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  • l'UMP embarrassé dans le 18e

    4730690-7067275.jpg?v=1347897336A la suite de l'enquête de Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) en décembre 2010, le Canard Enchaîné avait levé un lièvre, il a repris la chasse en octobre dernier. Il ne s'agit pas d'une histoire de bêtes mais d'une affaire judiciaire. Le cas de Roxane Decorte semble peu à peu faire l'unanimité, et presque tous, y compris dans son propre parti, demandent sa démission. Le dernier en date est Bruno Le Maire, ancien ministre et actuellement député de l'Eure, qui s'exprime ainsi face au journaliste du Parisien

     «Lorsqu'un élu est impliqué dans une affaire judiciaire il doit remettre sa démission (...) C'est une question de respect dû aux électeurs. Dans cette période difficile les élus doivent faire preuve d'exemplarité.»

    On ne peut qu'adhérer à cette déclaration, que l'on voudrait voir appliquée à chaque fois.

    La condamnation pour abus de confiance, quatre mois de prison avec sursis et 6000 euros d'amende, date de décembre 2011. Elle était passée assez inaperçue du fait du choix de la procédure, car l'élue UMP reconnaît les faits et s'expliquait, déjà dans le Parisien, le 25 octobre dernier.

    Le détail de l'affaire était déjà traité en décembre 2010 dans DixhuitInfo.com et n'avait pas éveillé un grand intérêt. Sans doute la présomption d'innocence. Les règles sont telles que le maire de Paris ne peut pas exiger la démission d'un des élus du Conseil de Paris. Il s'agit d'une affaire interne à chaque parti et en passant, également, d'une affaire de déontologie... Attendons de voir comment se comportera Mme Decorte.