectés par la Région. D’abord dit il, « parce qu’en valeur absolue, cette augmentation reste modeste, mais aussi parce qu’elle était nécessaire pour assurer correctement les financements des actions propres de la Région, notamment en matière de transports mais aussi dans la gestion des personnels techniques en charge de l’entretien des lycées dont la compétence a été transférée de l’Etat aux Régions. Cette Commission a encore un problème de calibrage de ce qu’elle doit être. On doit vérifier l’exécution du budget mais à dire vrai on le fait assez mal. Il y a des progrès à faire. Cette Commission permet néanmoins de voir concrètement ce que fait le Conseil Régional puisqu’elle doit donner son avis sur les différents subventions qui sont accordées. »

    La Commission Démocratie régionale est une nouveauté. La question ne doit pas être regardée avec les critères parisiens où la Démocratie locale fait l’objet d’une attention particulière de l’équipe municipale en place, mais par rapport à ce qui se passe dans l’ensemble des autres communes de la Région. Différents conseils (jeunesse, égalité et lutte contre les discriminations, observatoire des engagements) ont été mis en place et le projet de Maisons des Franciliens – une par département - est en cours de préparation, notamment pour améliorer les relations entre la Région et les associations.

     

    Tout cela est doublé d’une action politique intense. « Je fais partie du bureau du groupe socialiste, nous dit Guillaume Balas. A ce titre, tous les dossiers traités par la Région passent entre nos mains afin que nous déterminions la position du groupe par rapport à ceux-ci. Cela me permet d’avoir une vision plus panoramique des choses et d’approfondir les sujets car nous devons préparer les débats. Pour un jeune élu comme moi, cela me permet de m’initier à tout. »

     

    Un petit regret dans sa nouvelle vie d’élu régional, même s’il ne l’exprime pas directement. Secrétaire de section du PS pour le 9ème, Guillaume Balas était un homme de terrain. Bien sûr, il a gardé de nombreux contacts et ne s’est pas complètement coupé de la réalité. Mais on sent poindre comme une petite nostalgie de ce temps là.

     

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