Delphine Burkli à sa permance de campagne
Paris Neuvième (PN) : vous avez fait in peu plus de 30% des voix dimanche dernier, soit 11 points de moins que Pierre Lellouche aux législatives de 2007. Quelle est votre analyse de ce scrutin ?
Delphine Burkli (DB) : je trouve le résultat très encourageant. J’ai fait plus du tiers des votants. Les élections municipales ne sont pas les élections législatives, le contexte n’est pas le même, le climat national n’était pas le même, et je trouve que pour une première campagne, ma première investiture, le score est tout à fait encourageant. Nous sommes la liste de droite qui a obtenu le plus fort pourcentage de voix de tous les arrondissements détenus par la gauche à Paris. Le combat continue.
Sur le résultat de Jacques Bravo, il est à l’image des autres arrondissements de Paris, il n’y a pas de prime au personnel local d’arrondissement. C’est une élection qui se fait sur l’image de Bertrand Delanoë, avec sa carte de visite. C’est sur son bilan, sur sa personnalité, que le vote s’est fait. Pas sur le bilan ni surtout le projet de l’équipe municipale en place puisque leur projet est arrivé 3-4 jours avant le premier tour ! Moi j’ai essayé d’en faire une élection locale, ce n’est pas le troisième tour de l’élection présidentielle. C’est peut être pour cela d’ailleurs que j’ai réussi à faire entendre ma voix en tant que candidate UMP par rapport à d’autres arrondissements.